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Oh Océane - Page 129

  • Poésie et banane

    Un dimanche sous le signe de la poésie et de la banane !

     

    La banane d’abord, avec le résultat du concours Philippe Katerine. Alors, bonne nouvelle, ce ne sont plus deux mais quatre personne qui ont été tirées au sort par la main innocente (et mignonne) de mon fiston chéri. Sachez que cela m’a couté deux brownies et un déjeuner au Quick pour convaincre le petit lapin qu’il devait tirer des papiers d’un chapeau. Car, toute blague à part, en ce moment mon fils mange comme quatre, et tout est prétexte à nourriture…

    Bref les mimines de ma descendance ont désigné les quatres personnes suivantes :

    Le Journal de Chrys.

    Carnetsdemode.

    Nekkonezumi.

    Camille : mon fils me demande si tu es de la famille de Camille La Chenille, je crois que ma réponse l’a déçu…

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    Merci de m’envoyer un mail avec votre adresse pour l’envoi de votre CD !!

     

    Les autres participants, j’espère avoir l’occasion très vite de vous proposer d’autres surprises !

    La poésie, ensuite (encore ?) avec les dimanches poétiques de Bookworm.

     

    J'ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité.
    Est-il encore temps d'atteindre ce corps vivant
    Et de baiser sur cette bouche la naissance
    De la voix qui m'est chère?

    J'ai tant rêvé de toi que mes bras habitués
    En étreignant ton ombre
    A se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas
    Au contour de ton corps, peut-être.
    Et que, devant l'apparence réelle de ce qui me hante
    Et me gouverne depuis des jours et des années,
    Je deviendrais une ombre sans doute.
    O balances sentimentales.

    J'ai tant rêvé de toi qu'il n'est plus temps
    Sans doute que je m'éveille.
    Je dors debout, le corps exposé
    A toutes les apparences de la vie
    Et de l'amour et toi, la seule
    qui compte aujourd'hui pour moi,
    Je pourrais moins toucher ton front
    Et tes lèvres que les premières lèvres
    et le premier front venu.

    J'ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé,
    Couché avec ton fantôme
    Qu'il ne me reste plus peut-être,
    Et pourtant, qu'a être fantôme
    Parmi les fantômes et plus ombre
    Cent fois que l'ombre qui se promène
    Et se promènera allègrement
    Sur le cadran solaire de ta vie.

    Robert Desnos, "Corps et biens".

     

     

    Merci encore pour vos mots et vos pensées des jours passés.

     

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  • A propos

    Hier, je me suis un peu laissé aller à des états d’âme. J’ai été extrêmement touchée par vos réponses, toutes si pertinentes et tellement émouvantes en même temps.

    Hier, j’étais fatigué, physiquement et émotionnellement.

    Je suis fatiguée un peu tout le temps en fait. J’ai un problème de santé qui me poursuit depuis quelques mois, et qui m’occasionne des douleurs de plus en plus constantes. Pour tout dire, en ce moment je n’ai que 2 à 3 heures de répit par jour. Je suis proche de me faire opérer, et tout cela m’angoisse profondément.

    Certaines d’entre vous savent également que j’ai été enceinte récemment, jusque tard, jusque très tard, mais que j’ai du faire le deuil de mon enfant avant même de le connaître. J’ai cru que j’avais surmonté ces choses. Je m’en ouvre peu, et même pas à des très proches IRL, c’est ma nature. C’est cette nature que je voulais en quelque sorte « dénoncer » avec mon billet d’hier. Une nature qui me pousse à me retrancher quand ça ne va pas, une nature qui me pousse à me tenir éloignée des gens, de peur que l’amitié finisse un jour par se ternir, car cela arrive parfois. Et j’ai connu par le net des gens avec qui cela s’est terni, et ils me manquent. Je ne devrais pas le dire, pourtant c’est vrai, cette ancienne complicité que je croyais presque éternelle me manque. Et l’une d’entre elle se reconnaitra surement si elle me lit encore, mais je n’ai pas compris encore ce qui s’est passé et elle me manque…

    Voilà.  Je sais que tout cela, ce ne sont que des épreuves que chacun de nous vit et vivra encore, mais là j’étais vraiment fatiguée, et j’avais besoin de l’exprimer un peu comme dans le désert, parce que je ne sais pas faire autrement…

    Pardon  de m’étaler comme ça, mais les atermoiements d’hier méritaient une explication.

     

    Promis, je reviens très vite avec du plus drôle, et surtout les résultats du concours Philippe Katerine !!!

     

    Merci encore de votre présence !

     

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  • Fatras

     

    Il y a un souci. Je en sais pas trop lequel. Je suppose que c'est moi. J'éloigne les gens. Je dois être froide. Ou distante. Ou les deux.

    J'envie cette chaleur que certaines de mes "collègues" bloggueuses savent dégager.

    J'envie ces jolies amitiés qu'elles savent nouer.  J'envie ces complicités que je vois de blogs en blogs, et je sais que je ne suis que foideur et distanciation.

    Je ne sais pas trop quelle image je donne de moi, mais elle ne doit pas être fameuse.

    Je ne sais pas pourquoi j'éprouve le besoin de dire tout ça, là, maintenant.

    Parfois j'ai envie de cesser de venir ici, pour renaitre ailleurs, sous un autre nom, recommencer, faire les choses différemment. Mais ça ne servirait à rien. Je ne suis que moi.

    C'est laid d'étaler sa jalousie et son envie.

     

    EDIT: Il ne s'agit pas d'un problème de masses de commrntaired ou de lecteurs, mais juste d'un ressenti général, sur une sorte d'appréciation de moi-même, quelque chose de très subjectif...

  • Love etc.

     

    Bon, après un morceau d’anthologie musicale, j’ai pensé continuer ce voyage vers la culture, la vraie, avec un petit bouquin de derrière les fagots, dont je pense que tu n’en lis pas tous les matins (ou alors arrête…)

    Je ne ferais pas plus de mystère : en ce jour glorieux je te propose l’exégèse d’un auteur renommé et tout rose. Elle :

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    Barbara Cartland. Je te rassure, c’est saine de corps et d’esprit que je me suis lancée dans cette affaire, afin d’apporter ma modeste contribution à la drolatique initiative du blog Happy Few : Les Harlequinades 2010.

     

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    Rien que pour afficher le logo, j’avais envie de participer penses-tu. Ça claque sa chatte non ce logo ?

    Alors les Harlequinades c’est quoi ? C’est lire un roman Harlequin ou assimilé, y survivre et le raconter.

    J’ai jeté mon dévolu sur ce truc là, regarde :

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    Ça s’appelle «  à bord du Diamant bleu »,  ça fait dans les 153 pages, et c’est paru en poche « J’ai lu – pour elle » véridique le  « pour elle ». Que font les Chiennes de Garde bordel ?

    La couverture chatoyante nous montre un homme ténébreux à la belle chemise blanche (j’aime les belles chemises blanches, je suis la bonne cible) et une jeune femme blonde avec une robe proprement, heu...immonde ? Rose ? Moche ? Chargée ? Tout ça à la fois. Comme j’ai un master 2 en divination couvertorale littéraire, j’en déduis que nous avons là le héros et l’héroïne, en proie à une (future) folle passion.

    Tu veux le quatrième de couverture ? Tu le veux, hein, ne dis pas non, je vois ta lèvre frémir, miam.. Alors donc, je cite : « à dix-huit ans, l’impétueuse Tamina de Braithwaite est de toutes les fêtes. Follement éprise d’Edmund Newson, jeune politicien plein d’avenir, elle espère l’épouser dès que ses parents seront rentrés de Russie. Hélas, alors que tout semble aller pour le mieux, elle apprend qu’Edmund est fiancé à une autre ! Il lui a menti et seule l’ambition l’a poussé à demander sa main. Ulcérée, la jeune fille décide de fuir cet être abject. Or, le comte Ian de Daventry, qui s’embarque très bientôt pour Madère, est à la recherche d’une secrétaire trilingue. Lui aussi a eu une déception amoureuse. Deux cœurs blessés…La beauté d’une île enchanteresse… et c’est peut-être plus qu’un voyage qui commence… »

    Voilà, tu constateras que l’aimable rédacteur de ce résumé a su rester dans le ton enchanté de Dame Barbara Cartland, tel que j’ai pu le constater en lisant ces 153 pages. C’est vachement beaucoup finalement 153 pages, moi qui croyais adorer les pavés…

    Bref le pitch : Tamina rencontre un jeune godelureau (moi aussi j’ai du vocabulaire) qui lui dit je t’aime, elle lui dit je t’aime aussi, mais las, il était fiancé en cachette à une GOUVERNANTE !! Merde quoi ! T’es la fille de Lord de Braithwaite et tu passes après une gouvernante… Mais en fait notre galant (c’est un synonyme de godelureau) Edmund Newson, n’est qu’un vil ambitieux qui veut épouser Tamina rapport à sa place dans la haute société. Les mecs, c’est vraiment que des méchants. C’est ce que se dit Tamina. Elle a la rage même… Mais elle ne se laisse pas abattre, au contraire « En fronçant ses sourcils à l’arc parfait, d’une nuance plus soutenue que celle de ses cheveux, elle réfléchissait. » oui elle réfléchit la blonde (et ça me fait penser que l’arc de mes sourcils est pas super parfait en ce moment…)

    Pendant ce temps, Ian de Daventry lui, apprend que la femme qu’il courtise est secrètement fiancée à un vieux riche américain. Enfin, secrètement, pas vraiment, puisque tout Londres  semble au courant sauf lui. Et qui le lui apprend ce secret de polichinelle ? Bah Tamina tiens, par hasard à un bal masqué. Bref, les femmes sont toutes des salopes pensent Ian et lui aussi il a grave la rage. Alors il veut quitter Londres pour un moment. Tiens, comme Tamina… Il embarque à bord du paquebot le Diamant bleu, vers Madère, pour écrire un guide, genre le Petit Futé mais de l’époque tu vois, avec les meilleures salles de bal de Madère, les maîtres d’armes les plus cool etc. Mais il faut à Ian une secrétaire trilingue (je ne sais pas pourquoi trilingue…) pour prendre des notes. Il engage Tamina sans savoir que c’est Tamina et sans que celle-ci sache que c’est le mec du bal du début du bouquin, tu suis ? Bref Tamina embarque sous une fausse identité pour fuir son désespoir amoureux. Elle se déguise en secrétaire : mais « elle ne se rendait pas compte que la sévérité de sa tenue donnait encore plus de relief à son ravissant visage éclairé par de grands yeux couleur saphir ».

    Evidemment à bord, elle finit par tomber amoureuse de Ian, qui porte des « jaquettes à la coupe parfaite » et Ian, faisant fi des conventions, tralalalère, sent qu’il tombe amoureux de sa secrétaire « aux yeux de saphir et aux boucles blondes qui cascadent sur ses épaules ».

    Arrivés à Madère, on retrouve le méchant Edmund, il y a une histoire d’amour parallèle mettant en scène le courageux valet du Conte Ian et une méritante jeune fille du peuple, bref ça finit en bagarre sur un promontoire rocheux et Tamina qui reçoit un léger baiser de Ian, après une vile tentative d’enlèvement de Edmund.

    Si c’est pas so romantic tout ça ?

    Alors qu’apprend-t-on grâce à Dame Barbara ? Que les jeunes anglaises sont impétueuses, que l’on peut filer se marier vite fait à Gretna Green (si ça te dit...)  Que les choses sont bien faites puisque le comte s’il tombe amoureux de Tamina c’est que celle-ci dégage une classe et une noblesse innée, que des oripeaux de secrétaires ne sauraient cacher. On retient aussi qu’une héroïne digne de ce nom doit avoir un prénom tout pourrie (j’ai aussi repéré une Kamala dans un autre récit…)

    A part ça j’ai surtout retenu que je n’en lirai pas un second avant un paquet de temps…

    Quand on sait que Dame Barbara est la marraine de Lady Di, moi je dis qu’il y a un truc à creuser sur les errements sentimentaux de la demoiselle…

     

    Bon, comme c’est jeudi, c’est aussi citation, ce n’est pas Chiffonette qui nous contredira. Alors pour rester dans cette joyeuse thématique de l’amour, laissons le mot de la fin à un autre anglais, au style un peu moins rose bonbon, Oscar Wilde :

    « L'homme veut être le premier amour de la femme, alors que la femme veut être le dernier amour de l'homme. »

     

     

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    Sur ce, à demain !

  • Hum...

     

    Et je te laisse les paroles :

     

    - Salut Benoît !
    - Salut !
    - Tu as été en boite ?
    - Ouais !
    - Alors ? Racontes !
    - OK !
    - Elle m'a dit : Ah, ah, ... ah, ah...

    J'ai rencontré cette fille
    Dans une boîte à la mode
    Une extra blonde platine
    Sans copains, ni copines

    Elle s'appelait Ludivine
    Me semblait bien caline
    Elle était toute fine

    J'ai donc sorti le grand jeu
    J'ai joué l'amoureux
    Je lui ai parlé de famille
    Parfois je suis débile

    Elle m'a pris par la main
    M'emmena dans un coin
    Pour me montrer ses seins
    Oh oui ses seins

    Benoît, Benoît,
    Tourne-toi, tourne-toi
    Benoît, Benoît,
    Tourne-toi, tourne-toi
    Elle m'a dit ah ah
    Benoît Benoît
    Elle m'a dit m'a dit
    Tourne-toi tourne-toi
    Elle ma dit ah ah
    Benoît, Benoît,
    Elle m'a dit m'a dit
    Tourne-toi comme ça

    - Mega cool !
    - Quel séducteur, Benoît !
    - Mais qu'est-ce que tu lui a dit ?
    - Mais dis-moi quoi ?
    - OK !

    Je me suis donc retourné
    Pour ne pas la vexer
    J'ai senti son gros machin
    Glissé en bas de mes reins

    Il s'appelait Jean-Mario
    Monté comme un taureau
    Il jouait les travelos

    Ca ne sert à rien de se moquer
    Avez-vous essayé
    C'est pourtant pas compliqué
    Laissez-vous donc tenter

    Pour ne rien vous cacher
    Je me suis donc mieux penché
    Pour enfin décoller
    Oui décoller

    Benoît, Benoît,
    Tourne-toi, tourne-toi
    Benoît, Benoît,
    Tourne-toi, tourne-toi
    Il m'a dit ah ah
    Benoît Benoît
    Il m'a dit m'a dit
    Tourne-toi tourne-toi
    Il ma dit ah ah
    Benoît, Benoît,
    Il m'a dit m'a dit
    Tourne-toi comme ça
    Il m'a dit ah ah

    - Alors Benoît, tu as aimé ?
    - Ouais !
    - Mais tu serais pas un peu... techno ?
    - Tourne-toi
    - Moi aussi je suis ta copine !
    - Ah, ah !!
    - Tourne-toi !
    - Je suis la seule ! (ou alors giga funk)

    À tous les tombeurs
    À tous les séducteurs
    Qui à toutes ces filles
    Déchirent le coeur
    Vous vous croyez malin
    En jouant masculin
    Mais vous pleurez maintenant
    Que vous n'étes pas bien

    Benoît, Benoît,
    Tourne-toi, tourne-toi
    Benoît, Benoît,
    Tourne-toi, tourne-toi
    Il m'a dit ah ah
    Benoît Benoît
    Ouh il m'a dit
    Il m'a dit ah ah
    Benoît Benoît
    Ouh il m'a dit
    Ah ah ah ! Mega cool !
    Elle m'a dit
    Benoît, Benoît,
    Tourne-toi, tourne-toi
    Benoît, Benoît,
    Tourne-toi, tourne-toi
    Il m'a dit ah ah
    Benoît Benoît
    Yeh Yeh
    Tourne-toi comme ça
    Il m'a dit ah ah.

     

     

    Voilà, voilà.....

     

    Tu reviens demain quand même ??