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Bavardages - Page 53

  • Ikeeeeeeeeeeeeeeeeeeea

    Aujourd’hui je ne suis pas là, enfin pas vraiment. Si tu veux me lire autrement, tu peux venir là, c’est Scotomisation, mon autre blog, de pure fiction.

    Sinon, je reviens très vite ici, avec de la couleur, du jaune pour être précise, de la bonne humeur et un oiseau chantant l’amour…

    J’en profite quand même là pour te poser une petite question : tu préfère cette bannière là-haut ou la précédente (le truc rose avec des paillettes). J’aime les deux et je n’arrive pas à me décider définitivement…

    Je retourne me reposer : hier j’ai monté un putain de bureau Ikéa pour fiston, ainsi que deux chaises de bureaux, et, comment dire, je m’en remets difficilement.

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    Je suis moins douée que notre chère Faustine (qui se débrouille quand même vachement bien avec son emménagement : bravo ma jolie, je te le redis, c’est du taf mené de main de maitre ; quelle équipe !)

    Peut-être que j’aurais le courage de m’attaquer à l’arrachage de ma moquette de salon pour la remplacer par du parquet clipsable ? Nooon, faut pas rêver… J’aurais plus vite fait de me trouver une nouvelle robe chez Monoprix. Putain Monoprix et son rayon femme c’est la caverne d’Ali Baba à pas cher. Impossible d’y mettre les pieds sans en ressortir avec une petite babiole : une jupette, un foulard, un petit haut…. Monoprix je t’aime, sponsore moi je serais gentille !!!

    Bon, j’y vais pour de bon cette fois…

    Ah oui : je réponds vite aux commentaires (quoi, on te l'a déjà faite celle-là ?) et je fais enfin des catégories dignes de ce nom pour ce fichu blog !

  • East

    Le Japon est à la une de l’actualité, un peu plus d’un an après Haïti…. La vie ne laisse pas le temps d’oublier un malheur qu’un autre surgit.

    Je ne vais pas gloser sur le sujet, le malheur c’est le malheur et chacun de nous le gère comme il peut. J’espère que tout s’arrangera pour eux, comme pour tous. Que souhaiter de plus…

    J’aime le Japon, son histoire, sa culture, son patrimoine, que je connais encore mal, depuis des années. J’y suis entrée par la littérature bien sûr. Yukio Mishima le premier, qui m’a ouvert à l’adolescence les yeux sur tout un  univers, codé, parfois sombre, mais où les sentiments et les mots font l’objet d’une précision et d’une justesse qui me comblent. Les mots ont un sens, les gestes aussi, et il m’a été agréable de découvrir une littérature ou le minimalisme et la précision devenait un art.

    Et puis, toujours à l’adolescence, Yasunari Kawabata et sa « nuée d’oiseaux blancs » ou ses « belles endormies » ont achevé de me faire aimer ce pays.

    La littérature japonaise classique m’a plu à cause ou malgré son dépouillement stylistique, son intensité incroyable.  Peut-être que c’est de là que me vient ma quête du beau invisible, l’infini détail qui échappe à l’œil.

    Les plus modernes ont su développer une écriture à part, plus fantasque encore.

    J’aime la littérature japonaise, ancienne ou plus contemporaines. J’aimerais en citer certains de mes préférés, et si votre chemin croise une librairie, n’ayez pas peur de les emporter avec vous. N’ayez pas peur de découvrir la délicatesse de Yasunari Kawabata, ou de Yasushi Inoue. Découvrez l’étonnant Lafcadio Hearn, le plus japonais des Irlandais. Junichiro Tanizaki, Kenzaburo Oe, Yukio Mishima, Haruki Murakami, Yoshikawa Eiji, la liste pourrait être longue encore…

    J’aime la littérature japonaise et puis l’histoire et les traditions japonaises. J’aime l’idée que je m’en fais. La cérémonie du thé, la peinture minutieuse des kanji, la beauté des kimonos, une certaine exubérance parfois, tout me plait.

    Pour finir, voici quelques œuvres réalisés suite au drame qui frappe le Japon. J’aime leur simplicité.

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    Help Japan by James White

     

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    Help Japan by Rob Dobi

     

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    Print 070/365 by The Living Conspiracy

     

     


    Et comme nous sommes jeudi, voici une citation à rajouter au tableau de Chiffonnette :

    «Il se trouve toujours quelque chose pour déranger les calculs les plus soigneusement établis par l'homme.»
    Saikaku Ihara.  

    Très vrai, n’est-ce pas ?

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    La Grande Vague de Kanagawa - par Katsushika Hokusai -1831


  • Trois livres par semaine, c'est ma peau contre ces pages

    Diversifier mes lectures c’est normal et vital, il faut lire de tout, comme on mange de tout. Après ce petit liminaire tout pourri, passons à l’objet du jour : vous causer de trois bouquins présentés ici la semaine passée.

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    Go.

    Ruth Rendell – Tu accoucheras dans la douleur

    Un jour j’écrirais un billet lyrique pour vous raconter mon amour infini de cet écrivain. Pour cette fois, je me contente de vous conseiller ce roman. C’est une nouvelle affaire pour l’inspecteur Wexford, héros récurrent de la dame. Une histoire de filles assassinées, un trafic mais pas celui que l’on imagine... Une histoire qui doit beaucoup au sens du rebondissement de Ruth Rendell. C’est sa qualité principale : elle ne néglige ni le fond, ni la forme. Il y a donc une intrigue bien ficelée, avec un enchevêtrement d’indices et de suspects qui nous emmène gentiment au dénouement final. Mais par-dessus tout, il y a cette faculté qu’à Ruth Rendell de croquer des portraits, de nous rendre réels ses personnages. Et aussi bien Wexford que son adjoint vivent sous nos yeux une vie « normale » et réelle. En parallèle de la pure intrigue, Rendell prête à ses personnages des aventures intimes, des questionnements, des épreuves, tout cela venant s’imbriquer parfaitement dans l’enquête elle-même. On attache autant d’importance aux différents meurtres, qu’à la naissance de l’histoire d’amour (ou pas..) entre l’inspectrice ultra féministe et son collègue indien plus « tradi »…par exemple. Un roman aussi riche de suspens que de fine psychologie !

     

    Stefan Zweig – Un soupçon légitime

    Il s’agit d’un inédit de l’auteur. Le couple Limpley s’installe à la campagne. John le mari est du genre épuisant, et pour canaliser cette énergie, leur nouvelle voisine offre un chien à John. Ce chien va devenir son meilleur ami, puis quasiment son « maitre ». La situation change quand John devient père, il se consacre à sa nouvelle paternité, avec autant d’excès qu’il a joué au « maitre-toutou » avec son chien. C’est là que le drame se noue, avec une intensité tout Zweigienne ! On retrouve les thèmes chers à son cœur : l’obsession maladive, l’excès dans tout, l’intensité. Superbe !

     

    Marian Keyes - Réponds si tu m’entends

    J’ai découvert Marian Keyes alors que je faisais une plongé inconsidérée dans le domaine de la chick-lit. Les apparences sont trompeuses et les couvertures de Pocket plus encore. J’ai très vite adoré cet auteur comme on ne peut en trouver qu’outre-manche, et je me jette sur chacun de ses romans, comme la peste brune sur Barcelone. Cet opus (t’as vu ça fait pro, non ?) est très touchant. Ne vous fiez pas au rose de la couverture, et à ce côté girly dans la présentation.  Anna va passer quelques temps chez ses parents suite à un accident qui l’immobilise. Nous allons la suivre durant une petite année, faisant face aux aléas de sa vie, à des événements douloureux et aux questionnements qui s’ensuivent. C’est un roman assez pesant dans sa thématique (il aborde le deuil…) mais l’émotion que l’on ressent, la fragilité et puis la personnalité attachante d’Anna, tout ça nous tient en haleine. La vie est rose, noire, brillante, fragile… Anna, je l’ai aimé, je l’ai suivi avec plaisir et parfois j’ai pleuré avec elle…

     

    Bon, sinon, j’ai d’autres lectures en stock….

     

  • Douceur couleur shamallow

    Qui a dit qu’il était simple de s’organiser en faisant des listes ? Pas moi ! Si ? Ha bon…

    J’ai un tas de projets pour moi, pour ce blog, il faut que je sois un peu plus carré je crois dans ma façon de travailler !

    Peu importe. Le jour est à la douceur, ainsi le veut Maman@home. La douceur… ce mot m’évoque tellement de choses différentes. La douceur, c’est dormir auprès de celui que j’aime. La douceur c’est embrasser la nuque de mon fils : comment fait-il pour avoir une nuque si douce, et qui sens si bon ?

    La douceur c’est la paix de mon esprit, ces moments où l’on ne craint rien, vraiment rien. Où tout est parfaitement en harmonie.

    Et puis, la douceur, c’est plonger mon nez dans un gros bouquet de pivoine et fermer les yeux…. Ahhh laissez moi rêver au premier bouquet de pivoine du printemps….

     

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    (Quelqu’un a vu le printemps récemment ? Non ?)

  • Blue sky

    Tout peut arriver, n'importe quand, n'importe comment. Nous ne sommes jamais assurés de rien.

    Il y a tant de bruit ici : se créer sa petite bulle rose et tranquille, ce n'est pas un luxe.

    J'ai aimé faire de toutes petites choses inutiles (ou presque) ce week-end.

    Lire quelques pages de mes livres en cours. Un Westlake, la fin du Rendell et un peu de Ouspenski.

    J'ai adoré passer quelques moments à écluser mes magazines de janvier et février. Marie-Claire, Cosmo, Biba, Votre Beauté, Glamour, d'autres encore. Regarder les photos, les jolies robes. Lire les articles du plus futile au plus grave, faire les tests, noter les idées lectures, sorties CD, théatre... Découper les recettes qui m'intéressent, que je ne ferais probablement pas avant un moment...

    Etre indulgente avec moi-même, et prendre mon pied à écouter l'album de Camélia Jordana. M'avouer que le dernier single de Jenifer est très réussi. Trouver beau et touchant l'album de Grégoire. Etre folle de joie à l'écoute du nouveau Take That, et vouloir faire la midinette avec chacun des chanteurs (ça fait du monde..) Fermer les yeux et me repasser encore le single d' Adele.

    Découvrir de nouveaux tumblr et rebloguer à l'envie ces univers parfois si différents du mien...

    Il fait encore froid, mais le soleil s'impose de plus en plus, et l'envie vient de trier mes placards de regarder les jupes, les robes, les chemisiers légers... Mettre du vernis orange à mes doigts, juste pour entendre mon fils dire "c'est beau maman"...

    Et puis un vide-dressing à mettre à jour (à mettre en ligne tout court en fait...) des tags qui m'attendent sagement. Des lectures encore, toujours...

    Envie de robes aux couleurs vives, de larges lunettes de soleil, de capelines en bord de mer. Envie de vacances ? On dirait bien :)

    Laisse ton cœur au soleil et regarde le ciel, il est bleu ce matin.

    cosmopolitan,biba,glamour,marie-claire,camélia jordana,grégoire,adele,jenifer,take that,robbie williams,love,vacances,capeline,bord de mer,amour,i love robbie williams,vernis orange

    C'est l'année du lapin, il parait: en voici de toutes les couleurs, comme nos humeurs.