Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Oh Océane - Page 119

  • Yellow side of the force

    Enfin le printemps est là (écris-je en crachotant mes poumons, glamour quand tu nous tiens…) Si je regarde bien par la fenêtre, j’aperçois des pâquerettes. En fait non, c’est le fruit de mon imagination, mais laissez-moi chanter rêver.

    J’aime le printemps, en même temps qui n’aime pas le printemps ?

    J’aime le jaune, j’aime toutes les couleurs, mais le jaune (avec le orange) a ma faveur, par la joie qu’il dégage, l’optimisme qu’il avance.

    Voici un petit colorama (non, non, ne parlons pas de colorblock ^^) à la gloire du jaune, avec autant de choses qui me mettent de bonne humeur !

     

    v.jpg

    V Magazine, une très bonne revue, que vous retrouvez en ligne ici click .

     

    jaune2.jpg

    Ballerine Kate Spade

     

    jupejaune.jpg

    Jupe Kate Spade

     

    canel.jpg

    Vernis Chanel Printemps 2011

     

    terre jaune.jpg

    Une mappemonde qui m'enchante.

     

    coussins jaunes.png

    Un petit salon où s'alanguir...

     

    jaunet.jpg

     

     

    jaune1.png

     

     

    Vous l’aurez saisi au passage, ceci sera aussi ma participation au challenge nuancier de Libellul, pour ce mois de mars.

     

    201102-challenge-nuancier-jaune-by-libelul.jpg


  • Renée au Parnasse et moi dans mon lit

    Une petite bronchite asthmathiforme ayant décidé d’élire place en mes poumons, je n’ai pas pu faire tout ce que j’envisageais ce week-end. Quoique boire du thé et dormir c’est bien aussi….

    J’en ai profité pour relire quelques poètes que j’affectionne tout particulièrement, et aujourd’hui j’ai laissé quelques vacances à ce pauvre Eluard que je pille à tout-va…

    J’aimerais profiter des dimanches poétiques pour vous présenter Renée Vivien, une poétesse anglaise de langue française (vous avez sa fiche wikipédia là), que j’apprécie pas mal, comme la plupart des poètes du Parnasse il faut bien l’avouer… L'histoire de sa vie à elle seule mérite un roman !

    Je vous laisse donc avec ces jolis vers, que vous pourrez déclamer à votre amoureux(se) ou juste lire pour vous-même.

    Je m’en retourne à ma théière, le cœur léger, et bonne fin de dimanche !

     

    L’offrande - Renée Vivien

    Pour lui prouver que je l’aime plus que moi-même,
    Je donnerai mes yeux à la femme que j’aime.

    Je lui dirai d’un ton humble, tendre et joyeux :
    Ma très chère, voici l’offrande de mes yeux.

    Je te donnerai mes yeux qui virent tant de choses.
    Tant de couchants et tant de mers et tant de roses.

    Ces yeux, qui furent miens, se posèrent jadis
    Sur le terrible autel de l’antique Eleusis,

    Sur Séville aux beautés pieuses et profanes,
    Sur la lente Arabie avec ses caravanes.

    J’ai vu Grenade éprise en vain de ses grandeurs
    Mortes, parmi les chants et les lourdes odeurs.

    Venise qui pâlit, Dogaresse mourante,
    Et Florence qui fut la maîtresse de Dante.

    J’ai vu l’Hellade où pleure un écho de syrinx,
    Et l’Egypte accroupie en face du grand Sphinx,

    J’ai vu, près des flots sourds que la nuit rassérène,
    Ces lourds vergers qui sont l’orgueil de Mytilène.

    J’ai vu des îles d’or aux temples parfumés,
    Et ce Yeddo, plein de voix frêles de mousmés.

    Au hasard des climats, des courants et des zones,
    J’ai vu la Chine même avec ses faces jaunes…

    J’ai vu les îles d’or où l’air se fait plus doux,
    Et les étangs sacrés près des temples hindous,

    Ces temples où survit l’inutile sagesse…
    Je te donne tout ce que j’ai vu, ma maîtresse !

    Je reviens, t’apportant mes ciels gris ou joyeux.
    Toi que j’aime, voici l’offrande de mes yeux.

     

    Les compagnons Troubadours du dimanche de Bookworm :

    Alex : Mot-à-mots Alinea66 : Des Livres… Des Histoires…Anne : Des mots et des notes, Azilis : Azi lis, Cagire : Orion fleur de carotte, Chrys : Le journal de Chrys, Ckankonvaou : Ckankonvaou, Claudialucia : Ma librairie, Daniel : Fattorius, Edelwe : Lectures et farfafouilles, Emmyne : A lire au pays des merveilles, Ferocias : Les peuples du soleil, George : Les livres de George, Hambre : Hambreellie, Herisson08 : Délivrer des livres?, Hilde : Le Livroblog d’Hilde , Katell : Chatperlipopette, L’Ogresse de Paris : L’Ogresse de Paris, L’or des chambres : L’Or des Chambres, La plume et la page : La plume et la page, Lystig : L’Oiseau-Lyre (ou l’Oiseau-Lire), Mango : Liratouva, MyrtilleD : Les trucs de Myrtille, Naolou : Les lectures de Naolou,Oh ! Océane !, Pascale : Mot à mot, Sophie : Les livres de Sophie, Wens : En effeuillant le chrysanthème, Yueyin : Chroniques de lectures

     

  • Ikeeeeeeeeeeeeeeeeeeea

    Aujourd’hui je ne suis pas là, enfin pas vraiment. Si tu veux me lire autrement, tu peux venir là, c’est Scotomisation, mon autre blog, de pure fiction.

    Sinon, je reviens très vite ici, avec de la couleur, du jaune pour être précise, de la bonne humeur et un oiseau chantant l’amour…

    J’en profite quand même là pour te poser une petite question : tu préfère cette bannière là-haut ou la précédente (le truc rose avec des paillettes). J’aime les deux et je n’arrive pas à me décider définitivement…

    Je retourne me reposer : hier j’ai monté un putain de bureau Ikéa pour fiston, ainsi que deux chaises de bureaux, et, comment dire, je m’en remets difficilement.

    SN153900.JPG


    Je suis moins douée que notre chère Faustine (qui se débrouille quand même vachement bien avec son emménagement : bravo ma jolie, je te le redis, c’est du taf mené de main de maitre ; quelle équipe !)

    Peut-être que j’aurais le courage de m’attaquer à l’arrachage de ma moquette de salon pour la remplacer par du parquet clipsable ? Nooon, faut pas rêver… J’aurais plus vite fait de me trouver une nouvelle robe chez Monoprix. Putain Monoprix et son rayon femme c’est la caverne d’Ali Baba à pas cher. Impossible d’y mettre les pieds sans en ressortir avec une petite babiole : une jupette, un foulard, un petit haut…. Monoprix je t’aime, sponsore moi je serais gentille !!!

    Bon, j’y vais pour de bon cette fois…

    Ah oui : je réponds vite aux commentaires (quoi, on te l'a déjà faite celle-là ?) et je fais enfin des catégories dignes de ce nom pour ce fichu blog !

  • East

    Le Japon est à la une de l’actualité, un peu plus d’un an après Haïti…. La vie ne laisse pas le temps d’oublier un malheur qu’un autre surgit.

    Je ne vais pas gloser sur le sujet, le malheur c’est le malheur et chacun de nous le gère comme il peut. J’espère que tout s’arrangera pour eux, comme pour tous. Que souhaiter de plus…

    J’aime le Japon, son histoire, sa culture, son patrimoine, que je connais encore mal, depuis des années. J’y suis entrée par la littérature bien sûr. Yukio Mishima le premier, qui m’a ouvert à l’adolescence les yeux sur tout un  univers, codé, parfois sombre, mais où les sentiments et les mots font l’objet d’une précision et d’une justesse qui me comblent. Les mots ont un sens, les gestes aussi, et il m’a été agréable de découvrir une littérature ou le minimalisme et la précision devenait un art.

    Et puis, toujours à l’adolescence, Yasunari Kawabata et sa « nuée d’oiseaux blancs » ou ses « belles endormies » ont achevé de me faire aimer ce pays.

    La littérature japonaise classique m’a plu à cause ou malgré son dépouillement stylistique, son intensité incroyable.  Peut-être que c’est de là que me vient ma quête du beau invisible, l’infini détail qui échappe à l’œil.

    Les plus modernes ont su développer une écriture à part, plus fantasque encore.

    J’aime la littérature japonaise, ancienne ou plus contemporaines. J’aimerais en citer certains de mes préférés, et si votre chemin croise une librairie, n’ayez pas peur de les emporter avec vous. N’ayez pas peur de découvrir la délicatesse de Yasunari Kawabata, ou de Yasushi Inoue. Découvrez l’étonnant Lafcadio Hearn, le plus japonais des Irlandais. Junichiro Tanizaki, Kenzaburo Oe, Yukio Mishima, Haruki Murakami, Yoshikawa Eiji, la liste pourrait être longue encore…

    J’aime la littérature japonaise et puis l’histoire et les traditions japonaises. J’aime l’idée que je m’en fais. La cérémonie du thé, la peinture minutieuse des kanji, la beauté des kimonos, une certaine exubérance parfois, tout me plait.

    Pour finir, voici quelques œuvres réalisés suite au drame qui frappe le Japon. J’aime leur simplicité.

    Junichiro Tanizaki, Kenzaburo Oe, Yukio Mishima, Haruki Murakami, Yoshikawa Eiji,Yasushi Inoue,Lafcadio Hearn, japon, seisme, compassion,

    Help Japan by James White

     

    Junichiro Tanizaki, Kenzaburo Oe, Yukio Mishima, Haruki Murakami, Yoshikawa Eiji,Yasushi Inoue,Lafcadio Hearn, japon, seisme, compassion,

    Help Japan by Rob Dobi

     

    Junichiro Tanizaki, Kenzaburo Oe, Yukio Mishima, Haruki Murakami, Yoshikawa Eiji,Yasushi Inoue,Lafcadio Hearn, japon, seisme, compassion,

    Print 070/365 by The Living Conspiracy

     

     


    Et comme nous sommes jeudi, voici une citation à rajouter au tableau de Chiffonnette :

    «Il se trouve toujours quelque chose pour déranger les calculs les plus soigneusement établis par l'homme.»
    Saikaku Ihara.  

    Très vrai, n’est-ce pas ?

    Junichiro Tanizaki, Kenzaburo Oe, Yukio Mishima, Haruki Murakami, Yoshikawa Eiji,Yasushi Inoue,Lafcadio Hearn, japon, seisme, compassion,

    La Grande Vague de Kanagawa - par Katsushika Hokusai -1831


  • Trois livres par semaine, c'est ma peau contre ces pages

    Diversifier mes lectures c’est normal et vital, il faut lire de tout, comme on mange de tout. Après ce petit liminaire tout pourri, passons à l’objet du jour : vous causer de trois bouquins présentés ici la semaine passée.

    livres.JPG


    Go.

    Ruth Rendell – Tu accoucheras dans la douleur

    Un jour j’écrirais un billet lyrique pour vous raconter mon amour infini de cet écrivain. Pour cette fois, je me contente de vous conseiller ce roman. C’est une nouvelle affaire pour l’inspecteur Wexford, héros récurrent de la dame. Une histoire de filles assassinées, un trafic mais pas celui que l’on imagine... Une histoire qui doit beaucoup au sens du rebondissement de Ruth Rendell. C’est sa qualité principale : elle ne néglige ni le fond, ni la forme. Il y a donc une intrigue bien ficelée, avec un enchevêtrement d’indices et de suspects qui nous emmène gentiment au dénouement final. Mais par-dessus tout, il y a cette faculté qu’à Ruth Rendell de croquer des portraits, de nous rendre réels ses personnages. Et aussi bien Wexford que son adjoint vivent sous nos yeux une vie « normale » et réelle. En parallèle de la pure intrigue, Rendell prête à ses personnages des aventures intimes, des questionnements, des épreuves, tout cela venant s’imbriquer parfaitement dans l’enquête elle-même. On attache autant d’importance aux différents meurtres, qu’à la naissance de l’histoire d’amour (ou pas..) entre l’inspectrice ultra féministe et son collègue indien plus « tradi »…par exemple. Un roman aussi riche de suspens que de fine psychologie !

     

    Stefan Zweig – Un soupçon légitime

    Il s’agit d’un inédit de l’auteur. Le couple Limpley s’installe à la campagne. John le mari est du genre épuisant, et pour canaliser cette énergie, leur nouvelle voisine offre un chien à John. Ce chien va devenir son meilleur ami, puis quasiment son « maitre ». La situation change quand John devient père, il se consacre à sa nouvelle paternité, avec autant d’excès qu’il a joué au « maitre-toutou » avec son chien. C’est là que le drame se noue, avec une intensité tout Zweigienne ! On retrouve les thèmes chers à son cœur : l’obsession maladive, l’excès dans tout, l’intensité. Superbe !

     

    Marian Keyes - Réponds si tu m’entends

    J’ai découvert Marian Keyes alors que je faisais une plongé inconsidérée dans le domaine de la chick-lit. Les apparences sont trompeuses et les couvertures de Pocket plus encore. J’ai très vite adoré cet auteur comme on ne peut en trouver qu’outre-manche, et je me jette sur chacun de ses romans, comme la peste brune sur Barcelone. Cet opus (t’as vu ça fait pro, non ?) est très touchant. Ne vous fiez pas au rose de la couverture, et à ce côté girly dans la présentation.  Anna va passer quelques temps chez ses parents suite à un accident qui l’immobilise. Nous allons la suivre durant une petite année, faisant face aux aléas de sa vie, à des événements douloureux et aux questionnements qui s’ensuivent. C’est un roman assez pesant dans sa thématique (il aborde le deuil…) mais l’émotion que l’on ressent, la fragilité et puis la personnalité attachante d’Anna, tout ça nous tient en haleine. La vie est rose, noire, brillante, fragile… Anna, je l’ai aimé, je l’ai suivi avec plaisir et parfois j’ai pleuré avec elle…

     

    Bon, sinon, j’ai d’autres lectures en stock….