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Les livres - Page 32

  • Jesse Garon chante le lundi

    L’été s’étire, passé le 15 aout, c’est presque la rentrée… Tant mieux. Pour des raisons diverses je ne pars pas en vacances cet été. Pas de congés ni de dépaysement. Pour le dépaysement, je m’en fiche, il n’y a rien que j’abhorre comme les migrations groupés et calendaires vers un endroit donné, où l’on se retrouvera entre soi à boire, manger, tourner autour de la piscine. Je suis chiante, je le sais, j’ai du mal avec la promiscuité et la foule. Pourtant j’aime le changement, mais j’aimerais pouvoir le contrôler. Mais bon, là on part dans des spéculations encore plus chiantes…

    Tout ça pour dire que je ne suis pas friande de vacances au sens classique du terme, mais comme je suis complètement barrée, j’adore les guides vacances. Oui, positivement je les kiffe grave même…

    On parle bien des trucs genre guide vert Michelin, Lonely Planet, Cartoville etc…

    J’aime avoir ce genre de guide évidemment pour préparer une visite, mais dans l’absolu, juste pour les lire, apprendre à connaître un endroit, même si je n’envisage pas un déplacement immédiat. Et puis, après une visite, ça reste un souvenir encore plus réel que les habituels colifichets que l’on peut ramener.

    Ma collection préférée de guide reste les Wallpaper City Guide Phaidon, mate ça :

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    Sobre, chic, concis, élégant, j’aime. Des pages « Hôtels » mais aussi « Architecture » et rien que ça, j’aime !! Une façon particulière d’appréhender une ville…

    J’avoue même aimer en offrir…

    En fait, ceci est une sorte de préquelle à un futur billet concernant mon addiction aux carnets en tout genre…  Je me prépare psychologiquement en somme à affronter une de plus de mes ineptes manies…

    Comment ça s’appelle quand on est compulsif en tout et qu’on aime presque tout presque trop ?

  • Lady L

    Plus ça va et moins je vais au cinéma…. Plus ça va et moins les auteurs français  contemporains trouvent grâce à mes yeux. Souvent, après une lecture contemporaine un peu décevante, j’opère un repli salutaire vers de vieux bouquins.

    C’est avec plaisir et confort que je me suis donc replongé dans un de mes romans préférés de Romain Gary : Lady L.

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    Avec d’autant plus de plaisir que j’ai pu également re-visionner le film qui en a été tiré, par Peter Ustinov (fantasque Hercule Poirot et très bon romancier par ailleurs !)

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    Lady L est un roman que Gary a rédigé directement en anglais, une particularité à signaler je suppose, quoique j’avoue apprécier indifféremment l’ouvrage en français ou en anglais.

    C’est l’histoire d’une aristocrate fantasque et incroyable, qui vit sa passion de l’aventure et de l’amour sur fond d’anarchisme et de révolution socialiste. Romain Gary nous fait le portrait d’une Europe des années 30, amusante et agitée, avec des odeurs de révolution dans l’air, des personnages attachants, forts, hauts en couleurs et complètement déjantés !

    Lady L navigue de l’aristocratie la plus classieuse aux bas-fonds du peuple qui voient émerger les révolutionnaires de l’époque. A travers les yeux de Lady L on assiste aux exploits et aux desseins  d’Armand Denis, un fougueux chantre de la Révolution armée. D’attentas en aventures rocambolesque, on suit ce couple improbable mais réellement attachant avec un réel plaisir. J’ai adoré cette femme, sure d’elle, sereine mais qui ose l’Aventure et l’Amour. Elle est drôle, amusante, émouvante et le regard qu’elle porte sur son époque, à travers elle Gary, c’est un regard acide et sans complaisance, mais aimant.

    Le film est pareillement gai et enlevé, une joie ! Si vous voulez passer un bon moment, n’hésitez pas !!

  • Il y a quelqu'un ?

    Hello mes agneaux. Nous voilà au creux de l’été, et cela fait un bon mois que nous ne nous sommes parlé. La faute à un planning surchargé (eh oui, je ne suis pas la feignasse que l’on pourrait croire…) mais pas seulement.

    D'abord, merci pour vos voeux de bon anniversaire, cela m'a beaucoup touchée, et soyez-en tous remerciés !

    L’été n’est pas forcément la période que je préfère. Bien que née au sud de la Méditerranée, je suis à mon top avec une température extérieure de 21-23 ° maximum…. Au-delà c’est la canicule, mon cerveau se liquéfie et je ne me sens bonne qu’aux tâches mécaniques et imposées.

    Bref, voilà donc un billet pour m’encourager à me repencher sur cette blogosphère que j’aime bien, relire vos billets aux uns et aux autres, retisser ce lien particulier…

    Doucement refaire les pas, la promenade quotidienne qui me laissait de jolies pensées pour la journée…

     

    Alors qu’ai-je fait durant ce mois écoulé, à part les obligations obligatoires obligées ? Pas grand’chose… De la lecture, et mon Dieu pas toujours de celles qu’on se sent tenu de vanter, mais bon, pas de chichis entre nous, hein…

    Je me suis fait la semaine dernière une overdose de chick litt.

     

     

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    Que ce soit clair, je ne me permettrais d’en conseiller aucun des quatre. Le fait est que chaque récit était bien ficelé, avec une gentille histoire et une incontournable happy end. Je les ai achetés et lus avec plaisir, enfin avec le même plaisir que l’on prend à savourer une boisson pleine de bulles rafraîchissantes ! Mais est-ce suffisant ? La bulle est légère, légère, elle s’envole vite… C’est un peu de la fast littérature, vite lue, vite oubliée… Mais loin d’être désagréable…

     

    Avant de vous quitter pour ce jour, j’aurais une insigne faveur à vous demander. Voilà, mon fils n’a jamais eu de doudou, mais à quatre ans il s’est pris d’affection pour lui :

     

     

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    C’est Pioupiou, un poussin en porcelaine, que j’ai du avoir en guise de décoration sur un gâteau vers Pâques…

    Pioupiou a eu une première fois une petite mésaventure, il est tombé, je l’ai soigné recollé. Mais la semaine passée, il a encore eu une chute malencontreuse, et il devient plus compliqué à soigner.

    Si l’un d’entre vous sait où je peux me procurer son jumeau, je lui en serai éternellement reconnaissante. Mon fils tient vraiment à son « bébé »…

     

    Merci de votre aide !

  • Chaque heure fait sa plaie et la dernière achève

     

    Remercions Théophile Gautier de nous apporter sa lumière pour le titre du jour :)

     

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    Aujourd’hui est un jour spécial, puisque administrativement, chronologiquement, tout ça quoi, j’ai un an de plus. Chouette. Bref.

    Qu’ai-je fait depuis l’an dernier ? Que faisais-je l’an dernier à la même époque ?

    J’avais des envies, des lubies, des projets, des croyances naïves. De manière amusante, tout, absolument tout s’est effondré, rien ne s’est déroulé comme prévu. Ce n’est pas grave c’est la vie. Mais du coup, je me demande finalement ce que signifie « fêter son anniversaire ». Je sais, je suis chiante. Je pourrais convoquer mes copines les plus proches, faire un gâteau, etc.… mais bon, non. Je préfère en général réfléchir à des trucs nuls, pas drôles, à me demander pourquoi finalement je n’ai pas eu la fête surprise avant de me rappeler mes menaces de tuerie généralisée si quiconque s’y essayait, à une fête surprise…

    Bon, sinon, aux anniversaires j’aime bien faire un bilan : hou que c’est original, non ?? Bref là, les trucs auxquels je tenais :

    -Passer mon permis : j’ai eu le code… la conduite attend.

    -Finir mes ouvrages d’écriture en cours : presque, presque….

    -Avoir un autre enfant, peut-être : bah voilà…Bref.

    -Etre adulte enfin : je crois que oui ça c’est fait !!!

    Et puis c’est tout je crois.

    Qu’est ce que je souhaite pour l’année qui vient ? Rien de spécial, que de faire ce que j’ai à faire au mieux qui se puisse être.

    Allez à demain !

     

     
    Le pont Mirabeau

    Sous le pont Mirabeau coule la Seine
    Et nos amours
    Faut-il qu'il m'en souvienne
    La joie venait toujours après la peine

    Vienne la nuit sonne l'heure
    Les jours s'en vont je demeure

    Les mains dans les mains restons face à face
    Tandis que sous
    Le pont de nos bras passe
    Des éternels regards l'onde si lasse

    Vienne la nuit sonne l'heure
    Les jours s'en vont je demeure

    L'amour s'en va comme cette eau courante
    L'amour s'en va
    Comme la vie est lente
    Et comme l'Espérance est violente

    Vienne la nuit sonne l'heure
    Les jours s'en vont je demeure

    Passent les jours et passent les semaines
    Ni temps passé
    Ni les amours reviennent
    Sous le pont Mirabeau coule la Seine

    Vienne la nuit sonne l'heure
    Les jours s'en vont je demeure

    Guillaume Apollinaire "Alcools" - 1913
      
  • Vendredi #3

     

    Pour une fois depuis bien longtemps, je suis allée à la médiathèque. Dingue. Moi qui ai un instinct de propriétaire avec mes livres.... Là je fais fort. Mais je n'ai pas l'habitude. La preuve, j'ai emprunté deux romans par erreur : je les avais soulevés pour voir ce qu'il y avait en dessous de cette pile de nouveauté, et je ne les ai pas reposé. Me voilà au guichet de prêt, avec ma pile de bouquins, y compris les deux surnuméraires.

    Bon, on verra bien, c'est emprunté, ce sera lu.

    J'en ai aussi profité pour prendre Brigadoon, le revoir sera un plaisir, Gene Kelly et Cyd Charisse, un couple superbe...

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    Et puis ce CD rose et noir : Alain Chamfort et Yves Saint-Laurent, deux élégances qui se croisent dans un concept musical que je vais découvrir.

    Voilà de quoi sera fait, entre autre ce week-end.  Lire, écouter, regarder, autant de belles choses qui pourront rehausser nos journées de belles couleurs !

    Passez un bon week-end !