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La musique - Page 19

  • Brillante étoile, que n'ai-je ta constance ?


    Contrairement aux apparences, la citation du titre n'est pas de notre Royal Nain Vagal, mais de John Keats, étonnant, non ?


    La semaine est riche pour moi, je suis un peu débordée. La reprise du travail n'a pas été évidente, mais le premier jour est le plus dur...


    Je lis beaucoup en ce moment, j'espère en reparler (enfin !!) bientôt ! Que des chefs-d'œuvre, si, si c'est vrai, je n'exagère pas !!!


    Je suis un peu paumée sur mes envies d'engagement politique. J'ai adhéré au PS et au MJS à l'âge de 16 ans à peine, animée par des convictions fortes et toujours présentes. L'échec de Jospin a été une rupture compliquée pour moi, pas à cause de cet échec à proprement parler, mais de toutes les couleuvres qu'il avait fallu, déjà, avaler, pour finalement en arriver à ce pitoyable échec. « Mon programme n'est pas un programme de gauche », cette phrase prononcée au 20h de France 2, je l'ai gardée en mémoire le reste de la campagne, avec la colère et le dépit au cœur. L'échec était logique.

    Depuis, vers qui se tourner ? Je ne me vois pas militer pour que dans 2 ans, l'offre du parti ça soit Dominique Strauss-Kahn ou Ségolène Royal : un Strauss-Kahnien et une Royaliste, mais aucun socialiste. J'aurais voulu que le parti redevienne socialiste, qu'il ose exclure de ses rangs des gens comme Manuel Valls, Georges Frêche, d'autres encore, qui n'ont pas leur place chez nous. Un parti est fondé sur des valeurs et des principes. Cet engagement doit être sincère. Le comportement de chacun doit faire honneur à ses valeurs. Je suis naïve, mais c'est ma façon de voir les choses. Et ça fait des mois que je souffre d'être dans ce parti, de ne pas pouvoir le quitter car son histoire et ses valeurs théoriques me le font aimer. Je ne saurais même pas où aller en fait. En même temps, une des rares personnes que je considère un peu de gauche, c'est Hugo Chavez...

    Je vais souffrir longtemps je sens.

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    Hier, j'ai twitté. C'est comme un tchat où n'importe qui peut intervenir. C'est amusant. Je vais essayer de ne pas trop m'y attacher, j'ai un métier quoi zut à la fin !


    Dans le procès AZF, c'est la relaxe générale : il n'y a pas de coupables. La faute à pas de chance. Ou bien la volonté de ne pas créer une jurisprudence qui viendrait enfin responsabiliser les entreprises telles que Total. Manquerait plus que ça, tiens !


    Cette année je me réinscris à mon concours de la mort qui tue, le truc pour devenir haut-fonctionnaire qui ne sert à rien mais qui peut décider de plein de chose. Mais cette fois, je vais me préparer, genre de manière sérieuse, en faisant la préparation officielle et toutes les salades autour. J'en ai assez d'avoir des chefaillons au-dessus de moi, je veux chefailloner à mon tour.


    Je suis positivement ravie de la victoire de l'Algérie, ainsi que de celle de la France au foot. La main du destin... Je ne sais pas, mais je suis contente : je mets ma morale de côté par pur patriotisme. C'est mon côté identitaire nationale certainement.


    J'ai des projets d'écriture plein la tête. Je suis un écrivain frustré, raté, envieux des succès de librairie aussi improbable que ceux de Marc Lévy, Guillaume Musso ou Muriel Barberry.

    Je voudrais être à leur place, je suis jalouse, ça fait chier de l'admettre.


    J'ai réécouté Gary Jules hier soir, et puis Jeff Buckley, et Marc Lavoine aussi.

    J'ai envie d'amour, de première fois, du premier regard qui me clouerait sur place. J'ai envie de m'enflammer à nouveau. J'ai envie d'amour. Cette chose là vient, fait son nid en votre cœur, puis se lasse et va chercher un abri ailleurs. Je voudrais qu'il revienne et que ce soit évident, électrique, implacable. Je voudrais à nouveau ressentir les sursauts du cœur, avoir peur de ne plus être aimée, être heureuse de voir l'amour grandir, sentir l'intensité de chaque instant. Je voudrais vivre le début de quelque chose, un début qui dure toujours.

     

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    Redevenir un astre qui brille dans le ciel unique de l'Amoureux.

    Reviens habiter mon cœur, je m'ennuie sans toi.


    podcast
    Gary Jules - Mad World

     


    podcast

    Maxime Leforestier - J'ai eu trente ans

     


    podcast

    Mark Boyce - Hey little girl

     

     

     

    *From here

     

  • L'univers est rempli de magie et il attend que notre intelligence s'affine.


    "Au commencement des temps, les mots et la magie étaient une seule et même chose." Sigmund Freud.


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    Elle s'avançait dans la forêt, à la recherche de la petite maison en bois. L'enfant l'avait prévenu : il faudra marcher longtemps et puis doucement, le chemin n'est pas aisée, les arbres et les feuillages étoufferont chacun de tes pas.


    Elle, enfin moi, pris le parti du hasard. Avancer sans but, juste aller là où le chemin serait assez dégagé, presque une clairière, non ?


    Non, c'est une illusion, plus elle (moi) s'avançait, plus cela s'assombrissait sur son passage. Ses pas, mes pieds, s'enfonçaient dans une herbe de plus en plus haute. Que du vert, partout du vert. Je me noie dans la verdure quand je n'aime rien tant que le bitume.

    Pourquoi l'avait-elle écouté ? Je dois être stupide ? Ce petit garçon semblait triste, tout seul, près du chemin, à l'entrée de la forêt. « J'ai laissé mon ours là-bas dans la maison, maman va me gronder si je le perds »

     

     

     

     

    Bon, je suis une gentille femme compatissante, je ne veux pas qu'il soit triste ou se fasse gronder. Alors elle s'enfonce dans la forêt, pour lui. Avant, elle lui propose seulement de l'accompagner, chercher cet ours.  Mais non, il ne veut pas venir avec elle : « tu verras ce n'est pas loin mais le chemin n'est pas facile alors prends ton temps, va doucement et si tu es patiente tu la trouveras. Je ne viens pas, c'est mieux que tu sois seule, et tu verras que ce sera là pour toi » Qu'est-ce qui sera là pour moi ? L'ourson ??

    « Non, ça c'est pour moi ! Tu n'as pas écouté ? Tu le reconnaitras quand tu le verras : ce que tu cherches est là-bas, avec mon nounours »


    Elle commençait à fatiguer maintenant. Mes pieds me faisaient mal. Cela semblait plus difficile au fur et à mesure que le temps avançait. Pourquoi avait-elle accepté, si vite, comme toujours. L'idée d'aller ailleurs pour y trouver un indispensable ? Réfléchir, oui. Après, un peu tard en fait. Je regardais autour de moi et je ne voyais que des arbres, étouffant. Faire plaisir et étouffer pour ça. Pour un peu elle se serait crue dans un conte de Grimm. Une forêt allemande, des êtres inhabituels qui la peuplent. Ce petit garçon. Un poème lui revient en mémoire, de Goethe.

     


    podcast
    Le Roi des Aulnes


    Qui chevauche si tard à travers la nuit et le vent ?
    C'est le père avec son enfant.
    Il porte l'enfant dans ses bras,
    Il le tient ferme, il le réchauffe.

    « Mon fils, pourquoi cette peur, pourquoi te cacher ainsi le visage ?
    Père, ne vois-tu pas le roi des Aulnes,
    Le roi des Aulnes, avec sa couronne et ses longs cheveux ?
    - Mon fils, c'est un brouillard qui traîne.

    - Viens, cher enfant, viens avec moi !
    Nous jouerons ensemble à de si jolis jeux !
    Maintes fleurs émaillées brillent sur la rive ;
    Ma mère a maintes robes d'or.

    - Mon père, mon père, et tu n'entends pas
    Ce que le roi des Aulnes doucement me promet ?
    - Sois tranquille, reste tranquille, mon enfant :
    C'est le vent qui murmure dans les feuilles sèches.

    - Gentil enfant, veux-tu me suivre ?
    Mes filles auront grand soin de toi ;
    Mes filles mènent la danse nocturne.
    Elles te berceront, elles t'endormiront, à leur danse, à leur chant.

    - Mon père, mon père, et ne vois-tu pas là-bas
    Les filles du roi des aulnes à cette place sombre ?
    - Mon fils, mon fils, je le vois bien :
    Ce sont les vieux saules qui paraissent grisâtres.

    - Je t'aime, ta beauté me charme,
    Et, si tu ne veux pas céder, j'userai de violence.
    - Mon père, mon père, voilà qu'il me saisit !
    Le roi des aulnes m'a fait mal ! »

    Le père frémit, il presse son cheval,
    Il tient dans ses bras l'enfant qui gémit ;
    Il arrive à sa maison avec peine, avec angoisse :
    L'enfant dans ses bras était mort.


    Un frisson lui parcouru le corps. Je devrais penser à autre chose. Je vais finir par avoir peur toute seule, dans cette forêt.

    Je m'avançai encore, moins assurée qu'au début du chemin. Pourquoi s'avancer ainsi dans l'obscurité ? Parce qu'il avait l'air perdu, et puis il a eu ce regard vers moi : il était différent. Juste une enfant ? Non. Oui. Peut-être ? Mais peu importe, il voulait mon aide et m'offrait en retour de trouver ce que je cherche.

    Mais que cherche-t-elle ? Je ne sais pas, mais je le reconnaitrai, il me l'a assuré.

    Soudain, au détour d'un branchage, elle la voit, la maison. Maisonnette, cabane même.

    Le soleil était revenu plus fort, plus brillant. Elle rentre, la porte est déjà ouverte. Une seule pièce s'offre à moi. L'ourson est bien là.

    Qu'avait dit l'enfant ? « Tu le trouveras à côté de mon nounours. C'est ce que tu cherches. Quand tu le verras, tu le prendras, et tu n'auras qu'à dire ce que tu veux être, ce que tu veux ressentir, les mots justes, les vrais, ceux qui t'obsèdent. Et tu verras que la réponse sera devant toi, dans tes mains. La magie, la vraie »

    A côté de l'ourson, il n'y avait rien. Je ne le croyais pas vraiment, mais je l'espérai peut-être ? Mes jambes étaient coupées, j'allais pleurer. Il n'y avait rien que ce nounours.

    Et un miroir.

    Elle le prit dans ses mains, ce miroir. Elle avait trouvé quelque chose alors ? Oui.

    Et puis les mots devaient être dits. Je commençai à me parler, et je savais ce que je dirais, ce qui devait me convaincre d'essayer. Je le croyais. Il avait raison.

    La magie est dans le verbe. Tout ce temps là, ce qu'elle cherchait était là tout près. La magie est dans le verbe.

    "Quoi que tu rêves d'entreprendre, commence-le. L'audace a du génie, du pouvoir, de la magie." J W Von Goethe.

     

  • Sunday evening bitter lemon

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    Parfois l'envie de savoir mène au gouffre. Déjà, le dimanche en soi c'est un gouffre. Mais moi, moi avec mon grand MOI JE, je suis capable de prendre une pelle et de creuser encore plus profond ce sunday's gouffre (oui j'ai déjà dit 2 fois dimanche, après ça devient répétitif si je redis dimanche. Tu vois dimanche, ça fait lourd, non ?)

    J'ai passé un week-end assez étrange. Plutôt calme, puisque je suis restée à la maison, j'avais des tonnes de choses à organiser, à écrire, à lire, à planifier. Et puis je suis encore un peu patraque et dehors il fait froid.


    J'ai passé un week-end aussi étrange qu'une chasse au Snark. J'ai voulu savoir une chose sans importance et de fil(le) en aiguille, j'ai voulu encore plus fort quelque chose que je ne saurais même pas définir.

    Est-ce l'effet du week-end, moment d'angoisse sans pareil : il faut se dépêcher de faire quelque chose qui vaille la peine, qui nous rembourse de la souffrance d'aller travailler. Angoisse la semaine, angoisse le week-end, ça ne cesse jamais ? Ce n'est pas vraiment le mot angoisse qui convient, interrogation plutôt. Dans le fond pourquoi travailler ? Pour s'amuser le week-end. Pourquoi profiter du week-end pleinement ? Parce que la semaine il faut travailler. C'est vain et sans fin, autre que la mort. Bref ce n'est pas le sujet.


    J'ai voulu savoir une petite chose sans importance et je me suis retrouvée embarquée sur un bateau de plus en plus lourd, mais devenu presque essentiel, vital, évident en fait.

    Vouloir savoir, dominer la situation, rester en éveil, voilà bien quelques uns de mes pires défauts. Je me suis livré à un jeu du chat et de la souris plus profond que je n'aurais cru au début. Peut-être que tout ce temps mon « partenaire » de jeu se jouait de moi justement, mais peu importe, j'ai compris quelques trucs sur moi. Normal, je me suis vu agir et réagir en direct. La rationalité doit avoir sa place. Peut-être que je ne sais pas ce que j'attends car il n' y a rien à attendre ??


    Le dimanche c'est à chier en fait. Et le samedi aussi maintenant que j'y pense.


    Sinon, je saute du coca light (oui, j'aime cette expression, comme la radiophonique Marlène), voilà une chanson d'une chanteuse qui me plait surtout à cause de son nom.

     


     

    Oui je suis égotique.

     

  • Une certaine qualité de gentillesse est toujours signe de trahison

     

    Le Nain Vagal parlait ainsi en compagnie de son ami François F. d'un certain Eric Besson, quand François Mauriac qui passait à côté, lui piqua la phrase pour son roman "Le Nœud de vipères" en 1932. Le bordelais est fourbe.

     

     

    Parfois traverser des moments difficiles peut conduire à des choses assez atroces.

    Oui, j'ai écouté et apprécié l'album de Grégoire. Même que j'ai chialé sur des titres. Mais j'espère remonter la pente assez vite. Mais ça va être dure. Je ne te cache pas avoir écouté en boucle Rose, la chanteuse la plus ? de l'univers pour moi, et bah même pas que j'aurais vomi des oreilles...Non, je songe à acheter l'album, oui avec des sous, genre dans un magasin légalement. Pareil avec Cœur de Pirate, ma nouvelle meilleure amie chanteuse, qui chante bien toute seule ou avec l'Homme à la barette aka  Julien Doré, l'ex de Rose (oui en vrai c'est pour ça que Rose me tapait sur le système...)

    Le truc c'est que c'est la journée de la gentillesse, alors je suis gentille aujourd'hui, c'est hormonal, ça va passer.

    Oui, il y a une journée de la gentillesse. Il faut bien ça pour m'obliger à avouer apprécier certaines chanteuses.

    Avant la journée de la gentillesse, il y  a eu le mois du mille-feuilles. Tu ne savais pas ? Moi non plus. Mais quand je traine chez moi, je fais des trucs improbable comme aller sur le site internet du Figaro, l'excellent journal lol d'Etienne Mougeotte, le gars qui a réinventé la notion d'éthique et de moral pour TF1, ils ne connaissaient pas chez Bouygues avant.

    Bref, quand le figaro ne s'attache pas aux grandes questions de société que sont l'insécurité l'avant-veille d'une élection ou l'apport du David Douillisme à la philosophie post structuraliste, ce journal se penche sur des trucs essentiels : où c'est qu'on mange le meilleur mille-feuilles de Paris bordel de Nain ????

    Je me suis farcie le récapitulatif du jury, les critères sont très précis, et je suis heureuse de t'annoncer que le meilleur mille-feuille de Paris ce n'est pas le plus cher, allez je te laisse regarder , tu as le classement. La nourriture c'est important, ce n'est ni de droite ni de gauche, et le Figaro ne doit pas avoir le monopole du mille-feuilles, n'est-ce pas François ^^ ?

     

    Bon, le mois du mille-feuilles c'est fait.

     

    La journée de la gentillesse maintenant. Bon, j'étais prête à faire un effort, à apprécier bien plus que deux chanteuses pré pubères, et je me voyais déjà appeler au rassemblement derrière le Nain Vagal, au nom de la grandeur de la France, pour le bien de mes concitoyens que j'aime d'amour, etc.... Sauf que.

    Sauf que mes concitoyens y font suer, pour pas dire plus (mais en fait j'entame une période de non vulgarité, alors je ne dis plus bordel, putain, fais chier, ça va être compliqué je sens), bref ils font chier suer à voter avec leurs pieds. Non je ne fais pas référence au 6 mai 2007 de sinistre mémoire : ce jour là c'est, c'est....c'est indicible on a dit plus de gros mots...

     

    Non je fais référence à Mimi Mathy, désignée française la plus gentille dans un sondage. LOL.

    Alors là les amis on va dire bye bye politiquement correct, mais je n'ai pas le choix. Être une personne de petite taille ne fait pas de vous automatiquement une bonne personne. La taille et la personnalité ça n'a rien à voir. La preuve, je trouve que Passe-Partout se réjouit bien souvent des déboires des participants de Fort-Boyard, mais ceci est un avis personnel.

    Pour en revenir à Mimi Mathy, soyons claire, c'est une mauvaise actrice, mais ce n'est pas de sa faute, il n'est pas donné à tout le monde d'irradier du talent d'Elisabeth Taylor, ceci est encore un avis personnel.

    Mais bordel elle est bête comme ses pieds. Oui je dis bête pour ne pas préjuger de sa méchanceté. Les gens s'imaginent qu'elle est comme son personnage d'ange gardien à la noix ou quoi ???

    Non ! Mimi elle trouve qu'il y  a trop de faignants en France, qu'on ne bosse pas assez, et qu'heureusement qu'il y a des gens comme Laurence Parisot et le MEDEF pour remettre la France debout. Tiens, écoute plutôt la leçon de vie de Mimi:

    "La vie c'est un grand pull, on a des pelotes de toutes les couleurs, noires qui ne sont pas belles et à oublier, des roses, des bleues. Il faut se tricoter sa vie, pour qu'on se dise à la fin de celle-ci: j'ai fait un beau pull." Moi qui voulait me mettre au tricot, j'ai envie de vomir (oui, encore, c'est la faute à la génétique de la femme d'après le professeur de Médecine Douillet)



     

    Alors, elle est gentille la grognasse ?

     

    Quant à toi, lecteur bobo germanopratin tu ferais mieux d'arrêter de dire du mal du gouvernement et de travailler à la reconstruction de ce pays laminé par les 30 dernières années de socialo-communisme qui ont mené à l'assistanat et à l'insécurité, sans oublier la burqa aussi. Ah on me souffle dans l'oreillette que le dernier gouvernement plus ou moins de gauche date de 2002.

    Et puis si tu as un moment, regarde le montage rigolo, ce n'est pas moi qui l'ai fait, c'est sur Le Post, un endroit où les commentaires des lecteurs me font gerber (ouiiii je sais....) mais des fois il y  a des trucs marrants à lire.

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    Lambert beautiful Wilson répond à l'appel de la vache lancé par Gaël, puisqu'il fait son coming-out bovin. Lambert aime les vaches et le Cantal.

     

    Voilà voilà.

     

    Je te laisse, hein, je vais entamer une cure à base d'absence de shokobons, c'est un concept nouveau qui nous vient des States, si tu veux la méthode tu me fais un chèque de 35 € et je te l'envoie : je te garantie une absence totale de shokobons si tu suis scrupuleusement le seul et unique commandement de cette méthode.

     

    Demain on parlera identité nationale et borsalino.

     

  • Sunday Sweet Sunshine


    La légèreté prend toujours des airs de création artistique dans mon esprit. Je suis une femme assez cérébrale, tout en réflexion, ce qui parfois induit une certaine passivité dans mes plaisirs. Passivité et plaisir peuvent faire bon ménage, je vous l'assure, sans vouloir tendre à certains sous-entendue d'ordre intime. Je veux dire que la plupart des choses que j'aime ne me demande pas d'efforts surhumains. J'aime lire, écouter de la musique, essentiellement. Ecrire aussi, mais c'est un acte plus complexe, qui fait intervenir d'autres notions que celle du simple plaisir.

    J'ai envie de créer de la légèreté, j'ai envie de faire quelque chose de mes mains, qui ne serve à rien qu'au plaisir de l'œil ou de n'importe quel sens.

    J'admire ces personnes qui savent dessiner, qui jouent correctement d'un instrument. J'ai toujours manqué de trop de rigueur pour me consacrer pleinement à l'amélioration d'un talent quelconque. Et puis j'ai toujours souffert du même égotisme : pourquoi essayer de jouer de la musique quand il y a de tels interprètes qui font pleurer votre âme au rythme d'un archet ?

     


    podcast

    Brahms - Danse en sol mineur

     

     


    podcast

    Brahms - Danse en sol majeur

     

    Mais en fait, la seule idée de la création est devenue une source d'envie et de joie. L'écriture en a profité pour s'épanouir, mais ça ne me suffit pas.

    J'ai bêtement envie de faire des trucs avec mes mains (en dehors d'une chambre s'entend) ; j'ai envie d'apprendre à tricoter par exemple. J'ai acheté de la laine, des tas de pelotes, et des aiguilles, un bouquin, un tas de matériel. Mais je ne sais par quel bout prendre tout ça. Je verbalise trop ces actions : la théorie je la comprends, mais mes mains ne suivent pas pour autant. C'est un phénomène étrange : autant mes mains et mes doigts sont bien assez habiles pour tenir un stylo, jouer sur le clavier de l'ordinateur ou sur le corps aimé, autant je me retrouve avec de véritables spatules de bois dès qu'il s'agit d'autre chose.

    Je ne sais si cela peut changer, mais j'aimerais bien.

    Dans le même ordre d'idée, j'ai souvent eu l'envie de prendre des cours de chants, juste pour entendre de ma bouche des mélodies aussi belles que celles fredonnées par Diana Krall ou Tété.

    Je crois que pour le bien de tous, je vais m'en tenir à l'écriture... Et encore.

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