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andré breton

  • Déjà deux mains

    Hier j’ai donc commencé à vous parler de ce sujet sensible, non pas le nouvel album de Francis Cabrel, mais mes ongles.

    Avec la situation catastrophique de départ, j’ai procédé en deux phases : l’urgence, et la routine. Hier, je vous ai montré les produits que j’ai utilisés en guise de trousse d’urgence, et franchement en huit/dix jours il y a eu du mieux, notamment grâce au Bouclier de l’ongle de Mavala.

    Ensuite, je dois dire que je suis du genre à prôner le changement régulier de produit, histoire de renouveler les effets positifs de chacun. Chaque soir j’applique une crème, ou bien une huile, spécifique pour les ongles et cuticules, et je change donc régulièrement de produit. Mes préférés restent quand même Nailactan, de Mavala, qui fait des merveilles sur les ongles très abîmés, et Apricot, de Essie, qui est une huile nourrissante d’une redoutable efficacité, même sur les cuticules les plus sensibles.

    Puisque nous sommes chez Essie, restons-y :

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    A côté de l’huile Apricot, j’utilise régulièrement, en guise de soin, Fill The Gap (qui lisse les ongles striés) en alternance avec Millionails (un soin fortifiant à base de fibres et de fer).

    Pour l’instant je ne mets plus de vernis, j’attends une belle repousse et surtout un renforcement des ongles. Mais quand j’utiliserai du vernis à nouveau, Help Me Grow servira de base, pour éviter notamment une coloration de l’ongle par les vernis.

    Et là on arrive à un souci qu’on a tous plus ou moins connu : l’ongle qui devient jaune.

    C’est moche, hein ?

    SED NON FATUM EST (Coucou Najet Vallaud-Belkacem)

    Il n’y a pas de fatalité même je dirais.

    Le jaune est une couleur que j’adore, mais pas sur l’ongle (enfin sauf si c’est un vernis)

    Bref, non au jaunatrisme de l’ongle. Comment le combattre ?

    Et bien comme nous l’apprennent les russes qui soignent la gueule de bois avec une petite vodka, je dirais qu’il faut combattre le mal par le mal, et le jaune par le jaune.

    Jaune citron, même.

    Oui, le bon vieux truc de mamie : se frotter les ongles avec un citron frais, ou bien un reste de citron, une fois que l’on aura pressé son jus dans la vodka précitée.

    Mais tu peux zapper la vodka, c’est toi qui décides, avec modération et une olive pour moi.

    Donc, le secret de mamie. Enfin, pas la mienne, mais une sorte de Mamie universelle et idéalisée, celle qui donne les bons conseils et fait des cookies sans gluten, sans sucre, sans lactose et sans cookies, THE Mamie.

    Sauf que la Mamie, elle oublie de dire un truc, avec son citron frais : ce n’est pas une fois de temps en temps, c’est avec une putain de fichue RÉGULARITÉ qu’il faut se frotter les ongles au citron.

    Hors, nous n’avons pas toujours un citron frais à portée de main (et sincèrement, la vodka c’est meilleure nature).

    Donc toujours NON FATUM et soyons sérieux deux secondes nous sommes en 2015 tout de même, soyons moderne et superflu avec une touche de hippie/bobo/root/chic, et on se fait un joli cadeau, pas cher et utile : de l’huile essentielle de citron (bio), une boite de bicarbonate de soude. Je vais partir du principe que tu as un bol, de l’eau chaude à portée de bouilloire (modernisme on a dit), et on y va.

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    Un peu d’eau chaude, quelques gouttes d’huile essentielles de citron, une demi-cuillère à café de bicarbonate de soude, on touille avec ses doigts, et on plonge ses mimines quelques dix minutes. Et cela une fois par semaine minimum (et jusqu’à deux fois si c’est vraiment moche)

    Ensuite, patience et longueur de temps font plus que force ni que rage a dit le poète (non, pas Kendji Girac) (pas Maitre Gims non plus, cherche encore). Alors tu patiente, et tu fais le soin régulièrement. Et tu auras des jolis ongles nacrés, et pas tout jaunâtres. D’autant plus que tu auras pensé à arrêter de fumer, n’est-ce pas ? Et surtout, surtout : TOUJOURS METTRE UNE BASE PROTECTRICE AVANT LA PREMIÈRE COUCHE DE VERNIS (sinon le vernis va colorer l’ongle que tu t’échines à déjaunir).

    Si tu veux rendre hommage à ta mamie et à ses bons conseils, tu peux remplacer le bicarbonate de soude par ça :

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    Oui, la mythique pastille à dentier est idéale pour déjaunir les ongles. Mamie est partout.

    Enfin, pour en finir avec cette petite aventure ongulaire, il va de soi que la première des choses est d’avoir un mode de vie sain (pas trop de vodka, semble-t-il), manger de tout afin d’avoir les apports nécessaires en vitamines et minéraux, et éviter de regarder les émissions de Cyril Hanouna.

    Pour ma part, j’aime faire deux à trois fois par an une cure de levure de bière, ça fait du bien aux ongles et aux cheveux.

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    Pour info tous les produits présentés ont été achetés par mes soins, mais la dame du Beauty Monop m’a à la bonne et m’a filé des limes en cartons gratos : c’est pas la gloire ça ?

    (Mais je suis frustrée, je n’ai pas assez dit cuticules aujourd’hui.) (Cuticules.) (Cuticules.)

     

    Reviens demain, il est possible qu’on se donne des airs d’intello, pour changer de l’ongle.

     

    Tip du jour → AB.jpg

  • Miroir

    Hier soir, alors que je errais à l’abandon sur twitter, je me suis fait quelques réflexions. Car oui, lecteur chanceux : je réfléchis à l’occasion.

    Donc, avec ma jumelle du dedans, on réfléchissait. A plein de truc.

    Genre, les classements tout le monde déteste, jusqu’à ce qu’on nous y mette et qu’on trouve plein de justifications pourries pour dire que là bon c’est pas pareil, c’est un classement qu’il est bien….

    Puis je me suis fait la réflexion que les rapports humain IRL se reproduisaient à l’identique sur le net, et qu’il faut être une bécasse comme moi pour l’avoir oublié…

    Chipies de cours d’école, wannabe reine avec sa cour, véritable gentilles, il y a de tout. Il faut juste accepter d’être sur le net comme dans le vie parfois déçu, parfois agréablement surpris par les gens.

    Je me rends compte que je ne suis pas très claire dans mes propos. Mais peu importe. J’ai surtout envie de dire que je ne suis pas dupe. Je le dis à moi-même, comme pour me rassurer, me dire que j’ai raison : je continue de lire et de commenter les personnes qui me plaisent, m’émeuvent, ou me font rire, ou m’apprennent quelque chose ou rien, mais toujours avec simplicité, sincérité et passion.

    Pour ma part, j’écris ce qui me passe par la tête bon ou mauvais, mes envies, mes lectures, mes peurs, mes errements, des plus stupides aux plus romantiques parfois. Bizarre, je crois que j’arrive à m’accepter, en écrivant mes conneries ici. C’est stupéfiant d’inanités parfois, mais putain ça fait du bien.

    Je ne sais pas vivre. C’est curieux comme phrase pour certains.  Je ne sais pas faire les choses juste comme ça, profiter parce qu’il faut profiter, vivre quoi. Je fais mécaniquement beaucoup de choses comme les simples tâches du quotidien, mais chaque minute, chaque instant, est jalonné de la même question : pourquoi. Question à laquelle il n’existe qu’une seule réponse : parce que. J’ai souvent pensé qu’il y avait une mission à accomplir en ce bas monde, je commence tout juste à comprendre qu’il s’agit de vivre simplement, et que le mystère de la vie n’est que la façon dont nous décorons notre quotidien. Comment savoir ce qu’on veut vraiment ? Je crois que je ne veux rien. Rien que regarder la vie des autres, de ces vies que je trouve belles et utiles du moins. Pour la mienne, ce qui la fait briller, c’est d’écrire, de lire et d’avoir quelqu’un comme moi à aimer. Quelqu’un exactement comme moi, ou presque, n’importe qui d’autre serait malheureux. Si j’aime observer et voir les tout petits jolis et merveilleux détails invisible à l’œil, je sais aussi que je vois tout aussi bien la laideur cachée derrière de beaux paravents.

    Je pense à une de ces nouvelles de Borges, l’ Homme au cerveau d’or je crois, où le personnage principal voit tout et retient tout, jusqu’au moindre bruissement d’herbe. Son cerveau est envahi de ces multiples détails, jusqu’à le rendre fou. Je me sens parfois un peu comme ça, j’ai du mal à me départir de ces détails, bon ou mauvais. Surtout, je me rappelle de tout, de presque tout, qui me touche ou pas de près, et cela finit par obscurcir la vie d’un voile noire, léger, imperceptible, mais noir quand même.

    Une fois que l’on sait cela, il est paradoxalement plus facile de regarder par-dessus ce voile.

    Ainsi donc, je n’ai pas changé depuis mes quinze ans, et j’en remercie le ciel.

     

    Nous sommes jeudi, c’est donc citation, n’est-ce pas Chifonnette ?


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    « C’est la révolte même, la révolte seule qui est créatrice de lumière. Et cette lumière ne peut connaître que trois voies : la poésie, la liberté et l’amour qui doivent inspirer le même zèle et converger, à en faire la coupe même de la jeunesse éternelle, sur le point le moins découvert et le plus illuminable du cœur humain. » André Breton

    Voilà. Demain est un autre jour, non ?