Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

amour - Page 3

  • I heart you

    En jetant vaguement un œil hier à L’Amour Est Dans Le Pré, le soir du bac philo, mon esprit un peu tourmenté n’a trouvé à se poser qu’une seule question : pourquoi les gens cherchent l’amour à tout prix. Enfin, quand je dis l’amour, je devrais préciser ma pensée (mesquine) : la compagnie. A chaque fois que je vois une pub pour les sites comme Meetic ou AdopteUnMec ou les émissions autour du même thème, je ne retiens qu’une chose : la nécessité pour les gens d’être en couple. On parle beaucoup d’amour, de construire une vie à deux, mais je ne vois que fuite de la solitude et recherche de la compagnie à tout prix. J’ai l’impression que les gens (oui, navrée, je vais faire des généralités et parler « des gens », tout ceci n’est que le fruit de réflexions personnelles..), j’ai l’impression, donc, que les gens voient comme un échec d’être seul avec eux-mêmes, même très peu de temps après la fin d’une relation, vite il faut enchainer sur une autre et reformer un couple.

    Quelles raisons profondes nous poussent à chercher un(e)  quelqu’un(e) pour former une nouvelle entité ? Je ne le sais pas moi-même. Souvent j’appelle ça l’amour, mais qu’est-ce que j’en sais ? Je me suis marié, j’ai divorcé, je me suis remarié, j’ai redivorcé. Je crois que chacune de ces unions a été dictée et vécue au nom de l’amour, mais je me rappelle aussi combien j’ai aimé, et j’aime être seule avec moi-même. C’est horrible à dire comme ça, mais j’aime ma compagnie. Et pour autoriser quelqu’un à troubler le doux entretien de mon cœur avec mon âme (ou vice versa) il faut que ce quelqu’un soit exceptionnel, ou que je l’imagine comme tel. Et alors, j’en appelle à tout les clichés de la passion, de l’amour, de l’inexplicable, pour décréter que « JE L’AIME », mais qu’est-ce qui est vrai dans tout ça ? Je n’en sais rien.

    Je m’embrouille comme une lycéenne ahurie devant sa copie. Au début je voulais parler du fait que je ne comprends pas pourquoi les gens cherchent toujours à se mettre en couple, avant même de se poser la question du pourquoi, et au lieu de ça je dévie sur mes propres interrogations.

    C’est peut-être la même chose. C’est la même chose. Il n’y a une seule chose dont je suis certaine, celle de m’aimer, de m’apprécier (malgré mes tonnes de défauts), et dès lors, je vis bien, seule avec moi-même. Peut-être un peu trop, au point de n’avoir pas su créer de projet de couple, comme le font la plupart des gens… Je me pose trop de questions, et je ne les pose qu’à moi, n’attendant de réponse de personne d’autre : pas pratique pour équilibrer un couple :) Finalement, pour moi l’homme parfait est celui qui n’aura pas peur de ma solitude, de mon amour pour le silence et le retrait. De fait, je m’accommode d’une absence de vie de couple classique. A tort ?

    Je n’ai pas peur d’être seule avec moi-même. Mais ce qui a changé, c’est que j’aime bien être avec les autres, voire l’autre. C’est dire si j’ai progressé.

    Bref, je ne sais plus ce que je voulais dire au début, mais ça finira bien par me revenir !

    (Et il faut définitement que je trouve un synonyme à "chose" !)

    love.2.gif


  • Juin, il pleut...

    Un poème de circonstance, qui fait les yeux un peu mouillés, comme l'est ce ciel de juin. Je suis toujours surprise de voir comme parfois les saisons de la nature suivent un peu celles du coeur. S'il pleut au ciel, qu'il pleuve dans mon coeur ou dans le jardin, le résultat sera le même : à quand le soleil ?

    Juin - René-François SULLY PRUDHOMME

    Pendant avril et mai, qui sont les plus doux mois,
    Les couples, enchantés par l'éther frais et rose,
    Ont ressenti l'amour comme une apothéose ;
    Ils cherchent maintenant l'ombre et la paix des bois.

    Ils rêvent, étendus sans mouvement, sans voix ;
    Les coeurs désaltérés font ensemble une pause,
    Se rappelant l'aveu dont un lilas fut cause
    Et le bonheur tremblant qu'on ne sent pas deux fois.

    Lors le soleil riait sous une fine écharpe,
    Et, comme un papillon dans les fils d'une harpe,
    Dans ses rayons encore un peu de neige errait.

    Mais aujourd'hui ses feux tombent déjà torrides,
    Un orageux silence emplit le ciel sans rides,
    Et l'amour exaucé couve un premier regret.

     

    june.gif



  • Le sommeil de l'enfance s'achève en oubli, disait Victor Hugo

    Une année inconsidérée, j’ai décidé que j’étais prête pour avoir un enfant, que moi qui jurais ne pas vouloir être mère, j’avais changé d’avis.

    Il ne s’agissait pas d’avoir un enfant, mais de l’avoir lui. Il a mis presque trois ans à se décider, mais quand il est arrivé, je l’ai reconnu immédiatement, ce bébé était une évidence, la plus belle de toute.

    C’est curieux comme la minute d’avant on est une certaine personne, et la minute d’après on en devient une autre, celle qui n’imagine plus l’univers sans lui. L’inconnu devient indispensable, essentiel, vital, nécessaire.

    Et c’est curieux aussi, comme on a cette impression de le reconnaître, alors même qu’il vient de naitre. Quel est ce miracle ? N’y a-t-il que moi qui le connaisse ? Ça ne peut se renouveler, c’est impossible, il n’y a que moi qui puisse ressentir ça. Et pourtant…

    Je l’ai reconnu, à la seconde où je l’ai tenu entre mes bras. Dieu sait que ça n’a pas été simple. On ne me la confié que plus de 24h après sa naissance. Vingt-quatre heures à me demander à quoi il ressemble, si je l’aimerais, s’il m’aimerait aussi, et si je saurais m’en occuper.

    Vingt-quatre heures conclues par la plus belle rencontre de ma vie, ses petits doigts serrant les miens. Il était déjà trop tard, comment ne pas l’aimer, c’était lui que j’attendais, et qui est arrivé un 15 février, discrètement, sans ennuyer sa maman par un travail trop prolongé… Je fais partie de ces mères un peu béates (un peu bête ?) qui s’extasient sur la moindre minute de leur accouchement… Sept ans après, je m’émerveille encore de ce qui a été une promenade parfaite vers le statut de « maman », et je me dis que je suis la plus chanceuse de toutes, de l’avoir, lui, mon fils.

     

    Je vais voler à Paul Eluard ces quelques mots, qui expliquent si bien ce que je ressens à chaque fois que je le vois :

     

    Il fallait bien qu’un visage
    Réponde à tous les noms du monde.

    DSC00205.JPG

    DSC00234.JPG

    DSC00028.JPG

    m_SNC10466.JPG

     

    bb noel 2008.JPG

    24MAI09 5.JPG

     

    C’est si simple, et si évident….

    Joyeux anniversaire à toi.
  • Love etc. (surtout etc.)

    Je pourrais commencer en disant que j’aime la Saint-Valentin, mais ce serait un mensonge.

    Je pourrais commencer en disant que je n’aime pas la Saint-Valentin, mais ce serait un mensonge, aussi.

    Je pourrais aussi dire qu’on s’en fiche et que la question n’est pas importante, mais ce serait un mensonge, et hypocrite par-dessus ça.

    C’est toujours la même chose. Que je sois célibataire ou en couple, cette date est source d’insatisfaction.

    Je commence par me dire que c’est un événement purement commercial, qu’il soit ou non célébré n’est pas important en soi. En gros, autant s’en réjouir si on la fête et ne pas s’en soucier si on ne la fête pas.

    Ça c’est que me dicte ma raison. Mais la réalité est tout autre. Quand je suis célibataire, je fais mine de ne pas m’en soucier, mais que ne donnerai-je pour être avec quelqu’un qui soit là, un soutien, un ami, un amant, et cette profusion de cœurs me rappelle qu’il n’ y a personne. Et on a beau s’aimer et être bien, seule, cette absence de « l’autre » se fait ressentir.

    Quand je suis en couple, c’est une autre paire de manches. Je n’ai pas souvenir d’un 14 février parfait. Il y a toujours eu un truc, une dispute les jours précédents, quelque chose comme ça. Et quand il n’y avait pas motif à dispute, il n’y avait simplement… rien…. Dans le cas du rien (pas de fleurs, pas de mimi-surprises…) je me répétais le mantra anti commercial : ceci n’est qu’une date artificiel, ce qui compte ce sont les gestes au jour le jour etc.… Bah n’empêche, hein…

    Il parait que je suis casse-couilles, trop exigeante, pénible, égoïste… Possible.

    Et en ce moment, suis-je avec quelqu’un ? Oui ? Non ? Si la réponse était simple, ça se saurait… Etre seule sans l’être.

    Bref, on s’en fiche, on s’en fiche pas, on n’y pensera plus demain…

    En attendant, un bouquet de mes fleurs favorites, des pivoines virtuelles pour un plaisir réel :)

     

    peonies.jpg

    Et aussi quelques cartes de Saint-Valentin, que j’ai trouvée mignonnes, marrantes et pile pour moi : ) Toutes viennent du talentueux Ben Kling.




    soren.png

    poe.png

     

    mill.png

     

    kant.png

     

    ayn.png

     

    tesla.png

     

    5.png

     

    4.png

     

    3.png

     

    2.png

     

    1.png