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Les livres - Page 22

  • Alexis Jenni - L'Art Français de la Guerre

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    Un soir que Twitter s’énervait contre le jeune écrivain Marien Defalvard, invité de Laurent Ruquier, je m’étais fais la réflexion que ce qui énervait , ce n’était pas tant la prose du jeune homme, assez mauvaise il faut le dire, que la pose d’écrivain qu’il se donnait. En wannabe descendant d’Alain-Fournier ou de Raymond Radiguet, ce jeune homme avais tout de la tête à claque. Et il suffit de le lire pour avoir envie de passer  l’acte (le claquer, lui rabattre son caquet, en somme..) mais c’est mal.

    Il ne faut pas frapper les gens (sauf une liste que je tiens par devers-moi (et à disposition de tout homme de mains qui voudra bien se faire connaitre de moi) (à titre gracieux bien sûr, je suis rarement en fond) (mais je digresse) (mais c’est mal…)

    Bref, je voyais ces pauvres twittos s’en prendre à ce petit prétentieux à chevelure bien trop fournis pour laisser respirer le cerveau, et je me disais en mon for intérieur, bordel que ces cons ne lisent-ils pas Alexis Jenni, ceci serait un acte d’une plus grande force littéraire que de seulement agonir d’injures Marien le roi du falzard qui tombe.

    J’ai ainsi twitté, il y a presque un mois de ça, une quasi ôde à Alexis Jenni, et à son Art Français de la Guerre.

    Les jurés du Goncourt m’ont entendu (oui, bien sûr, soyons lucide) et lui ont attribué leurs voix.

    Je savais être une e-influenceuse, mais à ce point, atteindre les oreilles du jury Goncourt.. j’en rougis de satisfaction.

    (Où le lectorat se demandera si je plaisante ou si j’au fondu les plombs...)

    (Qui sait)

    (Et pourquoi que le jury Goncourt serait pas e-influencé par moi, d’abord ? Hein ? Pourquoi ?)

    Bref je suis joie et contentement qu’un si bel ouvrage sois primé. Ça me rembourse pour la connerie de l’avoir filé à cette nulle de Pascal Roze en 1996

    Sinon, le bouquin, on en parle ?

    Quand même…

    Quoique là, la note commence à être longue, non ?

    Ne fuis pas, on va parler d’un Jenni (#humour pour appâter le lectorat)

    Bref, le génie, Alexis Jenni.

    Alexis Jenni est un jeune auteur, au sens où c’est son premier roman publié. Mais ce prof de sciences-nat de 48 ans n’a rien d’un jeune premier (sans vouloir offenser les profs de SVT ou les quadra pré quinqua...)

    Le roman s’articule comme un double miroir (oui, j’ai envie de faire dans la métaphore) (pardon, je ne digresserai plus, à copier 20 fois) un miroir qui renvoi les reflets de deux générations, de diverses périodes de troubles et de deux hommes au milieu de l’Histoire, telle qu’elle s’écrit.

    Le narrateur est un presque marginal, invisible parmi les invisibles des laissés pour compte de notre société, plus prompte à rassurer les marchés que ses citoyens. Revenu de tout, il se tourne vers la peinture comme nouveau projet. Par hasard il tombe sur  Victorien Salagnon, un vieux peintre qui vend ses toiles sur un marché. Le narrateur demande à apprendre la peinture avec lui. Victorien accepte, en échange de quoi le jeune homme devra écrire l’histoire de Victorien Salagnon.

    Commence ainsi un récit, en miroir. Treize chapitres qui alterneront entre la biographie du vétéran militaire Victorien Salagnon, et le commentaire actualisé des nouvelles formes de guerres.

    Car le cœur de l’histoire est là.  La guerre est au cœur de tout. La guerre sur les différents fronts, vécue par Salagnon est un écho ancien aux nouvelles guerres, sociales, économiques, pétrolières, qu’on vit aujourd’hui. Les émeutes des « banlieues » françaises, et les émeutes de la Casbah d’ Alger, les sales guerres se répètent dans des miroirs trop répétitifs.

    Les chapitres sur Victorien et ses expériences militaires, sont parfois difficiles, étouffants, moites, le réalisme d’un soldat au fond du trou est incroyablement retranscris. Rien n’est oublié ou pardonné : le pathétique de certaines situation, le sordide, le sale. On a dit réalisme. J’ai aimé ce réalisme.

    Les chapitres de « réflexion », sont quand même mes favoris. Le narrateur fait à voix haute l’analyse et le procès d’une société en dérive. La dérive de la nation, de l’identité et de la transmission. Il fait le procès du mythe de la Grandeur. Qu’est ce que la grandeur d’un pays ? Quels principes et quel héritage, et quelle image souhaite-t-on transmettre aux autres, à ses citoyens et au monde ? Quelle est la force de notre identité, et que recouvre-t-elle ? Ce sont autant de questions que le narrateur explore et les quelques réponses qu’il donne sont celles d’un homme désabusé certes, mais aussi plein de fierté pour ce est vraiment l’honneur et la beauté de toute nation : sa langue, sa culture.

    J’ai aimé ce souffle épique qui animait les propos du narrateur, cette volonté d’explorer, de donner un avis et de s’engager. Quitte à être parfois péremptoire, voire un peu répétitif.

    Un grand roman !

  • Rien ne s'oppose à la nuit - Delphine de Vigan

    D’emblée, la femme de la couverture est belle. Sa blondeur sage, le col roulé noir, la cigarette à la main… un sourire à peine esquissé et puis ce regard, que vise-t-il ? Vers quel horizon se porte-t-il ?

    Oui, d’emblée on est séduit par cette femme, et le titre du récit, Rien ne s’oppose à la nuit, finit de l’enfermer dans un mystère éternel.

    Cette femme, c’est la mère de l’auteur, une mère particulière, comme elles le sont toutes pour leurs enfants.

    Delphine de Vigan brosse le portrait de sa mère, et de sa famille, remontant les souvenirs comme on remonte un fleuve, avec ce qu’ils charrient de bon et de mauvais. Ces bagages, lourds, légers, qui font le portrait intime et réel des êtres à part.

    Lucile est à part. Et l'est restée jusqu'ou jour où elle a décidé de se donner la mort.

    L’auteur parle de trouble bipolaire, pour décrire les failles de toute une vie. Je ne sais pas si ce diagnostic filiale est juste, peu importe. Il s’agit du regard d’une fille qui porte le souvenir de sa mère, comme un testament, comme l’exécutrice légale d’une vie bleue-noire.

    Il y a des couleurs dans ce récit. Je me suis rappelé Rimbaud avec ses correspondances. Bleue-noire, comme la musique de Bashung qui donne son titre au roman. Bleue-noire comme cette palette de couleurs qui s’impose à moi quand je pense à Lucile, racontée par sa fille. Bleue-noire la vie brûlée par les deux bouts. Bleue-noire comme la culpabilité et la souffrance, et ces épisodes terribles, qu’on lit en s’accrochant aux pages, le vertige accaparant le lecteur comme au bord d’un gouffre d’incompréhension.

    Il est de ces récits qui n’entendent pas se laisser résumer. Que dire ? C’est l’exposé-discussion de toute une famille, un matriarcat imposant, une fourmilière de personnalités, joyeuses et débordantes, tristes et heureuses, et au milieu se dresse, lumineuse, la figure de Lucile.

    J’ai eu du mal, longtemps après sa lecture, à trouver les mots pour en parler, et je les cherche encore. Je sais juste que j’ai une tendresse immense pour ces personnes qui ne savent pas comment vivre. Et l’on peut avoir toutes les meilleures raisons du monde d’être heureux et comblés, il y a de ces failles qui ne s’expliquent pas comme on le voudrait. Il est de ces failles qui font la beauté et la sensibilité des gens les plus intéressants. Mais qui font aussi leur malheur, ainsi que celui de leur entourage.

    J’ai de l’indulgence pour ces failles, qui sont la marque des gens incapables de vivre dans ce monde sans ressentir l’inexplicable poids de toutes les misères humaines. Il n’st pire souffrance que celle qui ne trouvent pas de source rationnelle aux yeux des autres. Comprendre Lucile est la quête de l’auteur, comprendre et se pardonner, lui pardonner peut-être.

    Lire ce récit m’a heurtée, parce que je me suis reconnue, toutes proportions gardées, dans quelques traits de Lucile. Cette incapacité à vivre, ces brusques bouffées d’espérances et de folie, avant de mieux sombrer, autant de raison de lui porter la même indulgence que j’ai à mon égard.

    La différence, c’est peut-être que j’essaie de changer deux ou trois petites choses, pour ne pas laisser le galion sombrer totalement.

    Un récit d’amour pour la Mère, comme la littérature nous en offre quelquefois.

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    Livre lu dans le cadre du Match de la rentrée Littéraire, initié par Priceminister.

    delphine de vigan, rien ne s'oppose à la nuit, alain bashung, troubles bi polaires, angoisse, mal de vivre, suicide, amour filiale, amour maternel,


  • Cet Instant-là - Douglas Kennedy

    Il y a chez moi des étagères, avec des livres. Trop de livres diraient certains… Parmi ces livres, une pile, une jolie pile de Douglas Kennedy, de la Poursuite du Bonheur, à son tordant polar Cul de Sac, en passant par son essai sur la Bible Belt Au Pays de Dieu, c’est un auteur que j’affectionne particulièrement.

    C’est donc pleine de bonne volonté et avec un parti pris favorable, que j’ai entamé la lecture de son nouveau roman, Cet Instant-là.

    Le résumé de l’éditeur : « A la fois drame psychologique, roman d'idées, roman d'espionnage mais surtout histoire d'amour aussi tragique que passionnée, une œuvre ambitieuse portée par le talent exceptionnel de Douglas Kennedy. Ecrivain new-yorkais, la cinquantaine, Thomas Nesbitt reçoit à quelques jours d'intervalle deux missives qui vont ébranler sa vie : les papiers de son divorce et un paquet posté d'Allemagne par un certain Johannes Dussmann. Les souvenirs remontent... Parti à Berlin en pleine guerre froide afin d'écrire un récit de voyage, Thomas arrondit ses fins de mois en travaillant pour une radio de propagande américaine. C'est là qu'il rencontre Petra. Entre l'Américain sans attaches et l'Allemande réfugiée à l'Ouest, c'est le coup de foudre. Et Petra raconte son histoire, une histoire douloureuse et ordinaire dans une ville soumise à l'horreur totalitaire. Thomas est bouleversé. Pour la première fois, il envisage la possibilité d'un amour vrai, absolu. Mais bientôt se produit l'impensable et Thomas va devoir choisir. Un choix impossible qui fera basculer à jamais le destin des amants. Aujourd'hui, vingt-cinq ans plus tard, Thomas est-il prêt à affronter toute la vérité ? »

     

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    Le roman s’ouvre sur la solitude d’un auteur dans le Maine, Thomas, qui est en train de divorcer. L’histoire d’amour au centre du live ne concerne pas ce mariage finissant, mais une autre relation, au cœur de la Guerre Froide. Une histoire qui a lié Thomas, avec Petra, une histoire qui n’a pu se continuer, malgré la sincérité des protagonistes. C’est cette histoire, et avec elle la vie dans le Berlin divisé de la Guerre Froide, que nous revivons à travers autant de flashback. Le passé qui vient se rappeler douloureusement à Thomas, est l’occasion d’une galerie de portrait, comme Kennedy sait les faire.

    Si nous avons encore le bénéfice de découvrir des personnages forts et attachants, et certains aspects de la Guerre Froide, et si le style de Kennedy est toujours aussi plaisant, j’ai quand même regretté une certaine mièvrerie dans les propos.

    Douglas Kennedy est un bon faiseur, comme souvent les romanciers américains. Il y a de la recherche documentaire, une belle intrigue, haletante et prenante, et aussi comme souvent chez lui, ce je ne sais quoi de mélancolique qui fait du héros un être à part.

    Mais, je ne sais pas pourquoi, il y a comme un côté un peu précipité dans ce roman. Est-ce d’avoir trop bien écrit sur l’amour et les relations hommes-femmes ? Est-ce le démon de la répétition qu’il a voulu contrecarrer maladroitement ? Je ne sais pas, mais toujours est-il que ces sentiments qu’il sait si bien décrypter et mettre en scène, là l’exercice est un peu moins réussi. Il y a une façon très premier degré et simplette presque de décrire l’amoure entre Thomas et Pétra.

    Autant j’ai peu apprécié la phase sentimentaliste du roman, autant j’ai aimé tout ce qui a été du ressort de l’intrigue et de l’historique. La Guerre froide, ses tenants et aboutissants, la vie difficile à cette époque, le cynisme politique, le sacrifice des idéaux, quelque soit le camp concernés, tout cela fait de ce roman un moment de lecture plus qu’honorable et enrichissant.

    Je sais qu’il est parfois difficile d’avoir un avis tranché, avec certains auteurs j’éprouve cette difficulté, au regard de ce dont je les sais capable par ailleurs… C’est le cas avec Kennedy. Mais je peux, sans rougir, assurer que Cet Instant-là vous vaudra un bien joli moment de lecture.

    Douglas Kenney - Cet Instant-là - Belfond - 22€50

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  • L'écrivain de la famille, Clèves, romans français.

    Marie Darrieussecq ce n’est pas ma tasse de thé. Un écrivain avec laquelle j’ai toujours eu du mal, c’est un truisme de le dire (ha ha)

     

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    Clèves c’est le village où vivent Solange et ces copines. Solange est une petite fille qui devient une jeune file, sous nos yeux, en trois parties : Les avoir ; Le faire ; Le refaire.

    D’emblée, moi j’ai du mal avec le style de Darrieussecq, forcément ça n’aide pas.

    Pour le thème, la conversation intime qui lie une fille à sa sexualité, sa façon d’accueillir les changements de son corps, ses désirs nouveaux, c’est intéressant. Certes. Mais la façon glauque dont tout cela est mené ne m’a pas convaincu.

    Solange se pose beaucoup de questions, sur les rapports garçons-filles, les baisers avec la langue, les premières règles, les premiers rapports sexuels etc… Solange se pose aussi des questions sur la vie des adultes qui peuplent sa vie. Du couple déliquescent de ses parents, à l’étrange homme qui lui sert de nounou, puis d’amant un peu plus tard, il y a comme une âpreté et un parti pris de la laideur qui me déplaisent. J’ai vécu cette lecture non pas comme une expérience d’écrivain, de se mettre dans la tête d’une gamine des années 80 qui, mais comme la tentative maladroite de choquer, de mettre les pieds dans le plat. Mais le plat n’est pas bon. Le tout n’est pas d’égrener des gros mots, bite, nichons, couilles ; ou d’aligner des définitions issues du dico, pour faire un ouvrage détonnant et notable.

    Je n’ai pas aimé, j’ai trouvé Solange antipathique et molle. Ses copines vilaines et méchantes. Les parents et la plupart des adultes, irresponsables et apathiques…

    Bref.

    Marie Darrieussecq - Clèves - P.O.L - 19€ (trop cher pour ce que c'est...)


    L’écrivain de la famille, de Grégoire Delacourt, c’est une autre paire de manche… Un auteur que je ne connaissais pas, forcément, c’est un premier roman, et une jolie petite réussite.

     

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    Edouard est un petit garçon du nord. Un jour, quatre rimes font de lui l’écrivain d la famille. Ce petit poème écrit à 7 ans éblouit ses parents, qui sans le savoir, font ainsi peser sur ses épaules ce « devoir », celui d’être l’écrivain de la famille, celui qui écrit, qui se fera publier et qui sait jouer des mots. Edouard va en effet écrire une histoire, celle de sa vie, de ses parents. Une histoire qu’il écrit dans sa tête, au gré des misères de la vie, du désarroi ou des petites joies de chaque jour. L’échec de ses parents se muera en l’espoir de réussite pour les enfants. Edouard, sa sœur et le petit frère, sont comme des fagots, ballotés au gré du vent de leur existence.

    Il y a comme une petite musique agréable, nostalgique, un peu mélancolique, mais attachante, qui se dégage de ses pages. Les années 80, encore une fois, les souvenirs de ses années que j’ai en commun avec l’auteur, rehaussent le plaisir de la lecture. C’est un peu bête à écrire comme ça, mais j’ai ressenti de l’amour à chaque page, l’amour qu’Edouard n’a pas toujours su dire à son père, l’amour pour ce petit frère particulier, et pour toutes ces espérances,  l’amour pour la vie, malgré ses poids morts.

    Grégoire Delacourt - L'écrivain de la famille - J-C Lattès - 17€

  • Marina Tsvetaeva - Le Cahier Rouge

    La poésie est un moment particulier de grâce. En lire, revient à passer comme un baume à l’âme. Et je suis toujours étonnée de la capacité de ces poètes à trouver les mots,  à donner vie à la phrase parfaite qui vient couronner nos propres pensées.

    Marina Tsvetaeva est de ces poètes presque parfaits. J’en ai déjà parlé quelquefois ici, et chaque nouveau poème découvert est une petite pépite que je m’empresse de poster sur mon Tumblr.

    Le Cahier Rouge est un recueil un peu particulier, c’est le cahier d’écolier d’une grande poétesse. C’est assez émouvant de regarder le cheminement, l’inspiration se faire et se défaire, à travers les brouillons, les ratures, les hésitations de l’auteur. Ces pages manuscrites conservent les pensées, et surtout le chemin de la création d’une incroyable précision.

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    Il y a également la correspondance de cette époque (les années 1932-1933), que Tsvetaeva entretenait avec des géants de son époque, tels Pasternak ou Natalie Clifford-Barney. On trouve enfin, des essais qu’elle consacre à Maïakovski, et ses réflexions sur les thèmes littéraires majeurs de son époque.

    C’est un recueil qui se lit et s’approprie comme le cahier de souvenirs d’une amie, de celle qui aborde si bien tout ces questions qu’on ne se posait pourtant pas…

    Voir la poésie et la littérature comme des voix, au milieu du totalitarisme, comme un instrument de réflexion et d’autonomie, pour les femmes, les hommes, c’est la force de Tsvetaeva. Et son sens des mots, sa passion littéraire, la finesse de ses analyses, font de ce Cahier Rouge un témoignage unique.

    Certes, ce n’est pas la porte d’entrée la plus facile vers la poésie, mais cet ouvrage remarquable est un beau cadeau à faire pour qui aime la poésie, les mots, ou simplement la beauté.

    Marina Tsvetaeva - Le Cahier Rouge

    Editions Des Syrtes

    Ouvrage lu dans le cadre de l’opération Masse Critique de Babelio.