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  • Monologue ventriculaire


    Tu sais lapin que je suis une actrice dramatique ratée et frustrée. Mes envies de mélodrame poétique trouvent en général à se finir au mieux dans les bras d'un homme astucieux, au pire elles méritent de figurer dans le best of des blagues carambar par Elie Semoun (tiens il m'émeut lui, depuis qu'il s'est fait larguer par sa nana, il avoue simplement l'aimer toujours, mon Dieu un homme romantique et amoureux et qui le dit !!!!! Où qu'ils sont les autres ??)


    Bref, comme je ne peux passer ma vie à  attendre le Grand Rôle sur la scène de la vie, je prends les devants et je t'assène, malheureux public, une lecture. Oui, comme Fabrice Lucchini, mais en moins chauve quand même (merci Oenobiol et John Frieda).

    Et puis ça va nous changer de parler d'autre chose que de cul, de vernis O.P.I  ou de Nain Vagal. Bientôt tu vas croire que je suis inculte sinon. Mais, non, j'ai de saines lectures que je m'empresse de te coller mon choupi.


    Tu cliques si tu n'as pas peur d'entendre la voix la plus insupportable qu'il me soit.

    Sinon tu lis après, il y  a les poème lus.

    Ceux-ci sont pour l'amateur dictamo-baudelairien.

     


    podcast

    Parfum exotique


    Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d'automne,
    Je respire l'odeur de ton sein chaleureux,
    Je vois se dérouler des rivages heureux
    Qu'éblouissent les feux d'un soleil monotone ;

    Une île paresseuse où la nature donne
    Des arbres singuliers et des fruits savoureux ;
    Des hommes dont le corps est mince et vigoureux,
    Et des femmes dont l'oeil par sa franchise étonne.

    Guidé par ton odeur vers de charmants climats,
    Je vois un port rempli de voiles et de mâts
    Encor tout fatigués par la vague marine,

    Pendant que le parfum des verts tamariniers,
    Qui circule dans l'air et m'enfle la narine,
    Se mêle dans mon âme au chant des mariniers.

     


    podcast

    Ciel brouillé


    On dirait ton regard d'une vapeur couvert ;
    Ton oeil mystérieux (est-il bleu, gris ou vert ?)
    Alternativement tendre, rêveur, cruel,
    Réfléchit l'indolence et la pâleur du ciel.

    Tu rappelles ces jours blancs, tièdes et voilés,
    Qui font se fondre en pleurs les coeurs ensorcelés,
    Quand, agités d'un mal inconnu qui les tord,
    Les nerfs trop éveillés raillent l'esprit qui dort.

    Tu ressembles parfois à ces beaux horizons
    Qu'allument les soleils des brumeuses saisons...
    Comme tu resplendis, paysage mouillé
    Qu'enflamment les rayons tombant d'un ciel brouillé !

    Ô femme dangereuse, ô séduisants climats !
    Adorerai-je aussi ta neige et vos frimas,
    Et saurai-je tirer de l'implacable hiver
    Des plaisirs plus aigus que la glace et le fer ?

     

    Un ancien amoureux avait trouvé le moyen de me flatter tout en me fâchant, en me disant que j'étais la femme de ce poème, que mes yeux vairons ne reflétaient que mon âme et mon coeur, hétérochromes l'une et l'autre, inégalement tendres, rêveurs et cruels. Je me demande encore longtemps après la part du reproche et celle du compliment dans cette déclaration.


    [ La prochaine session sera pour celle qui aime les poètes à la langue plus sexy, n'est-ce pas ma bitchette ? ]


    Et aussi ça.

    Je ne suis pas vraiment fan de la demoiselle, du moins je n'aime pas tout chez elle.

    Mais j'avoue être assez touchée par la justesse de ces paroles. Elles trouvent un écho particulier en moi. Je pense que je ne serais pas la seule : tu sais bien toi mon amie, ma sœur de hasard presque, qu'il y a des choses qu'on regarde telles qu'elles sont en se demandant pourquoi. Il y  a une raison à tout ma douce, il faut que je trouve la sagesse de regarder sans peur, d'attendre sans crainte et d'être bien quand même. Je n'aurais plus peur, je ne suis plus seule à me demander pourquoi les choses sont telles qu'elles sont, et à les aimer ainsi.

    Merci d'exister, et d'être toi, un étrange miroir, un cadeau du hasard. Well, you know.



    Il y a là la peinture, des oiseaux, l'envergure, qui luttent contre le vent
    Il y a là les bordures, les distances, ton allure, quand tu marches juste devant
    Il y a là les fissures, fermées les serrures, comme envolés les cerfs-volants
    Il y a là la littérature, le manque d'élan, l'inertie, le mouvement
    Parfois on regarde les choses, telles qu'elles sont, en se demandant pourquoi
    Parfois on les regarde, telles qu'elles pourraient être, en se disant pourquoi pas
    Il y a là là là, si l'on prenait le temps, si l'on prenait le temps
    Il y a là la littérature, le manque d'élan, l'inertie, le mouvement
    Parfois on regarde les choses, telles qu'elles sont, en se demandant pourquoi
    Parfois on les regarde, telles qu'elles pourraient être, en se disant pourquoi pas
    Il y a là les mystères, le silence,ou la mer qui luttent contre le temps
    Il y a là les bordures, les distances, ton allure, quand tu marches juste devant
    Il y a là les murmures, un soupir, l'aventure, comme envolés les cerfs-volants
    Il y a là la littérature, le manque d'élan, l'inertie, le mouvement
    Parfois on regarde les choses, telles qu'elles sont, en se demandant pourquoi
    Parfois on les regarde, telles qu'elles pourraient être, en se disant pourquoi pas
    Parfois on regarde les choses, telles qu'elles sont, en se demandant pourquoi
    Parfois on les regarde, telles qu'elles pourraient être, en se disant pourquoi pas

    sabino.jpg

    Je vais sur mon chemin, car c'est le seul que je puisse emprunter. Fasse le Ciel que je puisse t'y rencontrer.
    Ou du moins ton image, ton reflet. L'idée que ce serait toi là-bas qui attend au bord du chemin me donne envie de courir à mon destin, le coeur en bandoulière et un rêve au creux de mon âme.
    Les choses sont telles qu'elles sont.
  • Justin do it better


    Mon lapin, l'heure est grave : j'ai plus de tickets restau !!!!!  Ahhhhhh ! Je sens que je vais finir au Macdo ce midi. Bon en vrai ce sera pour fêter le retour de ma BFF du boulot AKA little J ma pouffe pouffe chérie back from New York !

    On va pouvoir reprendre les bonnes habitudes, les virées chez Sephora le midi, la piscine, le shopping, ou le languedeputifiage, le bonheur girly clichesque, et j'ai envie de dire je fais ce que je veux avec les clichés, ils sont parfois d'un ultime secours.

    Je vais revivre un peu, et peut-être vais-je moins récriminer sur tout et n'importe quoi. Pas sûr ça. D'autant que là j'ai envie de pousser un cri : AHHHH, c'est mon cri, mais faut l'imaginer avec une voix de dictame (putain que je m'adore avec ce mot !!!)

    Alors pourquoi ce cri ??

    Pour la future élection d'Ali Bongo, heu pardon non ça c'est fait, ah oui il reste le Vagal Chérubin à caser à l'EPAD, oui c'est ça qui me les brise menu menu. Moi je dis Louis il devrait gueuler, c'est pas juste que ce soit toujours Jean qui ait les plus beaux jouets. Je me demande si le Darty de La Défense fera une journée Special Grand Opening pour fêter l'intronisation de l'héritier ??

    Mas en fait, on se plaint, on se plaint, il y  a pire et on ne se mobilise pas ! Non je ne te parle pas du retour de Lorie avec son (énième) album de la maturité ou le fait que Miley Cyrus joue dans la suite de Sex and the City et pas moi, alors que j'ai toutes les qualités requises.


    [Intermède explicatif nécessaire : je suis la réincarnation des 4 branleuses de la série à moi seul. T'as qu'à voir, j'ai encore plus de shoes que Carrie, je suis juriste comme Miranda, romantique nœud-nœud comme Charlotte, quant au sexe, je ne sais pas si Samantha score à 100% de luxure elle. Bref, j'aurais dû être engagé par la production, mais passons sur cette iniquité de la vie.]


    Il y  a hélas pire que ça mon lapin des alpages : l'élection de David Douillet à la députation.

    Vas-y recrache tes choco pops...

    Oui je sais, il y  a comme un oxymore : David Douillet-député.

    Comme quoi, ce gouvernement fait beaucoup pour la réinsertion des débiles mentaux profonds (je m'excuse auprès des handicapés mentaux d'associer leur nom à celui de David Douillet, pardon, vraiment)

    Il était d'usage de recycler nos vieux sportifs aux instances sportives justement, quitte même à les nommer Ministre de la Baballe et des Djeunes, mais bon, faut croire que ça suffisait plus. En même temps le Douillet il  a aussi été membre du Conseil Economique et Social, bordel quoi !! Ca ne gênait personne ???? Moi si.

    Et le David a quand même trempé jusqu'au cou dans des affaires de fraudes bancaires et de comptes au Liechtenstein, allant même jusqu'à perdre les procès en diffamation qu'il intentait à ce sujet. Il a quand même bénéficié d'une gentille loi d'amnistie en 2002 pour échapper à ces déboires juridico-financiers. Et ce gros con vient se présenter devant un troupeau d'autre gros cons, telle une vierge immaculée qui veut faire le bien autour de lui !! Mais merde, sans aller jusqu'à remuer son passé douteux, il n'y avait qu'à l'écouter parler, ou lire son site internet. Son programme c'est : le monde du sport c'est l'école de la vie et moi je suis un gentil sportif. Non, c'est un affairiste patenté, un lobbyiste au profit de sa propre petite personne, et aussi un imbécile fini à la pisse même pas dopée, intellectuellement parlant.

    Les électeurs souvent n'ont que ce qu'ils méritent.

    Et avec un peu de chance, on va avoir droit à toute la scène Sarkozyste à l'Assemblée. Bah oui, si Douillet peut le faire, Gilbert Montagné se sent pousser des ailes. Oui, pour les Régionales, dans l'Allier. Bon, je me censure un peu, sinon, je pourrais dire des trucs atroces, comme au royaume des aveugles c'est le roi des cons, mais bon, après c'est pas bon pour mon âme, laquelle est déjà bien grise. Je dois trouver un truc gentil à dire.

    Le tout sans parler de Clearstrem et des réquisitions abracadabrantesque (mot Raimbaldien et non Chiraquien), concernant notamment Villepin.

    Je t'avais déjà fait un petit décorticage de l'affaire ici, va lire mon chou, donc je n'en rajouterai pas une couche, si ce n'est pour t'inviter à prendre avec moi le deuil de l'indépendance du Parquet. Chose qu'à bien comprise Julien Dray, dit Juju la tocante, qui n'a pas raté sa vie vu le nombre de rolex en sa possession lui, et qui compte bien sur quelques chupa chups session de rigueur auprès de la Royale Famille Vagal pour narguer les juges peu indulgents envers sa couteuse passion horlogère.


    Chuis tellement énervée que je vais me mettre du vernis ce soir : rose, corail, purple ?? J'hésite, si tu as une suggestion ??

     

    Pour la peine, et me faire oublier ces atroces images de Chérubin Vagal et de Judoka grassouillet, on s'écoute Justin Timberlake, le gars qui est amoureux de moi, mais bon avec la distance on a privilégié une amicale relation et notre investissement professionnel. Humm Justin, call me back surtout. Bon, là dans le clip il pleut, il pleure des rivières (comme Viktor Lazlo) la symbolique c'est juste que je lui manque à mort. Kiss U Justin :)

     

     

     

    Demain, on va être hyper attentif, surtout toi dans le fond, car je me lance dans une carrière à la Sarah Bernhardt  (suis sûre qu'il y  a une faute à son nom à celle-là !!), et bref c'est spécial dédicace l'amateur dictamo-Baudelairien, qui se reconnaitra.


    Bon bah je te bise pas, là suis trop fâchée avec moi-même, et Justin il rappelle pas en plus.

     

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  • Le premier soupir de l'amour est le dernier de la sagesse...


    ...Ce n'est pas moi qui le dit, mais Antoine Bret, click click si tu veux en savoir plus sur lui.

     

     

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    Quant à moi je me contente de penser, avec le temps, qu'on aime les gens non pour ce qu'ils sont mais pour des raisons qui ne tiennent qu'à nous.

    Du haut de mon grand âge (penses-tu, j'ai vu Jospin arriver à un second tour de Présidentielle, je te le rappelle), j'ai eu pas mal d'occasion de réfléchir au sujet. Alors autant je peux scorer 100% en luxure sans problème (c'est une question de talents techniques mon agneau), autant en amour j'ai l'impression de plafonner en dessous de la moyenne.

    Pourtant ce n'est pas faute d'avoir essayé : un mariage et demi, des tas de fiancés qui ont tenu sur de longues distances, j'ai même eu un enfant avec un légitime époux approuvé fiscalement.

    L'amour est au centre de la vie, simplement parce qu'on côtoie les gens et que tant qu'à faire, essayons de les apprécier, m'enfin pas tous, il y en a des moches quand même. Non, je plaisante, j'aime aussi les moches. Je mets sous le vocable amour cette espèce de coup de cœur qui te pousse vers une personne, homme ou femme, qui te fait apprécier son être entier, son caractère, ses pensées, ses bêtises comme ses plus belles fulgurances. L'amour, l'amitié c'est pareil au début. Et ce début est génial, merveilleux. Regarder cette personne et ne voir en elle que l'appréciable, le beau, et même le laid on lui pardonne, après tout qui peut se targuer de perfection ?

    On apprécie ce qui chante à notre âme et à notre cœur : l'amour nait d'abord de la validation d'une rencontre par nos critères intérieurs. On aime une personne par ces raisons qui ne tiennent qu'à nous. C'est une alchimie secrète, un mystère qui permet la réalisation du grand œuvre. Tu connais les étapes du Grand œuvre qui permettent la réalisation de la Pierre Philosophale : l'œuvre au noir, l'œuvre au blanc, l'œuvre au jaune et l'œuvre au rouge. Si j'osais, je rajouterais ce romantique et niaiseux œuvre au rose : la savante transformation qui s'opère en nous pour aboutir à l'Amour.

    J'ai commencé par te parler d'amour et d'amitié (comme C'line Dion, hein Manu ^^) parce que pour moi c'est la même chose : il y a les gens qu'on aime, et il y a les autres (n'est-ce pas NJC ? !)

    L'Amour dans le couple peut durer longtemps comme ça, si l'on laisse simplement s'opérer et accepter l'alchimie naturelle : ainsi on aime l'autre pour ce qu'il correspond à notre propre formule magique. Mais ça n'est jamais si simple. Pourquoi se met-on toujours, souvent, parfois, en situation d'interpréter ce qu'est réellement l'autre au risque de la déception. Plus généralement on apprécie une globalité en espérant que les détails inadéquats resteront des détails surmontables, voire transformables. Parfois même, fous que nous sommes, on aime ce que l'on déteste car c'est un sentiment plus puissant qui nous gouverne.

    Alors c'est quoi ce truc ? Oui je dis truc parce que je ne comprends vraiment pas ce dont il s'agit. Je ne parle que pour ma propre expérience bien sûr, et peut-être manqué-je de sensibilité ou de compréhension ? La constatation que je fais est simple : je sais ce qu'est l'amour-amitié qui me fait aimer les gens sans sous catégories autre que celles énoncées précédemment : ceux que j'aime et les autres. Je sais aussi ce qu'est l'appréciation du plaisir sexuel. Ce sont là 2 choses bien distinctes. Tant que j'opère cette distinction tout va bien. Cela souffre même d'aller jusqu'à coucher essentiellement avec des personnes que j'admire, apprécie, trouve intelligent, touchant, sensible etc. etc....

    Et puis un moment, fatalitas, viens se nicher dans le cœur ce truc bizarre, qui vient le plisser, le pincer, l'alourdir et l'alléger tout autant. Et ce garçon qu'on trouvait drôle, intelligent, spirituel, tendre, caustique et amusant, désirable et mystérieux, devient soudain essentiel et indispensable au repos de notre cœur. C'est ce truc que je ne comprends pas, que je ne sais pas contrôler. On aborde là les rivages de la possession, de l'exclusivité et de l'inquiétude aussi. Qu'est ce qui fait que l'alchimie trouve à franchir une étape supplémentaire, moins confortable que la situation précédente ? Disons que tant que tout va bien, tout va bien. Mais comme nous avons affaire à 2 personnes distinctes, nous aurons aussi 2 effets distincts de cette alchimie au fil du temps. Il y en a toujours qui est plus « transformé » que l'autre, un qui aime plus, un qui s'inquiète plus.

    Il parait que non, en fait, que tout est une question de rationalisation et de décision personnelle. Faire comme dit Saint-Exupéry et comprendre qu'aimer c'est juste regarder ensemble dans la même direction. Le reste n'est pas l'amour alors ? Et puis même si on ne se pose pas ces questions oiseuses pendant des années et des années, pourquoi un jour peut survenir la fin d'une alchimie ? La transmutation est donc permanente et puis un jour les 2 formules ne se conviennent plus ? Quel est le secret de l'Amour : passer sa vie à rationaliser des sentiments ?

    Je ne sais pas. Par contre j'ai une certitude : sans aimer le drame, la vie ne serait rien sans les soubresauts du cœur. La passion, l'inquiétude, l'envie irrépressible, le besoin vital de l'autre, ces petits papillons à la con qui viennent vous manger le ventre, c'est une drogue, la plus addictive qui soit. C'est comme vouloir se brûler soi-même à ce brasier, de manière consentie et envieuse. Quitte à entendre un jour les mots définitifs du désamour, du détachement et de la rancœur.

    Bon, tout ça j'en sais rien, alors j'arrête de me prendre la tête et la tienne avec.


    Sinon, je voulais quand même remercier les dieux du net de m'avoir permis des rencontres humaines exceptionnelles et je pèse mes mots (tu me connais, moi et la litote, on ne fait pas bon ménage ).

    Bref, je le dis souvent, mais je croise ici ou là des personnalités formidable de sensibilité, d'intelligence et de gentillesse. Je leur dit en général mon affection, et mon attachement. Je ne le répéterai pas aujourd'hui, mais c'est toujours sincère.

    Aujourd'hui je me contenterai de remercier le hasard de m'avoir fait connaître cette nana incroyable, qui sait pourquoi et combien je l'aime, même si cette garce me fait augmenter ma consommation de chupa chups !

    Ouii je sais, je vire gentille et nunuche, mais tant pis !

    Je t'embrasse bitchette chéri de moi !

     

    I love it all night long !!!


    Bon maintenant qu'on en a fini avec la minute Candy au pays des Bisounours, passons aux promesses fallacieuses :


    - Je vais essayer de faire des notes plus courtes, je sais que ça peut être chiant à lire des pavés de 15 kilomètres !

    - Je dois faire le ménage : ma NJC vient bientôt !!!!!!!!!!!!!!!

    - Dois-je te rappeler à ton devoir électoral ? Si tu as aimé cette histoire érotico-patissière, tu peux le dire ici chez Manu !

    Sinon je te bannis. Sans déc'. certaines savent comme je suis rancunière :)

    On va s'arrêter là, parce que je ne pourrais pas tenir plus !

     

    EDIT: aujourd'hui vous pouvez aussi me retrouver chez Angélita pour l'interview parfumée, qui fut un plaisir à faire ! Merci Angélita !

     

  • Looking for Eric, and Kanye, and Josh...

     

    AVANT TOUT: n'oublie pas de lire ma participation à l'énooooooorme concours de Manu, c'est là où tu me verras enduite de honte, et si t'es pas la moitié d'une pute, voire un gentleman ou une princesse, tu votes pour moi ?????? T'auras peut-être droit à la suite de l'histoire comme ça :) !

    Pour voter c'est là click click !


    Mes petits biquets, on est lundi. Bouhhhhhhouhouhhh : ça, c'est pour dire que je pleure de joie d'être de retour au bureau.

    Je pleure surtout parce que ma petite J., ma collègue, est encore à New-York, tu sais bien lapin, je t'en avais parlé, elle est partie avec connardo son amoureux. J'ai eu droit à des petits texto, des news fraiches, tout va bien pour elle. J'ai hâte de la retrouver et pas seulement parce qu'elle est en mission vernis O.P.I and Essie moins cher que pas cher. La liste de couleurs que je lui ai donné devrait m'aider à tenir les prochains 6 mois. Me restera plus qu'à recourir au miracle du sport et de l'absence de nourriture, me faire une belle manucure, prendre un air inspiré et faire han han baby de ma voix mi dictame mi DJ Oriska, sucer mon doigt comme si c'était une sucette Chanel, comme dit la délicieuse Eléa, le tout en espérant que Kanye West ou Josh Hartnett passent par là et me supplient de les épouser (oui, les 2). En même temps le mariage, c'est surfait, je me contenterai largement d'une relation purement physique, hein, sans sentiments ni engagement, du moment qu'il y  a blow job.

    Non, je ne suis pas obsédée par le cul, mais entre les fessiers princiers aperçus chez Angie, la leçon de fellation magistralement expliquée par Julie, j'ai tendance à tout envisager à oilp', allongé ou pas, mais à oilp'.

    L'été est fini et bien fini, mais ce n'est pas la fin de tout. Rentrer dans l'hiver est souvent synonyme de ralentissement, de repli sur soi, comme si une routine délicate et sans danger devait nous aider à passer le cap de la saison morte.

    Mais que non mon mignon. L'hiver peut aussi être la saison du désir éclatant et de l'amour. Le froid est propice au rapprochement caliente. Un peu de réconfort calorifère dans des bras puissants, ça ne se refuse pas. Kanyyyyyyyyyyye !!! Justiiiiiiiiiiiiin !!! I'm here !!!!


    Bon, choupi, choupette, on va prendre 3 secondes de sériosité, voir de gravitude. Le monde continue de tourner, comme d'habitude la tête à l'envers, et des fois c'est bien d'en parler. Je rêve (oui comme Martin-Luther, another King) d'un monde de Barbie où tout le monde se ferait des big hug, et où mon plus grand souci serait : le 2 : 55 je le prends en noir, en gris ou les deux ? Or donc mon mignon ce n'est point le cas. D'abord le 2 : 55 est affreusement hors de ma portée, sauf si Kanye est convaincue par mes dons exceptionnels, noon j'rigole je suis pas comme ça, humm hummm...

    Mais plus grave que ça, et là hop je prends mon ton grave que je suis pas contente et que merde font chier les gens pourquoi on me demande pas systématiquement mon avis pour gouverner le monde, hein pourquoiiii ? Il y  a plusieurs choses qui me font hurler en ce moment AAAAHHHHHHHHHHHHH,  mais je vais t'épargner la liste longue comme un jour sans tartine de Nutella parce que je t'aime, surtout toi, et aussi toi et toi aussi je t'aime. Et toi plus encore que les trois précédents...

    Bref mon mignon, je m'en veux parce que samedi je ne suis pas allée à la manifestation  sur la condition féminine dans le monde et en France. Pourtant c'est un sujet qui me tient à cœur et que j'ai toujours du mal à théoriser, même  s'il y  a des principes sur lesquels on sera tous d'accord. Ne serait-ce que dans l'institution où je travaille, et qui sert entre autre à te rembourser tes médocs (suspens, koikecé comme boite ??), bah chez nous les femmes sont ultra majoritaires, mais les dirigeants sont majoritairement masculins, cherche pas, il y  a ce qu'il faut niveau compétences féminines, mais le grand dieu Hasard fait que Directeur ça sonne mieux que Directrice. Quant aux salaires, la différence est patente suivant que tu portes un boxer Calvin Klein for Men ou un string Aubade.

    Tu rajoutes à ces vils questions pécuniaires de femmes vénales, le problème de la précarité au travail, celui des femmes battues, la remise en cause du droit à l'avortement, voire sa négation dans certains pays, et tu as une condition féminine qui a pris quelques coups dans l'aile.

    Je ne sais pas si la gigantesque  manifestation anti avortement de Madrid aura des conséquences néfastes en Espagne, mais nous ne sommes vraiment plus dans une période de progrès où certains droits sembleraient évidents.

    Bref j'aurai adoré me trouver au sein de cette manif' de samedi.


    Pour la suite, je ne sais pas si on va être dans la sériosité ou la rigolitude ? Peut-être juste le foutage de gueule. On va parler de la royale famille Vagale. Côté descendance ascensionnelle : oui tu reconnais là les attributs du Prince Jean le Vagal, dit aussi Jean sans diplôme, mais c'est parce que t'es qu'un gros jaloux qui végète au service contentieux de ta PME pourrie de province quand tu te voyais déjà en haut de l'affiche bras-droit de John Moltonel le king du PQ en Europe, ainsi que te le promettait l'école de commerce qui a couté un œil et deux bras à tes imbéciles de parents non-vagaux.

    C'est parce que t'as pas eu assez de bonnes notes en fait. Or donc, le Prince Jean le Vagal n'est certes qu'en seconde année de droit à bientôt 24 ans, mais peu importe. D'abord, tu sais que la précipitation est mauvaise conseillère. Tu sais ce que dit Schopenhauer : tout ce qui est exquis murit lentement. Crois moi que Schopi (oui c'est son surnom à Arthur) c'est pas la moitié d'un con, c'est le gars qui a changé ma vie avec son petit recueil sur l'art d'avoir toujours raison. Je ne te cache pas que je réservai cette maxime sur l'exquise lenteur à des trucs un peu plus sexuels, (cf blow job susnommé par exemple). Mais là le cas de Jean le Vagal me met en lumière la réalité de cette phrase ! Schopi pensait déjà à Jean Le Vagal !

    Et oui, pourquoi faire comme tout le monde quand on peut lentement murir l'étude du droit civil, et de l'histoire du droit, tout ça pour obtenir les faramineuses notes de 11 et 14 sur 20. Je m'étonne que l'Académie du Nobel n'ait pas pensé à lui. On les connaît les notes d'Obama à la fac ??????? Je demande à ce qu'on recompte les voix en l'occurrence !!!

    Enfin, rassure-toi mon mignon, il y a de courageux hommes politiques qui n'écoutent que leur conscience (et le bruit de la robe des juges qui se rapproche) pour voler au secours de l'innocent bafoué. Oui Julien Dray, dit Juju la tocante, l'amateur de montres (bordel je ne peux même pas lui en vouloir de ça, tu me connais moi et mon amour des montres.) Juju vient donc de marquer un but contre son camp (comme d'hab' depuis 20 ans note bien) en déplorant l'acharnement, que dis-je, la meute qui vient dévorer le Vagal Chérubin. Si j'étais mauvaise, je dirais que Juju la Tocante essaie de trouver des amis, des fois qu'il soit dans l'habitude de l'Etat de faire pression sur les juges. Mais ce n'est pas le genre de la maison, n'est-ce pas. J'ai envie de dire Big Up Julien ! Merci de redonner foi en la politique !


    Bon, on arrête de s'énerver et on admire un bellâtre, sans ça ce blog perdrait un tiers de sa ligne éditoriale : beaux mecs, sexe et chaussures.


    Aujourd'hui intéressons-nous à Eric Dane. Tu sais bien, le sexy Dr Glamour de Grey's Anatomy : la seule et unique raison pour laquelle je regarde cette série indigente et larmoyante. Le roi du cunni, l'empereur des sens, c'est lui ! Et qu'on ne me parle pas du Dr Mamour ou je vomis mon petit déj, merci bien !

    Look at that:

     

    eric_dane.jpg
    Ce pull !!!!!

    ericdane-7141591.jpg
    Le jean's !!!!! le torse !!!!!!!
    Arghhh, je meurs !!


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    eric-dane-gq-04.jpg
    La classe, simply !

    eric-dane-headshot.jpg

    eric-dane-in-flaunt.jpg
    Vas-y arrache ma robe, je m'occupe de ton t-shirt !


    dane_mh2.jpg

    hombre.jpeg

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    Il est pas tout choupi comme ça !?


    Bon, je vous laisse, et je retourne à mes quadra bedonnants. VDM !




     

     

  • Enduite de honte

     

    Spécial dédicace à l'énoooooooooooooorme concours de Manu :)

     

     

    meisel3.jpg

     


    Intérieur jour - un studio d'étudiant.


    Raphaël me regarde bizarrement depuis près d'une heure. Je sens qu'il a un truc qui le travaille, mais il ne dit rien.


    - Raphaël je vais faire les courses pour l'anniv' de Charlotte, tu veux un truc ?

    - Des courses, de bouffe tu veux dire ?

    - Bah oui, et puis à boire aussi, les cadeaux, c'est déjà fait. On prévoit quoi alors ?

    - Quoi ? Quoi ?

    - A manger !! Tu suis ??? On mange quoi alors ?????

    - Heuuuu pourquoi tu demandes ça ?

    - Et toi, Raphaël pourquoi tu rougis ? T'es malade, t'es fatigué, ça va pas ?

    - Si si ça va ma puce. Ecoute j'ai pas cours je t'accompagne, tu vas où ?

    - Bah écoute, le Monop' rue du Calvaire, non ?

    - Hummm non ma petite chatte on va aller chez Carrouf', y a plus de choix, et j'ai des bricoles à voir. Je t'emmène en voiture.


    [Oui à l'époque Océane était un boulet qui n'avait déjà pas le permis, mais tellement d'autres qualités à offrir]


    Mon sourcil se fronce : ma petite chatte par-ci, ma puce par là, me conduire faire les courses ! WTF !!!! Il va me demander un truc, c'est pas possible.

    Je prends ma plus belle voix, mon ton le plus dégagé et j'attaque en douceur :

    - Lapin, t'as fini de préparer le cours que tu donnes jeudi ?? T'es sûr que t'as  du temps à perdre à faire les courses ? Je peux y aller seule tu sais.

    - Ouaiiis t'inquiètes, c'est fait, c'est fait. Bon on y va là ?


    Je sors, un peu étonnée, mais après tout, pourquoi toujours vouloir voir ce qu'il n'y a pas.

    Bref, on monte dans la voiture, et là le cher Raphaël se lance dans un monologue assez décousu, sur nous deux, notre petit couple, notre évolution qui lui fait super plaisir.

    - Humm Raph chouchou, ça fait 2 mois qu'on se connaît et certes c'est un record, mais heu si aller faire les courses ensemble c'est ce que t'appelles une évolution vers le couple, je vais y aller en tram, ça me fera moins flipper. Et puis nous on va éviter d'évoluer vers le Carrouf', hein, dis chouchou ?

    Raphael prend un air contrarié :

    - Noon mais attends tu comprends pas, mais je suis content qu'on fasse des trucs ensemble, je veux dire à part baiser et aller en cours ensemble.

    [Raphaël était dans mon cours de Droit Civil, et il m'avait abordé l'air très content de lui en me disant « ouais toi je t'ai vu à l' AG de L'UNEF-ID »  Et donc ??? «  Tu veux venir regarder le débat Chirac Jospin chez moi ce soir ? Ça va être passionnant » On est en 1995 et Lionel Jospin est qualifié pour le second tour de l'élection présidentielle, un truc qu'on ne reverra jamais mes agneaux... Et moi un homme qui me regarde en parlant politique et dont les yeux clignotent du mot SEXE, je dis banco. Le soir même, je regardais bien le fameux débat de l'entre-deux-tours, tête en bas sur le canapé de Raphael, effectivement, c'était passionnant]


    Le reste du trajet se déroule au son de la radio. Et je sens un truc pas net dans l'air. Etrange il est le Raphaël.

    On arrive en enfer, enfin au supermarché et je soupire de fatigue, par anticipation, tandis que Raphael semble lui soupirer d'aise !! De plus en plus étrange !

    Il me suit docilement de rayon en rayon, je fais au plus vite, je n'aime pas la foule étouffante des grandes surfaces. Soudain, il s'arrête, me prend les mains et demande : «  on prend de la chantilly ma puce ? »  Heu oui, si tu veux. Son ton solennel pour demander de la chantilly commence à me faire douter de sa santé mentale. Je réfléchis déjà à une stratégie de rupture...

    Mais lui continue de me serrer les mains entre les siennes : « non, mais c'est pour nous en fait ».  Oui, oui pour nous, j'acquiesce, hein, on ne va pas le contrarier avant qu'il m'ait déposé avec les courses quand même. Et lui continue, en mode repeat :

    - Pour nous, pour toi et moi.Ce soir.

    Je crois que je devais avoir l'air un peu interloquée, penses-tu, une discussion passionnante au détour du rayon légume sur le fait de prendre de la chantilly.... L'air agacé il a fini par quasiment me hurler dessus : oui enfin merde pour la lécher sur toi quoi !!!!!!

    Blanc, vide intersidéral. Une mamie, une vendeuse du magasin, s'arrêtent net et nous regardent. J'ai l'impression qu'elles sont en train de me visualiser en situation.

    Pour tout dire, j'ai l'impression d'être enduite de honte avant même d'avoir été enduite de chantilly !

    Rouge et un peu gênée, j'éclate quand même de rire et l'entraine par le bras.

    -Non mais ça va pas la tête de crier des trucs pareils ici !! Tout ce cirque pour m'accompagner, ton petit monologue sur le couple, pour ça ??

    - Oui, enfin tu comprends pas vite !

    - et toi tu sais pas parler clairement. Bon on la prend cette chantilly ?

    Le Raphael retrouve le sourire et on se dirige bras dessus bras dessous au rayon crèmerie. Il prend un flacon de chantilly premier prix. Je me fige, le regard mauvais.

    - Un souci, ma puce, me demande-t-il ?

    - Tu prends la moins chère ?

    - Heuu oui, enfin vu ce qu'on va en faire...

    - La manger, banane, sur moi ou sur toi, on va la manger banane ! Merde ça vaut quand même Elle&Vire ou Président quoi, zut à la fin ! J'avale pas n'importe quoi moi !!

    Je vois bien son regard agacé et je sens qu'il prend sur lui : « m'enfin ma puce, la chantilly c'est de la chantilly quoi »

    -Ta puce elle se fera pas bouffer quoi que ce soit avec de la chantilly bas de gamme pleine d'acides gras hydrogénés et de polyphosphates

    -Ma chérie le polyphosphate c'est pour le jambon

    -Ah mais ça va je sais c'est un exemple ! Et puis les acides gras hydrogénés tu peux pas les nier ceux là

    -Oui mais là c'est pas du jambon, c'est de la chantilly, alors l'exemple..

    Je l'interromps :

    - Tu veux faire ce truc ce soir : alors tu prends la bonne chantilly, et on reparlera étiquetage alimentaire une autre fois.

    -Ok, ok. Et du Nutella aussi.

    -Hein !! Mais ça va coller ce truc !! Et pourquoi pas du miel aussi !

    -Ah non, ça m'écœure le miel. Nooooon mais je plaisante. Bon on le prend ce Nutella ?

     

    Raphaël avait retrouvé un certain entrain, et moi je me sentais dans la peau d'une.... crêpe !! Oui une crêpe, prête à être tartinée et bouffée par un mec affamé.

    Bon, va falloir retrouver moi aussi un peu d'entrain et visualiser tout ça d'un œil un peu plus coquin, et moins alimentaire.

     

    Plus tard, de retour à l'appart', je prends de bonnes résolutions : Barry White en fond sonore ça aide.

    Raphael chantonne déjà sous la douche, je le rejoins. L'eau chaude et sa bonne humeur communicative me redonne le sourire. Je regrette déjà de l'avoir taquiné avec cette histoire de chantilly bas de gamme.

    Nous sortons de la douche main dans la main. Barry White continue de réchauffer l'atmosphère. Je me sens fébrile. Je n'aime pas l'idée de planifier quoi que ce soit en matière de cul, la spontanéité c'est la promesse de se lâcher, d'être libre. Le côté rendez-vous ça me donne un peu l'idée qu'il y  a une attente et que la déception n'est pas impossible.

    Raphaël commence à me raconter des bêtises sur la journée qui l'attend le lendemain, tout en se rapprochant. Ses mots sont ceux d'une conversation toute anodine, voire chiante, mais ses mains, puis bientôt ses lèvres se promènent sur moi. Il est toujours aussi bavard, me parle de la prochaine session d'examen pour ses élèves (il donne des cours de préparation au bac), tout en m'affolant la tête et le corps.

    Puis je me dis que je n'aperçois pas la fameuse chantilly : l'aura-t-il oublié ? Si je pose la question, cela va interrompre cette délicieuse torture, en même temps je retrouve l'envie de donner un tour sucré à notre relation. Dilemme. Je me lance :

    -Chou, la chantilly ?

    -humm quoi tu veux un chou à la chantilly là ? C'est pas le moment...

    -Mais non, la chantilly, enfin, tu sais bien, tu veux plus ?

    - Ah ah c'est toi qui réclame coquine donneuse de leçon !!!

    -Quoi donneuse de leçon, j'ai jamais dit non, simplement tu me mets pas n'importe quoi sur le corps !!! Bon tu vas la chercher cette chantilly ??

    -Non.

    -Quoi non ?

    - Non, j'ai pas envie là, ça se commande pas, peut-être plus tard, et puis j'aime t'énerver, j'adore te faire criser pour des conneries, ça te rend plus excitante encore. Tu vas redevenir une petite chose toute gentille après.

    -Compte là-dessus et touche-toi, si j'ai pas ma chantilly !

    -Noon tu l'auras pas et d'abord on a le temps non, et puis t'aime pas les trucs prévisibles, alors arrête de chouiner et viens, écoute Barry, il est de bon conseil. Can't get enough of your love Baby.  Tu veux que je chante, fais gaffe, je peux aller au bout de ma menace !


    Raphaël est casse-pied et drôle, c'est ce que j'aime chez lui. Il a un don pour me faire sortir de mes gonds, j'adore. Il ne cède que rarement, il me tient tête, et je lui tiens tête.

    Et de toute façon, ça se règle toujours au lit, avec égalité au score.


    Il a raison, je suis la reine des emmerdeuses, mais je m'adouci aussi très vite.


    La perspective de l'entendre me raconter sa journée, ou sa dernière idée de plan pour son mémoire, pendant que ses mains racontent une autre histoire, voilà de quoi se radoucir, non ?

    Il retourne à sa tâche avec ardeur, je suis partie pour redevenir sa petite chose gentille, il a raison.

    En même temps qu'il aborde le bas de mon dos, il m'explique en quoi l'UNEF-ID a tort d'envisager la réunification avec l'UNEF. Je suis au bord du gouffre, il le sait, il continue doucement d'explorer mes limites.

    Revenu sur mon ventre, il doit être inspiré par mon nombril, puisqu'il se met à m'expliquer pourquoi le nombrilisme des Eléphants du PS finira par nous perdre très vite.

    Puis il relève la tête, plonge le bras sous le lit, en ressort la fameuse chantilly qu'il me montre d'un air ravi et moqueur !

    Il me dit « prépare toi à demander grâce, j'ai faim, très faim »


    J'éclate de rire, et là....


    Rideau !