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Un peu de décadence ne fait pas de mal. Après avoir cogité sur des questions non-fondamentales (oui, n'ayant pas de réponses adéquates, je décide que les questions ne sont pas importantes, jusqu'à la prochaine fois) il est temps de passer en mode week-end.
Oui, spéculer sur la métaphysique est fort louable du lundi au vendredi, quand on peut le faire de derrière son écran plat 17 pouces, au chaud dans l'open space.
Mais le week-end, il faut revenir à la raison, et donc à son booty.
Mes choupettes, aujourd'hui j'avais pensé faire une leçon de shakage de fessier, en compagnie de ma nouvelle copine, Ashley Tisdale, look at that :
La mini mignonne, le collier de perles démémérisé, la bouche sexy, le regard de velours, la cuisse affolante, vas-y prend exemple. Tu prends ton short, tes talons de 10 et tu scores un maximum, jusqu'à lundi au moins.
Girl Poweeeeeeeeeer avec un seul but : faire valser ta culotte (ou ton string, as you want, ma douce) faire tourner la tête du jeune homme in your target et finir la discussion sur le mode sexy back. LET' S MISBEHAVE ! Surtout toi d'ailleurs...
Bon, choupette, maintenant que tu sais ta mission du week-end (et je veux un rapport détaillé lundi !!), penchons-nous sur le truc à la mode, qui me fait vibrer et que je veux moi aussi avoir à mon bras.
Un sac ? Non.
Un toy boy mon mignon, un jeune homme de bon aloi, vigoureux, joli à regarder, qui sait compter jusqu'à 10 pour jouer à cache cache dans le lit et qui apprécie mon intelligence comme mon cul. Enfin, pour l'intelligence on lui pardonnera s'il ne la remarque pas.
Tu sais que j'adore cette garce écœurante de bitchitude qu'est Madonna. Je ne dirais pas que c'est un modèle pour moi, mais un peu quand même : j'aime le principe de « je suis la queen, baisse les yeux et baise ma main, et le reste aussi ». Quand je sombre dans trop de guimauve et de nunucherie amoureuse, je me dis, que ferait Madonna (vas-y te fous pas de ma gueule, je te vois pouffer !!) et bah ça marche, je gonfle la poitrine, comme Amy Winehouse, je tèj mes cheveux en arrière et envoie paitre l'insolent. Enfin, presque.
En attendant Magde a inventé le concept du toy boy. Je suis sûr que tu vas te rappeler de lui : le premier toy boy de Madonna.
Nick Kamen, la Mère de tous les toy boy, si tu m'autorise cette drôlerie.
Et il chantait aussi:
Pardonne le staïle année 80, mais au moins c'est du vintage :)
Et 25 putains de longues années plus tard, voilà qui l'on voit au bras de Madge the Queen of the Bitch : Jesus Luz.
J'ai chaud, très chaud...
Tu vois l'esprit un peu. Elle a tout bien compris Madge !!!
Tout ça m'a donné bien envie de cogiter autour d'une idée assez marrante : la communauté Cénobitch d' Océane.
Grâce à moi (oui je m'la raconte 2 secondes) tu sais ce qu'est un anachorète, et tu connais donc aussi son contraire : le cénobite. Disons que l'amusant Lhaurenzo m'a mis cette petite idée en tête, et qu'elle y prend forme tout doucement.
Que pourrait être cette assemblée de Cénobitch ? On y pense un peu ensemble ? Moi, en tout cas, je réfléchis à lui donner matière au moins par écrit.
Hier, je n'ai pas eu une activité très intense. Je veux dire que pour une fois, j'ai essayé de mettre ma cervelle sur feu doux, moins d'ébullition, plus de tranquillité, plus de musique dans les oreilles.
J'ai passé la journée le Ipod en mode aléatoire, les oreillettes bien en place. J'ai fait un tour rapide au bureau le matin, histoire de pleurer sur la pile de dossiers qui augmente aussi vite que la mauvaise humeur de mon Directeur adoré. Je crois qu'il devrait arrêter d'honorer de sa personne son assistante, ça le stresse ce con.
Bref après avoir vu l'état de mon bureau, je suis allée faire quelques bricoles, qui ne te regardent pas, et puis surtout de multiples aller-retour dans la journée.
D'où, j'ai les pieds en feu là, limite je serais allé bosser en gazelle, presque.
[Note pour plus tard : éviter les talons hauts quand tu sais que tu vas gambader all day long]
J'ai passé la journée à regarder les gens, et à penser à ce que je dois faire.
J'ai vu un homme magnifique à la station Havre Caumartin. Il avait un costume noir, très bien coupé, et une paire de tennis Fred Perry bleu ciel. Lui, la trentaine, l'air doux et inspiré. Je suis resté en arrêt devant ses pieds d'abord, et puis son visage. Il m'a souri je crois.
Pourquoi les hommes ne mettent pas plus de Fred Perry avec leur costume ?
J'ai vu 3 casquettes Kangol dans la même journée. J'ai vérifié à mon agenda, on était pourtant pas en 1998. Etrange, non ?
Il y a une liste de choses que je dois faire :
-Faire une liste.
-Respecter l'ordre de priorité de la liste.
-Retrouver ma liste de bouquins à acheter.
-Retrouver ma liste de CD à acheter.
-Décider si je veux vraiment un hamster ou bien....
-Décider si je veux décider de ma vie.
-Aller chez le coiffeur.
-Me rappeler qui je suis.
-Trouver où je me suis perdue, ça ne peut pas être très loin, parfois je me croise dans le miroir. Il faudrait que je me mette la main dessus et que je me parle 5 minutes.
-Arrêter de parler de mes désirs, et devenir un anachorète socialisé.
-Décider définitivement de la couleur de mon âme, ou du moins de son orientation générale.
-En finir avec le romantisme, ou alors en garder juste un peu et l'assaisonner de certitude.
-Décider si je regarde les choses comme elles sont ou comme elles devraient être.
-Ne plus regarder derrière moi, il n'y a que la poussière soulevée par mes pas.
-Refaire mon passeport.
-Lire, il parait que je sais lire, j'ai négligé ces amis là.
Une chupa chups aussi, ça serait bien.
Vous voulez d'autres promesses encore, assez tenables, si je peux dire.
-Une note « pourquoi je m'appelle Océane » elle me tient à cœur, j'ai peur que tu ne l'aimes pas.
-Une note « bonjour, je m'appelle Océane, je suis mégalo, égotique et morte de trouille » pour Damien.
-Une note about threesome. Si tu vois ce que je veux dire petit coquin : )
-Une note qui lèverait le rideau : y a-t-il un avenir après la chantilly ?
-Une note qui est un hommage à la puissance über sexual de certains vikings so fast and so furious, pour une bitchy cops'
-Une note sur Océane qui découvre les merveilleuses nouvelles technologies de l'ère internet, sans déc' je m'étonne moi-même.
Avant de te quitter, pense à dire aux gens que tu les aimes, enfin s'il y en a que tu aimes. Tu ne sais pas ce qui t'attends demain, et si tu ne peux plus leur dire tu seras bien ennuyé. La vie ne prévient pas mon poussin.
Je suis en deuil de mon phone, enfin, ça c'est pas grave. J'y tenais pas tant que ça finalement.
Peut-être que je suis vraiment égoïste. Dire et faire ce que l'on pense, c'est égoïste ? Egotique peut-être. Ah oui, ça c'est dans ma liste de truc à voir.
Ça y est, j'ai passé presque une journée sans penser du mal de qui que ce soit : je suis sur le chemin de la rédemption. Non, en fait, j'ai trouvé que la dame au guichet de métro avait une drôle de couleur de cheveux.
Mais je promets de m'améliorer !
Par ailleurs je n'ai pas eu une seule pensée pour « mon » jean Balmain, et ça c'est un vrai progrès. Epictète serait fier de moi.
Du coup je vais aller me manger quelques macarons chez Pierre Hermé, et aussi du saumon, après tout, je m'aime. Mettre Diana Krall, David Bowie, qui est beau oui, et m'allonger sur le lit, les yeux fermés, ne penser à rien, à personne.
Ecouter la musique. Vivre dans la musique. Etre bien.
Diana Krall
Why Should I Care
Was there something more i could have done? Or was i not meant to be the one? Where's the life i thought we would share? And should i care?
And will someone else get more of you? Will she go to sleep more sure of you? Will she wake up knowing you're still there? And why should i care?
There's always one to turn and walk away And one who just wants to stay But who said that love is always fair? And why should i care?
Should i leave you alone here in the dark? Holding my broken heart While a promise still hangs in the air Why should i care?
Amusant comme on se pose toujours les mêmes questions.
Tu sais lapin que je suis une actrice dramatique ratée et frustrée. Mes envies de mélodrame poétique trouvent en général à se finir au mieux dans les bras d'un homme astucieux, au pire elles méritent de figurer dans le best of des blagues carambar par Elie Semoun (tiens il m'émeut lui, depuis qu'il s'est fait larguer par sa nana, il avoue simplement l'aimer toujours, mon Dieu un homme romantique et amoureux et qui le dit !!!!! Où qu'ils sont les autres ??)
Bref, comme je ne peux passer ma vie à attendre le Grand Rôle sur la scène de la vie, je prends les devants et je t'assène, malheureux public, une lecture. Oui, comme Fabrice Lucchini, mais en moins chauve quand même (merci Oenobiol et John Frieda).
Et puis ça va nous changer de parler d'autre chose que de cul, de vernis O.P.I ou de Nain Vagal. Bientôt tu vas croire que je suis inculte sinon. Mais, non, j'ai de saines lectures que je m'empresse de te coller mon choupi.
Tu cliques si tu n'as pas peur d'entendre la voix la plus insupportable qu'il me soit.
Sinon tu lis après, il y a les poème lus.
Ceux-ci sont pour l'amateur dictamo-baudelairien.
Parfum exotique
Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d'automne, Je respire l'odeur de ton sein chaleureux, Je vois se dérouler des rivages heureux Qu'éblouissent les feux d'un soleil monotone ;
Une île paresseuse où la nature donne Des arbres singuliers et des fruits savoureux ; Des hommes dont le corps est mince et vigoureux, Et des femmes dont l'oeil par sa franchise étonne.
Guidé par ton odeur vers de charmants climats, Je vois un port rempli de voiles et de mâts Encor tout fatigués par la vague marine,
Pendant que le parfum des verts tamariniers, Qui circule dans l'air et m'enfle la narine, Se mêle dans mon âme au chant des mariniers.
Ciel brouillé
On dirait ton regard d'une vapeur couvert ; Ton oeil mystérieux (est-il bleu, gris ou vert ?) Alternativement tendre, rêveur, cruel, Réfléchit l'indolence et la pâleur du ciel.
Tu rappelles ces jours blancs, tièdes et voilés, Qui font se fondre en pleurs les coeurs ensorcelés, Quand, agités d'un mal inconnu qui les tord, Les nerfs trop éveillés raillent l'esprit qui dort.
Tu ressembles parfois à ces beaux horizons Qu'allument les soleils des brumeuses saisons... Comme tu resplendis, paysage mouillé Qu'enflamment les rayons tombant d'un ciel brouillé !
Ô femme dangereuse, ô séduisants climats ! Adorerai-je aussi ta neige et vos frimas, Et saurai-je tirer de l'implacable hiver Des plaisirs plus aigus que la glace et le fer ?
Un ancien amoureux avait trouvé le moyen de me flatter tout en me fâchant, en me disant que j'étais la femme de ce poème, que mes yeux vairons ne reflétaient que mon âme et mon coeur, hétérochromes l'une et l'autre, inégalement tendres, rêveurs et cruels. Je me demande encore longtemps après la part du reproche et celle du compliment dans cette déclaration.
[ La prochaine session sera pour celle qui aime les poètes à la langue plus sexy, n'est-ce pas ma bitchette ? ]
Et aussi ça.
Je ne suis pas vraiment fan de la demoiselle, du moins je n'aime pas tout chez elle.
Mais j'avoue être assez touchée par la justesse de ces paroles. Elles trouvent un écho particulier en moi. Je pense que je ne serais pas la seule : tu sais bien toi mon amie, ma sœur de hasard presque, qu'il y a des choses qu'on regarde telles qu'elles sont en se demandant pourquoi. Il y a une raison à tout ma douce, il faut que je trouve la sagesse de regarder sans peur, d'attendre sans crainte et d'être bien quand même. Je n'aurais plus peur, je ne suis plus seule à me demander pourquoi les choses sont telles qu'elles sont, et à les aimer ainsi.
Merci d'exister, et d'être toi, un étrange miroir, un cadeau du hasard. Well, you know.
Il y a là la peinture, des oiseaux, l'envergure, qui luttent contre le vent Il y a là les bordures, les distances, ton allure, quand tu marches juste devant Il y a là les fissures, fermées les serrures, comme envolés les cerfs-volants Il y a là la littérature, le manque d'élan, l'inertie, le mouvement Parfois on regarde les choses, telles qu'elles sont, en se demandant pourquoi Parfois on les regarde, telles qu'elles pourraient être, en se disant pourquoi pas Il y a là là là, si l'on prenait le temps, si l'on prenait le temps Il y a là la littérature, le manque d'élan, l'inertie, le mouvement Parfois on regarde les choses, telles qu'elles sont, en se demandant pourquoi Parfois on les regarde, telles qu'elles pourraient être, en se disant pourquoi pas Il y a là les mystères, le silence,ou la mer qui luttent contre le temps Il y a là les bordures, les distances, ton allure, quand tu marches juste devant Il y a là les murmures, un soupir, l'aventure, comme envolés les cerfs-volants Il y a là la littérature, le manque d'élan, l'inertie, le mouvement Parfois on regarde les choses, telles qu'elles sont, en se demandant pourquoi Parfois on les regarde, telles qu'elles pourraient être, en se disant pourquoi pas Parfois on regarde les choses, telles qu'elles sont, en se demandant pourquoi Parfois on les regarde, telles qu'elles pourraient être, en se disant pourquoi pas
Je vais sur mon chemin, car c'est le seul que je puisse emprunter. Fasse le Ciel que je puisse t'y rencontrer.
Ou du moins ton image, ton reflet. L'idée que ce serait toi là-bas qui attend au bord du chemin me donne envie de courir à mon destin, le coeur en bandoulière et un rêve au creux de mon âme.
Mon lapin, l'heure est grave : j'ai plus de tickets restau !!!!! Ahhhhhh ! Je sens que je vais finir au Macdo ce midi. Bon en vrai ce sera pour fêter le retour de ma BFF du boulot AKA little J ma pouffe pouffe chérie back from New York !
On va pouvoir reprendre les bonnes habitudes, les virées chez Sephora le midi, la piscine, le shopping, ou le languedeputifiage, le bonheur girly clichesque, et j'ai envie de dire je fais ce que je veux avec les clichés, ils sont parfois d'un ultime secours.
Je vais revivre un peu, et peut-être vais-je moins récriminer sur tout et n'importe quoi. Pas sûr ça. D'autant que là j'ai envie de pousser un cri : AHHHH, c'est mon cri, mais faut l'imaginer avec une voix de dictame (putain que je m'adore avec ce mot !!!)
Alors pourquoi ce cri ??
Pour la future élection d'Ali Bongo, heu pardon non ça c'est fait, ah oui il reste le Vagal Chérubin à caser à l'EPAD, oui c'est ça qui me les brise menu menu. Moi je dis Louis il devrait gueuler, c'est pas juste que ce soit toujours Jean qui ait les plus beaux jouets. Je me demande si le Darty de La Défense fera une journée Special Grand Opening pour fêter l'intronisation de l'héritier ??
Mas en fait, on se plaint, on se plaint, il y a pire et on ne se mobilise pas ! Non je ne te parle pas du retour de Lorie avec son (énième) album de la maturité ou le fait que Miley Cyrus joue dans la suite de Sex and the City et pas moi, alors que j'ai toutes les qualités requises.
[Intermède explicatif nécessaire : je suis la réincarnation des 4 branleuses de la série à moi seul. T'as qu'à voir, j'ai encore plus de shoes que Carrie, je suis juriste comme Miranda, romantique nœud-nœud comme Charlotte, quant au sexe, je ne sais pas si Samantha score à 100% de luxure elle. Bref, j'aurais dû être engagé par la production, mais passons sur cette iniquité de la vie.]
Il y a hélas pire que ça mon lapin des alpages : l'élection de David Douillet à la députation.
Vas-y recrache tes choco pops...
Oui je sais, il y a comme un oxymore : David Douillet-député.
Comme quoi, ce gouvernement fait beaucoup pour la réinsertion des débiles mentaux profonds (je m'excuse auprès des handicapés mentaux d'associer leur nom à celui de David Douillet, pardon, vraiment)
Il était d'usage de recycler nos vieux sportifs aux instances sportives justement, quitte même à les nommer Ministre de la Baballe et des Djeunes, mais bon, faut croire que ça suffisait plus. En même temps le Douillet il a aussi été membre du Conseil Economique et Social, bordel quoi !! Ca ne gênait personne ???? Moi si.
Et le David a quand même trempé jusqu'au cou dans des affaires de fraudes bancaires et de comptes au Liechtenstein, allant même jusqu'à perdre les procès en diffamation qu'il intentait à ce sujet. Il a quand même bénéficié d'une gentille loi d'amnistie en 2002 pour échapper à ces déboires juridico-financiers. Et ce gros con vient se présenter devant un troupeau d'autre gros cons, telle une vierge immaculée qui veut faire le bien autour de lui !! Mais merde, sans aller jusqu'à remuer son passé douteux, il n'y avait qu'à l'écouter parler, ou lire son site internet. Son programme c'est : le monde du sport c'est l'école de la vie et moi je suis un gentil sportif. Non, c'est un affairiste patenté, un lobbyiste au profit de sa propre petite personne, et aussi un imbécile fini à la pisse même pas dopée, intellectuellement parlant.
Les électeurs souvent n'ont que ce qu'ils méritent.
Et avec un peu de chance, on va avoir droit à toute la scène Sarkozyste à l'Assemblée. Bah oui, si Douillet peut le faire, Gilbert Montagné se sent pousser des ailes. Oui, pour les Régionales, dans l'Allier. Bon, je me censure un peu, sinon, je pourrais dire des trucs atroces, comme au royaume des aveugles c'est le roi des cons, mais bon, après c'est pas bon pour mon âme, laquelle est déjà bien grise. Je dois trouver un truc gentil à dire.
Le tout sans parler de Clearstrem et des réquisitions abracadabrantesque (mot Raimbaldien et non Chiraquien), concernant notamment Villepin.
Je t'avais déjà fait un petit décorticage de l'affaire ici, va lire mon chou, donc je n'en rajouterai pas une couche, si ce n'est pour t'inviter à prendre avec moi le deuil de l'indépendance du Parquet. Chose qu'à bien comprise Julien Dray, dit Juju la tocante, qui n'a pas raté sa vie vu le nombre de rolex en sa possession lui, et qui compte bien sur quelques chupa chups session de rigueur auprès de la Royale Famille Vagal pour narguer les juges peu indulgents envers sa couteuse passion horlogère.
Chuis tellement énervée que je vais me mettre du vernis ce soir : rose, corail, purple ?? J'hésite, si tu as une suggestion ??
Pour la peine, et me faire oublier ces atroces images de Chérubin Vagal et de Judoka grassouillet, on s'écoute Justin Timberlake, le gars qui est amoureux de moi, mais bon avec la distance on a privilégié une amicale relation et notre investissement professionnel. Humm Justin, call me back surtout. Bon, là dans le clip il pleut, il pleure des rivières (comme Viktor Lazlo) la symbolique c'est juste que je lui manque à mort. Kiss U Justin :)
Demain, on va être hyper attentif, surtout toi dans le fond, car je me lance dans une carrière à la Sarah Bernhardt (suis sûre qu'il y a une faute à son nom à celle-là !!), et bref c'est spécial dédicace l'amateur dictamo-Baudelairien, qui se reconnaitra.
Bon bah je te bise pas, là suis trop fâchée avec moi-même, et Justin il rappelle pas en plus.
Quant à moi je me contente de penser, avec le temps, qu'on aime les gens non pour ce qu'ils sont mais pour des raisons qui ne tiennent qu'à nous.
Du haut de mon grand âge (penses-tu, j'ai vu Jospin arriver à un second tour de Présidentielle, je te le rappelle), j'ai eu pas mal d'occasion de réfléchir au sujet. Alors autant je peux scorer 100% en luxure sans problème (c'est une question de talents techniques mon agneau), autant en amour j'ai l'impression de plafonner en dessous de la moyenne.
Pourtant ce n'est pas faute d'avoir essayé : un mariage et demi, des tas de fiancés qui ont tenu sur de longues distances, j'ai même eu un enfant avec un légitime époux approuvé fiscalement.
L'amour est au centre de la vie, simplement parce qu'on côtoie les gens et que tant qu'à faire, essayons de les apprécier, m'enfin pas tous, il y en a des moches quand même. Non, je plaisante, j'aime aussi les moches. Je mets sous le vocable amour cette espèce de coup de cœur qui te pousse vers une personne, homme ou femme, qui te fait apprécier son être entier, son caractère, ses pensées, ses bêtises comme ses plus belles fulgurances. L'amour, l'amitié c'est pareil au début. Et ce début est génial, merveilleux. Regarder cette personne et ne voir en elle que l'appréciable, le beau, et même le laid on lui pardonne, après tout qui peut se targuer de perfection ?
On apprécie ce qui chante à notre âme et à notre cœur : l'amour nait d'abord de la validation d'une rencontre par nos critères intérieurs. On aime une personne par ces raisons qui ne tiennent qu'à nous. C'est une alchimie secrète, un mystère qui permet la réalisation du grand œuvre. Tu connais les étapes du Grand œuvre qui permettent la réalisation de la Pierre Philosophale : l'œuvre au noir, l'œuvre au blanc, l'œuvre au jaune et l'œuvre au rouge. Si j'osais, je rajouterais ce romantique et niaiseux œuvre au rose : la savante transformation qui s'opère en nous pour aboutir à l'Amour.
J'ai commencé par te parler d'amour et d'amitié (comme C'line Dion, hein Manu ^^) parce que pour moi c'est la même chose : il y a les gens qu'on aime, et il y a les autres (n'est-ce pas NJC ? !)
L'Amour dans le couple peut durer longtemps comme ça, si l'on laisse simplement s'opérer et accepter l'alchimie naturelle : ainsi on aime l'autre pour ce qu'il correspond à notre propre formule magique. Mais ça n'est jamais si simple. Pourquoi se met-on toujours, souvent, parfois, en situation d'interpréter ce qu'est réellement l'autre au risque de la déception. Plus généralement on apprécie une globalité en espérant que les détails inadéquats resteront des détails surmontables, voire transformables. Parfois même, fous que nous sommes, on aime ce que l'on déteste car c'est un sentiment plus puissant qui nous gouverne.
Alors c'est quoi ce truc ? Oui je dis truc parce que je ne comprends vraiment pas ce dont il s'agit. Je ne parle que pour ma propre expérience bien sûr, et peut-être manqué-je de sensibilité ou de compréhension ? La constatation que je fais est simple : je sais ce qu'est l'amour-amitié qui me fait aimer les gens sans sous catégories autre que celles énoncées précédemment : ceux que j'aime et les autres. Je sais aussi ce qu'est l'appréciation du plaisir sexuel. Ce sont là 2 choses bien distinctes. Tant que j'opère cette distinction tout va bien. Cela souffre même d'aller jusqu'à coucher essentiellement avec des personnes que j'admire, apprécie, trouve intelligent, touchant, sensible etc. etc....
Et puis un moment, fatalitas, viens se nicher dans le cœur ce truc bizarre, qui vient le plisser, le pincer, l'alourdir et l'alléger tout autant. Et ce garçon qu'on trouvait drôle, intelligent, spirituel, tendre, caustique et amusant, désirable et mystérieux, devient soudain essentiel et indispensable au repos de notre cœur. C'est ce truc que je ne comprends pas, que je ne sais pas contrôler. On aborde là les rivages de la possession, de l'exclusivité et de l'inquiétude aussi. Qu'est ce qui fait que l'alchimie trouve à franchir une étape supplémentaire, moins confortable que la situation précédente ? Disons que tant que tout va bien, tout va bien. Mais comme nous avons affaire à 2 personnes distinctes, nous aurons aussi 2 effets distincts de cette alchimie au fil du temps. Il y en a toujours qui est plus « transformé » que l'autre, un qui aime plus, un qui s'inquiète plus.
Il parait que non, en fait, que tout est une question de rationalisation et de décision personnelle. Faire comme dit Saint-Exupéry et comprendre qu'aimer c'est juste regarder ensemble dans la même direction. Le reste n'est pas l'amour alors ? Et puis même si on ne se pose pas ces questions oiseuses pendant des années et des années, pourquoi un jour peut survenir la fin d'une alchimie ? La transmutation est donc permanente et puis un jour les 2 formules ne se conviennent plus ? Quel est le secret de l'Amour : passer sa vie à rationaliser des sentiments ?
Je ne sais pas. Par contre j'ai une certitude : sans aimer le drame, la vie ne serait rien sans les soubresauts du cœur. La passion, l'inquiétude, l'envie irrépressible, le besoin vital de l'autre, ces petits papillons à la con qui viennent vous manger le ventre, c'est une drogue, la plus addictive qui soit. C'est comme vouloir se brûler soi-même à ce brasier, de manière consentie et envieuse. Quitte à entendre un jour les mots définitifs du désamour, du détachement et de la rancœur.
Bon, tout ça j'en sais rien, alors j'arrête de me prendre la tête et la tienne avec.
Sinon, je voulais quand même remercier les dieux du net de m'avoir permis des rencontres humaines exceptionnelles et je pèse mes mots (tu me connais, moi et la litote, on ne fait pas bon ménage ).
Bref, je le dis souvent, mais je croise ici ou là des personnalités formidable de sensibilité, d'intelligence et de gentillesse. Je leur dit en général mon affection, et mon attachement. Je ne le répéterai pas aujourd'hui, mais c'est toujours sincère.
Aujourd'hui je me contenterai de remercier le hasard de m'avoir fait connaître cette nana incroyable, qui sait pourquoi et combien je l'aime, même si cette garce me fait augmenter ma consommation de chupa chups !
Ouii je sais, je vire gentille et nunuche, mais tant pis !
Je t'embrasse bitchette chéri de moi !
I love it all night long !!!
Bon maintenant qu'on en a fini avec la minute Candy au pays des Bisounours, passons aux promesses fallacieuses :
- Je vais essayer de faire des notes plus courtes, je sais que ça peut être chiant à lire des pavés de 15 kilomètres !
- Je dois faire le ménage : ma NJC vient bientôt !!!!!!!!!!!!!!!
- Dois-je te rappeler à ton devoir électoral ? Si tu as aimé cette histoire érotico-patissière, tu peux le dire ici chez Manu !
Sinon je te bannis. Sans déc'. certaines savent comme je suis rancunière :)
On va s'arrêter là, parce que je ne pourrais pas tenir plus !
EDIT: aujourd'hui vous pouvez aussi me retrouver chez Angélita pour l'interview parfumée, qui fut un plaisir à faire ! Merci Angélita !