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  • Should I Wolf ?


    Ahhhhh je suis débordée au boulot !!! Je souffre !

    L'audit interne se termine bientôt Et pour info il est fait par deux nanas même pas terribles, et bordel moi qui me voyais déjà faire la chasse aux beaux mecs en cravate, que dalle.


    Bref du boulot par-dessus la tête, je serais fantomatique blogosphériquement parlant.

    En espérant être de retour bien vite.


    Sauf si je ne me suis pas suicidé à coup de Ben&Jerry's : car c'est  tout ce qui me vient à l'esprit après avoir visionné le clip de Shakira, et son putain de déhanché et son fessier divin, que je veux le même, enfin avec des jambes pareilles aussi ! Pour ma défense, moi aussi je peux faire han han en mettant mon doigt manucuré dans la bouche: c'est un bon début, non ?




    Mais dans le fond, je crois que c'est le costume qui fait tout, hein ? Dis moi que c'est ça ?


    Allez, je replonge dans mon pot de glace mes dossiers.

     

  • Adonis et Apollon


    Salut mes loupiots, aujourd'hui, je cède à mon péché mignon (non, pas parler de moi, petit malotru !!) t'infliger des extraits de mes poèmes favoris.

    Alors pour laver l'affront de l'énième échec d'Adonis à emporter le Nobel de Littérature (accordé cette année à Herta Müller je te le rappelle, et même que j'envisage de la lire avant de la classer au rayon saucisses définitivement) nous allons savourer ces quelques vers. Et si tu lis jusqu'au bout, il y aura une récompense, pour nous les personnes de bon goût : un homme, pas nu, je n'ai pas trouvé hélas de clichés dénudés... mais le peu qu'on voit est sublime ! Et cet homme, l'Adonis du jour donc, a, pour une fois, plus de 25 ans, c'est ma façon à moi de me désolidariser de Frédéric Mitterrand et de Roman Polanski.


    Note bien lapin que j'aurais voulu rendre hommage à la plastique sans faille de Prince Jean, le Vagal Dauphin, mais comment dire, j'ai pensé que ce serait trop de bonheur pour tes yeux ébaubis.

    Alors on oublie, et on revient à notre poème d'Adonis (t'as acheté le bouquin comme je t'ai dis ? Non ? Pfffff, des perles aux cochons voilà ce que c'est ^^)



    Incantations In Chants de Mihyar le Damascène


    A


    Salut, ô corps,

    Modulations que le plaisir parfois en fit surgir pour s'enchanter

    Elles sont mon amour et ma transe.

    Je règle les quatre cordes du luth sur les quatre natures

    Le zîr équivalent à la bile jaune

    Le mathna au sang

    Le muthallath au flegme

    Le bumm à la bile noire

    Et tu fais courir, ô femme, le rythme, en d'innombrables fleuves

    Salut, ô corps.


    B


    Approche, olivier

    Laisse ce rebelle t'embrasser

    Laisse-le dormir à ton ombre

    Répandre sa vie sur ton splendide fût

    Et t'appeler : ô femme !


    C


    « La nuit

    Nous sautions de nos lits

    Et allions toutes nues jusqu'au bout du village

    Porteuses de surgeons poussiéreux, les arroser

    Nous nous étendions à même la terre assoiffée...

    Après quoi pouvaient venir les nuages et la pluie... »


    D


    Couche-toi la belle

    Sur cette herbe aussi belle

    Loge entre tes cuisses une belle fleur

    Et dis à ton bel amant

    De la ravir avec son bel organe


    H


    Dénude-toi, rosier / enveloppe-moi de lune

    Descends, prince de la lune, étreindre le rosier

    Nous t'avons posé une échelle

    Nous avons mis le pied de la rose au dernier barreau

    Que nous avons aussi paré d'une autre fleur

    Et puis nous avons tracé dessus les silhouettes

    D'espèces de coq pour le continent

    D'espèces de poisson pour la mer

    Afin d'assister aux noces du ciel avec la Terre



    W


    Toi, ô celui que poursuivait une femme

    Au corps enveloppé de papier d'écolier

    Et se ceignait la tête de couronnes de roses

    Elle s'appelait la princesse des herbes

    Son nom était la Fête

    Et la Parole ;

    Toi, ô celui qui passa,

    Nous voici, autour de ton nom assis en cercle

    Pour un arbre nous te prenons

    Nous t'ébrancherons ramure à ramure

    Pour faire de toi une amulette à couvrir de chaume

    Que nous jetterons dans l'écume

    En disant :

    L'écume

    Fait

    Aussi

    Partie

    Des

    Clés

    De la mer.


    Z


    Donne-moi, femme, une tresse de tes cheveux :

    Attache-les avec ce rameau

    Livre-les à l'accolade

    De l'espace du vent

    En figure de deux amants.


    Et là Gégé, l'adonis découvert chez cette coquine de Firemaman !!! Merci à toi pour ça ! Gerard Butler :

     

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    Je n'ai pas de mot pour lui !!!

    I want it :)

    Have a nice day les gens !

     

  • Tirons sur une ambulance


    Les mésaventures récentes de Frédéric Mitterrand font couler beaucoup d'encre. J'ai lu le bouquin à sa sortie, et j'ai été choquée. Pas vraiment par ce qu'il racontait, après tout je suis une lectrice assidue d'André Gide et de Gabriel Matzneff, tout deux écrivains qui faisaient largement étalage de leur gouts pour les amours plus que mineurs. J'ai écrit une note au sujet de ces artistes ou auteurs que j'aime et qui ont vécu border line, mais ça sera pour une fois prochaine.

    Non ce que j'ai pris en pleine face c'est la claque d'une génération à la mienne.

    Cette claque me revenait année après année sur bien des sujets.

    Je veux parler là de ce que nous, trentenaires, sommes devenus une sorte de génération sacrifié sur l'autel de nos ainés. Je m'explique, avant de m'embrouiller plus avant. On vit une époque faite de précautions, d'interdits, de recommandation de safe behaviour au quotidien. Ne pas fumer, ne pas baiser sans capote, ne pas boire, ne pas conduire, ne pas voyager n'importe où, ne pas télécharger de musique sans payer son octroi, ne pas s'informer tout seul au risque de comprendre trop de choses, ne pas attendre de la vie plus qu'un temps de labeur qui sera peut-être récompensé par une retraite à taux plein à 65 ans.

    Où est l'aventure ? Ou est la prise de risque, ou est la découverte, l'explosion des carcans et l'abandon des valeurs préformatées au profit de sa propre expérience ??

    Entendons nous bien, je ne dis pas qu'il faille chopper le sida, le cancer du poumon et aller s'éclater à 190 km heure sur une glissière de sécurité pour être heureux.

    Mais comment se sent-on vivre si on ne vit pas dans l'expérience, dans l'inattendue, dans l'affranchissement de certaines valeurs ?

    Cette esprit est resté bloqué en 1968, puis s'est un peu réveillé en 1981 et dans les années suivantes, avant de profondément s'endormir durant les années 90 jusqu'a maintenant.

    Qu'avons-nous ? Des quinquas bien tassés qui se sont éclatés dans les années 70 et 80 à passer du maoïsme à l'école de Chicago, des rebelles à cheveux longs qui ont usé et abusé des drogues plus ou moins douces, des vertus de l'amour libre, voir pour certains jusqu'à extérioriser dans certaines limites  les théories de Tony Duvert ou le modèle de Gabriel Matzneff. C'est à la mode en ce moment que de rappeler à nos chères élites leurs turpitudes du passé, qu'elles fussent morales ou autre. Daniel Cohn Bendit en avait déjà fais les frais, et aujourd'hui Frédéric Mitterrand. Mais c'est toute une génération qu'il faudrait accabler, s'il s'agit d'accabler qui que ce soit.

    Une génération qui a pourtant explosé les carcans de la morale bourgeoise, et heureusement pour nous ! Une génération qui a su dire merde, et est allé chercher ses propres valeurs dans l'aventure et l'expérimentation. Une génération à qui l'on doit de belles chose comme la revendication d'un féminisme plus radicale, la dé-psychiatrisation de l'homosexualité, le fait de considérer les enfants comme des êtres douées de sens et non des ventre sur pattes, une génération qui a fait MSF et la guerre à la famine au Biafra, qui s'est déclarée salope pour faire avancer la question de l'avortement, c'est la génération du planning familial, de la pilule, de l'amour sans idées préconçues. Une génération qui ne voulait pas faire la guerre à d'autres peuples

    Ado, j'adorais me plonger dans ces histoires, et me rendre compte qu'un adulte pouvait décider de se prendre en main et réfléchir à ce qu'il peut faire pour améliorer le monde, sans peur de s'affranchir des modèles préexistants, sans peur de l'aventure et de l'échec. Cette génération  m'a fait rêver.

    Et qu'est-elle devenue ?? D'abord il y a eu ces fameuses années 80, années du fric facile, un fast and furious du fric et du sexe, enfin pour certains on va dire. C'est aussi une époque qui me marque et je garde pas mal de bonnes  choses, des principes de vie qui valent toujours.

    Mais ces élites après avoir bu jusqu'à la lie à la coupe du plaisir et de l'absence d'entrave, s'est découvert toute une panoplie de principes moraux, économiques et sociaux à mille lieux de leur folle jeunesse. Le principe de la putain qui devient bonne sœur : ce sont les plus radicales.

    Et on arrive à une époque ou nous somme dirigés par un troupeau de Jansénistes fâcheux, ou plutôt de Jésuite faux-cul et culpabilisateur.

    Ainsi la Terre courre à sa perte et il ne faut donc plus que penser en écologiste citoyen, et  le tout sur le mode du «  vous n'êtes que de vilains petits égoïste », l'empreinte carbone, l'essence, le recyclage....

    Et puis il ne faut pas demander trop de solidarité de l'Etat ni de personne d'ailleurs, bah oui c'est la crise, tu n'es pas au courant ? Du fric il n'y en a plus pour la sécu, les profs ou des prisons décentes, tu comprends bien il a fallu renflouer la BNP pour assurer à ses cadres méritants la même prime qu'habituellement. Et puis les prisons ça sert à rien, il suffit de castrer les méchants, de pendre haut et courts le impénitents après les avoir jeté dans un cul-de-basse-fosse.

    Quant à la sécu elle ne serait pas dans cette état si t'étais pas tout le temps malade à force de fumer et de ne pas manger tes 5 fruits et légumes par jours. Comment ça c'est trop cher ?? Mais où sont tes priorités petit  insolent ????? Déjà que je te soupçonne de ne pas manger bio....Et ne t'avises pas de télécharger une chanson pour te consoler, cet acte ignoble pourrait priver un chanteur vieillissant de l'éternelle rente à laquelle il a le droit pour avoir pondu une daube un jour.

    Quant au sexe, mon Dieu, le sexe... Plus on voit de filles à oilp' à la télé et de mec  torse nu en 4 par 3 et plus j'entends parler de misère sexuelle à la Michel Houellebecq. La faute à une société de plus en plus frileuse, qui veut s'assurer de ton pedigree sur 5 générations avant de s'engager à prendre un café au bar du coin. Et pour peu que tu dises la mauvaise chose au mauvais moment, hop le conte de fée sera stoppé net. On ne se laisse plus à aller sur des terres inconnues, à risquer l'échec. Nous sommes éduqués et gouvernés comme des enfants, un paternalisme qui prévaut dans chaque  pan de notre vie.

    Aussi je ne m'étonne plus que certaines femmes passent pour originales parce qu'elles disent ce qu'elles pensent au moment où elles le pensent, qui ne s'offusque pas de parler ouvertement de tout les sujets possibles.

    Avons-nous seulement idée du degré d'infantilisation dans lequel on nous plonge ?

    Alors L'affaire Mitterrand là-dedans ? Je n'ai jamais eu la moindre affection pour ce personnage qui a usé et abusé de son nom (prestigieux à mes yeux), et qui a toujours craché ouvertement sur les principe de gauche, apportant publiquement son soutien à Chirac lors des élections présidentielles, clamant partout son non-socialisme, mais rappelant sa prestigieuse parentèle à la moindre occasion. Il s'est positionné comme toute sa génération dans le rôle de l'ancien jouisseur devenu sage observateur de la vie et bon dispensateur de conseil au peuple indigent. Sauf qu'il faut être crédible pour ça.

    Et là c'est raté mon coco. Comme tout le reste du Gouvernement Vagal par ailleurs. Mais je pense que le Royal Nain Vagal cultive cette habitude qu'avait François Mitterrand : savoir s'entourer de gens légèrement plus médiocre que soi permet de toujours tenir le haut du pavé.

    Sauf que le Nain Vagal est déjà bien trop médiocre pour espérer une cour du même acabit.



    Dans le même esprit, bientôt je vous parle du roman érotique de Lewis Scooter Libby, sympathique néoconservateur américain, chargé des affaires de sécurité nationale sous la présidence de l'inénarrable Junior Bush.


    En attendant, parce que je suis énervée et que la musique adoucit les mœurs, a little bit of jazz ? De belles chanteuses, à la voix aussi magnifique l'une que l'autre, une douceur à écouter, un miel qui se déverse sur mon cœur. Rassure toi je n'ai pas le mauvais gout de t'appâter pour t'infliger du Norah Jones de bas étage, on est pas dans un ascenseur ici.

     

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    Oui je suis un peu énervée, ça se voit, non ?

     

    Let me introduce :


    Diana Krall


    podcast
    Why should I care ?

     


    podcast
    A case of you

     


    And Lisa Ekdahl


    podcast
    My heart belongs to Daddy

     


    podcast
    But not for me

     

     

    Et comme je suis très énervée: Barry White !!!!!! Ecoute ce rire, son rire à 2:14 de la chanson !! Je pourrais céder à (presque) n'importe quelle demande si on me passe du Barry White : orgasmic earthquake !

     


    podcast

    Let the music play


    Tu veux me faire plaisir : va augmenter le pourcentage de n'importe lequel de tes péchés (sauf l'envie et la colère, faut pas déconner, concentre toi sur la luxure et la gourmandise par exemple).

    Et demain tu sauras pourquoi je m'appelle Océane :)

  • L'imagination est l'oeil de l'âme...

     

    ...pour citer Joseph Joubert, un joyeux rieur...

    J'aime beaucoup lire chez les bloggeurs le fruit des requêtes google qui mènent les lecteurs chez eux. A chaque fois je suis à 2 doigts de me faire pipi dessus tellement je pleure de rire.

     

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    Et puis quelquefois je pleure de rire toute seule en lisant les miennes de requêtes. Je les divise en plusieurs catégories.


    Tout de suite on va aborder le plus chaud, comme ça ceux qui ont piscine ou dentiste, ou qui ne lisent pas les notes en entier, ne seront pas frustrés : parlons love, cul, sexe etc....pour commencer.

    Il y a donc les requêtes des amoureux de la chair (oui soyons poétiques s'il te plait, déjà qu'Adonis n'a pas eu le Nobel de littérature, tu ne vas pas me contrarier...). Je te mets en rouge la requête, en laissant la beauté orthographique originel de l'auteur (en même temps, je n'ai pas de leçons à donner en la matière...)

    Homme nu : classique, mais t'es mal tombé, c'est pas ici qu'on prend les hommes pour des toy boy, n'est ce pas Angie chérie ? C'est pas le genre de la maison (humm).

    Sexe + téléphone rose + pute : mais et le web 2.0 alors ?? Pourquoi un téléphone ? Et pourquoi pas un minitel aussi ! Par contre je n'ai pas de base de données à fournir, hein, faut pas m'en vouloir. Essaie le minitel finalement, 3615 Ulla (oui un traumatisme d'enfance, des affiches en 4 par 3, je me demandais qui était cette si conciliante et si recherchée Ulla)

    Agression sexeuelle avec lexomil : pas sympa dans l'esprit et pas efficace surtout. Le lexomil ne shoote personne mon coco,  et ce n'est pas joli joli comme demande !

    Cul girl : requête bilingue, comme moi.

    Jennifer anniston nue: the star of the requête chez moi. Pourtant je ne peux pas la voir cette pleureuse. Moi je suis pour Angelina, et certes j'ai cédé un jour à mettre une couv' de GQ avec pleureuse Anniston, mais c'était pour la cravate qu'elle portait. Angie Power !!

    Jennifer anniston toute nue : tiens une variante, parce qu'il y a plus nue que nue ? D'où toute nue. Oui c'est vrai, ci-dessus elle avait une cravate...

    jennifer aniston a poil nue : là par contre je vois pas ce qu'on peut exiger de plus que nue sans cravate ! Ou alors à poil à poil, à l'allemande (cliché raciste inside) avec des poils quoi ???

    Marley & moi anniston nue : là on dépasse l'entendement ! Avec des animaux ! Oui rappelons que Marley est un chien, que le film est une daube, et qu'il ne vaut que par la présence de mon fiancé n°14, Owen Wilson. Mais vouloir Pleureuse Anniston nue avec un chien, faut aller chez un psy ou Delarue, mais pas chez moi !

    sex on the beach nue : c'est plus pratique pour le taux de pénétration, mais après t'as du sable partout dans ton corps, même quand t'as mis une serviette et que tu fais gaffe. Honnêtement, autant le faire dans l'eau, enfin je dis ça, je dis rien, tu vis ta vie...

    x-made-moiSelle-Ana-x : je ne sais pas qui est cette Ana, peut-être Anna, qui est quand même à la putasserie vénale du web ce que je suis à la luxure : the Queen. Voir avec elle donc.

    je espere tu me tromp pas : si tu parles comme tu écris,  moi tromp toi.

    Jennifer nue : ça suffit maintenant avec Anniston !!!

    Cerise nue : je me suis longtemps couchée de bonne heure demandée qui était cette Cerise. Le père de mon fils a trouvé : c'est la greluche de la pub Groupama, la copine de Marc de Carglass. Je comprends qu'on veuille la voir nue, quand on sait l'horrible robe blanche à pois vert qu'elle porte en permanence !

    Nue en escarpins : Ahhh un homme de goût... le summum du glamour à deux à mes yeux.

    Ta sœur nue : laquelle, j'en ai plusieurs. Faute de précisions (et de l'aval des dites sœurs) je ne peux accéder à cette requête.

    974 reunion fetichisme pied chaussures : bon esprit, mais un peu loin pour que je m'y rende.

    Aimer : "Aimer, c'est ce qu'y a d'plus beau
    Aimer, c'est monter si haut
    Et toucher les ailes des oiseaux
    Aimer, c'est ce qu'y a d'plus beau"  a dit le poète. Ah non, c'est Gérard Presgurvic...

    mieu c est aimer o : si O c'est moi, oui je confirme, c'est toujours mieux de m'aimer... Sinon je ne sais pas.

     

     

    Autre sujet de requête : Moi, oui je suis super populaire on the web.... Certainement grâce à mes 100 % de luxure, durement acquis.

    Océane qui fait le bazare : n'importe quoi, d'abord il n'y a pas de e à bazar (t'as vu je fais des progrès en orthographe, grâce à maitre Capello)

    J'océane S A S : j'ignorais qu'on pouvait me conjuguer à un autre temps que celui de l'amour. J'océane, tu océanes etc. Par contre SAS, je n'aime pas des masses, réessaye avec Robert Musil, ou Gabriel Garcia Marquez et reviens.

    Océane en chinois : c'est vrai que je me suis lancé dans l'apprentissage de la langue de Sun Tzu, c'est pour m'améliorer dans l'art de la guerre des sens.

    Océane chanteuse : ah enfin on reconnaît mes talents de chanteuse !!!! DJ Oriska n'a qu'à bien se tenir...

    Oceane nue : certes, je peux comprendre cette envie, mais non, cher public, tu vas te toucher longtemps (si tu m'autorise cette petite drôlerie) avant que ça n'arrive ici.

     

     

    Sinon, du n'importe quoi en pagaille :

    Problem chez carglass : bah appelle-les, tu verras Marc ou Olivier, ou Sébastien. Mais pas Cerise de Groupama, elle tu l'appelle si Marc ne veut rien savoir et tu leur mets ton assurance aux fesses.

    Carglass comique: surtout Sébastien quand même.

    Marc de carglass : le seul l'unique, mais Olivier est pas mal aussi.

    Hypotypose chez les seceptiques : déjà moi quand je l'écris je ne fais pas autant de fautes. Et je suis la reine de l'hypotypose sceptique. J'en fais très souvent, car je suis très méchante. J'en avais même fait dans cette note clique. Mais je pense que ce n'est pas ce que je recherchais ce lecteur. Mais blague à part, l'hypotypose sceptique ça m'évite de donner bien des claques à bien des gens.

    epictete et le deisr : Et après on trouve que je fais beaucoup de fautes ?! Pfff. Bref Epictète, comme on pu le voir ici clique, est un fâcheux qui peut parler avec dédain du désir car il n'a jamais été confronté à un jean Balmain.

    Joe Dassin divorce motive : l'écoute répété de Joe Dassin est un très bon motif de divorce, toutefois, cela peut s'arranger avec l'achat de l'intégrale de Céline Dion.

    Blague tamiflu : la blague c'est que ça ne sert à rien.

    Blog de DJ Oriska photo fashion : ok je chante comme elle, j'ai la même voix sexy, mais on s'habille pas pareil, faut pas déconner quand même.

    Daim esseulé : tu les as tous mangé, il en reste qu'un ? Mange le aussi, sois pas cruel.

    Glandouille : je ne connais pas ce mot, surtout entre 8h et 18h en semaine.

    Comment on fait gros bisounours : avec un papa bisounours et une maman bisounours.

    chaussons : va voir chez Ginie c'est la spécialiste.

    peut on vivre sans sel : ça dépend ce que tu mets derrière le mot sel ? Perso je mange sans sel, y en a trop partout de toutes façons. Par contre le sel de la vie est nécessaire. Trouve le tien


    Oui, bon je ne sais pas quoi dire pour finir, alors voilà, that's all folks les pingouins.


    Demain, on parlera de moi, oui encore, c'est la semaine "j'aime mon nombril".

     

  • Pourquoi je n'aime pas les vacances



    Parce que je l'ai annoncé plusieurs fois ce post, et pour faire plaisir, j'espère, à Kahlan.

    J'ai hésité à le publier parce que c'est un truc un peu larmoyant, et bon ce n'est pas totalement moi, juste une partie. Pas envie de vous déprimer, ni moi avec. Mais en parler finalement me fait aussi plaisir parce que je me rappelle d'excellents souvenirs, et voilà ça me donne envie d'en fabriquer de nouveaux, tout aussi bons. Du coup, c'est moins larmoyant, j'ai sabré dans le vif (oui, je ne tranche pas, je sabre).


    Les vacances sont pour moi un même son et lumière depuis des années, une image mouvante mais constante.

    Le soleil est lourd et chaud sur les terrasses des maisons.

    Et Victor Lazlo chantait le canoë rose.



    C'était pas l'année dernière
    c'était pas à Marienbad
    comment voulez-vous que je m'en rappelle
    à force de l'attendre
    je ne savais plus qui l' attendait
    Le temps est un traître de cape et d'épée
    qui vous glisse sa poudre d'oubli
    dans votre coca
    Faudrait pouvoir choisir son film
    j'n'avais plus qu'à me barricader
    dans la p'tite maison
    près du lac
    avec le canoë rose, à deux places
    qui flotterait, comme ça
    pour personne

    Fermer les volets
    et ne plus changer l'eau des fleurs
    oublier qui tu étais
    ne plus jamais avoir peur
    Se dire qu'on était pas
    vraiment faite pour le rôle

    Pleurer plus que le saule

    Plonger sous les draps
    et ne plus jamais remonter
    dormir sur le pont du galion
    qui s'est laissé couler
    parce qu'il t'a connu
    une de plus à t'aimer

    Le soleil essaie de se glisser
    par le store vénitien
    c'est pas lui qui m'f'ra lever
    je commençais une longue nuit
    j'ai pas l'intention de demander le réveil
    je regarde les photos qu'il à prise de moi
    j'en ai aucune de lui
    il s'est jamais laissé prendre
    Le vent fait grincer le canoë rose, à deux places
    Il servira, peut être, pour un autre film


    Dans la maison familiale des vacances tout le monde dort.

    Je suis allongée, dans la pénombre des volets clos, la douce torpeur de l'après midi, la sieste endormait toute la maisonnée dès 15h00.

    Plus jamais je ne ressentirais ce total abandon, l'absence de toute crainte, juste le bonheur d'être là.

    Quand on arrivait, ma première pensée était tournée vers ma grand-mère, et quelle que soit l'heure de notre arrivée, je courrais vers a maison, vers ses bras, la chercher pour la ramener chez nous. Un lien très fort nous attachait toute les deux. Je suis née en Algérie milieu des années 70. Mon père était déjà parti vivre et travailler en France, mais ma mère ainsi que mon frère ainée et moi, nous étions restés dans notre petite ville de Kabylie, en attendant de le rejoindre. Alors ma grand-mère était très présente pour nous. Ça n'a jamais cessé jusqu'à sa mort, il y a 9 ans.

    Jusqu'à mes 18 ans, les vacances, ou au moins une bonne partie, c'était retrouver ce cadre familial et amical. Le soleil surtout. Tellement présent et chaud, il rythmait la journée.

    J'ai eu de très bons moments et de moins bons, mais la mémoire est sélective parfois, et ne retiens que les joies passées.

    Je pourrais mettre encore quelques paragraphes pour te raconter cette époque formidable, mais pas aujourd'hui. Je n'ai pas l'inspiration. Je me rappelle encore pourquoi je ne revivrai plus ces moments. D'abord on grandi tous, on perd nos amis, ils s'éparpillent loin de l'ilot central du début. Et puis les gens meurent aussi. Parfois à tout jamais.

    Les vacances c'est l'enfance insouciante, les petits déjeuners bruyants, les départs agités pour la plage, les caprices pour une glace, une autre encore, la petite sortie en barque, pas trop loin du bord (j'étais peureuse...) Et puis surtout la Méditerranée. La crique à Bejaïa, avec seulement ma cousine, nos petits copains et moi, marcher sur les rochers glissants, les garçons qui plongent  la tête sous l'eau pour fanfaronner... Et le soleil qui tape sur l'eau bleue.

    L'après midi, reprendre le chemin de la maison pour la sieste, que je faisais toujours en écoutant la radio, RMC ou Alger Chaîne 3 la station francophone.

    Dans la pénombre l'atmosphère est unique : le véritable sens de la tranquillité est resté là, coincé à cette époque.

    Au bord du saule, comme dans la chanson de Viktor Lazlo, avec Lui.