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  • La Grande Sophie - La Place du Fantôme

    Une belle soirée, c’est un moment passé à écouter une musique qui pénètre doucement le cœur, le cerveau et y laisse la trace de ces notes, un sillon creuse un autre sillon… La musique de ces derniers jours, c’est La Grande Sophie.

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    Longtemps après la sortie de son dernier album, longtemps après tous les compliments qui lui ont été fait, longtemps après un joli succès bien mérité, je viens lui dire ici que je l’aime, La Grande Sophie. Je l’attendais depuis un moment, ce nouvel album, et quand j’ai enfin pu l’écouter, je me suis senti embarquée dans une de mes histoires :) On parle souvent de pudeur, de discrétion pour évoquer l’univers de la Grande Sophie. Je rajouterais émotion et justesse. Elle nous raconte une vie, faite de doutes, d’envies. Elle a ces mots, ceux que je voudrais trouver parfois, et avec elle je pense à ce moment, qui viendra et où je me demanderais qui tiendra ma main.

    L’incroyable douceur de ces mots n’exclut pas le rythme et c’est une composition léchée, travaillée, qui vient t nourrir des oreilles enfin heureuses ! L’album s’écoute en une unité parfaite et c’est une vraie tranche de vie qu’elle nous raconte, les errements, les joies.  Je ne sais pas qui est ce fantôme qui prend toute la place, mais avec La Grande Sophie, on l’écoute et on devine des histoires profondes, quand elle dit « écris-moi » ou « Ne m’oublie pas ».

    C’est un vrai coup de cœur cet album. Si j’osais vous conseiller quoi que ce soit, c’est d’offrir cet album à quelqu’un que vous aimez très fort :)

  • Où l'on se demande si le retour de Céline Dion et Patrick Bruel vaut bien une crème

    *Titre abusif, je l'avoue.

     

    Le matin, avant de partir, vers mon bureau, ou n’importe quelle autre destination des moins chatoyantes, il y a deux gestes que je ne peux éviter. Un peu comme Zinedine Zidane et sa bouteille d’eau (voilà qui ne parlera qu’à ceux qui ont vu la pub…) Prendre un livre et me passer une crème sur le visage. Pas dans cet ordre là. Quoique.

    Je réfléchis souvent la veille au livre que je choisirais au matin, et souvent, je change d’avis, parce que je suis irrésolue et indécise, mais ce n’est pas grave… Ces jours-ci, j’aime partir avec un vieux classique, un livre que j’ai beaucoup aimé et qui sera un compagnon sûr, comme dirait Victor Hugo.  Je retrouve un plaisir doux, particulier, à reprendre des pages qui m’ont fait grandir, ou pleurer, ou aimer, rêver… J’essayais de me rappeler mes livres préférés, et mon Dieu c’est une des rares listes que je ne saurais faire sans souffrir. Il n’y en a tant, pas trop non, mais tellement. Et je ferme les yeux, je vois Pivoine, de Pearl Buck, ou la Rue de la Sardine de Steinbeck, et je refais avec eux le chemin de mon enfance, l’incroyable sentiment de découverte, la première fois des premières pages, cette chance qu’on ne connaît qu’une seule fois.

    Ce soir je voulais parler d’un roman que j’ai bien aimé, un roman de Patricia Reznikov, et puis je ne sais comment, mon esprit s’est perdu dans ses vieux titres que je me remets à affectionner depuis quelques temps.  Et au lieu de vous entretenir des très belles pages de Patricia Reznikov, je m’éparpille. C’est comme ça chaque matin depuis quelques temps : je me prépare à certaines envies de lecture et au détour d’une étagère, je me retrouve piégée dans le temps, et je relis Gigi de Colette dans le métro… Rien de grave après tout :)

    Et la crème me direz-vous ? La crème, c’est la BB cream, la seule, la vraie, l’unique et authentique BB cream de Erborian, la mère de toutes les BB cream. Rassurez vous, mon insistance ne vient pas d’un éventuel partenariat / sponsoring (que je ne refuserais d’ailleurs pas tant j’adore cette crème), c’est juste qu’elle me sauve la peau depuis des mois. Elle et sa petite sœur la lotion aux herbes, elles font des miracles. Le principe de la BB cream c’est un truc magique qui sert à tout. La crème unifie, hydrate, matifie, protège, illumine. Elle fait le job d’une crème de jour, d’un soin ciblé, d’un fond de teint, et que sais-je encore. La chose miraculeuse, c’est cette façon qu’elle a de se fondre avec la peau, quelque soit le type ou la couleur.

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    Oubliez les autres suiveurs qui ont découvert après coup le concept de la BB cream, celle d’Erborian est à l’origine de tout, et sa formule est la plus complète. Pour peu que vous succombiez en plus à la lotion aux herbes, votre peau vous rendra tout cet amour !

    Je veux bien grandir, voire vieillir et n’avoir plus que les souvenirs des livres mon adolescence, mais si possible avec une jolie peau !

    J’ai le sentiment que je m’éparpille un peu aujourd’hui, mais là aussi, après tout, rien de grave :)

  • Où l'on ne parle ni d'exil en Belgique, ni du meilleur patissier de l' UMP

    La grâce est une chose magique. Une chose, un truc. Le truc.  La grâce, l’élégance, l’attitude, c’est plus important que la beauté à mes yeux. Il ya dans la démarche de certains être, dans leurs gestes, cette séduction implacable, cette façon de dire aux autres « je suis là ». D’où leur vient cette façon aérienne de se déplacer au-dessus des foules, des trivialités de la vie ? Il m’arrive de tomber amoureuse d’un geste, d’une intonation dans le verbe, d’une façon de regarder, de marcher.

    C’est un attrait plus profond, plus efficace que celui que peut provoquer  la simple élégance vestimentaire, ou un gout.

    La grâce, c’est un peu ma chasse au Snark (en même temps, qu’est ce qui ne constitue pas une chasse au Snark dans ma vie ?) Je suis comme un papillon, attiré par un point lumineux et parfois je me cogne à certaines vitres :) Mais, las, ma curiosité et mon envie sont plus fortes que tout. J’aime observer la grâce et quand ce n’est as possible au quotidien, je reporte mon insatiabilité sur quelques vieux films, ou des photos, qui peinent à rendre la beauté gracile des choses gracieuses, comme dirait l’autre…

    J’aime cette photo de Marilyn, jeune et presque comme neuve, à ses débuts, bien avant la lourdeur de la célébrité. Il y a dans ses yeux clos plus de force que dans certains regards perçants. Son visage, doux et presque douloureux, laisse entrevoir tout ce qu’elle a à offrir au monde, la grâce en plus.

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    Parfois, j’aimerais que cela soit ça mon métier : observer les gens, penser à eux, les regarder et les imaginer, jour après jour.

  • L'objet du désir est multiple et paré de mille fantaisies

     C’est la saison des wish lists. Celle qu’on adressera au Père Noël, à ses parents, à son amoureux, à Dieu à qui sait encore ?

    Je répète à qui veut l’entendre que je suis listomaniaque, c’est vrai, alors voici ma wish list de Noël à moi. Je ne l’adresse à personne en particulier, car j’ai dépassé à peu près tout les stades d’attente qui soient, et il s’agit plus d’une liste de rappel personnel de ce qui me ferait plaisir, un de ces jours, de regarder de plus près.

    Indécise et éclectique, insatiable et immature un peu, je veux tout et son contraire, du réconfort pour l’esprit, du joli pour les pieds, des couleurs, du sobre, du discret et de l’éclatant irraisonné. Je suis consciente du grand n’importe quoi que cela peut représenter à être évoqué comme ça, alors je limite et organise cette liste du jour, juste histoire de partager quelques envies avec vous !

    D’abord, encore, toujours, beaucoup, les chaussures (qu’on se rappelle seulement de l’adresse exacte de ce blog…) En voici quelques unes qui me font pousser des cris de plaisirs (si vous saviez à quel point…) Il suffit de cliquer sur l’image pour savoir d’où elles viennent, je vous épargne les détails techniques, nous n’en sommes pas là :)

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    Ensuite, peut-être parce que je me rêve parfois en princesse aux cheveux longs, longs, longs, j’ai un faible pour ce très joli peigne argenté :

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    Une fois que l’on est chaussé et coiffée, il faut bien se parfumer, et pour moi, le seul, l’unique parfumeur des dames c’est Serge Lutens, c’est mon Serge favori, le seul homme que j’aurais toujours dans la peau et sur ma peau. N’importe quel flacon du maitre fait de moi instantanément la femme la plus heureuse du monde. Il y a dans les parfums de Serge Lutens comme une sorte de secret, une alchimie qui vous fait sentir désirable et désiré, complexe et magnifique:

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    Pour ne pas totalement sombrer dans le futile (quoique…) je n’oublie pas mes amours de bibliothèques, et mes dernières envies livres se portent sur quelques titres que voici :

    Livre de l'arbre et les quatre oiseaux (Ibn Arabi)

     

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    L'Arbre du monde (Ibn Arabi)

     

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    Tabernacle des lumières (Ghazali)

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    Pour y ranger le livre (oui, ce n’est qu’un prétexte, avouons-le), il faut u sac, et pas n’importe lequel. Le superbe Au Sultan de Longchamp fera parfaitement l’affaire. Il est beau, que dire de plus ?

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    Ensuite, se poser et boire un thé, et là encore, pas n’importe quel thé. Le choix ne eut se faire qu’entre ces quelques thés de chez Mariage Frères, mes favoris :

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    Pour un thé réussi, il faut une jolie tasse, et j’avoue que ces quelques modèles ne me déplaisent pas :

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    Pour finir, ce joli chapeau cloche me rappelle que je n’en suis pas une, de cloche, même si j’ai une tête à chapeau parait-il !

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    J’aurais pu continuer longtemps encore, à étaler mes envies, mes coups de cœur, mes passion futiles du moment, mais il faut savoir s’arrêter, même de rêver !

     [En cliquant sur les images, vous avez la provenance de chaque objet du désir]

    Pour autant, n’oublions pas d’écrire au Père Noël, pour soi et pour les autres :)

  • On attend encore l'avis de Patrick Bruel et l'analyse politique de Justin Bieber

    Il y a des débats.

    Il y a des avis et chacun le sien.

    Le mien est que chacun devrait être libre de s’aimer comme il l’entend.

    Comme ça, on clôt le sujet et on passe à autre chose.

    Genre la pauvreté.

    Merci donc à Virginie Despentes de m’inspirer pour cette pensée du jeudi.

    Bien cordialement chez vous :)

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