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  • BeauOui !

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    Une année qui commence par l’annonce d’un nouvel album de David Bowie, ce ne peut être qu’une bonne année.

    En tout cas, c’est comme ça que je le vois, et l’écoute du premier single m’a juste fait sautiller comme une gamine !

    Fan de toujours de l’homme aux yeux vairons, cette nouvelle a fait ma journée, ma semaine presque.

    J’en profite pour vous présenter le travail d’un graphiste, Viktor Hertz, qui met en image des artistes, dont David Bowie, à travers des posters reprenant les codes de ces artistes.

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    Pas mal, non ? Plus de détail sur le site de Viktor Hertz, et sur son e-shop.

    Aujourd’hui, tout est beau, comme Bowie :)

  • L'Impossible - Michel Butel

    Dans le milieu des années 80, j’étais petite, oui, une gentille petite fille, mais très curieuse, et déjà folle de lecture en tous genres. Entre Jeune et Jolie, et Ok Magazine, je prenais le temps de lire aussi Globe hebdo, Actuel et l’Autre Journal. Ce dernier était une revue fondée par le merveilleux Michel Butel.

    Globe Hebdo, Actuel, puis l’Autre Journal, ont cessé leur publication (un peu comme feu Jeune et Jolie me direz-vous), et je restais nostalgiques de ces années particulières du journalisme.

    Michel Butel a retenté une nouvelle aventure cette année, avec la création de la revue l’Impossible. Cette revue est un mélange d’actu, de littérature, de photos, plus largement d’art sous toutes ses formes, avec des plumes de qualités,  plus écrivains que journalistes au sens où on pourrait l’entendre (et auquel j’accorde moins de qualités, tant les journaux classiques sont entrés dans un jeu médiatico-bouffonesque ridicule...)

    L’Impossible est de ces revues que l’on conserve après les avoir lu,  pour les feuilleter à nouveau, s’imprégner des dessins, des photos, des mots des auteurs qui abordent des sujets aussi divers que l’ Amérique selon Jerome Charyn, le couturier Alexander MacQueen,  le changement économique sous l’ère Hollande, le cinéma, l’encyclopédie du pied, des portfolio époustouflants, bref un objet précieux pour qui aime tout les savoirs, toutes les cultures.

    Sur le site du journal, vous trouverez le manifeste de Michel Butel qui explique la raison d’être de cette revue. Parmi ses arguments, je vous livre celui qui m‘a le plus marqué :

    « Parce que l’information est morte, c’est-à-dire illisible, inaudible, invisible, si elle n’est pas animée-ranimée par les mots, par une langue, par un style, par une pensée, inédites. Un journal doit être un événement, au sens radical de ce mot, dans la vie de chacun. Il doit troubler. Il doit inquiéter. Il doit émouvoir. Il doit transmettre l’énergie vitale sans quoi nous nous effritons de jour en jour. »

    Je suis certaine que chacun d’entre nous peut se retrouver dans l’une ou l’autre des lignes du manifeste.

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  • Oh 2013 merveille (un drôle de défi...)

    Fin décembre, au moment ou le monde entier se passionnait pour les bilans de fin d’année et les tops en tout genre, je me demandais ce que je pouvais retenir de mon année 2012. Il y a eu de chouettes moments, des difficultés, des joies. Et c’est passé si vite. Trop vite.

    Du coup, j’ai eu envie pour cette année qui commence, me donner une résolution pas comme les autres. Plus qu’une résolution, un défi.

    J’ai décidé de placer 2013 sous le signe de l’extraordinaire, dans son sens le plus large. La vie est si courte, il faudrait que chaque seconde en soit exceptionnelle. Exceptionnelle dans la façon de regarder la vie, les gens, ceux qu’on aime et les autres, exceptionnelle dans la façon d’appréhender ses envies, ses rêves.

    Curieusement, je me suis rendu compte que je n’étais pas vraiment une fille à rêves concrets, c'est-à-dire que je n’ai pas pour ambition de nager un jour avec les dauphins (les pauvres, faut-il les embêter !), ou  de visiter le Grand Canyon ou de rencontrer mon acteur préféré (façon, tous mes acteurs favoris sont décédés un peu, donc…)

    Tout ça pour me faire cette autre réflexion : que veut dire extraordinaire ou exceptionnel pour moi ? Et bien j’y reviens, c’est au quotidien, une façon d’illuminer la vie, par instant, de mille et une manière.

    Bref, je me suis « imposé » ce défi surtout pour m’obliger à me rappeler chaque jour la préciosité de la vie, et notre capacité à la rendre exceptionnelle à tout moment.

    Concrètement, ce défi pour moi, va consister à réaliser chaque semaine quelque chose de beau, de chouette, de tendre, ou qui fasse plaisir à quelqu’un, à moi, à la voisine, à un inconnu. J’ai envie de distribuer mille et une fleurs sur cette année, par des mots, des sourires, des actions.

    Le but unique : chercher la grâce, le plaisir, la joie, le réconfort.

    Chaque mois, je ferais ici un compte rendu pour les semaines précédentes, et je relaterais de quelle manière j’ai pu illuminer un moment de chaque semaine.

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    Si vous avez des idées de choses extraordinaires à faire au quotidien, racontez-moi ça :) Le seul critère c’est que cela fasse du bien à soi ou autour de soi. Et si l’aventure vous tente, n’hésitez pas à vous lancer.

  • Nars(si, hic !)

    Je ne parle pas assez « beauté » ici, Dieu sait pourtant que ça me démange (si j’ose dire) avec tout ce qui me passe entre les mains, que je reçois, que je m’offre… Que la fille qui n’aime pas les produits de beauté me jette la première pierre (mais ce ne serait pas très sympathique, avouez-le...)

    Un des produits que je préfère, c’est le vernis à ongles, peut-être à cause de mon amour inconditionnel des couleurs, la possibilité d’en changer très souvent…

    Mes chouchous ces temps derniers, cette collection très estivale de vernis Nars, cadeau de ma meilleure amie pour mon anniversaire.

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    Autant dire qu’elle a tapé juste. Les couleurs sont éclatantes et réchauffent l’hiver d’un coup de pinceau.

    Le seul petit bémol ne vient pas de ces jolis flacons, mais de mes mains. Elles sont un peu sèches en ce moment, et je ne sais plus à quelle crème me vouer. Je me suis même demandé si je n’allais pas porter une nuit ou deux, une grosse épaisseur de crème Nivea plus une paire de gants en intissé, pour faire comme un masque, histoire de les nourrir en profondeur.

    Alors, une astuce, pour retrouver des mains plus douces ?

    En attendant je rêve au printemps qui nous soignera de cet hiver trop sec…

  • Ritournelle de la Faim - J.M.G. Le Clézio

    Sortir des agapes de fins d’années et se rappeler de ce récit de Jean-Marie Gustave Le Clézio, Ritournelle de la Faim… Cette lecture de la fin de l’année dernière m’a marquée, comme tout ce que peut écrire Le Clézio.

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    Nous sommes au début des années trente, dans un Paris encore gai, habité par les promenades quotidiennes d’un grand-père et de sa petite fille.

    La jeune fille, c’est Ethel, débarquée quelques temps auparavant avec sa famille de la chaleur des îles pour ce Paris plein de promesses, mais de pièges aussi. La vie de Ethel, c’est le collège, sa famille, avec des parents très bohèmes, petite noblesse presque déclassée, toujours à courir après l’argent, surtout parce que le père le dépense inconsidérément, le prête, le donne, l’investit, avec autant de folie que celle qu’il met dans ses idées, ses projets, aussi gonflés et vides qu’un ballon de baudruche. La mort du grand-père chéri laisse à Ethel un petit héritage, dont s’emparera le père, tout confit dans sa veulerie et son besoin de briller en société, dans son appartement qui fait salon et table ouverte au moins aimables des pique-assiettes possible.

    Ethel voit mourir avec son grand-père la promesse de recréer un autre cocon de chaleur et d’exotisme à paris, et surtout la petite sécurité financière qui lui était offerte. Elle regarde ses parents tomber, et avec eux déchoir le respect, les valeurs et les principes qui pouvaient être un soutien. La passion que nourrissent les deux parents pour eux-mêmes oblige Ethel à grandir plus vite que nécessaire, et la ruine causée par son père, la guerre qui éclate, l’extrême pauvreté, c’est ce qu’elle devra porter en elle, comme un fardeau invisible. Ce fardeau va l’emmener jusqu’à Nice, où bonne fille, elle sera pour ses parents le soutien sans faille qu’ils n’ont pas été pour elle. Cette ritournelle de la faim, cette petite musique du manque, elle nous accompagne tout le long du livre, quand, spectateur nous assistons à la chute, à l’extrême pauvreté, au courage et à la force aussi.

    Et si ce récit est un hommage à la mère de l’auteur, on comprend vite comment une femme d’une telle vitalité, d’une telle loyauté aussi, peut marquer à jamais.

    C’est un roman court, qui opère un charme particulier, mélange de compassion et d’affection.

    Le Clézio conclut son récit par cet aveu : « J'ai écrit cette histoire en mémoire d'une jeune fille qui fut malgré elle une héroïne à vingt ans »  une héroïne qui m’a plu.