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  • La citation du jeudi

     

    J'ai décidé en accord avec moi-même,après une discussion bien intéressante, je vous assure, de participer moi aussi à la Citation du Jeudi !


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    Pour cette première Salve, je fais appel à un de mes auteurs chouchou : Walter Scott.

     

    Though critics way bow to art,

    And I am its own true lover,

    It is not art, but heart

    Wich wins the wide world over,

    And it is not the poet's song

    Though sweeter than sweet bells chiming,

    Wich thrills us trough and trough

    But the heart wich beats under the rhyming

     

    Bien que les critiques rendent hommage à l'art,

    Et que j'en soi moi-même un fidèle adepte,

    Ce n'est pas l'art, mais le coeur

    Qui séduit le vaste monde,

    Et ce n'est pas le chant du poète

    Même s'il est plus beau que le doux son des cloches,

    Qui exalte tout notre être,

    Mais le coeur qui bat sous les vers.

     

    Bonne journée !

     

     

  • La musique, oui, la musique

    Comme promis hier, on parle musique aujourd'hui !

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    Je sors le disque de sa très jolie pochette…

    Je le lance depuis l’ordi. Pendant ce temps je regarde la liste des titres : ça promet !

    D’abord une voix, cette voix bien particulière et prenante, qui nous fait dire «  Louxor j’adore » pendant des mois.

    Intro marrante, une voix nue, comme un moment volé de répèt’ ; qui vient saturer parfois le micro. Pas de doute, Philippe Katerine a l’air en super forme !

    Puis vient « Bla Bla Bla » : un titre que j’aimerais bien chanter à la blogosphère parfois… « Tu parles, bla bla bla , bla bla bla… » ad libitum. Perso j’y ai vu une métaphore du monde, non sans déconner, il est parfois affligeant de lire et d’écouter certaines œuvres quand seul le « bla bla bla » les définit… Au moins avec ce titre il y a un genre de nudité. Comme le reste de l’album en fait.

    P.Katerine prend comme à son habitude le parti du grand n’importe quoi, mais là où d’autre font n’importe quoi sans s’en rendre compte, lui entame une démarche, un travail artistique qui a au moins l’heur de nous faire rigoler un brin. Ainsi, lorsqu’il prend l’accent so british pour nous dire « Bonjour je suis la Reine d’ Angleterre et je vous chie à la raie (…) I shit on your face because the world is perfect » mais le tout sur des harmonies vocales de toute beauté. Il y a de la production, madame, derrière ce n’importe quoi.

    A une époque où l’on voit fleurir des appels aux « hugs » de blog en twitt, il est marrant d’écouter la chanson « Des Bisous » après tout que voudrait-on de plus ?

    Le clip de la  chanson « La Banane » a pas mal marché cet été, faut dire que Philippe se promène à poil, le fessier urbain et chatoyant, à peine drapé dans une sorte de toge…

     

    C’est une de mes favorites de l’album, car j’ai bien écouté les paroles, et nom de nom je suis bien sur la même longueur d’onde « je ne veux plus jamais travailler, plutôt crever. Non je n’irais plus jamais au supermarché » Je sens que ça va être compliqué pour moi de passer mon temps à manger une banane toute nue sur la plage. Mais putain comme j’adhère. Blague à part, ça me fait penser à un récit de Herman Melville, Bartleby « plutôt crever que de me lever parce que vous me le demandez » ! Oui, c’est gentiment revendicatif, à mon goût !

    Je signale à l’aimable assemblée le hiiiiiiiiii duo « j’aime tes fesses » avec Jeanne Balibar, si, si faut l’écouter pour comprendre ! C’est écrit et chanté sous acide !

    « Parivélib », comme vous pourrez l’entendre, c’est une ballade dans Paris by night, à vélib’ et sous ecstasy, je n’en dis pas plus, c’est ma seconde favorite !

    Et puis ce fabuleux travail autour du jingle de Windows !! Oui oui, le jingle de Windows ! Philippe Katerine le prend, le tourne, le retourne, le vocalise, en fait un truc prenant et obsédant pendant 1mn52 !

    Encore une fois, on pourrait s’arrêter à la bizarrerie du concept, aux ritournelles amusantes, mais on ne peut ignorer le travail de production, léché, et l’inventivité du personnage !

    Qui a dit que le punk était mort ? Non, faut voir avec Philippe Katerine, c’est lui qui en a eu la garde !

     

    Merci à Anthony, de chez Barclay, pour m'avoir fait parvenir  cet album :)

  • Ne pouvant fortifier la justice, on a justifié la force

    ...Blaise Pascal était un petit drôle en fin de compte !!!

     

    Fuck. Je suis colère et déception. Pourquoi ? Parce que. N’essaie  pas de me contrarier en plus, hein…. Il y a d’excellentes raisons. Plein, même.

    Alessandra Sublet présente une émission sur France Inter le dimanche matin. Oui Alessandra Sublet, l’animatrice de Incroyable Talent, de Classé Confidentiel, de l’Amour est dans le Pré et la suite de Nouvelle Star sur W9. Ah, j’oubliais, elle a aussi animé le « morning » sur RTL2. Bref, un cv prestigieux, qui lui confère la dignité nécessaire pour succéder aux plus grands dans la matinale dominicale de France Inter. Que du Bonheur, merci Philippe Val. Note, Philou, que t’aurais pu faire un effort et essayer de débaucher Cauet quand même ? Ou Naguy. Quoique je préfère encore Naguy à Alessandra Sublet.

    Ça fait une heure que je regarde ces mots : Alessandra Sublet + France Inter… Voilà. Je me fais du mal. Déjà, Raphael Mezrahi et Gérald Dahan en comique troupier la semaine, Val avait fait fort…

    Enfin, c’est pas grave, il n’y a pas mort d’homme… Je ferais autre chose le dimanche matin. Il faudra bien. ‘culé de Val.

    Mais ce n’est pas tout. La vie est vraiment une pute en ce moment (pardon à mes lectrices prostituées, c’est l’expression consacrée…) Bref la vie est une pute et Babelio vient de me mettre un vent, que dis-je, un ouragan, une tornade… J’ai reçu un mail du monsieur qui s’occupe de Masse Critique sur Babelio. Alors Masse Critique, c’est une opération qui consiste à envoyer des bouquins à des blogueurs, qui les lisent, puis en font une critique… Et moi, je ne ferais pas partie de ces heureux élus…. Oui, pas de Masse Critique pour moi. Certainement que je ne suis pas assez férue de littérature, que je ne m’y connais point assez, ou je ne sais quelle bonne raison du même genre. Oui je suis fucking vexée et fucking pas contente. Bah puisque c’est comme ça, je vais passer encore plus de temps sur LibraryThing et sur Goodreads ! Comprenne qui pourra.

    Et je n’aime pas les donneurs de leçons. Ni les donneuses de leçons. Je n’aime pas les gens qui entament une démonstration par la disqualification du politiquement correct pour sombrer dans les pires clichés qui soient.

    Et merde. Est-on stupide ? Des moutons idiots qui bêlent en rythme ? Les institutions bancaires les plus en vue de la planète se sont gavées, gobergées au frais du péquin lambda que nous sommes. Il y a eu des chiffres donnés, des sommes astronomiques, des pertes monumentales dûes à la rapacité dévorante d’hommes égoïstes. Il y a eu des sommes indécentes données par la plupart des Etats afin de remettre en selle ces institutions financières. Au nom de quoi ? Au nom de leur propres intérêts, à ces financiers, et uniquement. De quoi combler deux fois le « trou » (imaginaire) de la sécu a été offert à des banquiers rapaces pour sauver leur chemise. Personne n’est offusqué. Personne ne se lève pour dire que c’est trop. On a un putain de socialiste à la tête du FMI, Dominique Strauss-Kahn, un socialiste…. Ça me fait mal de l’écrire, moi qui ai pris ma carte au MJS puis au PS dès 15 ans…. Ce « socialiste » interdit à l’Ukraine d’instaurer un SMIC, ce socialiste donne raison à Goldman et Sachs contre la Grèce, sachant que Goldman et Sachs a aidé à bousiller l’assise financière de la Grèce avec des investissements qu’ils savaient pourris etc. Tout ça pour dire que ce « socialiste » est considéré par la plupart des gens comme la meilleure chance de la Gauche en 2012. On marche sur la tête… Il n’a rien de gauche ni de socialiste. DSK est tout juste un gestionnaire qui a à cœur les intérêts des institutions financières. De toute façon, j’ai l’impression que cela n’intéresse personne en dehors d’un certain microcosme parisiano médiatique (oui, ceci est un cliché…) A peine 2 millions de personnes dans la rue pour manifester contre cette forfaiture que représente la loi de réforme sur les retraites, c’est à pleurer. Faut-il qu’on nous mène à l’abattoir pour que l’on bouge ? Y a-t-il un tel engourdissement en ce pays ?

    Les Roms. J’aime qu’on parle des Roms. Pendant ce temps là, on oublie de parler des noirs et des arabes de banlieue. Vous savez cette engeance qui passe son temps à ennuyer les honnêtes mères de famille, à violer d’innocentes vierges, à voler des sacs à main, quand ils ne trafiquent pas pour se payer de somptueuses berlines allemandes. Ceci est du second degré, je préfère préciser. Je suis amusée de voir comme chacun se fait fort d’aller ronger le nonosse là où on lui dit gentiment d’aller. L’œuvre de divertissement qui fait office de gouvernement est proprement talentueuse… La classe moyenne est en voie de paupérisation depuis des années, mais c’est pas grave, on s’occupe de traquer les Roms. Tout va bien. On te nique ta retraite, mais ce n’est rien, là-haut on s’occupe de l’INSECURITE !! Tu sais le truc qui devait être karchérisé depuis, ouhhhh, depuis bien fort longtemps ma foi…

    Un autre nonosse ? Enerve toi donc sur la lapidation de Sakineh. Cette jeune femme dont je ne sais rien que ce que raconte La Règle du Jeu, le site insupportable de l’insupportable Bernard Henri Lévy, aka Bozo le clown. Des femmes lapidées, il y en a certainement très souvent en Iran, puisque c’est un pays qui applique cette loi humaine stupide. Alors pourquoi s’attarder sur ce fait divers, là, maintenant, en ce moment ? Et ce de manière mondiale, puisque la pétition pour sauver la dame voit des signataires aussi prestigieux que Hilary Clinton ou Monique la caissière du Franprix de l’ avenue Wilson….De là à dire qu’il faut des prétextes à des guerres, je suis une vilaine fifille qui voit le mal partout.

     

    Bon, je prends un verre, et je reviens demain, on parlera musique… Il parait que ça adoucit les mœurs…

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    Et ça c'est Steve MacQueen, voilà un homme qui ne me contrarie jamais. Prends exemple.

     

  • Je marche parce que je dois mourir. Toi, jusqu’à mon retour, tu marcheras sans mourir

    ....ce que répond Jésus à Ahasvérus qui lui refuse un verre d'eau, d'après Jean d' O...

     

    Plus jeune je tripais sur Gérard Manset et Jean-François Cohen, du chanteur pas hyper commercial. Maintenant je voudrais que Lady Gaga et Kanye West se marient et fassent un bébé qu’ils me donneraient, ou alors on se marie tout les trois, je veux bien, du moment qu’ils chantent dans ma salle de bain.

    J’adore Lady Gaga car elle a franchi le mur du son du n’importe quoi capillaire et du portage de maillots de bains en toute occasion. En fait je voudrais vivre dans un clip de Lady Gaga avec la bibliothèque  de Jean d’Ormesson en bonus.

    J’aime Jean d’ Ormesson depuis l’époque du collège. J’étais tombée par hasard sur un de ses ouvrages, « la Gloire de l’Empire » au CDI. Un genre de pastiche historique, si drôle, tellement érudit ! J’ai adoré. Je me suis intéressée d’abord à son œuvre de l’époque, sa passion pour Chateaubriand (auteur que je ne révère pourtant pas plus que ça…) et puis son écriture si fluide, amoureuse d’elle-même presque.

    C’est un des rares auteurs contemporains vers qui je me précipitais acheter la prose en grand format, sans attendre la sortie en poche. « L’Histoire du Juif Errant » avait achevé de me gagner à sa cause. C’était le roman des romans. Le roman de la culture et de l’érudition. Le roman d’amour des Belles-Lettres et de l’Histoire. C’était un voyage inoubliable des rives du Lac de Tibériade à la lagune de Venise… Depuis, on lui fait le reproche d’écrire un peu toujours le même roman. Mais c’est normal et évident : Jean d’ Ormesson écrit depuis des années la plus belle promenade qui soit dans notre patrimoine. Regardez-le nous présenter Poppée et Néron, Chateaubriand et Isaac Laquedem, à moins que ce ne soit Cartaphilus ? Peu importe, si,  à la fin les amoureux peuvent se rejoindre à la Douane de Mer. Il a tout compris à la vanité de la création.

    Jean d’Ormesson est un homme pétillant, au regard étoilé. J’aime qu’il assortisse depuis toujours ses chemises à ses yeux bleus. J’aime le soin qu’il prend à nous conter son Histoire amoureuse du monde. J’aime son cabotinage, parce qu’il cache des strates de connaissances et d’élégance sans pareil.

    Nous sommes lundi. Je n’aime pas le lundi, car il faut reprendre sa marche vers le Rien. On marche tous, pour mourir un jour, mais parfois il semble que des instants simples soient une éternité sans mort, sans peur, sans but, apaisée et enviée.

     

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  • Impatience du dimanche

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    Du vrac ? En voilà !

     

    J’ai regardé une émission passionnante sur le Machu Picchu, sur Arte hier soir.  Je connais mal les civilisations d’Amérique du sud, alors c’est toujours un moment intéressant. Tu te rends compte de tout ce que nous ignorons (enfin moi) sur 99 % des civilisations passées et présentes de la planète ? Comment acceptons nous de vivre dans un monde sans chercher constamment à le connaître, à l’aimer, à l’admirer ? Il y a tant d’occasions d’être étonné, époustouflé, ému. Et que faisons-nous ? Nous passons la semaine à travailler, pour des sommes plus ou moins intéressantes, qui finiront toutes dépensées en des loisirs somme toute si vains ? Et la connaissance ? Et l’apprentissage, l’expérience ? Comment nous grandir à nos propres yeux, quand il ne s’agit plus pour nous que de chercher à vivre dans une société donnée avec des buts qui ne sont que la satisfaction de besoins vitaux (ou pas) immédiats.

     

    La rentrée scolaire est passée, bien passée. L’année entamée, et mon fils me donne déjà la liste des petits camarades qu’il veut inviter, quasi tous les samedis. Me voilà à courir après les mères de famille pour chopper numéro de téléphone et mail, convenir de goûter à la maison etc. ça me fait tout bizarre de « jouer » à la maman… Je ne joue pas, évidemment, mais je veux dire que ce n’est jamais évident pour moi ce rôle….

     

    Je reçois pas mal de spams de Bernard Tapie et Patrick Bruel, chacun pour une entreprise de merde que je réprouve. Franchement que ces types déjà bien fortunés se servent de leur célébrité pour conduire des gens à dépenser inutilement leur pognon, voilà qui me donne envie de leur taper dessus… Exactement comme ces pubs Cofidis ou autres, qui proposent des crédits à la consommation, à des taux proches de l’usure. C’est un scandale national, auquel la loi commence à peine à s’intéresser. J’en reparlerais plus tard, parce que je m’y intéresse et que j’avais envisagé des actions à l’encontre de ces organismes voleurs et irresponsables.

     

    J’ai momentanément fait une infidélité à Kusmi et Mariages Frères : j’ai trouvé de nouveaux parfums de thé sympa dans les rayons de mon carrouf’ préféré. Thé blanc-Litchi, Thé blanc-Framboises et Fraise-Rhubarbe. J’avoue que les associations sont parfaites, fraîches et délicates !

     

    Je me suis inscrite au challenge Jonathan Coe, tous les détails chez June !

     

    N’oubliez pas le challenge Daphnée Du Maurier, dont les détails sont là !

     

    Pour ce jour, on termine avec une poésie ?  

    L'Impatient - Paul Eluard - In Capitale de la Douleur

    Si triste de ses faux calculs
    Qu’il inscrit ses nombres à l’envers
    Et s’endort.

    Une femme plus belle
    Et n’a jamais trouvé,
    Cherché les idées roses des quinze ans à peine,
    Ri sans le savoir, sans un compliment
    Aux jeunesses du temps.

    À la rencontre
    De ce qui passait à côté
    L’autre jour,

    De la femme qui s’ennuyait,
    Les mains à terre,
    Sous un nuage.

    La lampe s’allumait aux méfaits de l’orage
    Aux beaux jours d’Août sans défaillances,
    La caressante embrassait l’air, les joues de sa compagne,
    Fermait les yeux
    Et comme les feuilles le soir
    Se perdait à l’horizon.