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  • En vert et en bleu

    Aujourd’hui, pas de longs discours, juste cette envie de printemps qui refait surface plus fort encore. Je regarde à nouveau les vitrines des boutiques, et ce que je vois me plait.

    Une vague d’eau vert clair très doux et bleu a envahit mon esprit, et c’est tout ce que je veux retenir pour aujourd’hui.


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    Je crois que ça ressemble carrément à une wish list tout ça :)

    Le tout vient de chez Zara, si tu veux me faire plaisir....


  • L'Aurore de Murnau

    Le succès du film de Michel  Hazanavicius, The Artist, m’a donné envie de vous parler d’un autre film, en noir et blanc, et muet.

    Pour commencer et évacuer le sujet concernant The Artist, j’ai assez bien aimé le film, mais pas au point de penser qu’il vaut les 10€ qu’on demande en général à l’entrée d’un cinéma… C’est un joli divertissement, avec un scénario assez téléphoné, et qui a été mieux traité auparavant, notamment dans Une Etoile Est Née, que je vous recommande chaudement. En fait je ne sais pas trop quoi en dire, à part j’ai bien aimé, sans plus, et finalement, pour un divertissement, c’est déjà pas si mal…

    Revenons au film du jour : L’Aurore, de Murnau.

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    C’est le premier film hollywoodien du cinéaste allemand, F.W. Murnau, appelé aux Etats-Unis par William Fox.

    J’avais déjà vu quelques films de Murnau, dont le fameux Nosferatu, mais je rêvais depuis un moment de voir L’Aurore.

    C’est chose faite, grâce à un heureux hasard de la vie, et c’était aussi parfait que je l’espérais.

    L’histoire est simple, et le ressort dramatique d’une touchante naïveté.

    Un homme et une femme vivent heureux à la campagne, avec leur enfant, avant qu’une autre femme, de la ville, viennent et séduise l’homme, jusqu’à lui demander de tuer sa femme. L’homme cède peu à peu à l’emprise de cette femme de la ville, et traine son angoisse jusqu’au moment de commettre l’irréparable. Mais finalement, il ne peut se résoudre à tuer sa femme, et poursuit celle-ci dans une folle course jusqu’à la ville, pour s’expliquer et se faire pardonner. On les suivra dans cette lente renaissance de leur amour, ponctuée de quelques moments assez drôle, dans les tourbillons de la ville. Le retour à la ferme du couple frôlera le drame, et sera le moment pour l’homme de comprendre qu’il ne peut vivre sans sa femme.

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    Le film est un beau mélange d’expressionisme et de réalisme à l’allemande. Tout d’abord il y a ces personnages, assez archétypaux pour être universel. D’ailleurs dans le film ils sont désignés comme l’Homme et la Femme, parce que les sentiments et les motivations qui les animent sont universels. C’est un film en noir et blanc au sens le plus premier du terme : il y  a l’innocence de la campagne, la malignité de la ville, la bonté de la femme de la campagne et la duplicité de la femme de la ville. La nuit de la tempête va laisser la place à l’aurore d’une nouvelle vie. Les sentiments et les agissements sont scindés en deux, il y a un avant et un après. Et même l’innocence de la femme bafouée permettra de faire jaillir sa propre liberté, celle de dire non à son mari, celle de comprendre aussi ce qui s’est passé et de lui pardonner finalement.

    C’est un beau film, par son esthétique, sa lumière, la simplicité du propos lui donne toute sa force.

    Ce film n’a pas fonctionné à sa sortie, en 1927, victime entre autre de l’avènement du cinéma parlant (et oui, comme dans The Artist...)

    Janet Gaynor a tout de même reçu l'Oscar pour sa prestation.

    Bref, une merveille à voir de toute urgence, François Truffaut qualifiait ce film de plus beau film du cinéma, à juste titre.

    Pour en revenir aux films muets et pour ceux que ça intéresse, je conseille cet ouvrage, édité en France par Actes Sud : La Parade Est Passée.

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    C’est un livre qui rassemble les témoignages des plus grands du cinéma muet, de Douglas Fairbanks à Louise Brook en passant par Buster Keaton et tant d’autres.

    La Parade Est Passée – Kevin Brownlow – Acte Sud

  • Lundi

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    Le dimanche a été consacré au Salon de l’Agriculture, et laissez moi vous dire que c’est juste crevant ! Avec le petit, on a fait trois des pavillons proposés, ce que je trouve déjà énorme… La foule est toujours aussi oppressante, mais le voir s’extasier sur les chèvres, les agneaux, les vaches énormes ( Wouhou la blonde d’Aquitaine, c’est HENEAURME !), ça n’a pas de prix (enfin, si, la CB tout ça..)

    Bref un week-end  qui a passé comme l’éclair, avec des jeux, des vaches, des rires, des bouderies, et aussi de délicieux cocktails confortablement avachie dans un fauteuil… On a ramené du fromage, un tourteau (meilleur que le meilleur des cheese cake new-yorkais !) et puis aussi de la choupette (mais c’est quoi ??)

    Nous voilà repartis pour une semaine, mais comme ça nous rapproche du printemps, ce n’est pas trop grave…

    Et sinon, j’ai vu The Artist, ça mérite un petit 5/10… Demain je vous parle d’un vrai bon film muet en noir et blanc…

    Et aussi, j’ai publié une recette de crumble : .

  • Comprenne qui pourra

    L’autre soir, le souvenir de Gabriel Russier m’est revenu en tête, alors qu’on parlait d’Annie Girardot. Cette dernière avait joué son rôle, en quelque sorte, dans le film d’André Cayatte, Mourir d’ Aimer. Outre la très belle chanson d’Aznavour, cette histoire me remet en mémoire le poème de Paul Eluard, cité par Pompidou après le suicide de Gabriel Russier…

    Pour ceux qui ne savent pas, Gabriel Russier était une enseignante de 32 ans, tombée amoureuse d’un élève de 16 ans, elle a été incarcérée, puis s’est suicidée. Atroce histoire…

    A son décès Pompidou avait cité quelques vers d’un poème de Eluard, qui faisait référence aux femmes tondues de la libération, ces femmes « mal » tombées amoureuse…

    C’est ce poème que je vous propose aujourd’hui. L’amour est une force indépendante de notre volonté, n’est-ce pas ?  

     

    Comprenne qui voudra
    Moi mon remords ce fut
    La malheureuse qui resta
    Sur le pavé
     La victime raisonnable
    À la robe déchirée
    Au regard d’enfant perdue
    Découronnée défigurée
    Celle qui ressemble aux morts
    Qui sont morts pour être aimés

    Une fille faite pour un bouquet
    Et couverte
    Du noir crachat des ténèbres

    Une fille galante
    Comme une aurore de premier mai
    La plus aimable bête

    Souillée et qui n’a pas compris
    Qu’elle est souillée
    Une bête prise au piège
    Des amateurs de beauté

    Et ma mère la femme
    Voudrait bien dorloter
    Cette image idéale
    De son malheur sur terre.

    Paul ELUARD

  • Le petit déjeuner c'est sacré

    Le petit déjeuner, en semaine, c’est le truc qu’on peut facilement expédier, voire zapper. Alors qu’on sait tous qu’il faut du carburant pour démarrer la journée… Pendant des années j’ai vraiment négligé ce repas, ne buvant qu’une tasse de thé le plus souvent. Pourtant on ne manque pas de nous rappeler l’importance de ce premier repas (on c’est ma mère, le toubib, les copines, la société… #lapression)

    Je ne vous referais pas la leçon de diététique, vous risqueriez la crise de rigolade ^^ Mais je sais deux ou trois petites choses, comme la nécessité de s’hydrater, de manger des protéines, des fruits et des céréales.

    Pour ce qui est des céréales, c’est le cirque tout les matins. Si vous avez un enfant, ou un copain, c’est à peu près pareil, vous devez certainement assister à cette scène rigolote qui consiste à les voir serrer contre leur petit cœur le précieux bol de céréales :) chacun ses préférences, chez moi, la descendance a une nette préférence pour les chocapic et pour les miel pops.

    La semaine passée, le moment du petit déjeuner a été un peu sublimé, parce qu’avec le choupi, on s’est fait livrer à domicile un plateau complet, par un majordome s’il vous plait !!

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    C’était aussi l’occasion d’en savoir un peu plus sur les céréales du petit déjeuner en générale. Matins Céréales  est un collectif regroupant différentes marques, au sein d’un groupe d’information sur ce sujet bien précis. Le site internet présente à la fois une source d’information sur les céréales du petit déjeuner, et un ensemble d’astuces, de recettes, d’actu et de facts checking autour des céréales.

    J’avoue, pour les céréales, je me pose toujours des questions, parce que c’est sucré. Mais finalement pas plus que le pain blanc, les biscottes, voire moins... Et surtout, c’est la seule façon de faire avaler du lait à mon fils le matin (oui il est casse-pieds mon fils). C’est marrant de faire les courses avec lui, il est ébahit devant le rayon des céréales, et moi je lui raconte celles que je mangeais petites, et encore maintenant (j’adore les corn flakes toutes simples et les Smacks !!)

    La sélection du plateau a permis de faire le point sur les différents types de céréales du petit déjeuner, et leurs qualités nutritionnelles. Je vous invite à jeter un œil sur le site pour en savoir plus sur les céréales soufflées, fourrées, les pétales, les flocons etc.…

    Et cette variété, elle permet plusieurs choses, et notamment de les manger autrement que noyées dans le lait.

    Il y  a ainsi quelques recettes présentées sur le site Matins Céréales, des verrines, des plats salées, des desserts… Qui n’a pas cuisiné des roses des sables avec un peu de corn flakes et de chocolat fondus ? Il y a des recettes aussi simples, et d‘autres plus élaborées, qui ouvrent des perspectives gustatives intéressantes.

    J’ai fait un crumble, avec des pommes, de l’ananas et des flocons d’avoines, et j’envisage ce week-end des blinis de corn flakes au saumon !

    Bref, c’était une occasion bien sympa, en famille, de revoir une de nos habitudes alimentaires !

    Je n’ai pas eu le temps encore de poster ma recette de crumble sur mon blog cuisine, mais je vous préviens quand je le fais !

    En attendant si vous avez des astuces pour varier les petits déjeuners ou cuisiner autrement les céréales du matin, je vous écoute (enfin, je vous lis !)