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  • Voyage voyage

     

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    Hier, en parcourant quelques uns de mes blogs habituels, et aussi en écoutant certains de mes collègues bavarder au bureau, je me suis posé des questions sur les voyages, la découverte du monde.

    Quand je lis des blogs comme celui de My Little Discoveries, ou de Xtinette, ou celui de Damien, je lis les pérégrinations de globe trotters amoureux du monde et des voyages. Ils en parlent bien, savent faire partager leurs expériences, et pour tout dire, me donnent envie de mettre mes pas dans les leurs.

    Et voilà où je veux en venir. Je n’ai jamais été une grande aventurière, au sens où je me suis souvent, longtemps, contenté d’admirer le monde à travers les livres, les reportages, les expériences des autres. Et cela me va plutôt bien. J’ai bien sur fait quelques voyages, mais plutôt classique : l’Espagne, l’Angleterre, l’Allemagne, l’Italie, l’Egypte, les Pays Bas, la Grèce, la Tunisie, le Maroc, l’ Algérie, le Sénégal . Et à chaque fois, la chochotte que je suis a tenu à aller à l’hôtel, ou chez les amis parce que j’étais invitée. C'est-à-dire que je n’ai rien d’une baroudeuse. J’adore découvrir et me cultiver pourtant, mais une fois sortie des frontières de mon pays je suis assez rigoureuse sur l’organisation. Pour tout dire, je me demande si je ne préfère pas voyager dans ma tête ? Vous allez vous moquer, mais, par exemple, j’adore acheter et feuilleter des guides de voyages, même si je en prévois aucun voyage dans le pays en question… Grave non ?…

    Mais là, à force de lire les expériences de Xtinette, Damien et My Little Discoveries, j’ai cette vieille lubie qui revient : l’envie de « toucher du doigt » les merveilles naturelles et archéologiques de ce monde. L’Amérique du Sud, l’Australie, m’attirent plus particulièrement. Et aussi l’Alaska, les iles des mers du sud, à cause de mes lectures de Jack London aussi. Je me dis qu’il existe de telles merveilles, et qu’il serait dommage que je ne les contemple pas de mon propre œil. Et puis ça me passe, je me dis qu’il n’y a jamais assez de temps, d’occasion, d’argent aussi…. Tergiversation et procrastination sont les deux mamelles de mes non-voyages…

    Je ne sais pas si coucher cela par écrit va changer quoique ce soit à mon attitude, mais en attendant je suis bien heureuse de voyager  à travers les blogs de ces trois voyageurs, que je vous invite à découvrir, pour ceux qui ne les connaissent pas encore.

    Avec tout çà, où est mon passeport ???

  • Lundi concours (non, je ne dirais pas giveaway inside ^^)

    C’est Eloïse qui remporte les deux albums Larousse mis en jeu la semaine dernière. J’ai été enchantée par son idée de menu. Elle a su m’intéresser avec une présentation bien détaillée des plats, et puis cette touche gourmande toujours présente chez elle a fini d’emporter mon adhésion ! Je vous laisse découvrir sur son blog le superbe menu sorti de son imagination ! Eloïse j’attends tes coordonnées par mail !

    Sinon, un peu de couleurs pour égayer ce lundi ?

    Le cadeau du jour est un mélange de babioles, qui j’espère plairont.

     

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    Un cahier fleuri, un lot de trois bics très girly, un lot de crayons à papiers tout aussi féminins, une petite trousse blanche, un baume à lèvres pamplemousse et un vernis à ongles.

    Pour remporter ces petites choses, il vous suffira d’un billet dans lequel vous me direz quels sont vos particularités en tant que femme. Etes-vous une femme très cérébrale, très coquette, très bavarde, très curieuse, très impliquée dans la vie de votre quartier, très timide, fan de cuisine, de lecture, de politique ? Bref exprimez ce qui vous caractérise le plus. Cela peut prendre la forme d’un court texte, une photo, un dessin, ce qui vous passe par la tête.

    Fermeture dimanche prochain, minuit.

    Belle semaine à tous !

     

    EDIT de 12h : Il semble que je ne sois pas claire. Pourtant je ne peux pas l'être plus : je vous demande simplement de m'exprimer par une photo, un dessin, un court texte, ce qui caracrétise le plus votre féminité. Je suis désolée si j'en ai choquée ou bloquée certaine d'entre vous : je ne vous demande pas d'étaler vos confessions les plus intimes, ce n'est pas mon genre. Je pense que si vous me faites un villet sur votre passion du point de croix, par exemple, il n'y aura pas violation de votre intimité la plus profonde... Et puis je n'oblige personne de toute façon. Je voulais juste une occasion de jouer. Maintenant si je semble faire la pleureuse, avec ma remarque sur le nombre décroissant de participants, j'en suis aussi désolée. Je ne veux pas me plaindre particulièrement. Je m'étaonnais juste que dès lors qu'on demande un minima de cogitation, il y ait moins de monde. 

    Encore une fois, ne participe que qui veut, et sincèrement j'ai relu mes précédentes instructions, je ne pense pas demander l'impossible ni de choses trop intime. Je n'ai aucune envie de recueillir de confidences intimes, je ne vous connais pas plus que ça IRL et donc je n'ai pas ce type d'exigence. Encore une fois, ce n'est qu'un jeu, ça relève de l'anecdote, je ne veux pas de choses intimes. Je ne sais pas comment le dire autrement. 

    Chacun fait ce qui lui plait et bonne journée ! 

  • Sweet sweet heart

    Me revoici, après une petite absence. Il faut croire que les vacances ont bien démarré, pour tout le monde.  Je ne bouge pas pour l’instant… Des petits + et des petits – des derniers jours ?

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    J’ai aimé mon début de semaine, un peu hâtif, mais j’ai pu régler quelques paperasses, et ça c’est bien.

    J’ai aimé les petites robes à -70% chez Monoprix, vraiment très chouettes !

    J’ai bien moins aimé la mise à pied de cet employé d’un Monoprix à Marseille, sanctionné pour avoir ramassé des fruits mis à la benne. Dans quel pays vit-on pour qu’on sanctionne ça ? Déjà, cela pose la question du salaire des employés de petites, moyennes et grandes surfaces. Ces groupes, que ce soit Carrefour, Monop’ ou Auchan, présentent des bénéfices énormes et des distributions de dividendes faramineuses à leurs actionnaires. Pendant que leurs employés sont payés au SMIC horaire pour les plus chanceux. Oui, les plus chanceux. Parce que Carrefour, par exemple, s’assied sur la notion de SMIC et se fait régulièrement condamner. Alors ramasser un melon dans une benne parce qu’il n’y a pas de petites économies, qu’on soit employé chez Carrefour ou Monoprix, je le comprends. Il ne s’agit pas de boycotter ces enseignes, c’est quasi impossible vu le partage du marché entre elles, mais on peut faire entendre sa voix, son mécontentement.

    J’ai aimé inaugurer un nouveau carnet, avec des notes sur certaines humeurs…

    J’aime l’idée qu’on puisse être à la fois utile, futile, citoyen actif, spectateur attentif de la société. J’aime sautiller de joie parce que j’ai de nouveaux vernis qui me rendent toute gamine. J’aime l’idée que j’ai encore le droit d’ouvrir ma gueule pour dire ce qui me déplait dans mon beau pays de France.

    J’ai aimé regarder Le Marchand de Sable avec mon fils ! Merci Krokette !!

    J’ai adoré recevoir deux, oui 2 énormes boites pleine de chocolat Milka ! La folie à l’ouverture, à regarder ces tablettes gourmandes ! Merci Carole Nipette et Fémin’elles !

    J’ai moins aimé me prendre la tête sur mes éventuelles date de vacances : rentrer d’un arrêt longue maladie te mets en dernière position pour ce qui est du choix des dates en questions… En gros, je passe après 49 personnes, et je prends ce qui reste, suivant les besoins du service. Cool…

    J’ai aussi pas vraiment aimé ce manque de participation à mes minis concours. Peut-être que je n’en fais pas assez la publicité ? Que les instructions ne sont pas assez claires ?  Je me demande si ça vous intéresse vraiment. Après tout ce ne sont que quelques livres, quelques babioles de filles... J’ai voulu me dispenser de sponsor pour plus de libertés, mais du coup je ne peux me permettre de vous offrir un énorme cadeau qui plaise à tous. J’ai espoir quand même que le plus important soit le geste, et l’intention.  Pour le reste, je présenterais demain la suite du concours, avec un nouveau sujet.

    J’ai aimé profité de G+ comme d’un espace nouveau de délire en liberté, pendant qu’il était fermé au public. C’était amusant de se retrouver à quelques uns seulement, avant que les invitations ne reprennent. Ça m’a rappelé mes débuts sur Twitter…

    J’ai adoré me faire la liste des séries à regarder cet été, comme une session de rattrapage, et celle des listes de livres à lire aussi. Toujours un bonheur !

    J’ai adoré recevoir le questionnaire de ma binôme, dans le cadre du Swap de Soukee ! Là aussi un pur bonheur !

    Pour finir, un autre bonheur, poétique celui-là, parfait pour clore ce dimanche, que je vous souhaite beau et heureux :

     

    SENSATION 

    Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers,
    Picoté par les blés, fouler l’herbe menue :
    Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
    Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

    Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
    Mais l’amour infini me montera dans l’âme,
    Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien,
    Par la Nature, - heureux comme avec une femme.

    Arthur Rimbaud, Poésies

     

    Les compagnons Troubadours du dimanche :

    EdelweMangoAbeilleEmmyneChrestomanciMariel, Laurence , AnkyaHerisson08Anjelica , GeorgeUhbnji , FleurEsmeraldae,ArmandeSatyaZikLystigAmosBookwormEmmaJulienMarieYueyin , Soie , Alex , Hambre , Katell , Mathilde, Schlabaya,HildeSaphoo, La plume et la pageTinusiaChrysRoseauMyrtilleDCagireCaro[line]L’or des chambresViolette, claudialucia,SéverineMaggieSevAzilis.

  • Happy me

    C'est un jour spécial pour moi. Au moins un peu :)

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    Donc, je ne vais pas être très bavarde. 

    Mais je vous invite à jouer là, si vous n'avez pas vu le billet (avec ma façon erratique de publier en ce moment...)

    Pour le reste, je vous laisse avec une petite poésie, un peu de circonstance.

    Les menus faits, les mille riens, 
    Une lettre, une date, un humble anniversaire,
    Un mot que l'on redit comme aux jours de naguère 
    Exalte en ces longs soirs ton coeur comme le mien.

    Et nous solennisons pour nous ces simples choses 
    Et nous comptons et recomptons nos vieux trésors, 
    Pour que le peu de nous qui nous demeure encor 
    Reste ferme et vaillant devant l'heure morose.

    Et plus qu'il ne convient, nous nous montrons jaloux
    De ces pauvres, douces et bienveillantes joies
    Qui s'asseyent sur le banc près du feu qui flamboie
    Avec les fleurs d'hiver sur leurs maigres genoux,

    Et prennent dans la huche, où leur bonté le cèle, 
    Le pain clair du bonheur qui nous fut partagé, 
    Et dont, chez nous, l'amour a si longtemps mangé 
    Qu'il en aime jusqu'aux parcelles.

    Emile Verhaeren

     

     

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  • Norwegian Wood

    Il y a des chansons qui font remonter à la surface des souvenirs qu’on croyait oubliés.

    Le pouvoir d’évocation de la musique va rarement sans un peu de mélancolie.  Le roman d’ Haruki Murakami, la Ballade de l’Impossible, était initialement publié sous le titre de Norwegian Wood, comme la chanson des Beatles. Et c’est cette chanson qui ouvre la mémoire du héros à son passé pas si lointain.

    Watanabe se rappelle son meilleur ami Kizuki, suicidé, et  Naoko leur amie d’enfance à tout deux. Le hasard fait se croiser à nouveaux leur chemin, et si Watanabe est amoureux de Naoko, celle-ci se noie dans un traumatisme sans fin depuis la mort de Kizuki.  Watanabe reste proche d’elle, mais à distance. La distance que la folie douce de Naoko lui autorise. C’est une relation étrange qui unit ces deux là : la proximité la plus intime, laisse la place aux obsessions morbides de la jeune fille, qui empêche toute relation de s’épanouir. Par ailleurs, Watanabe rencontre la jeune Midori, une étudiante toute à l’opposée de lui, tant elle est transparente, volubile presque, et si fantasque. Là, pas de limite à l’intimité, cette jeune fille fait part de tous ces rêves, de ses envies, de ses désirs.  Watanabe se promène dans la vie de ses deux femmes, dans la sienne aussi. Et s’il y a un chemin à tracer, ce n’est pas forcément vers la maturité et la prise en main de toute sa vie. Au contraire, peut-être que toutes les questions qu’on se pose, sur la vie, pourquoi telle chose arrive, telle chose ne fonctionnent pas, pourquoi on vit et on meurt, toutes ses questions ne trouvent de réponses qu’à la fin, toute fin de notre vie.  L’apprentissage dure le temps de l’existence, pas moins.

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    J’ai fermé les yeux, entre deux chapitres, et je me suis rappelé des chansons. Et je me suis rappelé des événements, attachés à ces chansons, de manière tout à fait irrationnelle. Est-ce que ce roman est celui de la jeunesse ? Certainement, puisqu’il met en scène des jeunes, au milieu de Mai 68… Mais c’est surtout le roman de la compréhension de la vie.  Je suis confortée dans ma certitude la plus absolue : n’en avoir aucune.

    C’est un roman dans lequel il ne se passe pas comme grand-chose, comme dans la plupart des meilleurs. Le plus important est dans l’écriture de Murakami, qui vient tremper sa plume dans notre âme collective.

    J’ai malheureusement loupé le film, qui a été adapté du roman, mais ce n’est que partie remise.

    Cette lecture était une lecture commune avec Martial, publiée avec un peu de retard. Quand je vous dis que je frôle le burn out…

    La prochaine fois, je vous parlerai de ce que m'évoque cette autre chanson des Beatles :

     

     
    podcast

    The long and winding road