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Les livres - Page 18

  • Les Pyjamasques

    Je parle quelquefois des livres que je lis, mais trop rarement de ceux qui font le bonheur de mon fils.

    Du haut de ses sept ans, il s’est passionné pour Roald Dahl, les héros de la Cabane Magique, Pierre Gripari et d’autres. Mais il y a une série qui reste encore précieuse pour lui, et avec qui il grandit.

     

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    Je suis tombé sur le premier volume des Pyjamasque par hasard, en cherchant un album à lui raconter le soir. Mon fils devait avoir dans les 18 mois, et la lecture du soir était un rituel bien établi, pour le plus grands des plaisirs de la maman gaga que je suis.

    Depuis ce premier volume, nous guettons la sortie de chaque nouvel épisode. Les trois personnages principaux sont des petits enfants, qui se transforment la nuit en petits justiciers, et affrontent des ennemis aussi cocasses que le Grogarou ou Roméo Meccano. Chaque aventure est le prétexte à une petite leçon de vie, autour de l’amitié, la tolérance, l’écologie, le partage, et tout cela sans lourdeurs ni grandes envolées lyriques.

    L’écriture est aussi drôle, astucieuse, que légère et bien menée. Les dessins peuvent plaire à tous les âges, je les trouve enlevés et joyeux. Et comme dirait mon fils "les Pyjamasques c'est génial" (il a un bel avenir de critique littéraire devant lui, non ^^ ?)

    Les Pyjamasques ne risquent pas de quitter notre bibliothèque de sitôt.

     

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    J’avais envisagé de faire quelques billets coup de cœur, pour partager des idées cadeaux, en ces jours de fêtes qui approchent, on peut dire que voici le premier :)


    Les Pyjamasques - Par Romuald

    Gallimard Jeunesse - Environ 6€ par album.

  • Gains de Richard Powers

    J’ai découvert Richard Powers avec la Chambre aux échos. Et déjà son sens  du détail, technique entre autres, en faisait un auteur fascinant.

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    Gains est sa dernière parution en France. Powers retrace une généalogie du capitalisme et de la consommation moderne, à travers la société Clare. Plus de 150 ans de pratique commerciale s’étalent sous nos yeux, et on voit comment une petite société de savons devient un empire, en jouant de la publicité, de la stratégie marketing et l’incessante création de nouveaux désirs consuméristes. Le but unique, c’est le gain, encore et toujours, l’argent comme unique moteur d’une société en plein délire. La société Clare s’agrandit, s’enrichit, et s’épanouit comme une sorte de plante tentaculaire, mais une plante toxique, qui n’aura cure des conséquences de son âpreté aux gains, des poisons qu’elle relâche dans l’atmosphère. Car nous sommes dans une société des apparences et des mots, où la seule qualité de l’écologie est d’être une étiquette qui permet de vendre encore un peu plus

    En parallèle de cette histoire capitaliste, on suit la vie de Laura Bodey, agent immobilier qui vend du rêve américain sous forme de maisons à Lacewood, Illinois. La vie de Laura bascule quand elle se découvre un cancer des ovaires, résultat de l’empoisonnement chimique de son environnement.

    On retrouve alors la plume presque clinique de Powers, qui raconte ainsi la croissance de la tumeur de Laura, miroir de la croissance monstrueuse de la compagnie Clare. Et c’est comme si l’on sentait sur le visage de l’humanité une excroissance terrible, qui la défigure et l’assassine à petit feu.

    Powers interroge jusqu’à nos façons de consommer, notre acceptation de tout ces désirs nouveaux. Ces envies qui deviennent des besoins. Nous sommes notre propre esclave, notre meurtrier : jusqu’à quel point une société peut tenir ainsi ?

    La lutte de Laura contre son cancer, contre l’entreprise commercial qui l’a provoqué par sa négligence et son unique souci du gain, c’est la lutte d’une partie de l’humanité qui regarde l’autre partir dans une course folle vers la croissance, la consommation…

    La massification des gouts, c’est avant tout la recherche du gain, pas forcément un progrès sociale ou sanitaire, ou technologique. Ce sont autant de questionnements auxquels nous invite Richard Powers.

    Et j’avoue avoir pensé, en le lisant, aux keynotes d’Apple, tout les 6 mois, pour nous annoncer un ènième Iphone, ou Ipad, avec quelques millimètres de moins, une fonctionnalité en plus, et je pense aux millions de gens qui vont religieusement acheter le tout dernier modèle d’ Ipad, d’Iphone, d’Imac, et je pense aux cimetières technologiques où vont atterrir les matériels désormais obsolètes, et puis je pense aux salariés bien maltraités de Foxconc qui payent de leur santé, de leur vie, le privilège d’avoir un salaire minable, afin que nous profitions tout les 6 mois de la dernière trouvaille d’Apple pour gonfler ses gains, et nous de flatter notre égo boursouflé de consommateur égoïste.

    Bref, un livre fort, très fort, qui réussit à puiser dans des épreuves personnelles, intimes, de quoi interroger l’humanité.

    J’ai eu le plaisir de lire ce roman dans le cadre des matchs de la rentrée littéraire, organisé par Priceminister. Merci encore à Oliver pour cette organisation.

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    Ma note : 18/20

    Gains - Richard Powers

    Le Cherche Midi - 22€



  • Antoine et Cléopâtre

    Aujourd’hui un peu de lecture, pour tout dire une lecture commune, dans le cadre du challenge Shakespeare, avec Claudialucia et Maggie.

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    Antoine et Cléopâtre, comme un miroir à Roméo et Juliette. Shakespeare nous offre encore une histoire de passion et de fureur. Mais là où la fureur n’était que dans l’entourage de nos amants de Vérone, elle habite complètement la relation des amoureux du bord du Nil.

    Antoine et Cléopâtre, c’est le tumulte, la jalousie, les disputes amoureuses, les colères et les réconciliations, jusqu’à l’ultime union dans la mort.

    A la mort de Jules César, l’empire romain est aux mains d’un triumvirat, qui compte notamment Octave et Antoine. Ce dernier découvre l’Egypte dans sa part de l’empire, et avec l’Egypte sa reine, Cléopâtre. De cette rencontre va naitre ce qu’on ne peut appeler autrement qu’une passion tumultueuse, au risque de tomber dans les clichés harlequinesque. Mais la vérité est là : on peut observer un couple d’amants qui n’a rien de pur comme pouvaient l’être Roméo et Juliette. Ce sont deux fortes personnalités, ambitieuses et passionnés, qui vont s’adorer et se détester tour à tour. Antoine tourne le dos à la loyauté et à la morale romaine pour sa Cléopâtre, avant de retourner à Rome satisfaire aux jeux de la politique, quitte à épouser une autre femme, la sœur d’Octave.

    C’est la stratégie politique de ce dernier, Octave, qui pousse nos amants au paroxysme de la démesure. Et c’est Octave qui tirera son épingle du jeu.  Les deux amants empêtrés dans leur relation tempétueuse ne pourront rien face à la détermination politique et guerrière de Octave. Antoine aura tout perdu, l’honneur, son rang, sa vie, et très vite Cléopâtre le  rejoint dans sa décision, pour mourir à son tour avant de subir l’humiliation de la défaite.

    Cette pièce est à lire, à relire, à découvrir, à aimer… C’est une pièce sur l’amour, mais aussi sur la stratégie politique. C’est une pièce qui donne à voir un monde ancien s’écrouler et laisser place à un autre, plus moderne, délesté d’une certaine morale, au profit de la stratégie du vainqueur. L’honneur, la fierté des deux amants maudits sont écrasé par une sorte de real politik de l’époque.

    Quelques extraits :

     « Cléopatre. — Je me sens malade et chagrine.

    Antoine. — Il m'attriste d'avoir à vous faire part de ma résolution...

    Cléopatre. — Emmenez-moi. Soutiens-moi, Charmion. Je vais tomber. Cela ne peut pas durer ainsi ; les forces de la nature n'y sauraient suffire.

    Antoine. — Reine adorée...

    Cléopatre. — Ecartez-vous de moi, je vous en prie.

    Antoine. — Qu'y a-t-il ?

    Cléopatre. — Je lis dans vos regards les bonnes nouvelles que vous avez reçues. Que dit votre légitime ?... Vous pouvez vous en aller. Plût aux dieux qu'elle ne vous eût jamais laissé venir ! Qu'elle n'aille surtout pas dire que c'est moi qui vous retiens ici. Je n'ai sur vous pas le moindre pouvoir. Vous êtes à elle.

    Antoine. — Les dieux savent que...

    Cléopatre. — Oh ! jamais reine fut-elle plus indignement trahie ? Mais dès les premiers jours j'ai vu la trahison se préparer.

    Antoine. — Cléopâtre...

    Cléopatre. — Comment le croire mien et fidèle, quand ses serments secoueraient les trônes des dieux, lui qui fut parjure à Fulvie ! Exécrable folie, de se laisser piper à ces serments du bout des lèvres, et qui se brisent d'eux-mêmes aussitôt prononcés.

    Antoine. — Très douce reine.

    Cléopatre. — Non, je vous en prie, ne cherchez pas à colorer votre départ ; disons-nous adieu et partez. Quand vous imploriez pour rester, alors c'était le temps des paroles : pas question de partir, alors. Nos lèvres et nos yeux ne parlaient que d'éternité ; la belle courbe de vos sourcils abritait la félicité ; tout en nous et jusqu'à la plus chétive parcelle était de la race des dieux ; et certes rien de tout cela n'a changé — si toi, le plus grand des guerriers, tu n'es pas devenu le plus grand des menteurs.

    Antoine. — Eh quoi ! Madame.

    Cléopatre. — Que n'ai-je ta carrure. Tu apprendrais qu'il y a un cœur en Egypte.

    Antoine. — O Reine, écoutez-moi. Une impérieuse nécessité requiert par ailleurs mes services — pour un temps ; mais tout mon cœur reste occupé de vous. Sur notre terre d'Italie étincellent les glaives de la guerre civile. Sextus Pompée va forcer les portes de Rome. La dualité trop égale du pouvoir intérieur a donné prétexte aux factions. Ceux que d'abord on détestait, à présent enrichis, ont acheté la faveur publique. Et, Pompée, le proscrit, fort de la réputation de son père, s'insinue dans les cœurs de ceux qui n'ont point su profiter du régime actuel ; le nombre de ceux-ci devient menaçant. Pourrie de loisir, l'impatiente oisiveté aspire à quelque changement plein de risques... Un motif plus particulier, qui près de vous pourra justifier mon départ, c'est la mort de Fulvie.  »

     

    « Cléopatre. — Donne-moi mon manteau. Pose la couronne. Je sens une soif immortelle. Jamais plus le jus de la grappe d'Egypte ne viendra rafraîchir mes lèvres. Fais vite, Iras ! Dépêche-toi, je crois entendre Antoine ; il m'appelle ; je le vois qui se lève; il me dit : tu fais bien. Il rit à la fortune de César. Les dieux font payer trop cher la fortune. Antoine, me voici, ton épouse. Mon courage veut mériter ce titre. Je suis de la flamme et de l'air. Tout ce qui pèse en moi, je le laisse à la terre et pour alimenter d'autres vies. Eh bien ! Tout est-il prêt ? Venez ! Cueillez la dernière chaleur de ma lèvre. Bon voyage, aimable Charmion ; Iras, adieu... (Iras tombe et meurt.) Eh ! quoi ! Suis-je un aspic ! Mon baiser l'a tuée ! Quoi le nœud si facilement se défait ? Ah ! vraiment ton étreinte, ô mort, est pareille à celle d'un amant ; elle blesse, mais on la désire. Iras, oh ! comme elle est tranquille. Tu pars si doucement, comme pour montrer que le monde ne vaut pas qu'on lui dise adieu.

    Charmion. — Nuages épais, répandez vos averses, et qu'elles soient comme les larmes des dieux,

    Cléopatre. — Oh ! lâche que je suis de me laisser devancer par elle. Si maintenant elle rencontre avant moi mon Antoine aux belles boucles, elle me volera peut-être ce baiser dont je veux faire tout mon ciel. Viens, vermisseau mortel !

    (Elle applique l'aspic à son sein.)

    Ta dent aiguë saura trancher d'un coup le fil tenace de la vie. Fâche-toi, pauvre fou venimeux ! Finissons-en ! Que ne peux-tu parler ! tu me dirais : ah ! quel grand niais malavisé que ce César.

    Charmion. — Etoile du levant !

    Cléopatre. — Silence ! Silence ! Regarde : sur mon sein le nourrisson s'endort en tétant sa nourrice.

    Charmion. — Mon cœur se fend.

    Cléopatre. — Suave comme la myrrhe, aussi subtil que l'air, aussi doux... Marc Antoine ! (Elle applique à son bras un second aspic.) Viens ! je vais te nourrir aussi. Pourquoi demeurer plus longtemps...

    (Elle meurt.) »


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  • Charly 9 - Jean Teulé

    Organique, triste et fataliste.

    Voilà ce que je dirais du (très beau) roman de Jean Teulé, Charly 9.

    Jean Teulé a le don pour prendre un sujet et l’exploser dans un délire d’écrivain, avec talent.

    Charly 9, c’est Charles IX, roi de France au triste destin. Celui dont le court règne a connu la Saint-Barthélemy, une mère autoritaire et manipulatrice, une famille ambitieuse et sans cœur, autant de raison de se pencher sur la vie de Charly, jeune gamin, roi perdu au milieu des apparats de la fonction, les côtés obscures venant renforcer sa propre noirceur, jusqu’au morbide.

    Charles IX n’est pas un de nos rois les plus connus, en tout cas pas par moi, et j’aurais simplement eu le reflexe de dire que c’est l’idiot qui a ordonné le massacre de la Saint-Barthélemy. Mais Jean Teulé nous offre un autre Charles. On pose sur ce jeune roi un regard presque compatissant, on observe la folie, la sienne, celle de son époque aussi, en craignant une issue, que l’on sait fatale.

    La faiblesse physique et mentale de Charles IX, ce sang qui suinte de chaque mot, comme il suinte du corps du jeune roi, tout cela nous offre des pages des plus organiques mais aussi puissantes.

    Le lecteur éprouvera les souffrances de Charly 9, la vanité de sa situation, son pouvoir qui le tue aussi certainement qu’un poignard qu’on enfonce dans le dos.

    Pour paraphraser ce benêt de BHL, je dirais Charly 9, la royauté sans l’aimer.

    A lire !

    Charly 9 – Jean Teulé

    Pocket – 6€ je crois.

     

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    Extrait :

    "Le monarque sensible, grosses larmes gonflant ses paupières, réplique : "Je me demande parfois si ce n'est pas celle que j'appelle "Ma mère", mon ennemie..." puis, alors que des chiens se mettent à grogner sous la table, Charles s'encolère après sa génitrice en la tutoyant : "Tu n'aimes que Henri ! Je passe mes jours à te l'entendre louer, à l'admirer. Je règne et c'est lui seul que tu chéris." On sent qu'il souffre beaucoup de cette préférence en faveur d'un frère tellement plus italien, plus Médicis que lui : "Sur l'échiquier politique, je suis le roi mais Anjou et toi ne me considérez que comme un pion ! Tuer les chefs protestants invités à la noce... quelle félonie ! Qui de vous deux a conçu ce plan machiavélique ?" 

    Sur la table, il s'empare de l'arbalète qu'il lève : 

    - Et si je vous tirais à tous deux un carreau dans la tête ? 

    Henri se marre : 

    - Avec ton courage de brebis ? 

    Face à l'air hautain et dédaigneux du duc d'Anjou, le roi piteux dépose l'arme et retourne s'asseoir en son royal fauteuil trop large pour lui. 

    Quoique derrière son dos la fenêtre du cabinet soit grande ouverte sur Paris, oppressé par la moiteur étouffante de cet été - l'air est chaud et lourd, ça sent l'orage -, Charles déboutonne sa fraise et les boutons de nacre du col de sa chemise. Il respire longuement : 

    - Capitaine Gondi, vous dites cent morts... mais dans les rues où logent des Coligny, Foucauld, Andelot et autres, vivent des voisins, souvent protestants, qui entendraient des cris et accourraient au secours des victimes. Que feriez-vous à ces huguenots-là ? 

    - On les tuera. 

    - Certains ont des épouses que vous assassineriez également j'imagine. 

    - Ah ben oui, quelques femmes aussi peut-être. On ne peut pas savoir. 

    - Il y aurait des vieillards... 

    - Ah ça, les vieillards, vous savez, Majesté, dans le noir, on ne voit pas trop l'âge non plus ! 

    -... Et des enfants. 

    - Des enfants aussi, c'est possible. S'ils sont un peu trop à brailler, accrochés à la chemise de nuit de leur mère, je ne dis pas qu'il est inenvisageable que plusieurs reçoivent pareillement du fer. 

    Le roi blêmit et tandis que le garde des Sceaux minimise : "Il s'agira quand même de pêcher surtout les gros saumons sans trop s'amuser aux grenouilles...", Charles poursuit ses comptes : 

    - Ah, mais ça ne ferait pas cent mais mille morts peut-être... 

    "Peut-être", reconnaît avec désinvolture le duc de Nevers. Tavannes acquiesce. 

    - Mille morts ? 

    Le monarque lance mille injures à tous ceux présents dans son cabinet, les appelle assassins."

  • L'oeil de Pâques

    Pour le temps que dure mon trajet vers le bureau, j’essaye de choisir chaque matin un livre intéressant. Parfois je me plante… Comme hier, avec ce roman de Jean Teulé.

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    Je l’aime beaucoup, Jean Teulé, souvent, presque tout le temps en fait, depuis l’Assiette Anglaise. Mais là, je ne sais pas ce qui lui a traversé l’esprit.

    Le récit se passe dans une sorte de compte à rebours, mettant en scène des personnages qui vont tous finir par se télescoper à Calais, le centre du monde.

    Présentation de l’éditeur : « Le centre du monde est à Calais, entre les falaises de craie et le trou dans le Channel. Le centre d'un monde où passent les orbites de six planètes bien humaines. Pâques, beauté métisse venue d'Inde, joue le rôle du soleil. Chacune lui tourne autour, attiré par sa chaleur. Depuis la nuit des temps, ces planètes sont appelées à se percuter, pour faire jaillir des gerbes de bonheur lilas. Et pour que ce miracle advienne, un crime doit être commis. »

    Teulé s’essaye à une sorte de fable, mi cosmique mi comique, et je n’ai pas adhéré… Le style volontairement naïf et « parlé », m’a déplu, il est moins bien travaillé que ce que j’ai pu lire de lui auparavant. L’histoire est simpliste et pourtant confuse, c’est ballot… Je ne sais franchement pas quoi en dire, à part que c’est raté, mal fichu, trop et pas assez en même temps….

    La prochaine fois je vous parlerais de Charlie 9, qui lui est un sacré bon roman.

    Je suis presque navrée de vous livrer ce qui ne ressemble guère à une critique de livre, mais honnêtement je ne sais que dire de plus.

    A part que j’ai trouvé une superbe jupe chez Monoprix, mais ceci est une autre histoire :)