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  • Marcel et la méoire - Tentatives poétiques #2

    Pas de chronique à proprement parler (je cède vite aux échecs.) Juste un poème lu parce que je me souviens du ciel, de la nuit, des étoiles, et que le temps passe trop vite.


    podcast

    Marcel Proust - Moi

     

     

    Sinon, vous pouvez encore vous inscrire au swap couleurs (inscriptions jusqu'au 8 février) détails en cliquant sur la vignette.

    Couleurs.jpg

  • Too shoes ! (à peu près)

    La neige a fondu depuis longtemps par ici, les soldes sont en train de se terminer, je dirais que ce sont deux excellentes raisons pour se pencher à nouveaux sur nos petits pieds et leurs escarpins.

    Vous vous rappelez de ces jolis chaussures que je vous avais montrés il y a quelques temps ?  Les revoici: 

    Shoes.jpg

     

    La paire rouge avec le nœud notamment, avec sa petite sœur étoilée juste à côté, ce sont mes favorites du moment, des C.Petula, marque que je ne connaissais absolument pas avant de me perdre avec bonheur chez Spartoo, faisant tours et détours, chaque fois ponctués de petits cris de contentement à la vue d’un cuir coloré, d’un design original ou d’un talon vertigineux.

    Je disais donc soldes… le rouge et le bleu marine, c’est très bien, mais le beige c’est pas mal non plus, plus doux, plus passe partout… Et l’envie de faire comme une série en miroir me vient : du rouge aux pieds le lundi, du beige le mardi, du bleu le mercredi,  la palette de la semaine peut révéler tant de personnalités ! C’est une envie tentante à réaliser, avec la démarque très intéressante sur la plupart des chaussures C.Petula. Je crois que je deviens amoureuse de cette marque, de son originalité so sexy !

    Les Berlyne en beige : une douceur toute romantique.

    Berlyne Beige.jpg

     

    Les Starlet aussi se rhabillent d’un peu de beige tout doux :

    Starlet beige.jpg

     

    Vous savez quoi : j’ai l’impression que le printemps serait moins loin, avec ces petites merveilles aux pieds :)

  • Samedi Mystère - Une bOhx à cueillir (Avec toi ?)

    Jean Cocteau disait, si vous comprenez rien à ces mystères, feignez d’en être l’organisateur. Alors, moi qui ai beaucoup de mal à comprendre certaines choses ces temps-ci, je vais vous proposer un non-jeu. Pas besoin de rédiger quoi que ce soit, pas besoin de liker une page Facebook (façon, ce blog n’en a pas...) Pas besoin de twitter quoi que ce soit (mon compte Twitter est loin d’être une annexe du blog, je vois les choses autrement ^^)

    Alors de quoi s’agit-il ? D’un non-jeu, qui vise à me permettre de faire plaisir ensuite à l’un d’entre vous, au travers d’une bOhx. C’est quoi la bOhx, à part une faute d'othographe (coment ça, une de plus ^^ ?) ? Juste un ensemble de petites bricoles que je choisirais soigneusement pour susciter des Oh de contentement (j’espère !)

    Et ce non-jeu, c’est quoi ? Ah ah ! Mystère ! Simplement l’envie de vous promener à travers ce blog, vous donner une phrase, qui devra vous conduire à un billet que j’ai rédigé dans les deux derniers mois.

    Je vais essayer d’être clair (pas facile ^^)

    -Tous les samedi de février, je vais donner une phrase, et le but est de savoir à quel billet du blog cela se rapporte.

    -Les réponses sont à donner en commentaire du billet du samedi. Par exemple, si vous trouvez à quel billet se rapporte la phrase que je vous donne aujourd’hui, il faut me l’indiquer en commentaire ci-dessous.

    -Le dernier samedi du mois, je récapitule les bonnes réponses, et le gagnant (celui qui en donne le plus) recevra une bOhx.

    Oui, je sais, ce n’est pas hyper clair, mais ça peut être amusant, non ? J’avais envie de jouer, de renforcer un peu l’interactivité ici, et surtout j’ai envie de faire plaisir aux fidèles, à ceux qui me lisent depuis longtemps, parfois en silence, parfois en s’exprimant… le temps passe, les choses changent (Ah quelle philosophe je fais…) et je sens parfois la nostalgie me gagner, je me rappelle de ce que ce lieu a été, des allées, des venues, des départs, des amitiés, des inimités mêmes.. Autant de sentiments qui  font que les émotions peuvent être aussi fortes qu’IRL.

    Bref, encore beaucoup de bavardage, juste pour un petit jeu ^^

    Si l’envie vous vient de participer, voici la phrase du jour 

    « Les petits bonheurs et malheurs  de Sophie enchantent encore mon oreille ».

    Si vous pensez savoir à quel billet du blog cela fait référence, il suffit de le dire en commentaire ci-dessous. La réponse se trouve dans un des billets publiés entre le 1er décembre 2012 et hier.

    Rendez-vous samedi prochain, pour une seconde phrase mystère :)

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    (les commentaires contenant les réponses restent invisibles le temps du jeu)


  • Coriolan - Shakespeare

     Coriolan c’est d’abord une approche de la politique par le théâtre. Coriolan, c’est aussi un couple mère-fils d’une intensité telle qu’on entrevoit tout de suite le vaste univers psychanalytique qui le sous-tend.

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    Coriolan c’est le héros adulé, puis déchu et honni par ceux-là même qu’il a sauvé.

    Caius Martius est un patricien dans la République de Rome alors en proie à la famine et à la misère. C’est dans ces circonstances qu’on lui reproche une trop grande arrogance vis-à-vis de la plèbe de Rome, et qu’il déserte les lieux. Pendant ce temps, l’armée ennemie, les Volsques, marche sur Rome, pour défaire Caius Martius et s’emparer de la ville. Mais Caius Martius met en déroute l’armée Volsque et met à genoux leur cité de Corioles, c’est là qu’il gagne ce surnom de Coriolan et rejoint Rome auréolé de la gloire du vainqueur, et se présente pour devenir Consul. Cette élection est l’occasion de débats violents, de confrontations entre patriciens et plèbe, et certains tribuns craignant l’abus de pouvoir par Coriolan, réussissent à faire échec à son élection de Consul, ce qui met Coriolan dans une grande colère, une vraie fureur contre le système politique. Cela lui vaut procès et exil. S’ensuit un rapprochement avec les Volsques, puis divers retournements en faveur de Rome, jusqu’à l’assassinat de Coriolan alors qu’il négocie une paix entre Rome et les Voslques.

    Toutes ces batailles, ces débats, sont pour le lecteur l’occasion d’appréhender avec distance un système politique, une stratégie et surtout l’ambition, l’envie, tout ce qui meut les peuples et leurs élites, dans des combats d’une âpreté et d’une cruauté sans fard. Et à cet égard rien n’a changé.

    Coriolan, c’est la vanité du pouvoir, c’est la versatilité des hommes, du plus puissant au plus faible, l’ingratitude et l’ambition démesurée aussi.

    L’œuvre vaut aussi par le rapport entre Coriolan et sa mère, véritable patricienne, gardienne de l’honneur, des principes et d’une certaine hauteur, pour ne pas dire arrogance, qu’elle inculque à son fils. Et c’est cette ambition toute maternelle qui pousse Coriolan, puissant moteur de ses actes héroïques. Coriolan est un valeureux soldat, un vainqueur, mais redevient le simple fils de Volumnia, sa mère, quand celle-ci laisse éclater sa fierté ou l’abreuve de conseils, voire d’ordres.

    J’ai apprécié ces différents degrés de lecture, politique, philosophique, psychologique, tout simplement la beauté du texte et l’histoire évidemment.

    Cette pièce peut paraître rébarbative, trop austère ou violente, mais elle offre vraiment plusieurs facettes, qui la rendent riche et complexe. Elle n’a rien de manichéen, il ne s’agit pas des gentils contre les méchants, mais de l’âme humaine, faite de noirceur, d’ambition, de regrets, de morale, de principes et de peur, d’audace et d’envie, de trahison et d’intégrité, tour à tour sans juger des faits.

    En gros, j’ai aimé.

    Merci à Claudialucia d’avoir proposé cette lecture commune, autour du challenge Shakespeare.

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