Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Les livres - Page 24

  • Glace au Nutella

    anniv.jpg

    Aujourd’hui, une nouvelle petite étape dans mon chemin d’anniversaire. Le résultat du concours de la semaine dernière et un nouveau jeu pour cette semaine.

    Alors, le gagnant cette semaine, c’est Gwenaëlle, qui m’a complètement emporté avec son anecdote  sur les carambars et l’entrée au CP.  Gwenaëlle, j’attends tes coordonnées par mail, pour t’envoyer les quatre exemplaires des petits cultes  Marabout !

    Pour cette semaine, je vous propose de continuer dans la thématique cuisine, avec deux livres à gagner, dans la collection Album Larousse.

    gourmandises.JPG

    SN154734.JPG

    SN154737.JPG


    Un excellent ouvrage autour du Nutella, de la crème de marron et du lait concentré, et un autre autour des glaces maisons. Je vous demanderai pour cela de créer un menu. Il ne s’agit pas de le réaliser, mais simplement de mettre par écris une idée de menu, en rapport avec l’été qui commence, et qui intègre forcément soit du Nutella,  soit de la glace. Bien sûr je voudrais un peu d’imagination, et de détails quant aux plats. Il faudra faire preuve d’originalité, tout en restant crédible à la réalisation.

    En gros, vous me donnez un nom d’entrée, de plat, de dessert, en me détaillant à chaque fois un peu l’idée du plat !

    Si ça vous dit, je vous laisse jusqu’à dimanche soir prochain minuit.  

    Merci de me laisser le lien de votre participation sous ce billet.

    Pour ceux qui n’ont pas de blog, vous pouvez la noter en commentaire.

    Sinon, j’ai été un peu absente ces derniers jours, mais avec la fin de l’école, et des choses perso à organiser, je suis burn out, et pas le courage d’écrire, ou de passer chez vous faire coucou. Me pardonnerez-vous ?

  • Henry James, Agatha Christie et une intruse...

    L’image dans le tapis est une nouvelle de Henry James qui m’intriguait depuis longtemps. J’ai réussi à remettre la main sur le bouquin (paumé dans mes étagères…) et je ne le regrette pas. C’est un récit qui interroge le lecteur, sur la critique, l’écriture, la signification de l’un et de l’autre.

    IMAGE TAPIS JAMES.gif


    Un jeune critique vient de publier un article au sujet de Hugh Vereker, puis rencontre ce dernier lors d’une soirée. L’écrivain, qui a lu la critique en question, en vient  se confier au jeune homme. Il lui raconte que toutes ses critiques sur son œuvre passent à côté du plus important, de ce qui sous-tend celle-ci, de ce que pas un critique n’arrive à voir : « la raison particulière qui est à l'origine de chacun de ses livres, quelque chose qui appartient au plan d'ensemble primitif comme l'image compliquée d’un tapis persan » Piqué au vif, le jeune critique va se lancer dans la relecture de l’œuvre de Vereker pour percer ce secret, mais en vain. S’ensuivent alors des élucubrations entre critiques, et le lecteur ne peut s’empêcher de se demander si il y a vraiment quelque chose à trouver, autre que l’inanité de toute critique. Car finalement c’est ce qui ressort de ces quelques pages fascinantes : une œuvre recèle autant de degré de lecture qu’il y a de lecteurs, voire de moments de la vie d’un lecteur. Essayer de cadrer un auteur, voir la lecture comme un « commentaire composé » et essayer de parler pour l’œuvre, sont autant d’acte emprunt d’arrogance. Du moins c’est mon avis. Car la mise en abime est permanente avec la réflexion qu’autorise cette nouvelle de Henry James. Critiquer et interpréter une œuvre est vain, et même interpréter pour dire qu’on ne peut interpréter est vain finalement. J’aime cette nouvelle, car elle me conforte dans mon idée de la lecture : une aventure propre à chacun !

    Lecture parfaite pour le challenge Henry James de Cléanthe, challenge-henry-james.jpg

     

     

     

     

    et le challenge Nouvelles de Sabbio.challenge-la-nouvelle6.jpg

    Changement de décor, avec Une Poignée de Seigle, de notre chère Agatha Christie. Je l’ai relu tout récemment, juste après avoir vu sur TMC une adaptation du roman. 

     

    Copie de AUGIAS.gif

    Je suis vraiment fan des adaptations télé des romans de Christie, et quand je suis à la maison, je les regarde avec plaisir. Pour en revenir au roman lui-même, c’est un de mes préférés, qui met en scène Miss Marple. Mr Fortescue est un riche homme d’affaire, retrouvé mort dans son bureau, avec une poignée de grain de seigle dans la poche de son costume. Ensuite, on retrouve à Yewtree Lodge, la demeure familiale, la galerie hétéroclite des membres de la famille justement. Une jeune second épouse qui batifole avec son prof de tennis, le fils ainé infantilisé par le père malgré sa docilité ; le second fils, prodigue, sui s’en revient de voyage après une grosse brouille avec lui, la fille amoureuse en dehors du consentement paternel… Bref autant de bonnes raisons de couper la chique à Mr Fortescue. Il faudra toute la sagacité de Miss Marple pour débrouiller cet écheveau compliqué ! J’ai passé un bon moment comme toujours !

    Lu dans le cadre du challenge de George.challange-agatha-christie.jpg

     

     

     

     

    Pour finir, Lexi Smart a la mémoire qui flanche, de l’inénarrable Sophie Kinsella.

    lexismart.JPG

    Bon, bah, j’ai hésité à en parler, mais enfin, c’est fait, c’est lu. Comme d’habitude une jeune trentenaire londonienne, pas franchement moche, mais pas un canon non plus, avec un boulot moyen et un petit ami pas terrible. Puis hop, il se passe un truc (dans le genre licence littéraire, Sophie Kinsella s’autorise bien des rebondissements…) et on se retrouve avec une fille canon, à un super poste, mariée à un millionnaire cannonnissime aussi. Et puis finalement, elle se rend compte que la vraie vie c’est les sorties au pub avec ses copines, et que l’argent ne fait pas tout (qu’elle me le donne bordel) et bien sûr elle rencontre l’amour le vrai, en la personne d’un architecte ( ce qui, d’expérience, me semble impossible..)

    Bref un livre à lire vite fait à la plage et à oublier aussitôt. Ou même à ne pas lire en fait.

    Lu dans le cadre de « je ne sais pas résister à une couverture pourrie de Chick Lit », challenge ultra personnel….

  • Le Choix de la Lumière

    Le Choix de la Lumière est un livre à trois voix de Deepak Chopra, Debbie Ford et Marianne Williamson. Je ne sais pas trop comment me définir, parce que j’ai un côté très cartésien chez moi, très terrestre presque, mais je suis aussi fondamentalement intéressé par ce que d’aucun appelle l’irrationnel, ou l’émotionnel. Ce sont des termes fourre-tout que je n’aime pas, mais acceptons-les un court instant, juste pour indiquer quels rivages nous abordons aujourd’hui. La personnalité de chacun est fonction de sa vie, de ses expériences, et de ce qu’il est capable de faire de ses émotions aussi. La vie intérieure, la force qui nous appartient en propre, est aussi importante que méconnue, au quotidien. On vit dans une société de l’instant, de l’immédiat, de la rapidité, voire du bâclé. Difficile dans ses conditions de se connaître vraiment, et d’exploiter au mieux nos potentialités. Découvrir celle-ci est en soi toute une aventure.

    J’ai toujours été adepte du manichéisme. Non pas cette notion tronquée qui désigne de nos jours des choses opposées (le bien, le mal, le vrai, le faux etc...) Non : le Manichéisme est la philosophie professée par Mani (je vous laisse découvrir sa page wikipédia, ou mieux ce superbe récit par Amin Maalouf). Le manichéisme nous apprend d’abord qu’il y a en chacun de nous des particules de lumières et d’autres de noirceur. Nous avons tous en nous le bien et le mal. Et Mani exposait cette vérité pour apprendre aux autres à ne plus avoir peur, ni du bien, ni du mal, mais au contraire à essayer de vivre en équilibrant et en maitrisant ces différentes parties de nous.

    La lecture du Choix de la Lumière m’intéressait donc pour des raisons de philosophie personnelle. Il figurait dans la liste de mes souhaits d’envoi, dans le cadre de l’opération Masse Critique de Babelio, sa réception a été une heureuse surprise. Et je n’ai pas été déçue. Les trois auteurs exposent ici, à nouveau, longtemps après Mani, cette vérité, que nous avons chacun au fond de nous une part d’ombre et de lumière. Les auteurs se proposent de nous aider à conquérir la part d’ombre, à en faire une force supplémentaire pour nous. La paix intérieure est une clé de l’équilibre de la vie. Connais-toi toi-même, disait Socrate. C’est à cela que nous encouragent les trois auteurs du choix de la lumière. Se connaître, c’est se connaître totalement, y compris dans ce que nous avons de plus sombres. Plus qu’un guide de plus dans la galaxie « développement personnel », ce livre est une clé qui ouvre d’autres portes. Accepter de regarder quelques vérités en face, affronter nos peurs et nos frustrations, nos envies, nos sentiments les moins honorables, c’est le premier pas nécessaire vers la maitrise de sa vie.

    Je suis une femme assez matérialiste, j’aime les plaisir et le confort, les belles choses, et je n’ai aucune envie de m’en priver. Mais je sais, à 35 ans, et après quelques expériences difficiles, que tout cela garde un gout amer si on ne possède pas la liberté qui va avec. La liberté qu’apportent la Connaissance et la Recherche. On ne vit que pour progresser, sinon quel sens donner à la vie ? Nous mourrons tous à la fin, n’est-ce pas ? Tout ces plaisirs, toutes ces bonheurs, que je me souhaite, que je vous souhaite, ne serons rien, si au soir de notre vie nous n’avons pas eu la sensation d’avoir un peu progressé dans notre quête de la connaissance. Car au final, c’est tout ce qui nous restera.

     

    deepak chopra,debbie ford,marianne williamson,mani,manichéisme,le choix de la lumière,développement personnel,masse critique,babelio

    Deepak Chopra, Debbie Ford, Marianne Williamson

    InterEditions
    224 pages 

    Merci à Babelio

  • Mister Pip et Hercule Poirot

    Souvent, quand je ne connais pas un auteur, je suis attirée par une couverture d’abord, puis un titre. Quand je dis attirée, ce n’est pas forcément positif. Je peux m’approcher d’un livre juste pour voir ce qui se cache derrière une couverture très belle ou au contraire bien trop criarde.

    Mister Pip fait partie de ces bouquins qui ont atterri dans ma bibliothèque parce que la couverture me piquait les yeux… Là c’est ma photo du bouquin qui va vous piquer les yeux…

    misterpip.JPG

    Je ne regrette pas cette jolie lecture. Je vous mets d’abord le résumé de l’éditeur : « Sur une petite île du Pacifique, Matilda et ses camarades de classe se passionnent pour les aventures vieilles d’un siècle d’un orphelin appelé Pip, dans une ville appelée Londres qui leur paraît plus réelle que leur propre région à feu et à sang. Mais dans une Île ravagée par la guerre, l’imagination ne protège pas toujours de la folie des hommes. » L’auteur, Lloyd Jones, m’était tout à fait inconnu.

    Sur cette petite île du pacifique se dessine un très honorable roman d’initiation, avec pour personnage central une petite fille, Matilda, et Pip, le héros du roman de Dickens, « les grandes espérances ». Matilda et ses camarades habitent une île dévastée par la folie des hommes, la guerre, la cupidité meurtrière et la haine quotidienne. Leur monde est bouleversé, sans repère. Un drôle de personnage, Bel Œil Watts, décide de prendre les enfants en main, de leur faire classe. Mais pas n’importe quelle classe. Il les accompagne dans une véritable école de la vie, à travers Pip, le petit orphelin créé par Dickens. Les enfants vont apprendre de Bel Œil une autre façon de considérer la vie, l’humanité, jusqu’à effrayer les adultes. Ces adultes qui ne comprennent de la vie que la violence. Je me suis attaché à Monsieur Watts, à Matilda, je me suis fais plaisir à redécouvrir aussi le roman de Dickens, qui est mis à contribution par l’auteur. C’est un roman optimiste. J’ai retenu que l’apprentissage de la vie n’a pas d’âge et ne s’arrête jamais. J’ai des yeux pour voir, et pourtant je ne regarde pas toujours…

    Un roman à lire avec son ado, ou pour soi, simplement.

    Mister Pip de Lloyd Jones - Editions du Livre de poche

     

    Changement de décor, avec un ouvrage d’Agatha Christie.

    AUGIAS.gif


    « Les écuries d’Augias »  est le second volume des Travaux d’Hercule. Et oui, l’antiquité avait son héros, les détectives ont le leur aussi, et quel plus grand héros que le mythique Hercule Poirot ! Agatha Christie l’a donc fait héros de 12 nouvelles reprenant la thématique des 12 travaux de l’Hercule antique. Ce recueil comprend donc les nouvelles suivantes, en plus de celle qui donne le titre :

    Le Taureau de l’ile de Crète

    Les chevaux de Diomède

    Les troupeaux de Geryon

    Les Pommes d’or du jardin des Hespérides

    La capture de Cerbère

    Christie excelle dans l’art de la métaphore. Chaque nouvelle trouve un point d’ancrage dans un fait criminel, pour ensuite se construire autour de la signification antique de chaque mission. Et puis on se plait à croiser la serviable Miss Lemon, et l’intrigante Comtesse Rossakof, dans un restaurant, l’Enfer, qui lui sied comme un écrin à une perle un peu sombre… Bref, on passe un bon moment à déguster ces petites nouvelles !

    J’en profite pour signer là ma première participation au challenge Nouvelles de Sabbio,

    challenge-la-nouvelle6.jpg

    et ma seconde pour celui de George.

    Les Ecuries d' Augias de Agatha Christie - Club des Masques.                        challange-agatha-christie.jpg