Happy monday

Un sourire, une danse, virevolter pour le plaisir. La joie dans le regard, s'assurer d'une paix intérieure et d'une beauté extérieure, ou de l'inverse, ou de tout ça à la fois, peu importe. Du rose aux joues et du jaune au pied, faire entrer le soleil dans son coeur, à défaut d'en sentir la chaleur sur son front.

Ces lundi sont comme le départ d'une grande course, semaine après semaine. Et si l'on se presse moins, la traversée est plus agréable. Poser un regard sur chaque petite fleur rencontrée, sur chaque envol de papillon, sur le chauffeur du bus qui nous dit bonjour, et sur la dame aimable du self qui nous souhaite un bon appétit. Garder en cadeau les sourires partagées...

Et se rendre compte que le bonheur est un état d'esprit, un cadeau que l'on se fait.

 

 

Barry Manilow - I can't smile without you

Propos de la semaine

Presque étonnée d’être déjà en week-end, tant la semaine a été heureuse, bien que bousculée.

J’ai aimé, cette semaine, accompagner mon fils pour sa grande rentrée au CP. Tout un événement ! Les préparatifs du cartable,  la petite montée en pression à l’attente de la grande découverte : quel instituteur accompagnera cette année ? C’était une belle journée et l’émotion était bien au rendez-vous…

J’ai aimé « debriefer » cette première journée de CP en famille, et lui faire réciter sa première poésie à apprendre…

J’ai moins aimé arpenter les linéaires du supermarché, à la recherche des fournitures demandées. On aurait dit que toute la ville s’était donné rendez-vous là-bas au même moment…

J’ai aimé vous faire gagner quelques cadeaux sur le blog, et j’espère recommencer bientôt. D’ailleurs pour les « déçus » des résultats du concours Le Roi Lion, sachez qu’il y a jusqu’au 10 septembre 2011 un concours sur le web, avec un  grand voyage en Afrique à gagner. Je vous invite  à cliquer là http://www.disney.fr/leroilion/concours_scenes_cultes/ pour plus d’info. Il y a déjà de belles participations, que je vous laisse découvrir.

 

 

 

Aurez-vous de l’inspiration vous aussi ?

J’ai aimé regarder des jeunes gens danser, près de la fontaine Saint-Michel… Vraiment très doués, ils ont su entrainer la foule des spectateurs avec eux. Le côté gai et positif, enjoué, c’est tout ce qu’il me fallait pour entamer ma soirée ^^ !

J’ai aimé faire quelques tirages de Belline, mon oracle favori, et constater que je ne me trompais pas. C’est amusant et curieux.

J’ai aimé entamer le roman de Brigitte Giraud, Pas d’inquiétude, un auteur qui me touche particulièrement.

J’ai aimé l’effet de ma nouvelle crème de jour, Nuxe, confortable et efficace.

J’ai aimé vous retrouver, encore cette semaine.

Bon week-end !

Sandor Màrai

La magie de la vie, c’est que les événements les plus intéressants, les plus forts, surviennent souvent comme ça, sans prévenir, sans logique, par hasard. L’absence d’explication en fait la beauté.

L’amour est de ces événement qui sont plus beaux quand ils sont inattendus et inexplicables, et pourtant tellement évidents.

La citation de ce jour est de Sandor Màrai, un écrivain que je vous conseille par ailleurs.

« Personne, pas même un sage, ne pourrait dire pourquoi un homme et une femme s’unissent, et pourquoi ils se séparent. »

Là où l’on trouve tout son bonheur dans un puits de hasard, il arrive aussi que l’on trébuche, sans savoir pourquoi, et que l’on sente la chute… Une chute tout aussi inexplicable que l’ascension vers le bonheur de l’amour.

Aimer, ne plus aimer, deux mystères aussi passionnant qu’effrayant parfois… 

Un carré au Petit Marseillais

Un jour je serais vraiment satisfaite de mes cheveux. D’ici là, je me fais des tas de plan sur la comète sur des histoires de lissage brésilien, japonais, de lisseur céramique etc.…

Il existe des gens qui aiment leurs cheveux je suppose. Je n’en connais pas. Pour moi, ce n’est pas que je ne les aime pas, mais j’ai toujours envie de les avoir plus lisse, plus bouclé, plus roux, plus châtain etc.…

Mes cheveux sont noir, pas brun, noir. Ils ne sont pas lisses, mais pas bouclés non plus. Du genre ondulé, avec une tendance à être plats, voire informes… Alors je lisse, j’ondule, je teins…

Depuis quelques mois, je laisse pousser mes cheveux, je ne sais pas trop pourquoi.. Là ils sont au niveau de l’épaule. J’ai enfin (je crois, trouvé la coupe qui me plait. Une sorte de carré revisité, qui me change du mien, trop classique. J’ai simplement adoré la façon dont Inès de la Fressange est coiffée en ce moment, et c’est le genre de coiffure qui convient à ma morphologie.

Même décoiffé, son carré est top.

Elle est vraiment belle, non ?

Il était temps que je me décide, je ne ressemble plus à rien ^^. Pourtant j’hésite encore… Bah ouais, indécise je suis.

Par contre je continue à colorer mes cheveux. C’est une couleur maison, pas trop masque, qui sert essentiellement à illuminer un peu ma couleur naturelle, avec des reflets roux-acajou. Sinon, je trouve mon noir naturel trop terne. Le truc avec les couleurs c’est que ça abime les cheveux à force, du moins les miens, ça les assèche en tout cas. Je teste toujours une tonne de produits de soins cheveux, j’aime bien changer, découvrir de nouveaux produits. En général je les achète, il arrive qu’on m’en offre, comme c’est le cas pour aujourd’hui, avec cette gentille attention d’une de mes marques favorites, qui m’a fait parvenir un lot de ses produits.

Les trois dernières semaines, j’ai  donc testé la gamme  pour cheveux colorés Eclat Couleur du Petit Marseillais, une marque que j’affectionne particulièrement par ailleurs.  Le shampoing, l’après-shampoing, je les ai utilisé tout les deux jours environ, et le masque une fois par semaine.

L’odeur est délicieuse, carthame-myrtille ça donne un résultat olfactif très gourmand. Et cette petite odeur, légère et douce,  est agréable sur les cheveux. Au résultat, j’ai senti mes cheveux moins cassants, plus faciles à coiffer, et légers. Le truc que je n’aime pas en général avec les masques, notamment, c’est la sensation de lourdeur, et franchement si pour avoir des cheveux réparés, il faut les alourdir, très peu pour moi... En l’occurrence, ça se tient bien, on sent l’effet du soin, sans le côté « gras » de certains masques.

Une bonne expérience on va dire, mais je le répète, je suis en général accro aux produits Petit Marseillais, je suis rarement déçue.

Me reste plus qu’à aller chez le coiffeur refaire mon carré ^^

Lire, des fois, ce n'est pas obligé...

Parfois je me dis que je devrais m’abstenir de lire certaines choses. Je sais que serais déçue, et pourtant je me lance, sans m’arrêter en chemin.

Trois livres différents, pour trois déceptions, dont deux auxquelles je m’attendais et une que je craignais...

Avec Laurent Gaudé, ça n’a jamais été facile. Je n’accroche pas à son écriture, son sens du récit me passe au dessus de la tête et je ne comprends pas son succès. (certes, je suis un peu jalouse de n’importe quel écrivaillon publiée, je me meurs de ne pas l’être moi-même...) Passée cette petite jalousie, je ne peux que sincèrement avouer ne pas accrocher aux côtés sinueux des récits de Laurent Gaudé. Là où Murakami sait créer un monde de rêves parallèles, Gaudé me donne à voir une sorte de brouillon mal ficelée. Je n’arrive pas à voir où cette pelote emmêlée est censé m’emmener.  Les Olivier du Négus  souffre à mes yeux des mêmes défauts. J’ai essayé de rentrer dans ces 4 récits, mais impossible. Je me suis emmerdée comme jamais. Du monologue brouillon et interminable, des histoires intéressantes sur le papier, en théorie, mais si mal exploitées… J’ai beau y repenser, entre l’Afrique, l’Antiquité, l’ Italie, qui revient sans cesse, les histoires de morts, de vie et de guerre, aux belles promesse, de tout cela il ne me reste qu’un ennui lourd. J’ai fini ma lecture comme on monte une pente raide, avec efforts et suées à la clé… On verra le prochain, je ne désespère pas…

Autre déception, tout à fait calculée celle-là, c’est le dernier Sophie Kinsella,  la reine de la mauvaise chick lit…

On retrouve notre accro du shopping en mère de famille, toujours aussi déraisonnable, et flanquée d’une gamine, Minnie, aussi à claquer que la maman… On observe donc les sessions shopping mère-fille, on se moque un peu de la totale nullité de l’accro en matière d’éducation. C’est l’occasion pour Kinsella de gagner un peu plus d’argent avec sa franchise. On sent que ça s’essouffle, tant les situations sont grotesques et grandiloquentes. Et tout finit par s’arranger royalement, ouf. Pourquoi le lire, me direz-vous ? Je  ne sais pas. Peut-être mon éternel et personnel challenge « je ne sais pas résister à une couverture pourrie de Chick Lit » Pardon. Mais j’ai recommencé ensuite…

Avec ça :

Oui, déjà la couverture pique les yeux, tout ce rose…ça fait bobo aux mirettes.

Passée la couverture, ça continue dans la douleur, mais là, c’est les phrases et l’histoire qui font mal… Carrie est une jeune étudiante qui monte de sa province à New-York pour un stage estival d’écriture (tiens, c’est Candace Bushnell qui ferait bien d’entamer un stage d’écriture..)

Bref Carrie se fait voler son sac, est hébergée par une fêtarde de première, la chère Samantha, et rencontre une féministe hystérique (sic) Miranda. Tout ce petit monde va en soirée, tombe amoureux, rompt, retombe amoureux et bla bla et bla bla bla… Ce qui m’a étonnée, c’est que Candace Bushnell essaie de nous présenter Carrie comme une apprentie écrivain, mais celle-ci est motivée par tout sauf l’écriture. C’est assez curieux. Sinon, l’histoire est inintéressante, faiblarde et mal racontée.

Avec une couverture rose… J’ai honte, un peu... Au moins, ça me fait participer au challenge de Stephie !