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  • Le difficile, ce n'est pas de donner, c'est de ne pas tout donner

    Le titre du jour est une citation de Colette (l' écrivain, pas le concept store) (laul).

     

    Il y a de ces petites surprises parfois qui vous accrochent un sourire au visage pour un moment. Des petits gestes, gratuits, juste emprunts de gentillesse. C’est ce que j’ai ressenti hier soir en récupérant mon courrier. Dedans, une missive de Julie B. avec une jolie surprise à l’intérieur :

    julie.JPG


    Cette jolie pochette est l’œuvre de Julie, qui fait plein de petites merveilles de ses mains. D’ailleurs j’ai hâte qu’elle ouvre sa boutique en ligne ! Merci Julie pour cette adorable surprise !

    J’ai également reçu quelques jolis choses de la part de Fossil, je vous en reparle dès que j’aurais utilisé les choses en questions, histoires que je sache de quoi je parle ^^. En tout cas, ça me fait plaisir d’avance !

    Tout autre chose, mes amis. L’an dernier je vous en avais déjà parlé, le Don du Sang, c’est quelque chose de vital pour moi, du simple fait que j’en ai profité, et que cela m’a sauvé la vie, quand j’étais enfant. Je ne vais pas vous refaire l’histoire, je vous invite éventuellement à relire le billet en question (là) qui vous explique mes motivations personnelles à défendre cette cause. Mais de toute façon, la cause vaut d’être exposée et soutenue. Il faut donner son sang, quand on peut, ce sont des vies que l’on sauve, directement. C’est une aide précieuse, et trop rare.  A peine 4% de la population donne son sang.  Comme je le disais l’an dernier, l’ironie de l’histoire, c’est qu’ayant été bénéficiaire d’une transfusion, je ne peux moi-même faire don de mon sang. C’est frustrant. Alors j’essaie de compenser cette frustration en essayant d’en parler un peu autour de moi.

    Je referais un billet complet dédié à la Journée Mondiale du Don du Sans (JMDS) du 14 juin 2011. En attendant, vous seriez vraiment géniaux de jeter un œil à ces différents liens :

    @Karlleglobule : le fil twitter de Karl le globule, la mascotte de l’Etablissement Français du Sang (EFS), qui délivre plein de tweets utiles sur le sujet. Pour ceux d’entre vous qui twittent, je vous invite à le suivre et à RT ses infos.

    http://jmds.dondusang.net/ : le site de mobilisation et d’information sur le don, qui répondra à vos questions et à vos doutes, si vous en avez.

    J’arrête là aujourd’hui pour ce sujet, mais j’en reparle bientôt, et puis n’hésitez pas à vous renseigner, et à donner surtout. Si vous souhaitez relayer sur votre blog, ça serait génial aussi !

    (Il va de soi que ceci est un billet non sponsorisé)

     

  • C'est mardi, c'est fatrasie aussi

    Qui aurait cru qu’on pouvait autant manger, ne rien faire, à part manger, glander, et manger aussi ?

    Je ne vais pas être très ordonnée aujourd’hui, quoiqu’on s’en fiche, non ?

    Donc on a mangé. Oui, mais pas que…

    En fait on a été raisonnable, même je trouve, chez nous…

    Certes, les cloches sont passées, et la récolte a été bonne :

    chocolat.JPG


    On a fait un sort à une petite boite d’un délicieux foie gras bio qui passait par là…

     

    foiegras.JPG


    Ce fut un week-end dédié au plaisir et à la glandouille (oui, c’était plus de la glandouille que du farniente, la différence est subtile, mais je te prie de la noter…)

    Prendre son temps permet de faire plus de choses finalement… je me suis fait plaisir à ranger toutes mes affaires de papeterie courante, les enveloppes, le papier à lettre, les timbres, dans une jolie boite dédiée. J’ai fait pareil pour les moules à pâtisserie…. Oui, comme je me suis sérieusement lancée en cuisine, il faut un peu d’ordre, et d’ustensiles… Sans déc’ ça prend de la place ces trucs si on n’y prend garde…

    J’ai eu la bonne surprise de trouver une de mes vieilles séries favorites en streaming, elle s’appelle Action, elle met en scène un producteur qui porte bien son nom, Peter Dragon, une merveille de cynisme et d’humour, qui n’a pas connu le succès mérité. En parlant de série, j’ai aussi plongé dans le bain de Community. Il faut bien que je patiente entre deux épisodes de Glee…

    J’ai adoré me parfumer avec Amande Persane, gagné chez les Ménagères. Ça sent bon, ça me rappelle un peu l’école, cette odeur d’amande un peu amère…

    Il faudrait que je fasse une petite, toute petite liste d’indispensables pour cet été, en terme de maquillage. J’ai changé de crème de jour récemment, et c’est vraiment un miracle pour la peau. Du coup, je songe à harmoniser avec la crème de nuit, et modifier un peu ma façon de me maquiller. Même si de ce côté j’ai toujours fait dans la légèreté : le maquillage « pot de peinture » ce n’est pas mon truc (c’est le truc de quelqu’un ??)

    Je peux vous avouer un truc ? Je suis tombé sur une pub avec Alessandra Sublet, pour une crème de jour justement. La crème, on s’en fiche, mais je me suis rendue compte que je ne supportais pas cette pauvre Alessandra, c’est épidermique : je la vois, ça m’énerve. Je ne me l’explique pas. En tout cas, je suis contente qu’elle ne vienne plus « pourrir » à son insu mes dimanche matin sur France Inter… Ô joie…

    Autre liste à prévoir, du shopping pour le petit essentiellement. Ses vêtements rapetisse à une vitesse, c’en est indécent… J’adore lui choisir ses petites fringues, avec de la couleur, des imprimés, c’est chouette de l’habiller, un vrai jeu ! Quant à moi, il me faut juste quelques robes, hum.

    La semaine s’annonce chaude, et encore plus agréable raccourcie du lundi fatal : je vous la souhaite heureuse et enjouée !

    Si tout va bien, je réponds à vos commentaires dans la journée !

     

    Bonus track :    un livre culinaire différent à découvrir par ici.

                            Mon  avis sur l’affaire Cassez par là.

  • Amour est juste un nom romantique pour problème...

    ...Je ne sais plus qui disait cela, un sage...

     

    Un petit tour du côté de mes lectures de la semaine. Commençons par mon chouchou du moment, William Shakespeare, un petit jeune qui débute…Cette semaine, j’ai ressorti ma vieille édition de Roméo et Juliette en poche.

    roméo et juliettelivre.JPG


    « Deux familles, égales en noblesse,

    Dans la belle Vérone, où nous plaçons notre scène,

    Sont entraînées par d'anciennes rancunes à des rixes nouvelles

    Où le sang des citoyens souille les mains des citoyens.

    Des entrailles prédestinées de ces deux ennemies

    A pris naissance, sous des étoiles contraires, un couple d'amoureux

    Dont la ruine néfaste et lamentable

    Doit ensevelir dans leur tombe l'animosité de leurs parents.

    Les terribles péripéties de leur fatal amour

    Et les effets de la rage obstinée de ces familles,

    Que peut seule apaiser la mort de leurs enfants,

    Vont en deux heures être exposés sur notre scène.

    Si vous daignez nous écouter patiemment,

    Notre zèle s'efforcera de corriger notre insuffisance. »

     

     L’histoire, est-il besoin de la rappeler tant elle fait partie de l’imaginaire mondiale ? Nous sommes à Vérone, en Italie, les Capulet et les Montaigu se détestent au point d’ensanglanter la ville par des duels mortels incessants. Roméo est amoureux de Rosaline, et pour se changer les idées, il décide, encouragé par ses amis, de se rendre incognito à une fête donnée par les Capulet en l’honneur de Juliette, fête à laquelle sera présente Rosaline. C’est là que les regards (et le destin tragique) de nos deux héros vont se croiser. Ils finissent par se déclarer leur amour naissant, et décide de se marier en cachette, pour parer à la haine des deux familles… Entre temps, Roméo se fait bannir de Vérone pour un duel au sang de trop. Le plan conçu par les deux amoureux et Frère Laurent le confesseur de Juliette, pour se retrouver, tournera à la tragédie, et à une issue fatale pour nos deux amoureux.

     

    « ROMÉO. - Il se rit des plaies, celui qui n'a jamais reçu de blessures ! (Apercevant Juliette qui apparaît à une fenêtre.) Mais doucement ! Quelle lumière jaillit par cette fenêtre ? Voilà l'Orient, et Juliette est le soleil ! Lève-toi, belle aurore, et tue la lune jalouse, qui déjà languit et pâlit de douleur parce que toi, sa prêtresse, tu es plus belle qu'elle-même ! Ne sois plus sa prêtresse, puisqu'elle est jalouse de toi ; sa livrée de vestale est maladive et blême, et les folles seules la portent : rejette-la !... Voilà ma dame ! Oh ! Voilà mon amour ! Oh ! Si elle pouvait le savoir !... Que dit-elle ? Rien ... Elle se tait ... Mais non ; son regard parle, et je veux lui répondre ... Ce n'est pas à moi qu'elle s'adresse. Deux des plus belles étoiles du ciel, ayant affaire ailleurs, adjurent ses yeux de vouloir bien resplendir dans leur sphère jusqu'à ce qu'elles reviennent. Ah ! Si les étoiles se substituaient à ses yeux, en même temps que ses yeux aux étoiles, le seul éclat de ses joues ferait pâlir la clarté des astres, comme le grand jour, une lampe ; et ses yeux, du haut du ciel, darderaient une telle lumière à travers les régions aériennes, que les oiseaux chanteraient, croyant que la nuit n'est plus. Voyez comme elle appuie sa joue sur sa main ! Oh ! Que ne suis-je le gant de cette main ! Je toucherais sa joue ! »

     

    Outre que c’est en soi une belle histoire, basée sur des classiques assez anciens, Shakespeare réinvente l’ amour total et innocent. La pièce est à la fois tragique et très drôle par moment. Les personnages secondaires tel que la nourrice de Juliette, ou le pauvre Frère Laurent, sont parfaitement posés, juste comme des témoins impuissants du malheur en marche. C’est difficile de ne pas rentrer complètement dans cette superbe histoire d’amour éternel.

    Comment ne pas tomber sous le charme également du film de Franco Zefirelli, avec la douce Olivia Hussey et le frêle Leonard Whiting.

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    Il date de 1968 et reste une de mes adaptations préférées de cette pièce. Probablement que le visage innocent et tellement radieux des deux acteurs y est pour beaucoup…

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    Olivia_Hussey_441006.jpg

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    Je l’ai re-visionné pour l’occasion, et le charme opère toujours, et je finis en larmes, presque dévastée par cette tragédie qui s’écrit sous nos yeux…

    J’avoue être vraiment contente du prétexte que m’offre le challenge Shakespeare de replonger le nez dans ces merveilles.shakes.gif


     

     

     

     

     

     

     

    Autre challenge, autre auteur : Agatha Christie (initiée par Les Livres de George Sand). challange-agatha-christie.jpgJe crois avoir lu à peu près tout les Agatha Christie publié en France, entre le collège et la fin du lycée. La suite de mon aventure avec elle a consisté à relire mes préférés et à me délecter des adaptations ciné ou télé, avec David Suchet ou Peter Ustinov, les deux figures tutélaires de Monsieur Hercule Poirot à l’écran. Le crime d’Halloween s’ouvre sur un crime d’enfant. Lors d’une fête d’Halloween, la petite Joyce Reynolds se vante inconsidérément d’avoir assisté à un crime. Bien sûr on la retrouve morte un peu plus tard. La chatoyante romancière Ariadne Oliver assistait à la fête et horrifiée, elle fait appel à son ami Hercule Poirot pour triompher de cette énigme.

    crimehalloween.JPG


    C’est étrange d’observer les réactions des intervenants, qui restent assez indifférents à la mort de cette gamine (certes un peu odieuse…) Ouvrir un Agatha Christie et ne pas en ressentir de contentement à la lecture est une chose impossible.. J’ai aimé retrouver dans ce roman la farfelu Ariadne, tellement éloignée des manies de Poirot…  L’enquête n’est pas la plus compliqué de la collection, mais on ne boude pas son plaisir.

    Le hasard a fait que Olivia Hussey et Agatha Christie ont ensuite recroisé ma route, mais je vous en reparlerais...

    Une dernière lecture ? Comme j’étais bien partie à pleurer sur le sort de Roméo et Juliette, et que je triais ma bibliothèque, j’ai aimé retomber sur Paul et Virginie, de Bernardin de Saint Pierre.pauletvirginie.JPG

    Autre histoire tragique d’amours contrariés. Une horreur, j’ai pleuré, encore et encore. Alors donc, l’histoire se passe sur l’île de France, autrement dit l’île Maurice de nos jours. Le narrateur se promène et tombe sur deux petites cabanes en ruine et interroge un vieux qui connait leur histoire. Madame de La Tour est la veuve d’un noble libertin, et Marguerite est une jeune bretonne séduite puis abandonnée. Les deux femmes viennent  sur l’île cacher leur honte et accoucher de Paul (pour Marguerite) et Virginie (pour Madame de La Tour)  Les deux enfants sont élevés ensembles sur cette île qui fait figure de paradis à la végétation luxuriante. Tout se passe bien, jusqu’à ce qu’un sentiment amoureux naisse dans le cœur de virginie, pour Paul et que Madame de La Tour, s’en rendant compte, décide de l’envoyer en métropole compléter son éducation, loin de Paul. La distance et les plans contraires de la famille de Virginie ne réussissent pas à éteindre cet amour, et Virginie finira par s’enfuir pour retrouver Paul dans leur paradis de l’île de France. Mais le drame d’une tempête vient briser le cœur de Paul qui voit le bateau qui transporte Virginie détruit sous ses yeux. Le désespoir tuera Paul. Celui qui ne pleure pas est un sans-cœur. Je me rappelle également de l’adaptation télévisé, que je regardais petite avec des paquets de mouchoirs pour éponger mes larmes… J’ai bien envie de remettre la main sur un streaming tiens… Le roman est vraiment très beau, poétique et puis aussi un enchantement pour ce qui est de l’environnement décrit. On a sous nos yeux un paradis naturel : c’est aussi cet attachement à la nature où ils ont été élevés, que nous content Paul et Virginie. Et me vient l’envie de connaître cette île Maurice….C’est une belle apologie de la vie en harmonie avec la nature.

    Roman qui vient compléter mon challenge nature writinglogo-naturewriting.jpg.

     

     

     

     

     

     

     

    On se retrouve demain ? Avec plus de chocolats et moins d’amours contrariés, j’espère !

     

  • Le style est le vêtement de la pensée

    Invoquer Sénèque pour parler fringues, c'est tout moi ça :)

    En faisant du tri dans mes placards, pour voir ce que je pourrais mettre les prochains jours qui soit un hommage au beau temps, j’ai eu la révélation d’une chose que je devinais déjà…

    J’aime les rayures. Toutes les rayures…

    D’abord les marinières, quoi de plus normal pour une fille toujours à l’ouest ?

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    Dans l'ordre de gauche à droite, H&M, Petit Bâteau et Petit Bâteau

     

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    Claudie Pierlot, Caroll, Caroll et Petit Bâteau

     

    On n’a jamais trop de marinières….

    Et puis des rayures un peu plus habillées :

     

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    H&M, La Redoute

    Pour des journées à la verticale du bonheur…

     

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    Gérard Darel

    Il parait que la rayure est un motif hasardeux, que ça grossit, déforme, que ce n’est pas toujours très élégant…Je ne sais pas pour vous, mais au contraire j’y trouve un classicisme juste teinté de ce qu’il faut d’audace. Comme pour tout vêtement, ce qui compte, c’est la qualité de la coupe et des matières, et l’envie de se sentir bien dedans… Le reste est une affaire de coup de cœur ! J’avoue avoir du mal à comprendre les personnes qui se limitent à un style, un coloris, une coupe, et n’en sortent jamais. C’est se fermer la possibilité de tant de fantaisies ! Idem pour les marques. Le snobisme dans un sens ou dans un autre, je n'aime pas. je fréquente des enseignes très diverses. Cela va de 1.2.3. à Burberry, en passant par Caroll, Etam, Promod, Boss Women, Carrefour ^^ des créateurs plus ou moins connus, Leclerc, H&M, Zara, Episode, Darel, Max Mara, Pimkie... Tout dépend de mes envies, coups de coeur et évidemment des finances :)

    Aujourd’hui de la rayure, demain des fleurs éclatantes ou un jean et un tee-shirt marrant, c’est comme ça que je vois la mode, les vêtements : céder à l’inattendu, aux coups de cœur et habiller son corps comme son humeur.

    Je ne suis pas toujours dans cet état d’esprit, mais parfois, j’aime bien me le rappeler…

    Alors, de l’audace ou un train-train rassurant ? J’ai choisi mon camp.

     

    Edit : Une recette là... Une histoire de femme ici, et toujours un énervement par là...