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  • Les bottes de sept lieues

    Le week-end se termine doucement, aussi intense que toute cette semaine. J’ai fait provision de sourires de rires et de « waouh »,  et de fatigue aussi :) Mais quelle bonne fatigue ! L’hiver poursuit sa petite route et je sais qu’on arrive bientôt au bout du chemin, et juste à la fin : le soleil ! Enfin, j’espère ^^ Souvent mars est capricieux ! Le grand air me manque, la mer, sentir les vagues, me promener sur le sable... J’ai programmé un petit week-end en Bretagne, histoire de recharger les batteries, et de revoir un peu la famille aussi. En attendant, j’ai bien envie de trainer mes bottes à Paris Plage.

    Et là vous me direz, mais c’est l’été, Paris Plage ? Mais non ! Je pense au vrai Paris Plage : Le Touquet, évidemment.

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    L’envie se fait pressente d’enfiler une paire d’Aigle, what else et de marcher quelques temps le long de la plage, taquiner l’eau encore bien trop froide et laisser les vagues venir lécher le bleu marine de mes bottes.

    Le Touquet ce n’est pas la Bretagne (vous avez vu comme je connais ma géographie...) Mais c’est un excellent pis aller.

    Quant aux bottes, ce sera encore et toujours des Aigles, depuis le collège. Bottes de cheval ou de pluie, elles ont toujours su faire face aux intempéries (et heureusement que je les avais quand il ya  eu cette épisode neigeux sur Paris.)

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    Vous vous rappeler des photos de Kate Moss avec ses bottes bien britanniques dans la gadoue d’un festival de rock ?  Il faudrait que je me tente la même avec mes Aigle chéries. Sauf que je n’ai pas la même allure que la Brindille, hélas :)

    N’empêche, j’ai la classe avec mes bottes, à Paris Plage, ou en Bretagne !

  • E.ssentiel

    Depuis toi, chaque minute mon cœur impose, de joie, d’amour, de peur aussi. Je n’imaginais pas qu’il soit possible d’aimer autant quelqu’un, comme je t’aime.

    Ça ne pouvait être que toi pour moi. Tu n’es pas seulement mon fils, tu es le petit garçon intelligent et sensible qui me fait ouvrir de grands yeux d’étonnement, le petit garçon à l’écoute des peurs de sa maman aussi. Et quand j’ai été triste, quand nous avons perdu la chance de partager encore plus notre amour avec ta sœur, tu as fait preuve d’une maturité et d’une gentillesse qui ont contribué à revoir la lumière et à me relever.

    Reste comme tu es, gentil et généreux, attaché à tes principes et le plus mignon garçon du monde.

    Je t’aime E.

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  • Allongez-vous dans l'herbe...

    Quand un anniversaire s’approche, j’aime bien faire une liste des cadeaux possibles (tiens donc…) Donc je me suis penchée sur la bibliothèque de mon fils, pour voir ce qui pourrait lui manquer, j’aime bien lui offrir des bouquins…  J’y ai vu des encyclopédies en tout genre, des livres sur l’astronomie, les drapeaux, l’art, les animaux aussi. Et puis ses Roald Dahl, Pierre Gripari et Marcel Aymé…

    Et relégués dans l’étagère du bas, presque bannis, j’aperçois ses albums des Petites Bêtes… Qu’il ne lit presque plus, du moins pas autant qu’avant…

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    On les a aimé ces Petites Bêtes, Mireille l’abeille, Léon le bourdon, Belle la coccinelle, et tout les autres… Mais petit à petit leur place est grignotée par d’autres envies, d’autres centres d’intérêts. Le plus net dans tous ça, c’est l’idée que mon bébé grandit (et que je vieillis aussi, du coup...)

  • Ephéméride de moi

    C’est l’anniversaire de Burt Reynolds. Il m’a toujours plus. Est-ce que c’est sa moustache, son œil malicieux ? Je ne sais pas… Il a quelque chose de viril et en même temps si malicieux (Je trouve bien du charme à la malice, tiens) Je regarde sa moustache (qui ne frise pas contrairement  son œil), et je soupire d’aise….

    C’est l’anniversaire de la première fois où je me suis dit bientôt je serais maman, bientôt… C’était la dernière visite avant la prochaine, où je serais deux… Cela semble si loin, si proche.

    C’est l’anniversaire de la première fois où je me suis dit peut-être que je pourrais totalement bouleverser mon univers professionnel, changer, oser, vivre mon rêve.

    C’est l’anniversaire de la libération de Nelson Mandela, je l’ai regardé à la télévision, j’étais bien petite, et si j’avais eu Twitter à l’époque, Dieu que j’aurais adoré LT l’événement, entre quelques larmes de joie et d’étonnement…

    C’est l’anniversaire de la naissance de Mankiewicz, grâces lui soient rendues pour All About Eve, l’Aventure de Madame Muir,  et Cléopatre, et la Comtesse aux Pieds Nus, et toutes ses merveilles…

    C’est l’anniversaire de la dernière fois où j’ai eu peur de regarder en face mes sentiments, le moment où je me suis dit qu’il était sain et normal d’aimer les gens a priori, de laisser sa chance à chaque être que je croise, juste par fraternelle humanité. Et finalement je ne m’en porte pas plus mal. Aimer rend plus léger.

    C’est l’anniversaire de la naissance de Mary Quant, grâces soient rendues à sa mini-jupe qui fait les jambes toutes jolies et les garçons  tout idiots et si mignons parfois quand leurs yeux mesurent ces deux compas qui arpentent la terre.

    C’est l’anniversaire de la mort de Sylvia Plath, celle qui fait planer le petit ange Ariel au dessus de ma tête les jours où je me pose trop de questions.

    C’est l’anniversaire du premier carnet que j’ai repris, avec quelques couleurs crayonnées, des nuages, des petites tasses esquissées pour retenir sur le papier l’envie d’un instant.

    Nous somme le 11 février pour quelques minutes encore, et j’aime ça.

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