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  • Fatras

     

    Il y a un souci. Je en sais pas trop lequel. Je suppose que c'est moi. J'éloigne les gens. Je dois être froide. Ou distante. Ou les deux.

    J'envie cette chaleur que certaines de mes "collègues" bloggueuses savent dégager.

    J'envie ces jolies amitiés qu'elles savent nouer.  J'envie ces complicités que je vois de blogs en blogs, et je sais que je ne suis que foideur et distanciation.

    Je ne sais pas trop quelle image je donne de moi, mais elle ne doit pas être fameuse.

    Je ne sais pas pourquoi j'éprouve le besoin de dire tout ça, là, maintenant.

    Parfois j'ai envie de cesser de venir ici, pour renaitre ailleurs, sous un autre nom, recommencer, faire les choses différemment. Mais ça ne servirait à rien. Je ne suis que moi.

    C'est laid d'étaler sa jalousie et son envie.

     

    EDIT: Il ne s'agit pas d'un problème de masses de commrntaired ou de lecteurs, mais juste d'un ressenti général, sur une sorte d'appréciation de moi-même, quelque chose de très subjectif...

  • Love etc.

     

    Bon, après un morceau d’anthologie musicale, j’ai pensé continuer ce voyage vers la culture, la vraie, avec un petit bouquin de derrière les fagots, dont je pense que tu n’en lis pas tous les matins (ou alors arrête…)

    Je ne ferais pas plus de mystère : en ce jour glorieux je te propose l’exégèse d’un auteur renommé et tout rose. Elle :

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    Barbara Cartland. Je te rassure, c’est saine de corps et d’esprit que je me suis lancée dans cette affaire, afin d’apporter ma modeste contribution à la drolatique initiative du blog Happy Few : Les Harlequinades 2010.

     

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    Rien que pour afficher le logo, j’avais envie de participer penses-tu. Ça claque sa chatte non ce logo ?

    Alors les Harlequinades c’est quoi ? C’est lire un roman Harlequin ou assimilé, y survivre et le raconter.

    J’ai jeté mon dévolu sur ce truc là, regarde :

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    Ça s’appelle «  à bord du Diamant bleu »,  ça fait dans les 153 pages, et c’est paru en poche « J’ai lu – pour elle » véridique le  « pour elle ». Que font les Chiennes de Garde bordel ?

    La couverture chatoyante nous montre un homme ténébreux à la belle chemise blanche (j’aime les belles chemises blanches, je suis la bonne cible) et une jeune femme blonde avec une robe proprement, heu...immonde ? Rose ? Moche ? Chargée ? Tout ça à la fois. Comme j’ai un master 2 en divination couvertorale littéraire, j’en déduis que nous avons là le héros et l’héroïne, en proie à une (future) folle passion.

    Tu veux le quatrième de couverture ? Tu le veux, hein, ne dis pas non, je vois ta lèvre frémir, miam.. Alors donc, je cite : « à dix-huit ans, l’impétueuse Tamina de Braithwaite est de toutes les fêtes. Follement éprise d’Edmund Newson, jeune politicien plein d’avenir, elle espère l’épouser dès que ses parents seront rentrés de Russie. Hélas, alors que tout semble aller pour le mieux, elle apprend qu’Edmund est fiancé à une autre ! Il lui a menti et seule l’ambition l’a poussé à demander sa main. Ulcérée, la jeune fille décide de fuir cet être abject. Or, le comte Ian de Daventry, qui s’embarque très bientôt pour Madère, est à la recherche d’une secrétaire trilingue. Lui aussi a eu une déception amoureuse. Deux cœurs blessés…La beauté d’une île enchanteresse… et c’est peut-être plus qu’un voyage qui commence… »

    Voilà, tu constateras que l’aimable rédacteur de ce résumé a su rester dans le ton enchanté de Dame Barbara Cartland, tel que j’ai pu le constater en lisant ces 153 pages. C’est vachement beaucoup finalement 153 pages, moi qui croyais adorer les pavés…

    Bref le pitch : Tamina rencontre un jeune godelureau (moi aussi j’ai du vocabulaire) qui lui dit je t’aime, elle lui dit je t’aime aussi, mais las, il était fiancé en cachette à une GOUVERNANTE !! Merde quoi ! T’es la fille de Lord de Braithwaite et tu passes après une gouvernante… Mais en fait notre galant (c’est un synonyme de godelureau) Edmund Newson, n’est qu’un vil ambitieux qui veut épouser Tamina rapport à sa place dans la haute société. Les mecs, c’est vraiment que des méchants. C’est ce que se dit Tamina. Elle a la rage même… Mais elle ne se laisse pas abattre, au contraire « En fronçant ses sourcils à l’arc parfait, d’une nuance plus soutenue que celle de ses cheveux, elle réfléchissait. » oui elle réfléchit la blonde (et ça me fait penser que l’arc de mes sourcils est pas super parfait en ce moment…)

    Pendant ce temps, Ian de Daventry lui, apprend que la femme qu’il courtise est secrètement fiancée à un vieux riche américain. Enfin, secrètement, pas vraiment, puisque tout Londres  semble au courant sauf lui. Et qui le lui apprend ce secret de polichinelle ? Bah Tamina tiens, par hasard à un bal masqué. Bref, les femmes sont toutes des salopes pensent Ian et lui aussi il a grave la rage. Alors il veut quitter Londres pour un moment. Tiens, comme Tamina… Il embarque à bord du paquebot le Diamant bleu, vers Madère, pour écrire un guide, genre le Petit Futé mais de l’époque tu vois, avec les meilleures salles de bal de Madère, les maîtres d’armes les plus cool etc. Mais il faut à Ian une secrétaire trilingue (je ne sais pas pourquoi trilingue…) pour prendre des notes. Il engage Tamina sans savoir que c’est Tamina et sans que celle-ci sache que c’est le mec du bal du début du bouquin, tu suis ? Bref Tamina embarque sous une fausse identité pour fuir son désespoir amoureux. Elle se déguise en secrétaire : mais « elle ne se rendait pas compte que la sévérité de sa tenue donnait encore plus de relief à son ravissant visage éclairé par de grands yeux couleur saphir ».

    Evidemment à bord, elle finit par tomber amoureuse de Ian, qui porte des « jaquettes à la coupe parfaite » et Ian, faisant fi des conventions, tralalalère, sent qu’il tombe amoureux de sa secrétaire « aux yeux de saphir et aux boucles blondes qui cascadent sur ses épaules ».

    Arrivés à Madère, on retrouve le méchant Edmund, il y a une histoire d’amour parallèle mettant en scène le courageux valet du Conte Ian et une méritante jeune fille du peuple, bref ça finit en bagarre sur un promontoire rocheux et Tamina qui reçoit un léger baiser de Ian, après une vile tentative d’enlèvement de Edmund.

    Si c’est pas so romantic tout ça ?

    Alors qu’apprend-t-on grâce à Dame Barbara ? Que les jeunes anglaises sont impétueuses, que l’on peut filer se marier vite fait à Gretna Green (si ça te dit...)  Que les choses sont bien faites puisque le comte s’il tombe amoureux de Tamina c’est que celle-ci dégage une classe et une noblesse innée, que des oripeaux de secrétaires ne sauraient cacher. On retient aussi qu’une héroïne digne de ce nom doit avoir un prénom tout pourrie (j’ai aussi repéré une Kamala dans un autre récit…)

    A part ça j’ai surtout retenu que je n’en lirai pas un second avant un paquet de temps…

    Quand on sait que Dame Barbara est la marraine de Lady Di, moi je dis qu’il y a un truc à creuser sur les errements sentimentaux de la demoiselle…

     

    Bon, comme c’est jeudi, c’est aussi citation, ce n’est pas Chiffonette qui nous contredira. Alors pour rester dans cette joyeuse thématique de l’amour, laissons le mot de la fin à un autre anglais, au style un peu moins rose bonbon, Oscar Wilde :

    « L'homme veut être le premier amour de la femme, alors que la femme veut être le dernier amour de l'homme. »

     

     

    citation.gif

     

    Sur ce, à demain !

  • Hum...

     

    Et je te laisse les paroles :

     

    - Salut Benoît !
    - Salut !
    - Tu as été en boite ?
    - Ouais !
    - Alors ? Racontes !
    - OK !
    - Elle m'a dit : Ah, ah, ... ah, ah...

    J'ai rencontré cette fille
    Dans une boîte à la mode
    Une extra blonde platine
    Sans copains, ni copines

    Elle s'appelait Ludivine
    Me semblait bien caline
    Elle était toute fine

    J'ai donc sorti le grand jeu
    J'ai joué l'amoureux
    Je lui ai parlé de famille
    Parfois je suis débile

    Elle m'a pris par la main
    M'emmena dans un coin
    Pour me montrer ses seins
    Oh oui ses seins

    Benoît, Benoît,
    Tourne-toi, tourne-toi
    Benoît, Benoît,
    Tourne-toi, tourne-toi
    Elle m'a dit ah ah
    Benoît Benoît
    Elle m'a dit m'a dit
    Tourne-toi tourne-toi
    Elle ma dit ah ah
    Benoît, Benoît,
    Elle m'a dit m'a dit
    Tourne-toi comme ça

    - Mega cool !
    - Quel séducteur, Benoît !
    - Mais qu'est-ce que tu lui a dit ?
    - Mais dis-moi quoi ?
    - OK !

    Je me suis donc retourné
    Pour ne pas la vexer
    J'ai senti son gros machin
    Glissé en bas de mes reins

    Il s'appelait Jean-Mario
    Monté comme un taureau
    Il jouait les travelos

    Ca ne sert à rien de se moquer
    Avez-vous essayé
    C'est pourtant pas compliqué
    Laissez-vous donc tenter

    Pour ne rien vous cacher
    Je me suis donc mieux penché
    Pour enfin décoller
    Oui décoller

    Benoît, Benoît,
    Tourne-toi, tourne-toi
    Benoît, Benoît,
    Tourne-toi, tourne-toi
    Il m'a dit ah ah
    Benoît Benoît
    Il m'a dit m'a dit
    Tourne-toi tourne-toi
    Il ma dit ah ah
    Benoît, Benoît,
    Il m'a dit m'a dit
    Tourne-toi comme ça
    Il m'a dit ah ah

    - Alors Benoît, tu as aimé ?
    - Ouais !
    - Mais tu serais pas un peu... techno ?
    - Tourne-toi
    - Moi aussi je suis ta copine !
    - Ah, ah !!
    - Tourne-toi !
    - Je suis la seule ! (ou alors giga funk)

    À tous les tombeurs
    À tous les séducteurs
    Qui à toutes ces filles
    Déchirent le coeur
    Vous vous croyez malin
    En jouant masculin
    Mais vous pleurez maintenant
    Que vous n'étes pas bien

    Benoît, Benoît,
    Tourne-toi, tourne-toi
    Benoît, Benoît,
    Tourne-toi, tourne-toi
    Il m'a dit ah ah
    Benoît Benoît
    Ouh il m'a dit
    Il m'a dit ah ah
    Benoît Benoît
    Ouh il m'a dit
    Ah ah ah ! Mega cool !
    Elle m'a dit
    Benoît, Benoît,
    Tourne-toi, tourne-toi
    Benoît, Benoît,
    Tourne-toi, tourne-toi
    Il m'a dit ah ah
    Benoît Benoît
    Yeh Yeh
    Tourne-toi comme ça
    Il m'a dit ah ah.

     

     

    Voilà, voilà.....

     

    Tu reviens demain quand même ??

  • Méli-mélo du mardi

    Un peu de tout aujourd’hui !

    Récapitulatif sur le challenge Daphné du Maurier : les billets déjà publiés sont linkés dans le billet dédié, à savoir .

     

    daphné.jpg

     

    Si quelqu’un souhaite s’inscrire, il est toujours temps ! Et je songe à repousser la date limite de publication des participations au 31 décembre 2010, histoire d’avoir une date butoir plus lisible, et de laisser un peu de temps aux récents inscrits.

    Pour ma part, je me suis inscrit à deux challenges littéraires supplémentaires.  D’abord le challenge Jonathan Coe. J’adore cet écrivain depuis Testament à l’anglaise. Je vais me faire plaisir en le relisant, et enfin je pourrais me pencher sur les autres romans de lui qui sont en souffrance dans ma PAL.

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    Ensuite, j’ai découvert par hasard le challenge Tour du Monde : il s’agit de lire cinquante livres d’auteurs de nationalités différentes. Les détails .

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    Je crois que je tends de plus en plus à fréquenter les blogs purement livresques. Vous allez me trouver bête (ou pas…) mais je me l’interdisais, au sens où n’étant pas moi-même un blog 100% bouquins, j’avais l’impression que mes impressions justement, ne serait pas intéressantes, voire qu’elles seraient comme un chien dans un jeu de quilles. Bref, on est parfois bête…

    L’automne est là et bien là. J’avoue que j’apprécie cette saison, la pluie, le vent le froid, j’aime. Pourtant je suis née bien au sud… Les couleurs de l’automne, l’ambiance, tout me plait. Et j’attends avec plus d’impatience encore l’hiver ! J’aime m’emmitoufler dans de grands manteaux, m’enrouler dans des écharpes douces et chaudes…. J’ai hâte !

    La rentrée télé est bien amorcée, et si je ne suis pas très fan des trucs qui passent sur les chaines privées, genre la téléréalité ou les émissions de classements à la con, j’aime jeter un œil de temps en temps sur France 5, Arte, France Ô, pour les émissions originales qu’elles proposent. Oui, même à la télé, je suis pour le Service Public J ! Bref, je ne suis pas téléphage, mais France TV viens à mon secours (et peut-être au votre ?) avec une série de quatre petit clip «  à l’heure de France Télévision », qui présentent les programmes et les animateurs et journalistes de la grille de rentrée. Je vous en mets un, que j’ai choisi parce qu’il y a l’idole de Manu, Nelson Montfort !

    (billet non sponsorisé je précise ^^)

     

     

    Et un grand grand merci à ma NJC que j'aime, pour son explication "les liens dans une photo pour les nuls" ! Et oui, si tu cliques qur les images, tu arrives directement aux billets concernés. Un petit pas pour toi, un grand pour moi ! Merci encore Daydreamer pour ton aide !

  • J'ai deux bananes, t'en veux une ?

    Hello mes amis. C’est lundi, et lundi c’est moche. Mais essayons de démarrer la semaine du bon pied quand même. Genre, avec la banane, j’ai envie de dire….

    Et qui s’y connaît mieux en banane que Philippe Katerine  en ce moment ?? Hein ? Pas grand monde je dirais.

    katerine.jpg


    Pour fêter la sortie officielle aujourd’hui de l’album de Philipe Katerine, je te propose de gagner un exemplaire de cette œuvre déjantée ! Rappelle-toi, je t’en ai parlé là !

    C’est simple, je te pose trois questions, pas trop compliquées je pense, et puis une main innocente tirera au sort deux gagnants parmi les bonnes réponses. C’est ok ?

    Alors les questions :

    -En 2008 Philippe Katerine a « épousé » le Président du Groland, comment s’appelle la capitale du Groland ?

    -Comment s’appelle l’album d’où est tiré « Louxor j’adore » ?

    -Grégori Czerkinsky collabore au dernier album de Philippe Katerine. Donne-moi le nom du duo qu’il a formé dans les années 80. Duo que j’adore, très connu, notamment pour son imagerie « Pierre et Gilles »

    Participation jusqu’à Mercredi 29 septembre minuit. Résultats quand j’aurais cinq minutes pour obliger la seule main innocente de mon entourage (mon fils…) à faire le tirage, donc le vendredi 1er octobre !

    J’espère que cette petite plongée dans un univers kitsch et décalée te plaira !