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Bavardages - Page 70

  • On croit au sang qui coule, et l'on doute des pleurs

    Merci à Alfred De Musset de m'aider en ce jour.

     


    Mes agneaux, aujourd'hui j'aimerais vous parler de quelque chose qui me tient particulièrement à cœur. Un sujet à la fois personnel et public. Le don de sang.

    J'ai été aimablement sollicité pour parler de la Journée Mondiale du Don du Sang, qui a lieu le 14 juin prochain. J'ai vite accepté de le faire, à titre totalement gratuit bien sûr, est-il besoin de le préciser, mais j'hésitais sur l'angle d'attaque, car, je le répète, c'est un sujet qui me touche.

    Alors après quelques tergiversations, je vais juste vous dire pourquoi j'ai eu envie de vous en parler, et puis ensuite je vous détaillerais les événements autour de cette Journée Mondiale du Don de Sang.

    J'ai 35 ans, et j'ai la chance de vivre encore aujourd'hui, parce qu'on m'a sauvé la vie. Je suis née avec quelques problèmes cardio-vasculaires, qui m'ont valu une opération à la nassance, une autre à 2 ans, une autre encore à 5 ans et une dernière enfin à 12 ans. Les techniques de chirurgie ont évoluées pendant toutes ces années, Dieu merci pour moi, mais il y avait une constance : chaque opération nécessitait des transfusions sanguines d'importance. Au fur et a mesure que je me vidais de ce fluide vital, il était remplacé par du sang, don d'inconnus.

    J'ai longtemps cogité sur le fait d'être une survivante. Je n'exagère pas. L'année de mes 11 ans devait être la dernière, puisque la malformation de mon cœur et de mes poumons me tuait à petits feux, lentement mais surement. Puis, une nouvelle technique d'opération, « à cœur ouvert » a été exécutée sur moi, qui m'a sauvé la vie. Je remercie le Ciel, le chirurgien qui m'a opéré, mais je remercie aussi les inconnus qui ont fait don de leur sang, pour que des accidentés ou des malades comme moi puissent en bénéficier.

    Depuis toute petite j'entends parler donc de ces histoires de don de sang et de plaquettes et de plasma. Et il y a une autre constance, la faiblesse des stocks. Il faut donner, si on peut. Il faut. Cela sauve des vies chaque jour. Cela permet à des personnes malades de garder un espoir de guérison.

    Vous connaissez l'importance du don de sang, je ne vous apprends rien. J'aimerais juste vous rappeler d'y penser un peu, et de faire la démarche. On peut donner plusieurs fois par an, sans danger pour sa santé !

    « Créé le 1er janvier 2000, l'Etablissement Français du Sang est l'opérateur unique de la transfusion sanguine en France. Exerçant sa mission sous la tutelle du Ministère de la Santé, l'EFS est habilité à prélever, préparer, qualifier, conserver et distribuer le sang et ses dérivés. Composé d'un siège national et de 17 établissements régionaux de transfusion sanguine (14 en métropole et 3 dans les DOM), l'EFS entretient des relations privilégiées avec les établissements de santé (hôpitaux, cliniques, etc.), les associations de donneurs et les associations de malades. Il est le lien permanent entre la générosité des donneurs de sang et les besoins croissants des malades. L'EFS est le garant des grands principes éthiques du don du sang : l'anonymat, le bénévolat, le volontariat et la gratuité. »

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    C'est cet établissement qui prépare la Journée Mondiale du Don de Sang le 14 juin prochain. A cette occasion est organisée la 2ème édition du « Festival Globule » ! Dans 24 villes de France (DOM compris), 24 villages-évènements proposeront :

    Des expositions pédagogiques sur le don du sang pour adultes et enfants

    Des activités sportives variées (escalade, glisse urbaine, élastique ascensionnel)

    Des animations musicales

    Le Festival Globule s'adresse à tous, petits et grands, donneurs et non donneurs...


    Alors mes agneaux, j'espère que vous irez jeter un œil aux liens que je vais vous donner :click click :)


    -         le site "je me mobilise"

    -         le blog de Karl le Globule

    -         le fil twitter de Karl, auquel je suis abonnée...


    Vous aurez comme ça des explications, des renseignements sur où et comment donner, qui peut donner, à quel rythme etc.... Et puis vous aurez aussi des infos sur les temps de mobilisation auxquels vous pourrez participer !


    Gardez en tête que ce geste, ce don d'un peu de soi, va contribuer à sauver des vies.

    On a besoin de nous, on y va ?

     

  • Univers, sa liste


    Je t'ai dit que j'aimais faire des listes ??

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    Checker mes mails (Shaya aime qu'on check nos mails...)

    Checker les trucs que je dois écrire. Plein d'idées en tête, de brouillon à réécrire.

    Mes papiers... Oui, je suis presque sans papiers, faut pas naitre à l'étranger...

    Faire un papier sur les CD envoyés par Barclays, j'ai fait deux belles découvertes récemment.

    Vous parler de Pierre-Jean Rémy. Et de Paul Smaïl. Et de Hédi Kaddour.

    Réfléchir à mes envies professionnelles. Oui tu peux loler mon agneau.

    J'ai eu l'idée du roman du siècle, il est dans ma tête, faut juste que je l'écrive.

    Trouver un endroit calme, sans personne, juste un oranger, et moi.

    Répondre à tous les commentaires en souffrance.

    Faire le tri dans mes anciens vêtements neuf non mis et ouvrir un vide dressing.

    Lister les bouquins que je souhaite donner via ce blog. J'en avais déjà parlé un peu, donné un peu aussi déjà, mais il en reste des dizaines...

    Vous parler de Lady L, le roman de Gary, le film de Ustinov...

    Réfléchir à l'Amour. Ou le vivre.

    Mettre en ordre mes liens en favoris, ça va dans tout les sens...

    Refaire la blogroll, la mettre à jour. Le fait est que j'utilise un reader pour vous lire tous, alors je ne pense pas à mettre à jour cette blogroll.

    Et du coup, j'ai envie de vous parler de certains blogs récemment découverts, qui me plaisent et  me touchent pour différentes raisons.

    Retrouver la liste des séries que je voulais voir, ou la refaire ?

    Retrouver une robe jaune.

    Décider de ce que je fais cet été.

    Reprendre à zéro ma quête sur Zelda : un enfant de 5 ans a comme qui dirait écrasé ma partie...

    Mettre en ordre mes playlists sur Deezer...

    Me promener au soleil, avec mon fils, non pas que je doive le noter pour m'en rappeler, mais cela me plait de le dire, de le lire...

    Lister les trucs chiants à faire.

    Lister les trucs amusants que je voudrais faire.

    Lister les trucs que je pourrais faire.

    Lister mes listes.

     

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    BON WEEK-END !

     

     

  • Le sportif intelligent évite l'effort inutile


    Hier, j'ai passé une bonne journée, une excellente journée, même.

    Le fait est que je n'ai rien fichu à part manger, boire et lâcher de temps en temps un petit « SERENA » dans un cri enthousiaste.

    Oui, hier j'étais à Roland Garros. Et ça m'a fait passer une bonne journée. Juste parce qu'il s'est trouvé quelqu'un, une aimable personne, un galant homme, qui a eu la gentillesse de m'inviter dans la loge d'un sponsor, en échange de rien. Par simple gentillesse donc. Pas de demande de citation de marque, ou de billet sponsorisé, pas de cirage de pompes. Juste une tranquille invitation. Désintéressée. Et bien par les temps qui courent, ça fait plaisir mes agneaux...

    Donc j'ai bu,

     

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    J'ai mangé,

     

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    J'ai admiré du beau jeu,

     

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    Merci donc à toi, aimable hôte, de m'avoir permis de passer cette charmante journée, sous le soleil parisien (oui, il a fait beau, juste pour moi) à décrocher un peu de mes journées surchargées !

     

  • Paradis blanc

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    J'ai commencé à écrire ma propre version de Lost, que je trouve infiniment plus intéressante que le truc chiant qui passe à la télé...

    Le front soucieux de Jack me donne envie de le tarter et de l'encourager à entamer une cure de psychotropes. Ou bien d'alcool. Ou les deux. Mais pitié qu'il accroche un sourire à sa face et qu'il arrête cet air de chien battu premier de la classe gentil mou samaritain...

    Bref je m'ennuyais comme un rat crevé lundi, du coup j'ai entamé la réécriture de lost à coup de 140 caractères...

    L'ennui, non, ce n'était pas exactement ça. Parfois on voudrait faire quelque chose, mais on ne peut pas. Enfin, moi en tout cas. C'est frustrant. Je fais plusieurs choses en même temps, pourtant je n'ai pas l'impression d'avancer, de créer de sublimer quoi que ce soit. Je suis, c'est tout.

    Je me lève, je m'occupe de mon fils, de moi, des affaires courantes, je lis un peu, j'écris aussi. Mais qu'est ce qui change et illumine la vie ?

    Je pense souvent à changer de travail, et je vais le faire d'ailleurs. Mais somme toute je vais passer d'un poste d'esclave consentante à un autre poste d'esclave consentante. Je verrais d'autres têtes, c'est déjà ça.

    La lecture, ça va moyennement en ce moment. A part un daphné Du Maurier pas mal du tout, j'ai été assez déçue de mes lectures récentes. Du coup je replonge dans des vieilleries, comme Pierre-Jean Rémy ou Jack-Alain Léger.

    Et pareil pour la musique, je ne sais pas pourquoi, je ne trouve de plaisirs que dans les valeurs sûres des vieux albums années 80 ou 70....

    J'ai envie de changement, d'un changement radical. Certaines personnes y arrivent, comme ça d'un clin d'œil...

    Ou  alors je me contenterais de huit jours dans une immense pièce blanche, immaculée, avec juste de quoi lire et la radio. Mais là je rêve.

    En attendant d'avoir un truc intéressant à raconter, et c'est pas gagné... je lis de la poésie.

    Du Baudelaire, même.

     


    podcast

    Le serpent qui danse

    Que j'aime voir, chère indolente,
    De ton corps si beau,
    Comme une étoffe vacillante,
    Miroiter la peau !

    Sur ta chevelure profonde
    Aux âcres parfums,
    Mer odorante et vagabonde
    Aux flots bleus et bruns,

    Comme un navire qui s'éveille
    Au vent du matin,
    Mon âme rêveuse appareille
    Pour un ciel lointain.

    Tes yeux, où rien ne se révèle
    De doux ni d'amer,
    Sont deux bijoux froids où se mêle
    L'or avec le fer.

    A te voir marcher en cadence,
    Belle d'abandon,
    On dirait un serpent qui danse
    Au bout d'un bâton.

    Sous le fardeau de ta paresse
    Ta tête d'enfant
    Se balance avec la mollesse
    D'un jeune éléphant,

    Et ton corps se penche et s'allonge
    Comme un fin vaisseau
    Qui roule bord sur bord et plonge
    Ses vergues dans l'eau.

    Comme un flot grossi par la fonte
    Des glaciers grondants,
    Quand l'eau de ta bouche remonte
    Au bord de tes dents,

    Je crois boire un vin de Bohême,
    Amer et vainqueur,
    Un ciel liquide qui parsème
    D'étoiles mon cœur !

     


    podcast

    Tout entière

    Le Démon, dans ma chambre haute,
    Ce matin est venu me voir,
    Et, tâchant à me prendre en faute,
    Me dit : " Je voudrais bien savoir,

    Parmi toutes les belles choses
    Dont est fait son enchantement,
    Parmi les objets noirs ou roses
    Qui composent son corps charmant,

    Quel est le plus doux. " - Ô mon âme !
    Tu répondis à l'Abhorré :
    " Puisqu'en Elle tout est dictame,
    Rien ne peut être préféré.

    Lorsque tout me ravit, j'ignore
    Si quelque chose me séduit.
    Elle éblouit comme l'Aurore
    Et console comme la Nuit ;

    Et l'harmonie est trop exquise,
    Qui gouverne tout son beau corps,
    Pour que l'impuissante analyse
    En note les nombreux accords.

    Ô métamorphose mystique
    De tous mes sens fondus en un !
    Son haleine fait la musique,
    Comme sa voix fait le parfum ! "



    Voilà.

    A demain mes agneaux...

     

     

  • L'homme s'ennuie du plaisir reçu et préfère de bien loin le plaisir conquis...

    ...Ainsi parle Alain, philosophe éclairé...

     


    Quand j'étais plus jeune, bien plus jeune, genre 13 ans je crois, j'étais tombée par hasard, totalement par hasard, sur les films pseudo érotiques de M6 du dimanche soir... Oui par hasard. D'abord je n'aime pas la télé plus que ça, et puis le dimanche soir, je dormais tôt, angoissée par l'idée de retourner au pensionnat si tôt le lendemain matin...

    Bref, le dimanche soir c'était déjà la loose à l'époque, et parfois, je zappais...

    Rebref. Soyons plus clair... j'étais donc tombée sur ce film tout gentillet, ne me demandez pas le titre, et là il y a avait un dame qui semblait de fort bonne humeur, juste parce que qu'elle se caressait le ventre et le reste. Ahem, me disais-je alors, mon Dieu mais que fait-elle seule qui lui procure tant de satisfaction ? oui j'étais un  peu cruche parfois... Et puis je te rappelle que 13 ans à mon époque, pas si lointaine, c'est pas comme 13 ans de nos jours : je croyais encore que Candy allait épouser le petit prince des collines....

    Pour en revenir à nos moutons, donc, c'était ma première rencontre avec la MASTURBATION ! Bouh le mot est lâché !

    Je te passe les détails des premiers émois, des petits chatouillis qui donnent envie de mettre la main dans sa culotte, on n'est pas sur un blog de cul ici (quoique ça devient récurrent, non ?)

    On grandit, on devient une femme (Barbara Gourde des fois) et on apprend des trucs de la vie, on change, on évolue.

    Au risque de passer pour une demeurée, du fait de mon éducation chez les sœurs de Sainte Angèle Mérici, le sexe était une grande affaire, mais à gérer seule ! Chez nous, pas de débat sur la « première fois » et autres fariboles. Donc, il n'y avait que notre jugement, à nous pauvres jeunes filles, pour savoir si telle envie ou telle pensée, était de l'ordre du normal ou du bienséant...  Quitte à brûler dans les flammes de l'enfer autant le risquer pour avoir séduit un innocent prof de musique, que pour avoir laissé libre cours à de l'autosatisfaction. Et puis coucher avec un homme, même plus âgé, semblait de l'ordre du « normal », alors que se toucher, pouvait paraître bizarre, voire pervers... Oui, céder à un jeune homme c'est encore affaire de romantisme, céder à sa main droite, c'est affaire de bestialité. Du moins pouvait-on le penser ainsi. Donc la masturbation c'était pour les idiotes qui ne savaient pas se contrôler... Hum... jusqu'à ce qu'un homme, oui un homme, me montre que cela pouvait être un jeu, à deux, ou seule... Un jeu très agréable. Et puis cela participait de la possession de mon corps : apprendre à le connaître, le posséder et en profiter.

    Donc, post-adolescente, là où la plupart de mes copines pensaient qu'un homme qui se masturbe alors qu'il a une copine est un mufle impoli, je comprenais qu'il y avait plusieurs degrés de lecture à cet acte. Et il ne s'agissait pas d'assouvir un sentiment de frustration, que l'on soit homme ou femme, mais bien d'écouter son corps et d'en jouer pour sa propre satisfaction, seule, ou dans le cadre d'une relation de couple totalement épanouie.

    Ce n'était pas encore l'avènement de Sex and the city et des ces femmes décomplexées. Mais ça n'allait pas tarder ! Du coup j'ai observé d'un œil amusé la mode, que dis-je, la déferlante onaniste, avec les canards vibromasseurs, les dildos et autres jouets plus girly et fashion tu meurs. Du moment que Sonia Rykiel l'avait décrété dans le sous-sol de sa boutique parisienne, le sextoy (donc la masturbation) devenait it ! Très bien d'ailleurs.... Mais ce côté effet de mode, brrrr, moyen pour moi. Le panurgisme m'a toujours refroidie...

    Bref il est devenu soudain très facile de se procurer ces jouets et parler de sa sexualité solitaire, la revendiquer, même, n'était plus une difficulté.

    Finalement c'était surtout ça le plus important : arriver à admettre que la masturbation, féminine, en l'occurrence, était un acte tout simple et naturel, un jeu sexuel parmi d'autres.

     

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    Histoire de changer du canard moche de Sephora, tu peux cliquer là :)