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Les livres - Page 36

  • Daphné, Causette, Grazia et les autres


    Mes choupis, parfois je prends des résolutions pourries, du style  plus jamais j'achète un magazine féminin, parce qu'ils m'énervent tous, se ressemblent tous (sauf Marie-Claire, Glamour, Cosmo, Biba, etc....) et puis d'abord depuis l'arrêt de Muze je les boude les méchants éditeurs de magazines.

    Et puis en allant au bureau de tabac (oui, je suis de province, à Nantes on va acheter ses journaux au bureau de tabac...) je prends Marie-Claire et compagnie. Sauf Elle. Elle, je ne peux pas, sauf en version vintage, chez Frieda la blonde.

    Grazia et Envy : pas mieux.

    Je sais que j'arrive après la bataille, largement même un peu comme Grouchy et ses fraises, sauf que moi je ne dégustais pas de fraises en chemin, mais oui je vais donner mon avis sur ces 2 récentes revues. Bah quoi ?

    Donc j'ai acheté un exemplaire de chaque la semaine passée. Pour les points positifs: c'est pas cher, il y a plein d'idées de fringues et d'accessoires à des prix tout à fait accessibles. Voilà.

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    Mais c'est tout. Pour le reste, je trouve la présentation criarde, aguicheuse. Non, pas aguicheuse, mais il y quelque chose qui me déplait et que je ne saurais nommer. Du coup, je ne suis pas ultra fan. Clairement, si je dois prendre le train et qu'il n'y a plus que ça que je n'ai pas lu, alors oui, je les rachèterai à l'occasion. C'est étrange ce sentiment d'inachevé, comme s'il manquait quelque chose à ces 2 revues ? Une âme, une légitimité, un fil conducteur, quelque chose qui les distingue de la masse en tout cas.


    Pour changer, je vais vous parler de cette autre revue : Causette, vous la connaissez, j'en ai déjà parlé. Je la lis régulièrement (en même temps je suis bibliovore, ce n'est pas forcément un critère).

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    Je vous en reparle aujourd'hui car le numéro anniversaire de cette toute jeune revue est sorti hier, et fête également dans ses pages les 100 ans de la journée de la Femme. Ce numéro je l'aurais vu en kiosque à sa sortie et je vous en aurais de toute façon parlé, mais il m'a été signalé par mail, par l'équipe de Causette. J'en profite pour leur suggérer une petite chose, s'ils me lisent : j'aimerais faire découvrir un peu plus cette revue que j'apprécie. Pourquoi ne pas offrir à un de mes lecteurs(trices) des numéros gratuits, ou un abonnement ? Je ne suis pas douée en RP et pêche au sponsoring, mais franchement je serais ravie de servir d'intermédiaire pour faire gagner à quelqu'un l'occasion de découvrir un peu plus cette revue !


    Restons dans le domaine de la lecture. Je vous ai parlé tout récemment d'un roman de Daphné Du Maurier, Mary Anne, et du fait que je refaisais un peu le tour de sa bibliographie, rééditée par Phébus Libretto. Parmi les commentaires certains semblaient intéressés par l'idée d'un challenge en l'honneur de cette grande dame de la littérature. Et bien, c'est chose faite !

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    Je vous invite, tous à vous pencher sur un ou plusieurs de ses romans et récits ! J'ai fait un genre de pastille toute moche, si vous ne dédaignez pas de la coller chez vous !

    Il y a de quoi trouver son bonheur :

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    Je propose que les personnes intéressées se signalent, j'éditerais leur nom dans cette note. Je sais que nous avons tous un rythme de lecture différent et des PAL bien haute déjà, mais je tenterais de faire un bilan d'étape, disons à la fin du mois de mars, avec un article qui repointera les participants et leurs notes publiées autour de Daphné Du Maurier.

    Alors, des volontaires ?

     

  • Mary Anne


    Je me suis fait toute seule un défi Daphné Du Maurier. Oui, j'aime bien cet écrivain, et Phébus Libretto réédite la plupart de ses ouvrages ! Du coup j'en découvre pas mal que je n'avais pas lu ! Alors je m'y suis mise avec passion !

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    La première de ces découvertes, c'est Mary Anne ! Une femme d'exception, la trisaïeule de Daphné Du Maurier !

    L'auteur retrace la vie de son ancêtre et son histoire méritait vraiment d'être connue.

    Mary Anne est une petite fille des faubourgs pauvres de Londres, qui a ce point commun avec Scarlett (de Gone With the Wind) d'avoir connu la pauvreté, la faim, la peur, et qui fera tout pour les éviter à l'avenir.

    On assiste donc à l'ascension d'une petite fille futée, intelligente, courageuse, qui prendra en charge sa famille, ses frères et sœurs. Mary Anne se marie par amour, puis tombe de haut en découvrant la médiocrité de son amoureux, mais le soutiendra malgré tout, lui et les enfants qu'ils auront ensemble, jusqu'à ce que la situation ne soit plus tenable. Elle va avoir l'occasion de découvrir l'hypocrisie des mœurs propre à chaque époque, et c'est logiquement qu'elle comprendra qu'elle n'a plus que sa beauté et son intelligence pour se sauver de la pauvreté extrême. Elle entame donc ce qu'on pourrait appeler une carrière de courtisane (on va rester polie) et ce jusqu'à "accrocher" le duc d' York. Mary Anne fera alors l'expérience du pouvoir et de ses travers, jusqu'à sa propre chute. Les gagnants et les perdants sont toujours les mêmes.

    J'ai adoré ce récit, d'une part car Mary Anne est une femme forte, une femme de tête, courageuse, ambitieuse, et surtout une mère qui se bat pour ses enfants. C'est aussi une femme très lucide sur son époque et sur l'hypocrisie de ses mœurs, qui accepte galamment la maitresse royale avec forces courbettes, et qui la piétinera sans regrets une fois que sa lumière aura terni.

    Cette femme, avec son romantisme à fleur de peau, et sa volonté de fer, est un portrait touchant à lire.

     

  • Mercredi


    Hier soir, j'ai twitté du Dylan Thomas, mais finalement #OSEF, il y avait Nouvelle Star.

    J'ai quelques bouquins à finir, et des CD à mettre sur mon Ipod.

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    Donc lundi 1er Mars, c'était la première journée sans immigrés. Autant le dire tout de suite, même si la mobilisation a été notable, l'impact économique n'est pas vérifiable de suite.

    Le but de cette journée, de mon point de vue, enfin ce qui a motivé ma démarche, c'est de signifier aux yeux du monde que nous sommes là, et que notre place est acquise.

    Cette initiative est née sur un coin de table, tout récemment, et ce n'est qu'un premier défi. Tous, « minorités visibles », plus ou moins visibles, nous avons chaque jour à affronter et subir des propos, des clichés, des phrases qui se veulent plus ou moins drôles. Chaque jour nous devons justifier d'être là, et pas ailleurs : quel ailleurs d'abord ? Je crois qu'il faut vraiment le vivre dans son quotidien, dans sa chair, pour comprendre ce ras le bol que beaucoup ressentent aujourd'hui. Ras le bol d'être vu toujours comme un étranger, un immigré, que l'on soit né ici ou ailleurs. On peut trouver cela anedcdotique, et balayer ces clichés d'un revers de la main, se dire qu'on s'en fiche. Certes. Mais arrive un moment où l'on ne veut plus supporter cela, où l'on ne veut plus faire profil bas.

    J'ai fait toute ma scolarité dans un milieu assez protégé, pourtant il m'est arrivé d'avoir honte de moi, honte de ce que j'étais : une arabe (même si je suis d'origine kabyle), une « immigrée ». Oui, quand à l'école on abordait en géographie ces thématiques, les regards se tournaient vers moi, comme pour voir en vrai ce dont on parlait. J'avais honte. De quoi ? Je ne sais pas. Je sais juste qu'on était désigné comme un bloc uniforme, de gens venus quémander la charité de l'ancien colonisateur. Evidemment l'histoire est autre, mais dans les années 80 nous étions ainsi conditionnés, gens d'origine étrangère, à faire profil bas, à être modeste, à accepter un destin de tâches ingrates et discrètes, parce que c'était déjà une chance d'être ICI.

    Il fallait se faire remarquer le moins possible, avoir presque une attitude de larbin. Oui, à ce point : s'excuser d'être là et remercier. Alors qu'on était des êtres normaux, comme les autres, qui travaillent, qui vivent avec les mêmes espoirs et les mêmes illusions que les autres.

    Et depuis quelques mois, grâce notamment au « camarade » Éric Besson, voilà que nous, personnes d'origine étrangères (enfin surtout les noirs et les arabes, autant être clair...) sommes la cible et l'origine de tous les maux. Entre débats foireux sur l'identité nationale et islamisation rampante, les projecteurs sont braqués sur les mêmes, toujours...

    Vient un jour le moment de dire stop : nous ne serons plus les boucs émissaires de la moindre crisette, les coupables désignés à la vindicte populaire à la veille de chaque élection. Nous sommes des citoyens aussi valables que les autres.

    Certes avec cette démarche, on est essentiellement dans le symbolisme, mais il faut bien commencer quelque part...


    Et sinon, la Nouvelle Star ? Intéressant ou pas ?

     

  • Je n'enseigne pas, je raconte

     

    Enfin, "je" en l'occurence c'est Montaigne...

    Encore une citation ?

    « L'homme honorable commence par appliquer ce qu'il veut enseigner, ensuite il enseigne » Cette phrase de Confucius était la maxime favorite de ma prof de littérature en Première. Cette femme avait un don pour parler des auteurs et de la littérature en général de manière à nous impliquer et à nous donner envie comme jamais.

    Les professeurs sont parmi les personnes les plus importantes d'abord parce qu'enfant nous passons la majeure partie de notre temps en leur compagnie.

    June Prune a initié une chaîne sur cette question intéressante, à savoir qu'est ce qu'un bon prof. Olympe et Shane m'ont fait l'amitié de me demander une contribution à ce sujet.

    C'est avec plaisir que je m'y plie, j'ai parfois honte de le dire, mais j'ai adoré l'école, de A à Z, j'ai eu la chance de croiser des instituteurs et des professeurs formidables, qui savaient nous parler, nous écouter, nous transmettre leur passion et nous donner envie de nous dépasser. J'ai eu de la chance de les connaitre, Monsieur Pérèze en CP, Madame Le Floch en CE1, et Madame Dubois ensuite, Sœur Marie-Danielle, Sœur Anna,  Mère Marie-Madeleine (ça va se voir que j'ai fait que des pensionnats catho, malgré ma Halallitude ^^), tous m'ont apporté un cadeau sans pareil : la confiance en moi, le goût de la connaissance, l'amour des livres et du savoir pour la beauté qu'il apporte au monde.


    Alors questionnons ce que nous pensons devoir être un bon enseignant.


    A-    Un bon prof :

    Tous ceux que je viens de citer l'étaient. Ils avaient ce point commun de ne pas nous ânonner leur savoir académique, mais de nous prendre comme témoin du monde et de notre patrimoine. Ils transmettaient un contenu académique certes, mais avec une façon bien particulière de le faire : c'était un échange vivant, on nous expliquait avant tout que ce que nous apprenions, nous 'apprenions pour nous même, pour nous construire et appréhender le monde avec quelques outils.


    B-    Ce que les profs devraient apprendre :

    Peut-être à regarder au-delà des apparences. J'ai croisé des camarades de classe qui ne donnaient pas forcément l'impression d'être impliqué ou intéressée. Mais derrière cette façade il y avait souvent de la timidité, voire de la peur. Mais une fois le malentendu installé, il est difficile pour ce genre d'élève de se dépasser et les profs n'ont pas toujours idée de chercher s'il n'y a pas autre chose derrière cette façade de cancre. Cela demande du temps, des classes pas trop lourdes, des moyens, en somme tout ce que l'on refuse aux profs de nos jours....Comment faire ?


    C- Pour faire un prof... ce qui s'apprend, ce qui ne s'apprend pas :

    Ce qui s'apprend, à part le contenu académique : le regard sur ses élèves, la patience et la générosité, la conscience que chaque élève est différent et complexe. En bref, un peu de psychologie.

    Ce qui ne s'apprend pas : l'envie de transmettre.

     

     

    D- Désigner 3 personnes :

    Qu'elles se désignent elles-mêmes, je n'ai jamais su le faire ^^ ! Toutefois, je serais curieuse de connaître l'avis de Chouyo, de Cécile, ainsi que de MissBrownie ( et pas simplement parce que tu mets « la pression » à l'instit' de ta fille ^^)

    Tiens, du coup, j'ai quand même désigné 3 personnes....

    Merci à June Prune, Olympe et Shane de m'avoir donné l'occasion de redire mon affection pour la plupart de mes anciens professeurs.

     

    Et je dédie cette note à Lou, mon prof de Lettres préféré, qui est un être assez indulgent et plein d'amour pour accepter ainsi de me lire malgré mes fôtes d'orthographe faramineuses et nombreuses.


     

     

    Puisque l'on parle prof de Lettres, parlons livre aussi !


     

    Le hasard a fait cette semaine que j'ai acquis quelque livres, vous me connaissez, ce n'est pas mon genre, hum.... Bref quelques ouvrages de Roald Dahl ont rejoint ma PAL, non pas de ceux que l'on destine aux plus jeunes d'entre nous, mais certains de ses romans pour adultes : encore que je trouve cette ligne de partage assez ridicule... je vais donc me faire un plaisir de plonger dans les lignes de cette auteur merveilleux qui de Matilda à Charlie a su illuminer mon enfance et ma vie d'adulte, et j'espère celles de mon fils.

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    Le hasard donc, fait que je découvre chez George un challenge Roald Dahl !

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    Je vous laisse jeter un œil (voir les 2) chez elle ainsi que chez Liyah, des fois que vous succombiez également à l'appel !

     


     

    Merci d'être là toujours, malgré ces moments où je sais être pénible, malgré les bas, malgré la vie.

     

  • Frichtre alors !


    L'an dernier, quand j'étais encore fraiche et belle, vers décembre, avant de céder à la tentation de tartiner mes shokobons de nutella, j'ai été taggué par Fouad, alias @Frichtre, autour du questionnaire de Proust. Proust, tu sais le gars qui aime faire catleya.


    Me voilà en position de te faire des révélations fracassantes auprès desquelles le nom du père de la fille de R.Dati (Henri Proglio l'homme aux doubles salaires, doubles casquettes, doubles pénis ??) te semblera inintéressant.


    On y va mon lapin ?


    1 -Le principal trait de mon caractère

    A part la modestie, l'humour, le charme et l'intelligence ?? Je ne sais pas. Non, sérieusement je souffre d'un truc assez chiant : je m'aime énormément, tout en manquant cruellement de confiance en moi. Ce qu'on pourrait traduire par un égotisme bien ancrée. Je sais ce que je vaux, j'aime ce que je suis, je ne voudrais pas changer grand-chose, et pourtant je souffre d'un manque de confiance qui confine à la stupidité. J'ai besoin de la reconnaissance et de l'approbation d'autrui (bon, pas n'importe quel autrui non plus, faut pas déconner, mais dès que j'apprécie quelqu'un, j'ai besoin qu'il y ait un respect mutuel). Je travaille donc à raffermir ma confiance et à me blinder du regard de l'autre.


    2 - La qualité que je préfère chez un homme

    Qu'il me fiche la paix ? La sincérité ? L'humour ? Je ne sais pas. Je crois qu'on apprécie souvent quelqu'un pour un tout, presque malgré ses qualités et ses défauts. En tout cas c'est ce qui m'arrive le plus souvent. Je découvre les défauts et qualités après un premier degré d'attachement. Je ne me pose pas la question avant.


    3 - La qualité que je préfère chez une femme

    Voir ci-dessus.

     

    4 - Ce que j'apprécie le plus chez mes amis

    Qu'ils comprennent ce que je dis, qu'ils soient sincère et loyaux, qu'ils soient parfois de mauvaise foi, juste pour me donner raison contre d'autre, qu'on n'ait pas besoin de parler forcément pour s'apprécier, qu'on accepte d'avoir parfois pris de chemins différents sans que cela nous exclues les uns les autres.

     

    5 - Mon principal défaut

    Je t'ai dit que je manquais de confiance en moi ? Parfois cela me mène à saper une relation, juste pour que celle ci ne se dégrade que quand je le décide, et le meilleur moyen est encore d'anticiper. Je suis sensible, et je n'aime pas souffrir, pire que tout j'ai peur, alors j'anticipe la peur et l'échec en détruisant avant.

     

    6 - Mon occupation préférée

    Twitter Lire de très bons bouquins en me disant merde j'ai eu l'idée en 1998 un mardi vers 17h, j'aurais dû l'écrire jusqu'au bout et le faire publier. Parfois je cède à la tentation de lire de mauvais bouquins en me disant merde j'en écrit un par jour des merdes pareilles, quels médiocres ceux qui publient ça et quels aveugles ceux qui les lisent. Je ne citerait pas de nom, je ne souhaite pas dénoncer à la vindicte populaire Anna Gavalda ou Marc Lévy ou Guillaume Musso, ou Amélie Nothomb, ou Paulo Coelho, ou Eric-Emmanuel Schmit ou Philippe Delerm ou merde j'ai mal aux yeux d'écrire ces noms je m'arrête là.

     

    7 - Mon rêve de bonheur

    Que la personne à qui j'ai fait le plus de mal me pardonne et me regarde à nouveau comme la jeune fille drôle, délurée, spirituelle que je lui semblais être il y a bien longtemps. Ou plus vraisemblable, que la liste d' « écrivains » susmentionnées périssent dans d'atroces souffrances là tout de suite, ou à défaut tirent toutes les conclusions de leur absence de talent et décident de se retirer de la vie littéraire, à jamais.

     

    8 - Quel serait mon plus grand malheur ?

    Chuut, les dieux nous écoutent...

     

    9 - Ce que je voudrais être

    Moi, en mieux, plus confiante, simplement, que j'accepte les choses bizarres que je provoque.

     

    10 - Le pays où je désirerais vivre

    Le mien, la France, un des plus beaux patrimoines culturel et intellectuel au monde, mais si possible, sans le Nain Vagal, ni la Femme Fatale. Ou alors n'importe quel port du Nord, Rotterdam, ou les côtes belges, ou même norvégienne. Vivre comme dans un roman de Stanislas-André Steeman ou de Georges Simenon. J'accepte même de pousser un peu plus à l'Est et de vivre dans un roman d'André Maurois ou d'André Dhôtel.

    Dis donc, je crois qu'il y a un truc avec les André, non ? Et encore je ne te raconte pas un truc qui m'est arrivé à 16 ans avec un André !!!! Pffffff faut que je creuse la question !

     

    11 - La couleur que je préfère

    Toutes les couleurs, chacune a sa raison d'être, et trouve sa place. Et je n'aime pas choisir.

     

    12 - La fleur que j'aime

    La tulipe jaune si possible, et la pivoine d'un rose délicat. Je couche tout de suite si on m'en offre.

     

    13 - L'oiseau que je préfère

    Les oiseaux de Paradis, il y en a beaucoup de différents. J'aime leurs couleurs et leur exotisme.

     

    14 - Mes auteurs favoris en prose

    La liste serait bien longue. Steinbeck, Joan Didion, Boris Vian, Jack London, Daphnée Du Maurier, Paul Auster, Victor Hugo, Wilkie Collins, André Dhôtel, Gore Vidal, Donna Tartt, Ruth Rendell, Elizabeth Taylor, Henry James, Thackeray, Dumas père et fils, Robert Musil, John Irving, Donald Westlake, Vicky Baum, Thomas Pynchon, Thomas Hardy, Elizabeth Bowen, Umberto Eco, Tolstoï, Mishima, Alison Lurie, Kawabata..... On va arrêter là. Disons que le critère principal est le talent.

     

    15 - Mes poètes préférés

    La poésie est salutaire pour l'âme. J'aime particulièrement Boris Vian, Louise de Vilmorin, René Char, Henri Michaux, Victor Hugo, Rimbaud, Verlaine, Eluard, Prévert, Dylan Thomas, H-D Thoreau.... Il y en a tant d'autres à citer.

     

    16 - Mes héros dans la fiction

    Il n'y en a pas qui me viennent immédiatement en tête. Peut-être Dortmunder, cambrioleur malchanceux héros récurrent de Donald Westlake (putain il faut le lire, le lire, le lire, ce type !!!)

    J'aime évidemment Martin Eden qui est une sorte d'auto portrait de Jack London : je me dis parfois que j'ai vécue un peu la même expérience que lui, à moindre échelle. On découvre la beauté du monde et des mots, on croit apercevoir une part de cette beauté chez certaines personnes, et l'on finit par ouvrir les yeux et comprendre qu'il n'y avait que médiocrité et bassesse.

    Sinon, j'ai une certaine admiration pour Brooke Logan qui arrive à modeler sa morale personnelle au gré de ses frasques amoureuses, avec toujours la plus grandes sincérité.

     

    17 - Mes héroïnes favorites dans la fiction

    Bah je ne sais pas, à part Brooke, j'aime que les souffreteuses, ou les nanas qui finissent bouffés par les autres, comme Lili Bart dans « chez les heureux du monde » d'Edith Warthon. Il faut le lire aussi celui là ! Et comment ne pas penser à Anna Karénine de Tolstoï. Je dirais que leur point commun, encore une fois, est d'avoir crû à la beauté du monde, avant de distinguer la médiocrité qui recouvre la majorité du genre humain.

     

    18 - Mes compositeurs préférés

    Je ne sais pas. Tout de suite, je dirais Mozart, Verdi, Brahms (les danses hongroises surtout !!)

     

    19 - Mes peintres favoris

    Degas, Edward Hopper, Kandinsky.

     

    20 - Mes héros dans la vie réelle

    François Mitterrand, Jack London, Rosa Parks...


    21 - Mes héroïnes dans l'histoire

    Louise Michel, Poppée, Danielle Mitterrand, des nanas qui en ont dans la culotte... plus que moi en tout cas !


    22 - Mes noms favoris

    La vérité ? Le drame de ma vie ? Vrai de vrai ? J'adore et vénère le prénom masculin Solal, que j'envisageai pour un futur fils ; et j'adore et vénère Nicola (sans le s) que j'envisageai pour une future fille. Ces prénoms me suivent depuis l'adolescence, et là, comment dire, il y a comme une saveur âcre qui les enveloppe, mais je n'en dirais pas plus, où l'on va me reprocher de parler (encore) de la royal famille vagale.

     

    23 - Ce que je déteste par-dessus tout

    Les gens lâches qui ne daignent même pas assumer leur lâcheté par une excuse, même la plus pourrie.

     

    24 - Personnages historiques que je méprise le plus

    Les colonisateurs qui viennent planter leurs drapeaux dans une terre étrangère en expliquant qu'ils apportent la Civilisation, et ne sont là que pour massacrer et s'emparer des richesses. Tu peux te référer à la pelletée de connards venus à la suite de Christophe Colomb, à la brochette d'enculés d'anglo saxons qui ont dépossédés et massacrés les peuples natifs d'Amérique du nord. Kissinger détient aussi une espèce de record du monde de saloperie, qui tend à être concurrencé par Donald Rumsfeld et Dick Cheney, faudrait demander aux Vietnamiens et aux Irakiens de les départager....

     

    25 - Le fait militaire que j'admire le plus

    La Révolution des œillets, au Portugal, en 1974, un coup d'état militaire qui a renversé la dictature salazariste sans instaurer de régime militaire en échange, au contraire elle a ouvert la voie à un régime démocratique.

     

    26 - La réforme que j'estime le plus.

    La plupart des réformes du gouvernement Mauroy de 1981, l'abolition de la peine de mort, l'abaissement de l'âge de la retraite, la réduction du temps de travail. En gros tout ce qui vise à donner plus à ceux qui ont moins, en ayant dans le viseur que travailler n'est en rien une valeur morale, mais simplement une nécessité économique que l'on peut contourner et adoucir.

     

    27 - Le don de la nature que je voudrais avoir

    N'importe quel don manuel de création, genre dessiner ou bricoler des merveilles. Ou mieux, écrire comme Hubert Selby Junior.

     

    28 - Comment j'aimerais mourir

    Est-ce bien nécessaire ?

     

    29 - État présent de mon esprit

    J'ai envie de perdre un peu de mon poids là tout de suite, et en même temps je ne dirais pas non à un magnum pistache. J'ai furieusement envie de coucher avec un type aux yeux bleus et en même temps je me demande si c'est bien raisonnable. Je voudrais réduire la voilure de ma garde robe, mais je viens de recevoir le catalogue A.P .C. Bref, je veux tout et son contraire.

     

    30 - Fautes qui m'inspirent le plus d'indulgence

    Les fautes d'orthographe : je prêche pour ma propre chapelle.

     

    31 - Ma devise

    Ne fais plus confiance à personne. Non je n'en ai pas.

     

    32 - Si Dieu existe, qu'aimeriez-vous, après votre mort, l'entendre vous dire ?

    Viens par ici, détends toi, voilà une vodka citron, Gene Kelly se prépare à danser pour te souhaiter la bienvenue, en attendant Mozart va te jouer un petit air, et si tu veux un peu de lecture London ou Taylor ont écrit quelques romans depuis qu'ils sont ici. Le dressing est par ici, à côté du placard à chaussures. Le service d'étage est disponible 24h sur 24.

     

     

    Si quelqu'un souhaite reprendre ce questionnaire, je le linke avec plaisir !

     

    EDIT: les 3 valeureuses sont donc : Camille la It Girl (ça va te changer de farfouiler dans ton template, et surtout, tapes le sur word d'abord ^^) Chouyo (ce qui te changeras d'embêter les honnetes policiers indiens) et Marlène (ce qui te distraieras de ta lessive au pipi sur les aires d'autoroutes )

    Et Bloody Selena va s'y coller aussi !