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Oh Océane - Page 127

  • Je suis populiste et je t'emmerde

    Populisme: qualité fréquemment reprochée à Chavez ou Mélenchon, par exemple.

     

    Il y a des faits, la réalité.

    Il y a des gens qui ont beaucoup d’argent. Pourquoi ? Parce qu’ils ont beaucoup travaillé ? Non. Souvent, ils en héritent, parfois ils occupent des postes où ils s’amusent à démolir des sociétés entières. Je ne suis pas ici pour faire les liste des haut-fonctionnaires incompétents ou des pdg renvoyés avec un golden parachute après avoir bien bien merdé à leur poste. Quoique ce serait une liste amusante à revoir (oui, je l’ai déjà faite, et chaque jour on peut rajouter un nom presque.)

    Il y a aussi des gens pauvres, très pauvres. Il y a même, ô ironie, des gens qui travaillent dur, qui sont salariés, avec un joli CDI, toussa toussa, et qui ne peuvent se loger décemment ni se nourrir correctement (genre avec cinq fruits et légumes par jour...) Pourquoi ? Parce que ce sont de gros fainéants ? Des nuls ? Des idiots ? Non, évidemment.

    Un jour, quelqu’un, quelque part a décidé qu’il fallait des maîtres et des valets. Et cons que nous sommes, on laisse faire.

    Parfois, on essaye de se révolter, parce que bon la sodomie non consentie ça finit par être douloureux…

    Mais un jour vint la CRISE. Tu sais le truc provoqué par une bande de connards incompétents, égoïstes, stupides, des crevures, des salops qui exploitent des gens sous-payés dans des bureaux et des usines.

    Alors pour réparer les conneries de ces fumiers de banquiers et autres parasites inutiles, qu’ont fait la plupart des états : PAYER, des sommes astronomiques pour sauver ces gens INUTILES, payer des milliards pour que survive un système de simple exploitation de cons par des enculés. Tu sais, le fric qui n’est pas disponible pour rembourser tes antidouleurs, ou te payer une retraite décente ? Ce fric il est parti sauver la plus belle brochette de connards que la Terre puisse porter, et ce au nom de notre bien à tous.

    J’ai envie de dire lol...

    La politique c’est faire des choix, c’est décider du genre de vie que l’on souhaite pour ses semblables.

    Soyons sincères un court instant, ça ne fait pas de mal. Les « grands » de ce monde n’en n’ont rien à branler des autres, strictement rien. C’est pour ça qu’un « communiste » comme Hu Jintao peut trouver à s’entendre avec un enculé un nain un débile, un type de « droite » comme Sarkozy. Les mots n’ont aucun sens. Aucun. Seul compte une juste répartition de l’argent, à savoir un maximum pour leur gueule, et de quoi avoir l’impression de vivre correctement pour toi et moi.

    Je vais te dire, je n’aime pas travailler, je ne veux pas travailler, je m’y refuse du plus profond de mon être. Travailler n’est pas épanouissant, travailler n’est pas une valeur ni une morale à mes yeux. Je travaille parce que je suis née esclave. Oui esclave. Je suis esclave de cette société qui me demande de travailler pour me laisser me loger correctement. Je suis esclave de cette société qui me demande de travailler pour manger à ma faim. Je suis esclave car je travaille pour permettre à des rentiers de vivre confortablement en récupérant mon salaire sous la forme de mensualités de crédits à payer ou de loyer à régler ou autres conneries du genre.

    Encore que je sois une esclave parmi les moins malheureux, puisque je m’autorise à lire, à profiter de quelques misérables loisirs. Mais beaucoup n’ont même pas ça.

    La lutte des classes n’existe pas. Quelle lutte des classes ? Il y a des maîtres et des esclaves inconscients de leur sort.

    Voilà, c’est la crise. Il faut travailler plus longtemps, en étant moins bien payé. Il faut accepter des sacrifices.

    Et pendant ce temps là :

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    Brice et son ex-étudiante Valérie. Le pouvoir et l'argent c'est aphrodisiaque, hein ma poulette....

     

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    Christine Ockrent, la reine du licenciement de journalistes, et Bernard, ex-spécialiste des droits de l'homme.

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    Laurence, amie des pauvres.

     


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    Christine, bijoutière photoshopeuse.

     

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    Eric, amateur de jeunes beurettes comme moi...

     

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    Roselyne, bah, Roselyne quoi, nue...Voilà...


    Oui, c’est un article populiste, et j’emmerde celui qui pointera ce défaut. Vouloir donner plus à ceux qui ont moins, c’est populiste ?  Ne pas l’être alors, c’est assumer d’être un criminel pour ses semblables.


     

     

  • My Steve for the day

    Je dis souvent qu’un bon acteur est (hélas) un acteur mort. Au sens où la majorité des comédiens que je puis admirer, est morte et enterrée.

    Au panthéon, figure en bonne place Steve McQueen.

    Aujourd’hui est le trentième anniversaire de son décès.

    J’aime cet acteur, son jeu, son élégance, son je ne sais quoi de si masculin.

    J’aurais du mal à expliquer ce que je ressens à le regarder jouer, à simplement le regarder vivre au travers de photos ou de vidéos. Dieu sait pourtant que je ne suis pas du genre Fan2 mais bon…

    Aujourd’hui, j’ai juste envie de me souvenir de lui un peu plus encore. Voilà.

     

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    Steve et Ali McGraw

     

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    Sinon, c’est dimanche, jour de poésie mes chers amis, initiative gérée par Bookworm ! Et bien voici quelques lignes de Pierre Louÿs, tirées des chansons de Bilitis :

     


    podcast

     

    La Lune aux yeux bleus

    La nuit, les chevelures des femmes et les branches des saules se confondent.

    Je marchais au bord de l’eau. Tout à coup, j’entendis chanter : alors seulement je reconnus qu’il y avait là des jeunes filles.

    Je leur dis : « Que chantez-vous ? » Elles répondirent : « Ceux qui reviennent. » L’une attendait son père et l’autre son frère ; mais celle qui attendait son fiancé était la plus impatiente.

    Elles avaient tressé pour eux des couronnes et des guirlandes, coupé des palmes aux palmiers et tiré des lotus de l’eau. Elles se tenaient par le cou et chantaient l’une après l’autre.

    Je m’en allai le long du fleuve, tristement, et toute seule, mais en regardant autour de moi, je vis que derrière les grands arbres la lune aux yeux bleus me reconduisait.

  • Fatrasie du vendredi

    Une note un peu en fouillis aujourd’hui ! Mais tentons de procéder par ordre ! Commençons d’abord par des remerciements, que je n’ai pas eu l’occasion de faire avant pour cause d’absence.

    Je suis l’heureuse propriétaire d’un très joli ensemble de maquillage l’Occitane en Provence, de la gamme Pivoine, gagné chez Frieda l’écuyère de la mode ! Merci à elle pour ce très beau cadeau !

    J’ai gagné un bracelet en liberty de chez Merci grâce à la plus parisienne des bloggeuses, Nath, qu’elle en soit remerciée (et vive le liberty ^^)

    Je remercie aussi le hasard et Jane la Libelul, pour avoir gagné un joli carnet chez elle ! Octobre a été un mois de jolies petites surprises !

    En parlant de carnets, hier j’ai aperçu un Moleskine gris perle… et un anthracite, et un vert sapin…  Et… (Stop, stop, stop)

    June, une adorable bloggeuse, maquilleuse studio par ailleurs, souhaite réaliser un nouveau book. Elle cherche des candidates en vue d’un shooting. Pour celles que cela intéressent, toutes les informations sont là, chez elle (click click)

    Je découvre de nouveaux blogs, essentiellement littéraires, et sur l’un d’entre eux, chez Livy, que je t’invite aussi à lire, il y a un petit jeu d’écriture sympa, qui consiste à créer un texte incluant une liste de mots imposés par les lecteurs !

    La liste des mots en question : Humidité, chamallow, Beatles, chanson, Yellow Submarine, algorithme (ça c’est moi, un hommage à mon fils, qui passe son temps à me créer des algorithmes de tout et de rien !) diffamatoire, chat, fraise tagada, sequin, et bétyle (ça c’est bien un mot hurluberluesque !) Cette semaine j’ai décidé d’y participer, et tu peux voir le résultat de mon imagination sur mon blog dédié à la fiction : vas-y clique, n’ai pas peur ^^ !

    Ça me fait penser que je devrais faire une page récapitulant les différents challenges lecture-écriture auxquels je participe !!

    Et en parlant de challenge !! Tu n’oublie pas mon mien à moi que j’ai de challenge !!!  Tadam :

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    Bref tu cliques sur l’image et ça te renvois au billet concerné avec les participations déjà publiées et les règles si tu veux jouer ! Et si j'ai oublier de citer quelqu'un, qu'il se signale.

    Grâce à un ex-mari collectionneur, attentif et toussa toussa, j’écoute depuis hier en boucle une compilation de Talk Talk et une autre de Cindy Lauper ( je crois qu’on veut se rappeler le son de notre adolescence…)

    Sinon, je suis encore en arrêt-maladie, mon œil me fait de moins en moins mal, et je pense échapper au destin de codéïnomane à la Dr House, que je voyais se profiler…

    Et si tu as cinq minutes, va lire le sublime roman de Gamal Ghitany : Le Livre des Illuminations (en fait il faudra un peu plus de cinq minutes, mais bon, ce temps te semblera court et merveilleux, je t’assure…)

    Agneau de ma vie, je te laisse là, et je te récupère demain si tu veux bien !!!

  • Miroir

    Hier soir, alors que je errais à l’abandon sur twitter, je me suis fait quelques réflexions. Car oui, lecteur chanceux : je réfléchis à l’occasion.

    Donc, avec ma jumelle du dedans, on réfléchissait. A plein de truc.

    Genre, les classements tout le monde déteste, jusqu’à ce qu’on nous y mette et qu’on trouve plein de justifications pourries pour dire que là bon c’est pas pareil, c’est un classement qu’il est bien….

    Puis je me suis fait la réflexion que les rapports humain IRL se reproduisaient à l’identique sur le net, et qu’il faut être une bécasse comme moi pour l’avoir oublié…

    Chipies de cours d’école, wannabe reine avec sa cour, véritable gentilles, il y a de tout. Il faut juste accepter d’être sur le net comme dans le vie parfois déçu, parfois agréablement surpris par les gens.

    Je me rends compte que je ne suis pas très claire dans mes propos. Mais peu importe. J’ai surtout envie de dire que je ne suis pas dupe. Je le dis à moi-même, comme pour me rassurer, me dire que j’ai raison : je continue de lire et de commenter les personnes qui me plaisent, m’émeuvent, ou me font rire, ou m’apprennent quelque chose ou rien, mais toujours avec simplicité, sincérité et passion.

    Pour ma part, j’écris ce qui me passe par la tête bon ou mauvais, mes envies, mes lectures, mes peurs, mes errements, des plus stupides aux plus romantiques parfois. Bizarre, je crois que j’arrive à m’accepter, en écrivant mes conneries ici. C’est stupéfiant d’inanités parfois, mais putain ça fait du bien.

    Je ne sais pas vivre. C’est curieux comme phrase pour certains.  Je ne sais pas faire les choses juste comme ça, profiter parce qu’il faut profiter, vivre quoi. Je fais mécaniquement beaucoup de choses comme les simples tâches du quotidien, mais chaque minute, chaque instant, est jalonné de la même question : pourquoi. Question à laquelle il n’existe qu’une seule réponse : parce que. J’ai souvent pensé qu’il y avait une mission à accomplir en ce bas monde, je commence tout juste à comprendre qu’il s’agit de vivre simplement, et que le mystère de la vie n’est que la façon dont nous décorons notre quotidien. Comment savoir ce qu’on veut vraiment ? Je crois que je ne veux rien. Rien que regarder la vie des autres, de ces vies que je trouve belles et utiles du moins. Pour la mienne, ce qui la fait briller, c’est d’écrire, de lire et d’avoir quelqu’un comme moi à aimer. Quelqu’un exactement comme moi, ou presque, n’importe qui d’autre serait malheureux. Si j’aime observer et voir les tout petits jolis et merveilleux détails invisible à l’œil, je sais aussi que je vois tout aussi bien la laideur cachée derrière de beaux paravents.

    Je pense à une de ces nouvelles de Borges, l’ Homme au cerveau d’or je crois, où le personnage principal voit tout et retient tout, jusqu’au moindre bruissement d’herbe. Son cerveau est envahi de ces multiples détails, jusqu’à le rendre fou. Je me sens parfois un peu comme ça, j’ai du mal à me départir de ces détails, bon ou mauvais. Surtout, je me rappelle de tout, de presque tout, qui me touche ou pas de près, et cela finit par obscurcir la vie d’un voile noire, léger, imperceptible, mais noir quand même.

    Une fois que l’on sait cela, il est paradoxalement plus facile de regarder par-dessus ce voile.

    Ainsi donc, je n’ai pas changé depuis mes quinze ans, et j’en remercie le ciel.

     

    Nous sommes jeudi, c’est donc citation, n’est-ce pas Chifonnette ?


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    « C’est la révolte même, la révolte seule qui est créatrice de lumière. Et cette lumière ne peut connaître que trois voies : la poésie, la liberté et l’amour qui doivent inspirer le même zèle et converger, à en faire la coupe même de la jeunesse éternelle, sur le point le moins découvert et le plus illuminable du cœur humain. » André Breton

    Voilà. Demain est un autre jour, non ?

  • Sans un adieu

    Hier on parlait de novembre qui commence, aujourd’hui, on va carrément s’intéresser à la manière d’occuper nos futures longues soirées d’hiver. Du moins, on va parler lecture… Oui, moi quand je ne sais pas quoi faire, je lis, tu commences à le savoir…

    Alors, après Houellebecq, intéressons-nous à une autre star des ventes en librairie : j’ai nommé Harlan Coben :

    Romane a eu la gentillesse de m’envoyer le dernier opus de ce maître du polar :

    « Sans un adieu »

     

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    Le résumé de l’éditeur : « Laura Ayars et David Baskin, l'ancien top model devenue femme d'affaires et la superstar de l'équipe de basket des Celtics : un couple béni des dieux !
    Mais, en pleine lune de miel, la tragédie frappe.
    David part nager et disparaît.
    Sans un adieu…

    Accident ? Meurtre ? Suicide ? Laura se lance dans l'enquête et découvre bientôt des secrets vieux de trente ans, que ses proches ont tout fait pour enfouir…

    Mensonges, trahisons, jalousies, meurtres… Quand le passé menace de ressurgir, un tueur tapi dans l'ombre est prêt à tout pour empêcher la vérité d'éclater. »

     

    Alors, tu le sais, j’en ai déjà parlé ici, je suis plutôt fan de Harlan Coben, depuis « Ne le dis à personne ». Je lis chacune de ses sorties, avec en général le même plaisir, et parfois un certain étonnement, car le monsieur sait se dépasser.

    Pour l’ouvrage qui nous concerne ce jour, il s’agit du premier roman de Coben, et il est édité sans rajouts ni correction. Coben nous le précise dans l’intro du roman, afin de remettre le style dans le contexte. Et ces précautions de l’auteur sont honnêtes et louables. En effet, on retrouve bien le talent de Coben pour monter et broder un suspense sans pareil, avec toutefois un peu plus de formules faciles, voire de clichés littéraires que dans ses autres romans.  On sent bien les contours de ses futurs succès, et si effectivement le style n’est pas aussi assuré, il y a déjà les prémisses dignes d’un maître du suspense !

    On aura beau deviner peut-être quelques ficelles de l’intrigue, on sera bien accroché aux basques de Laura jusqu’à découvrir ce que David pouvait bien vouloir cacher !

    Premier roman ou pas, Harlan Coben est un bon faiseur ! Il a ce truc, cette façon de décrire ses personnages, de nous les rendre attachants. Camper un personnage, voilà qui n’est pas facile…  Coben sait y faire. L’intrigue n’est pas la meilleure de sa carrière, mais elle a les faiblesses des grands débuts après tout !