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  • Parfois le titre ne dit rien


    podcast

    Jonny Cash - Highwayman

    Le square était désert, je décidais de m'asseoir sur le banc le plus proche. La pluie venait de cesser, les gouttes d'eau rendaient l'opération un peu risquée, mais il fallait bien s'arrêter et regarder le monde tourner. Le chemin quotidien est le même. Se lever, ouvrir les fenêtres factices que sont la télévision, l'ordinateur et la radio. Trouver de quoi s'enflammer. Souvent la motivation prend la forme d'un thé et d'un peu de lecture. Parfois il s'agit juste d'assumer son rôle social.

    L'amour ne suffit jamais vraiment. L'amour c'est un partage entre 2 personnes, mais il y a le reste du monde qui regarde.


    podcast

    Ismael Lo - Tajabone

     

    Ecouter la radio en s'affairant permet au moins de savoir pourquoi on est en colère. Les mêmes nouvelles reviennent du plus loin de mon enfance, les mêmes revendications et récriminations, les mêmes excuses au malheur des gens, les mêmes qui assurent faire au mieux dans le meilleur des mondes.

    Le square est vide pour l'instant. C'est étrange comme l'observation d'un toboggan peut mener à n'importe quoi. Vraiment n'importe quoi. On revoit les jeux dans la cours de récréation, en CP avec Madame Le Floch. Moi qui voyais maman passer parfois à 10h me faire coucou à travers les barreaux de la cours. Isabelle, ma meilleure amie, 1,2,3 soleil contre le mur blanc du préau. A quoi pouvais-je rêver ? Je ne sais plus vraiment, mais je me rappelle ma frayeur, année après année, de me rapprocher du monde des grands. Je me rappelle du soleil, de la tranquillité, des repas pris à la maison avec maman. Pourquoi les choses ne se figent-elles pas au pic du bonheur ? A cause de ce truc vain qu'on appelle espoir : qui sait ce qui peut arriver encore ?

    Je me lève du banc, ressort dans la rue, et je me demande comment affronter cette nouvelle journée, avec quelles armes.

    Car l'amour ne suffit jamais vraiment.

     


    podcast

    Les cow boys fringuants - Une étoile filante

  • Coucou, tu veux lire mon billet ?

    J’ai failli écrire « Kikoo tu vas bien ? » tellement je suis fatiguée… je vous dirais bientôt pourquoi, ou pas, j’en sais rien on verra.

    Sinon, bonjour, comment ça va bien ? Moi ça va, je bois du thé, j’ai eu un sale rhume, avec de la fièvre et tout, voir même des ganglions, mais glamour les ganglions…

    J’ai vécu un drôle de week-end, entre #bistougate et bébé présidentiel…

    Heureusement j’ai barré des tas d’item, dans des tas de liste (ce que c’est bon !!)

    Heureusement il y a Tumblr, et Pinterest, et aussi les livres et les journaux, et les fraises, et les fleurs… Tout un tas de raison d’être d’excellente humeur.

    Une petite chanson, mignonne, et on en s’en reparle ?


    En parlant de #bistougate, si tu veux mon avis, il est là.

  • Olivier Magny parle parisien et Daphné chante au Trianon

    Certains disent qu’en France il y a Paris et le reste du pays. Pourtant Paris est peuplé de gens qui viennent du reste du pays. Ceux-ci, quand ils arrivent à la capitale, se trouvent parfois frappé d’un syndrome : le parisianisme aigu.

    C’est en quelque sorte ce syndrome que Olivier Magny dissèque dans son ouvrage « Dessine moi un Parisien ».

     

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    C’est une sorte de compilation du blog tenu par l’auteur, « Stuff Parisians Like », blog que je ne connaissais pas.

    Olivier Magny est un commercial, diplômé de l’ESSEC, et son ouvrage est un pastiche, assez drôle, de certains comportements. Mais ces comportements, loin de les observer sur les seuls parisiens, je trouve qu’ils sont plus le fait d’un certain milieu, plutôt favorisé, néo-bobo, CSP+++++++, et somme toute très énervant.

    C’est donc un catalogue de clichés qui est nous est soumis. J’ai été autant énervée qu’amusée par ce bouquin. Parfois je me suis reconnue dans certains travers, snobisme et autre réflexe. Parfois j’y ai reconnu des relations qui m’agacent…

    Ça se lit très facilement, et dans l’ensemble c’est assez drôle, mais je me demande encore pourquoi je l’ai acheté ?

    Des extraits :

    « Trois critères conditionnent la coolitude à Paris : posséder un iPhone, porter des Converse et manger des sushis. » (J’ai un BB, et je ne suis pas prête de craquer pour un Iphone, les converses je trouve ça moche et ça pue. Mais les sushis c’est bon…)

    « Le jardin du Luxembourg est le parc préféré du Parisien, avec Central Park. Marcher dans les allées du Luco est pour lui un enchantement. » (Quand j’entends le mot Luco j’ai envie de sortie mon révolver…)

    Franchement la flemme d’en noter d’autres… Marrant mais dispensable…

     

    Bon, sinon, les trois gagnants du petit jeu « Daphné en concert au Trianon » sont :

     

    Lociol

    Fanny

    Agathe

     

    Merci de m’envoyer votre adresse postale par mail, le plus rapidement possible.

     

    Merci à tous pour votre participation, pour les perdants, j’espère vous redonner bientôt d’autres occasions.

  • Colorama : Hema, H&M et Bic 4 couleurs...

    Colorblock tendance ou pas, la couleur me mets de bonne humeur. J’en veux partout tout le temps.

    Revue de détail d’un shopping léger, imprévu et raisonnable (je crois).

    ROBE.gif

    Une robe tout en couleurs chez H&M

     

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    Un haut à noeud, toujours H&M

     

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    Une capeline, c'est nécessaire une capeline....

     

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    Du papier pour des cadeaux colorés, chez Hema

     

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    Des bics violets pour rejoindre la petite famille des 4 couleurs...

     

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    Et pour finir la journée, un thé et quelques douceurs colorées...

     

    Il y avait aussi des livres, mais ça, je vous en reparle plus tard.

    Bon début de week-end !

     

     


  • ASL aime EAL

    "Un enfant prodige est un enfant dont les parents ont beaucoup d'imagination." Jean Cocteau

     

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    C’est ma citation pour les jeudis de Chiffonnette.

    Quand j’ai eu mon premier enfant dans les bras, pour la première fois, chez moi, seule avec son père, je me suis demandé comment faire. Comment m’occuper de lui, si je saurais faire. J’étais toute bizarre, non pas paniquée, mais dans une sorte d’état second. Cela me semblait improbable que moi, la fille un peu trop spontanée et parfois « absente », je puisse avoir un enfant. Et il était là, dans mes bras. Depuis, je ne cesse de me poser des questions sur l’éducation que nous lui donnons, sur notre capacité à bien discuter avec lui ; sur la manière d’allier subtilement fermeté et dialogue…

    Et toutes ces questions n’ont trouvé qu’une seule et même forme de réponse : l’amour, bien sûr, et les mots. Parler, dire ce qu’on aime de lui. Répéter chaque jour que c’est ce qu’il est qui nous plait et le rassurer surtout. Parce qu’il y a une chose que j’ai retenu de la vie : ne pas oublier l’enfant qu’on a été, et combien la vie peu sembler étrange, injuste, difficile parfois.

    Plus que tout, et pour en revenir à Cocteau, je veux un enfant prodige : un enfant qui n’a pas peur d’être lui-même, ni d’aimer les autres. Je veux un enfant pour qui la gentillesse n’est pas une tare, mais la qualité essentielle. Je veux un enfant qui fasse de son imagination le moteur de sa vie.

    C’est une chose curieuse à dire, mais cet enfant là ne pouvait avoir que nous comme parents… C’est la vérité universelle de toutes les mamans, je sais bien :)

    Bref, chouchou, je t’aime.