Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Bavardages - Page 55

  • Mon Petit Poney

    Hier j’ai vu une licorne pailletée, irisée même un peu. Dans le nouveau clip de Lady Gaga. Elle est dingue. Dommage qu’elle n’ait pas succombé à la mode du poney l’an dernier, j’aurais adoré voir un joli petit poney violet ou orange traverser mon écran au son de Alejandro… Après tout c’est la reine du placement de produits dans ses clips. Un Petit Poney à l’approche de Noël, ça le fait.

    Quoique je me demande si ça existe toujours les Petits Poneys. Les miens me manquent. Pas des en plastiques, nooooon, quand même, je suis une adulte… Non, je parle de mon élevage de poneys virtuels sur le net. J’ai laissé mourir le mien, dans l’oubli et la famine. Quelle garce je fais. Ça me manque. T’as pas idée comme s’occuper de l’éducation de Damon mon poney orange me détendait. J’étais moins haineuse, plus positive. Non mais tu n’imagines pas comme j’avais dix fois moins envie de tuer le Nain Vagal par jour…

    poney.png

    J’aurais bien eu besoin de ce poney hier, avec la victoire aux Oscars de cette cruche de Natalie Portman. Les mêmes qui ne peuvent pas encadrer Cotillard se pâment devant ce flan…Va comprendre Charles. J’espère au moins qu’elle sera victime de la malédiction des Oscars et qu’elle se fera larguer par son danseur aux mille pieds. Oui je l’aime pas.

    Mince, j’avais dit que je positivais !

    Bon, et puis aussi, tu vois, j’écris des tas de trucs, tous les jours, du plus merdique au plus sincère, mais j’ai l’impression que ça ne me mènera pas loin. Je crois que je crève d’envie d’être publiée… Et je suis la dernière pour me « vendre ». C’est plus simple de choisir une nouvelle crinière pour Damon…

    Avec ça, j’ai presque plus de crème repulpante Orlane. C’est un truc magique, pour les peaux matures (les vieilles quoi), dont je ne suis pas, puisque je suis dans cette merveilleuse trentaine épanouie dont parle Cosmo et Biba… Donc cette crème, c’est pour le troisième âge, je ne sais pas trop quel effet ça leur fait, mais sur ma peau de jeune fille (oui), ça le fait carrément. Une merveille, une peau repulpée, quoi… Si tu es CM chez Orlane, appelle moi, on peut dealer un truc…

    Heureusement, dans ce monde de brute où l’on oscarise des cruches nymphomanes, il y a un refuge : la lecture. J’ai vu chez George et Martial cette petite idée sympa,initiée par Malou: juste indiquer ce que tu lis dans la semaine. Voilà pour moi :

    Ouspensky,


    • Ouspensky, fragments d’un enseignement inconnu : du philosophico-ésotérique.
    • Marian Keyes, répond si tu m’entends : du girly.
    • Ruth Rendell, tu accoucheras dans la douleur : du polar.
    • Stefan Zweig, un soupçon légitime : du Zweig.

     

    Ça serait chouette que je pense à en reparler ici.

    Je te laisse, j’ai cours de poney aquatique.

  • Le temps efface tout il n'éteint pas les yeux

    Monday sucks, je vous le disais ce matin. Encore plus en cette fin de journée où j’apprends la mort d’Annie Girardot. Je ne vais pas m’étaler sur le sujet ou faire dans le pathos, juste rappeler quelle actrice merveilleuse elle à été, même si le  milieu du cinéma l’a boudée un temps… Je me rappelle de sa beauté dans ses films de jeunesse, sa présence sublime et drôle parfois…

    Annie girardot, cinema, marcel proust,

     

     

    Annie girardot, cinema, marcel proust,

    J’ai une expression merdique pour signifier que je vais peu au cinéma, je dis que je n’aime que les films avec des acteurs morts dedans. Vraiment merdique comme expression… Mais elle se confirme…

     

    Sa mémoire s’était envolée, triste destin de celle qui marque les nôtres, de mémoire.

    Et sur ce temps qui passe, cruel et froid, me revient ce poème de Marcel Proust, avec ses quelques vers qui me mettent les larmes aux yeux ce soir.

    Ne lisez rien de moi ici, mais lisez ces lignes, et si elles ne vous vrillent pas le cœur, alors c’est que vous n’en avez plus… 

     

    Je contemple souvent le ciel de ma mémoire

    Le temps efface tout comme effacent les vagues
    Les travaux des enfants sur le sable aplani
    Nous oublierons ces mots si précis et si vagues
    Derrière qui chacun nous sentions l'infini.

    Le temps efface tout il n'éteint pas les yeux
    Qu'ils soient d'opale ou d'étoile ou d'eau claire
    Beaux comme dans le ciel ou chez un lapidaire
    Ils brûleront pour nous d'un feu triste ou joyeux.

    Les uns joyaux volés de leur écrin vivant
    Jetteront dans mon cœur leurs durs reflets de pierre
    Comme au jour où sertis, scellés dans la paupière
    Ils luisaient d'un éclat précieux et décevant.

    D'autres doux feux ravis encor par Prométhée
    Étincelle d'amour qui brillait dans leurs yeux
    Pour notre cher tourment nous l'avons emportée
    Clartés trop pures ou bijoux trop précieux.

    Constellez à jamais le ciel de ma mémoire
    Inextinguibles yeux de celles que j'aimai
    Rêvez comme des morts, luisez comme des gloires
    Mon cœur sera brillant comme une nuit de Mai.

    L'oubli comme une brume efface les visages
    Les gestes adorés au divin autrefois,
    Par qui nous fûmes fous, par qui nous fûmes sages
    Charmes d'égarement et symboles de foi.

    Le temps efface tout l'intimité des soirs
    Mes deux mains dans son cou vierge comme la neige
    Ses regards caressants mes nerfs comme un arpège
    Le printemps secouant sur nous ses encensoirs.

    D'autres, les yeux pourtant d'une joyeuse femme,
    Ainsi que des chagrins étaient vastes et noirs
    Épouvante des nuits et mystère des soirs
    Entre ces cils charmants tenait toute son âme

    Et son cœur était vain comme un regard joyeux.
    D'autres comme la mer si changeante et si douce
    Nous égaraient vers l'âme enfouie en ses yeux
    Comme en ces soirs marins où l'inconnu nous pousse.

    Mer des yeux sur tes eaux claires nous naviguâmes
    Le désir gonflait nos voiles si rapiécées
    Nous partions oublieux des tempêtes passées
    Sur les regards à la découverte des âmes.

    Tant de regards divers, les âmes si pareilles
    Vieux prisonniers des yeux nous sommes bien déçus
    Nous aurions dû rester à dormir sous la treille
    Mais vous seriez parti même eussiez-vous tout su

    Pour avoir dans le cœur ces yeux pleins de promesses
    Comme une mer le soir rêveuse de soleil
    Vous avez accompli d'inutiles prouesses
    Pour atteindre au pays de rêve qui, vermeil,

    Se lamentait d'extase au-delà des eaux vraies
    Sous l'arche sainte d'un nuage cru prophète
    Mais il est doux d'avoir pour un rêve ces plaies
    Et votre souvenir brille comme une fête.

     

    Voilà, une femme s’éteint, avec elle une partie de ce monde…

     

  • Monday sucks

    Il y a des jours, tu réalises que c’est lundi, et tu voudrais te recoucher, oui mais non, tu ne peux pas, obligations et autres conneries tu comprends…

    Tiens, on est lundi ?

    Pas grave, pense à autre chose…

    Mets des petits cœurs à la con sur ton agenda, comme moi, tu verras que ça ne change rien, mais ça fait plaisir…

    frankie.JPG


    FK2.JPG


    fk.JPG

    SN153783.JPG

     

     

    SN153782.JPG

     

     

     

    Les photos du Frankie Diary, c’est pour Chocoladict qui voulait voir l’intérieur.

    Tu peux aussi participer à un concours sympa qu’il est trop bien. Surtout si comme moi tu es fan de Gaëtan Roussel.

    Mardi prochain, le 1er mars, se déroule la seconde partie des Victoires de la Musique.

    Le public est appelé à voter  pour l’Album de l’année…

    Et Ginger de Gaëtan Roussel est nominé.

    Pour inciter au vote, il y a donc un concours avec une guitare Martin dédicacée par Gaëtan Roussel à gagner ainsi que des places de concerts pour le Zénith de Paris le 6 avril prochain :

    http://www.gaetanroussel.com/victoires/

    Pour récapituler :

    1-     Tu votes aux Victoires

    2-     Tu t’inscris

    3-     Tu partages via facebook et/ou twitter

    4-     Et tu attends le tirage au sort par huissier

     

    Sinon, faut que je décide qui gagne le challenge Daphné Du Maurier, je vais donc relire tout les posts, et si tu n’es pas répertorié là (click click) fais le moi savoir !

     

    Et promis je réponds aux commentaires très vite !!

     

    Sinon, bah, si tu t’emmerdes encore, tu peux  revenir demain ? J’ai encore de la bouffe de samedi à digérer….

     

  • Salon du manger et du mal aux pieds

    Hier c’était la journée « salon de l’agriculture », avec mon fils et son père. Je te laisse imaginer l’état de mes pieds après plus de quatre heures à piétiner dans les allées bondées !!

    Pas grand-chose à en dire, on a mangé, mangé, mangé. Dégustations à presque tout les coins de stand…

    J’en suis revenue avec du fromage, miaaaaaam, mais surtout regarde :

    salon de l'agriculture, m6 replay, m6, un diner presque parfait, blogs culinaires,


    Des tonnes de documentations, genre je ne sais pas où aller en vacances tu vois moi, l’aficionado de vacances….

    Et, et, et : une tasse à thé !!!!!!!

    salon de l'agriculture, m6 replay, m6, un diner presque parfait, blogs culinaires,

    Oui, a tasse a thé a day keep the mauvais poil away (demande si tu veux des proverbes, j’en connais plein…)

     On n’est pas sérieux, hein, bon, je te laisse, j’ai un diner presque parfait de blogueurs culinaires à finir de visionner. merci M6 replay.

  • les fous

     

    jack kerouac, citation du jeudi

     

    "Voici pour les fous. Les désaxés. Les rebelles. Les fauteurs de troubles. Les têtes rondes dans les trous carrés. Ceux qui voient les choses différemment. Ils ne sont pas friands de règles et ils n’ont aucun respect pour le statu quo. Vous pouvez les citer, être en désaccord avec eux, les glorifier ou les vilipender. Mais la seule chose que vous ne pouvez pas faire, c’est de les ignorer. Parce qu’ils changent les choses. Ils poussent la race humaine vers l’avant. Et si certains peuvent les voir comme des fous, nous, nous voyons le génie. Parce que les gens qui sont assez fous pour penser qu’ils peuvent changer le monde sont ceux qui le font.”

    Jack Kerouac


     

    Merci à Chiffonnette pour cette belle initiative, la citation du jeudi