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L'enfance - Page 3

  • Lecture turlututu

    (C'est n'importe quoi ce titre !)


    Les chiens ne font pas des chats ! Après le Bon Gros Géant et Sacrées Sorcières, Roald Dahl continue sa percée dans la bibliothèque de mon fils, et avec quel succès :

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    Je crois que cet auteur est parti pour être un ami de la famille, un bon moment encore ! Il y a un « intrus », un autre invité, André Maurois, avec Le Pays des 36 000 Volontés, autre roman souvenir de mon enfance…

    J’aime bien, cette idée de faire découvrir mes anciennes lectures à mon fils.

    Quel sera le prochain héros ? Certainement un de ceux sorti de l’imagination de Jules Verne

  • Un MacDal des MacDo

    L’objet du jour, vous allez rire chers lecteurs, surtout les mamans, c’est ma lutte quasi hebdomadaire contre le clown rouge et jaune (et aussi contre son concurrent le bonhomme à têtes de frites) (MacDo et Quick, pour ceux qui ne saisissent pas mes subtiles métaphores).

    Rien de grave, mais depuis ses 5 ans et demi à peu près, j’autorise mon fils à manger dans un fast food. Au début, c’était de l’ordre d’une fois par mois, et c’était bien suffisant. Mais depuis quelques temps, le premier réflexe du jeune homme, quand on lui demande où veux-tu aller déjeuner, c’est de répondre Quick ou MacDo. Et pas forcément pour les qualités gustatives du truc, mais surtout à cause de ces fichus jouets ! Ce que je trouve culotté, parce que des jouets et des livres on lui en offre bien souvent, sans attendre d’occasions oiseuses genre Noël ou l’anniversaire, et pourtant ses petits yeux brillent à l’idée d’obtenir un truc qui fait du bruit de chez Macdo ou Quick. Lequel truc fini invariablement dans le tiroir aux trucs oubliés, au bout de un ou deux jours…

    Et mon cœur de maman mi-parano mi-casse co%** se serre à chaque fois que je le vois dévorer son menu enfant. Il prend systématiquement la même chose depuis toujours : des frites, des nuggets ( beuuuuuuurrrrrkkkkkk) et Dieu merci de l’eau et un fruit. Mais le voir manger les nuggets…. Pardon, mais c’est dégueu ce truc… Bref, je joue à la méchante maman en refusant 9 fois sur 10 de l’emmener dans un de ces antres du gras et de la nourriture reconstituée. Le pire c’est que parfois ça m’arrange : ce n’est pas cher, c’est rapide, il est content et le monde est beau, mais pas plus d’une fois par quinzaine,  faut pas déconner…

    Dites moi que je ne suis pas trop psychorigide quand même ?

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  • Monsieur et Madame (ne) sont (pas) dans un kindle

    J’ai un rapport spécial aux livres. Je les aime pour le contenu, évidente assertion, mais aussi pour l’objet, le toucher, le plaisir de le posséder presque. C’est pour ça que je reste absolument rétive aux kindle, kobo et autres tablettes ou e-book. Rien ne vaut pour moi l’objet livre, ave les souvenirs qu’il peut renfermer, les notes au crayon sur la marge, les petits papiers oubliés qu’on y a laissé…bref, j’aime les livres…

    Et se pose à moi une question. Mon fils grandit, et du haut de ses 6 ans passés, il apprend à aimer d’autres formes de livres. En ce moment il lit Roald Dahl, Le Bon Gros Géant lui a fait découvrir et aimer cet auteur, et même si parfois il bute sur les inventions de vocabulaire complètement farfelu, mon fils adore.  Il évolue, et moi je le regarde grandir, un peu dépassée, me demandant où est le petit bébé de 2,5 kilos que j’ai tenu dans mes bras….

    Tout ça pour dire que je ne sais pas quoi faire de certains de ses livres, qu’on a pris plaisir à collectionner, lui comme moi, qu’il regarde encore un peu, mais bien rarement. Je n’ai pas envie de me débarrasser de tout si vite, et lui non plus, même s’il ne lis plus les livres en question.

    Que faire des dizaines de Monsieur Madame qui l’ont enchanté ? Il y a quasi toute la série, y compris les nouvelles histoires dérivées, et on aime encore les lire, même s’il convient parfois qu’il est un peu grand pour ça... Nous les gardons pour l’instant et aussi longtemps que les souvenirs le demanderont. C’est comme si on tournait une page… Mon bébé change de centre d’intérêts…

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  • Le sommeil de l'enfance s'achève en oubli, disait Victor Hugo

    Une année inconsidérée, j’ai décidé que j’étais prête pour avoir un enfant, que moi qui jurais ne pas vouloir être mère, j’avais changé d’avis.

    Il ne s’agissait pas d’avoir un enfant, mais de l’avoir lui. Il a mis presque trois ans à se décider, mais quand il est arrivé, je l’ai reconnu immédiatement, ce bébé était une évidence, la plus belle de toute.

    C’est curieux comme la minute d’avant on est une certaine personne, et la minute d’après on en devient une autre, celle qui n’imagine plus l’univers sans lui. L’inconnu devient indispensable, essentiel, vital, nécessaire.

    Et c’est curieux aussi, comme on a cette impression de le reconnaître, alors même qu’il vient de naitre. Quel est ce miracle ? N’y a-t-il que moi qui le connaisse ? Ça ne peut se renouveler, c’est impossible, il n’y a que moi qui puisse ressentir ça. Et pourtant…

    Je l’ai reconnu, à la seconde où je l’ai tenu entre mes bras. Dieu sait que ça n’a pas été simple. On ne me la confié que plus de 24h après sa naissance. Vingt-quatre heures à me demander à quoi il ressemble, si je l’aimerais, s’il m’aimerait aussi, et si je saurais m’en occuper.

    Vingt-quatre heures conclues par la plus belle rencontre de ma vie, ses petits doigts serrant les miens. Il était déjà trop tard, comment ne pas l’aimer, c’était lui que j’attendais, et qui est arrivé un 15 février, discrètement, sans ennuyer sa maman par un travail trop prolongé… Je fais partie de ces mères un peu béates (un peu bête ?) qui s’extasient sur la moindre minute de leur accouchement… Sept ans après, je m’émerveille encore de ce qui a été une promenade parfaite vers le statut de « maman », et je me dis que je suis la plus chanceuse de toutes, de l’avoir, lui, mon fils.

     

    Je vais voler à Paul Eluard ces quelques mots, qui expliquent si bien ce que je ressens à chaque fois que je le vois :

     

    Il fallait bien qu’un visage
    Réponde à tous les noms du monde.

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    C’est si simple, et si évident….

    Joyeux anniversaire à toi.
  • Carnets du monde

    J’avais mis de côté un carnet, dans lequel j’avais dessiné, maladroitement, des nuages, des gouttes de pluie, des sortes d’oisillons et puis quelques tasses à thé aussi. Je ne sais pas dessiner, je dessine mal, mais j’aime ça quand même. J’avais presque oublié ce carnet, quand je suis retombé dessus en cherchant un Moleskine neuf. C’est curieux comme un simple dessin (ou une chanson, une scène de film, une odeur…) peut nous transporter pile au moment où cela représentait pour nous la plus belle émotion.


    C’est magique les souvenirs. On aperçoit une petite étoile maladroitement esquissée, et tout un univers de sentiments revient. J’aime comme cela emporte tout les sens, comme ce voyage dans le passé, de quelques instants, est pourtant si concret !


    Je reprends un autre Moleskine, et je suis heureuse par avance de ce que je vais en faire : je collectionne les photomatons de mon fils, que nous prenons depuis qu’il est petit bébé, et j’avais envie d’en faire quelque chose. Pour l’instant, ces mini-clichés trônent sur mon bureau, mais j’aimerais les mettre en scène dans ce carnet, avec des dessins, des collages, des annotations, faire appel à mes souvenirs, ceux collés à chaque période du cliché.


    Pourtant, je ne suis pas la reine des albums-photos, j’ai des piles entières qui attendent d’être classées…  Je ne suis pas non plus très « scrap booking »… J’ai juste eu cette envie subite de voir les milles petits visages de mon fils danser sur un fil du temps bien à nous, une chronologie personnalisée.

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    En espérant que dans quelques mois, quelques années, ouvrir ce carnet sera un doux voyage dans le passé.