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  • Où l'on ne parle ni de One Direction (c'est qui) ni de Gangnam style (c'est quoi ?)

    Je suis toujours très étonnée de voir des femmes se maquiller dans le métro, la rame va cahin-caha, et les jeunes beautés, les moins jeunes aussi, manient pinceaux, blush, rouge à lèvre et gloss sans peur et sans rougir, le geste incroyablement sûr et précis. Moi, je suis trop timide et maladroite pour seulement tenter de me repoudrer le nez dans ces conditions…

    Je suis toujours très surprise de ma capacité à avoir envie, encore, toujours, d’un tas de choses et de gens. Envie de les connaître, envie de les faire parler et de leur dire mon « attirance » amicale. Je suis curieuse, bien trop curieuse pour mon bien, et proportionnellement timide et embarrassée pour oser poursuivre plus avant mes envies de découvertes.  J’ai toujours peur d’embêter en allant demander des nouvelles, même par mail : ça laisse des traces, une éducation trop rigoureuse…

    Je suis toujours très émerveillée par cet esprit de Noël que je retrouve année après année, cette envie d’aimer, d’aider, de voir les gens heureux autour de moi, l’émotion qui me gagne pour un rien, les larmes qui montent facilement, même de joie. J’espère ne jamais perdre cela.

    Je suis toujours assez perplexe par certaines choses que je retrouve au fond de mes placards, une robe que je mettrais pour rien au monde maintenant, un collant à motifs bizarre. Curieux comme certaines impulsions sont inexplicables…

    Je suis, et c’est heureux, toujours épatée par l’incroyable gentillesse de certains lecteurs/trices, qui se reconnaitront. Je ne saurais même pas comment expliquer ce que je ressens. L’idée que la gentillesse, pure et désintéressée existe, c’est toujours un étonnement et un ravissement pour moi. Je ne dis pas ça par cynisme, bien au contraire : cet étonnement c’est juste un émerveillement renouvelé.

    Je vous aime bien, tous :)

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  • Musique

    Il y a ces chansons que l’on passe certains soirs sans trop savoir pourquoi, et qui rappellent une minute, un instant, qui convoque un souvenir presque parfait. J’aime les écouter, les yeux fermées, et à mon tour je convoque ma mémoire, parfois défaillante, pour retrouver les sensations, le gout, la réalité presque.

    J’aime le pouvoir de la musique sur moi. Une vie sans musique, est-ce possible ? Je me suis rendue compte que j’en écoutais énormément, et que chaque seconde de chaque note avant sa signification, son utilité, son bonheur !

    Et moi qui suis parfois être un peu snob, j’aime toutes les musiques, tous les styles. De Joe Dassin à Vivaldi en passant par Dr Dre et Nat King Cole, je réussi à trouver dans chaque note de musique une source de joie, de réconfort, de bonheur, de motivation.

    Simplement j’y pensais ce matin, et je voulais dire ma reconnaissance éternelle à la musique !

     

    (Je finis ce billet en écoutant Rolando Villazon, un vrai bonheur !)

     (Dès que je peux, je viens vous lire : je me promène un mal de crâne première catégorie ces jours-ci !)

  • Princesse au petit poi(d)s

    Je suis une drôle de princesse. Silencieuse et exigeante, j’aime qu’on devine mes désirs, mais je ne sais pas toujours moi-même ce que je veux.  Enfin, si, il m’arrive de me formuler certains désirs matériels, envie de ceci ou cela, robe, chaussures, livres, mais finalement tout cela ne concourt qu’à une seule chose : me rendre compte que quelqu’un pense à moi, au point qu’il devine mes pensées,  et peut-être même qu’il devine ce que j’ignore encore.

    Vouloir, désirer, exiger, attendre, espérer, jouer les princesses lointaines, juste pour le plaisir de le voir venir, humble, une offrande à la main, et constater que je compte. Tout est une histoire de comptes, de contes, additionner les démonstrations d’intérêts, d’affection, et trouver le fil d’une histoire assez belle pour alléger le poids de la vie.

    J’aimerais qu’il y ait quelqu’un, quelque part, qui pense à moi, et qui me donne ce que je mérite.

    Reste à savoir ce que je mérite.

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    (Boardwalk Empire)


  • Les Pyjamasques

    Je parle quelquefois des livres que je lis, mais trop rarement de ceux qui font le bonheur de mon fils.

    Du haut de ses sept ans, il s’est passionné pour Roald Dahl, les héros de la Cabane Magique, Pierre Gripari et d’autres. Mais il y a une série qui reste encore précieuse pour lui, et avec qui il grandit.

     

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    Je suis tombé sur le premier volume des Pyjamasque par hasard, en cherchant un album à lui raconter le soir. Mon fils devait avoir dans les 18 mois, et la lecture du soir était un rituel bien établi, pour le plus grands des plaisirs de la maman gaga que je suis.

    Depuis ce premier volume, nous guettons la sortie de chaque nouvel épisode. Les trois personnages principaux sont des petits enfants, qui se transforment la nuit en petits justiciers, et affrontent des ennemis aussi cocasses que le Grogarou ou Roméo Meccano. Chaque aventure est le prétexte à une petite leçon de vie, autour de l’amitié, la tolérance, l’écologie, le partage, et tout cela sans lourdeurs ni grandes envolées lyriques.

    L’écriture est aussi drôle, astucieuse, que légère et bien menée. Les dessins peuvent plaire à tous les âges, je les trouve enlevés et joyeux. Et comme dirait mon fils "les Pyjamasques c'est génial" (il a un bel avenir de critique littéraire devant lui, non ^^ ?)

    Les Pyjamasques ne risquent pas de quitter notre bibliothèque de sitôt.

     

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    J’avais envisagé de faire quelques billets coup de cœur, pour partager des idées cadeaux, en ces jours de fêtes qui approchent, on peut dire que voici le premier :)


    Les Pyjamasques - Par Romuald

    Gallimard Jeunesse - Environ 6€ par album.

  • Décembre !

    Décembre, décembre, mois des frimas, mois des listes (la liste des cadeaux, la liste des menus, des invités, des non-invités…). Décembre, mois des courses contre la montre, des courses de boutiques en boutiques, mois des questions existentielles (que pourrais-je offrir à tata Andrée que je n’ai pas vu depuis 10 ans…). Décembre, mois de Noël, des enfants et des pensées positives (aimons-nous les uns les autres, le temps d’une dinde aux marrons) (je n’aime pas la dinde aux marrons, je vous apprécierai mieux autour d’un plat de poisson, je l’avoue…). Décembre mois des petites joies, et puis surtout mois du sapin, qui en prend pour son grade, affublée de mille couleurs qui feraient rougir un camion volé.

    J’aime décembre, j’aime notre sapin, que je prends plaisir à décorer chaque année avec mon fils, depuis la première boule de Noël que nous avons choisie ensemble, quand il était tout petit (oui, il a désigné la boule, fait areuh, et j’ai su que c’était celle qui lui plaisait…)

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    Depuis, chaque année est prétexte à choisir une ou plusieurs nouvelles décoration pour l’arbre, qui viendront enrichir son histoire, celle s’on se raconte tout les noëls. L’histoire de la forêt enchantée et du pays des neiges, c’est l’univers toute entier contenu dans un simple arbre, par la magie de quelques personnages.

    Alors notre arbre n’est ni « thématique », ni peut-être harmonieux aux gouts de certains, mais c’est un arbre unique, celui d’une famille, une histoire qui nous appartient.

    Et nous n’oublierons pas le Père Noël, cette année encore quelques petits gâteaux l’attendront !

    En attendant, c’est le calendrier de l’Avent qui est en place, et qui fait le bonheur quotidien de mon petit gourmand. L’indigne mère que je suis ne l’a pas fait de ses mains : je me suis contenté de l’acheter, il y a quelques années, et il fait très bien son office. J’aime bien ses petits tiroirs, on peut y mettre tant de choses.

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    Décembre, mois des surprises !