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  • L'instinct d' Inès

     

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    Pour la première fois depuis très longtemps, j’ai terminé un roman au forceps, enfin à contrecœur.

     

    L’instinct d’Inès, de Carlos Fuentes m’avait attiré suite à des critiques mitigées, vu notamment chez George Sand et Lou.


    En bonne aventurière du livre, je me suis lancée… et j’ai chuté !!

     

    L’histoire est particulière en ce sens qu’elle se déroule sur deux dimensions parallèles.


    La première histoire est celle de Gabriel grand chef d’orchestre, et d’Inès, cantatrice. Leur histoire d’amour tient sur trois rencontres, merveilleusement racontées, avec la subtilité et la fascination que cela suppose. On entre dans un univers positivement lyrique et symphonique. Le symbolisme est très présent et suffit parfaitement à nous faire croire à cette histoire.


    Jusque là tout va bien, me direz-vous.


    Mais l’univers parallèle m’a moins parlé. Il s’agit d’une histoire qui se passe à une époque indéterminée, avant l’ère glaciaire si j’ai bien suivi, et qui met en scène la probable ancêtre d’Inès.


    Et là  à ces passages j’ai décroché…Trop de symbolisme tue le symbolisme…


    Pourtant je suis une lectrice assidue et admirative de Gabriel Garcia Marquez et de Jorge Luis  Borges, pas avare de symbolisme et d’histoires alambiquées.


    Et j’ai un faible aussi pour Fuentes. Habituellement.


    Là je trouve que le lien entre les deux histoires n’est pas si évident et que l’une nuit à l’autre. Cela devient un cryptogramme.


    Pourtant il y a l’écriture d’un homme qui aime les femmes, qui nous fait le portrait de la Femme Eternelle, qui est la muse, l’inspiratrice, l’amante, la joie de vivre . En cela  c’est une ode à l’Amour et à la Passion : musique et femme se mêlent pour ne former qu’une seule passion qui anime Gabriel.

    Pour l’autre partie, je ne suis même pas certaine d’avoir compris ce que veut dire l’auteur…

    Mais je n’aime pas abandonner de lectures, cela me laisse un sentiment d’échec, c’est donc à la rame, si je puis dire que je suis arrivée en bout de page.


    Le recommanderais-je ? Je ne sais pas.


    Nous voilà bien avancé.

  • Dream in Blue

     

     

    Je suis retournée aujourd’hui à H&M, dans l’idée d’assouvir finalement mon envie de jaune et de robettes fleuries à la Williamson, tu parles Charles, y avait plus ma taille !!!!!!!

    C’est quoi ce stock de petites joueuses ?? Ils n’ont pas prévue Monsieur H et Monsieur M qu’il y aurait peut-être quelques personnes intéressées par leur collection so hype de la mort qui tue, malgré un prix qui tue aussi ?? Hein, non ?

     

    J’ai commis la terrrrrrrrrible erreur de demander à un vendeur visiblement mineur et en pleine poussée d’hormone s’il y aurait du réassort dans les tailles.

    Il m’a regardé comme si je voulais négocier une robe Chanel Vintage à 19€99.

    Non, tout est là Madame qu’il me dit, avec un sourire forcé.

    Espèce d’Ado va ! Si j’avais eu mon tube de Clearasil sur moi, j’aurais fait un don, je pense à mon prochain moi !

     

    Bref, c’est bien énervée d’être allée jusqu’à Haussmann  pour rien que je retourne vers les Halles, en me disant que je peux bien jeter un zieu pour voir…

     

    Et là rien non plus, nada que dalle walou un désert de Gobi Williamsonnien en taille 40 ou M, ou même 38, j’aurais arrêté de manger s’il avait fallu ! Si, si !

     

    La frustration ce n’est pas bon pour la santé, ça fait des palpitations, des anévrismes tout ça, alors il fallait lutter contre la frustration.

     

    Et je sais pas mais le jaune là je pouvais plus, trop de douleurs, de manque, alors bon j’ai traversé de part en part la gamme chromatique, et j’ai fait un rêve bleu, je n’y crois pas  tout est merveilleux.

     

    Voilà :

     

     

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    Je crois que j’ai un côté obsessionnel.

     


    Mais c’est pas grave les gens, partez pas, j’ai encore un cadeau : dans le cadre de la semaine spéciale Sophie Marceau sur ce blog ( je vous avais pas dis ?), voici un incunable, un trésor, une des nombreuses raisons de vouloirs museler internet et le libre accès aux conneries de nos élites : the famous duet qui ringardise Ginger Rogers et Gene Kelly, qui renvoie dans ses cordes Stone et Charden. Je veux bien sûr parler de

     

    Dream in blue, Sophie Marceau featuring François Valery

    (ou est-ce l’inverse, mon Dieu le doute m’étreint !!)

     

     

    Tenez, c’est Cadeau !

     


  • The Campion for Cannes

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    Il ne vous aura pas échappé que le Festival de Cannes a commencé.

    Plein de jolies robes, des people en pagaille comme chaque année. On a de la Paris Hilton qui galoche à donf' sont boyfriend du moment, j'ai pas retenue le nom, c'est pas nécessaire vu leur durée d'utilisation. J'ai même vu un Jauny national monter les marches...On aura donc tout vu. Même Loana, qui venait sans doute présenter sa vision personnelle de Tarkovski.

    Et au milieu des paillettes qui font mal aux yeux, que vois-je ? Jane, ma Jane, de retour enfin, avec un film !!!

    Jane Campion of course, qui venait présenter Bright Star, dont voici le pitch, honteusement chipé chez Allociné:

    Londres, 1818. Un jeune poète anglais de 23 ans, John Keats, et sa voisine Fanny Brawne entament une liaison amoureuse secrète.
    Pourtant, les premiers contacts entre les deux jeunes gens sont assez froids.
    John trouve que Fanny est une jeune fille élégante mais trop effrontée, et elle-même n'est pas du tout impressionnée par la littérature.
    C'est la maladie du jeune frère de John qui va les rapprocher. Keats est touché par les efforts que déploie Fanny pour les aider, et il accepte de lui enseigner la poésie.
    Lorsque la mère de Fanny et le meilleur ami de Keats, Brown, réalisent l'attachement que se portent les deux jeunes gens, il est trop tard pour les arrêter. Emportés par l'intensité de leurs sentiments, les deux amoureux sont irrémédiablement liés et découvrent sensations et sentiments inconnus. " J'ai l'impression de me dissoudre ", écrira Keats. Ensemble, ils partagent chaque jour davantage une obsédante passion romantique qui résiste aux obstacles de plus en plus nombreux. La maladie de Keats va pourtant tout remettre en cause...

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    Les photos du film m'ont éblouis: oui j'use et j'abuse d'un vocabulaire emphatique quand j'aime, sinon, à quoi ça servirait tous ces gros dico ??

     

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    J'ai donc très très hâte de voir ce film, de payer l'obole d'une place de ciné pour voir une création artistique que je devine subtile et heureuse.

    La poésie de Keats, le talent de Jane Campion et deux acteurs qui semblent aussi beaux que sensibles: que demander de plus ?

    J'espère que le charme opèrera !

     

  • Comedia dell arte


     

    Comment dire, j'ai d'abord songé à pleurer, à rire, je ne sais plus.

    C'est une comédie risible qui se joue sous les yeux de naïves lectrices d'un magazine féminin, venue interviewer la femme de Nico 1er.

    Quel intéret ce type de rencontre ?? Regardez je suis une bonne épouse, belle et et bonne, et Monmari il a un travail trèeees dur. Oh d'ailleurs le voilà !

    Ah oui Nico à un rendez-vous avec des diplomates hypra importants, mais il sort de la douche, hein vu qu'il a été au sport: waouh, un homme de pouvoir, beau et musclé !!!!! S'il était pas déjà Président, comment que je te l'élirais là tout de suite.

    Nico vas-y à ton rendez-vous, continue de sauver le monde et la France surtout.

    J'en implore Paco Rabanne: sort nous une bonne petite prédiction. Je sais pas moi, la chute de la station Mir sur le 55 rue du Faubourg Saint-Honoré.


    Pitié. Que ça cesse.