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  • Bazaar

    Victor Hugo disait que les livres sont des amis froids et sûrs. Voilà donc mes nouveaux petits copains :

     

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    Je pense que les titres sont tout ce qu’il y a de plus lisibles…

    Je suis contente d’avoir à nouveau sous la main un exemplaire de Capitale de la Douleur, le mien est chez mes parents… La lecture d’Eluard devrait être obligatoire pour tous…

    Sinon, appel à la population. Si vous n’êtes pas répertoriés là (click click) vous pouvez m’indiquer toutes vos publications de critiques au sujet de Daphne Du Maurier avant le 30 mars. Il n’est que plus que temps pour moi de choisir l’heureux élu qui se verra offrir un petit truc de ma part parce que j’aurais adoré son billet.

    Tu sais quoi, le rose ? Bof, hein ?

    Il y a des tasses à thé chez Truffaut… Truffaut où je traine parce que ma descendance s’est prise de passion pour le jardinage…  Mais je suis nulle en jardinage. Je ne sais même pas reconnaître une fleur d’une autre.

    On va bien rigoler…

     

    EDIT : les titres des bouuquins (c'est vrai que c'est un peu flou ^^)

     

    Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon : les ghettos du gotha

    Jean d'Ormesson: saveur du temps

    Jim Dodge: stone junction

    Les Brontë: le monde du dessous

    James Canon : dans la ville des veuves intrépides

    Paul Eluard: capitale de la douleur

    Paul Eluard: j'ai un visage pour être aimé

    Eduardo Mendoza : les aventures miraculeuses de Pomponius Flatus

    Yannick Haenel: cercle

    Francis Scott Fitzgerald : les heureux et les damnés

    Francis scott Fitzgerald : les enfants du jazz

    Isabelle de Bourbon-Parme: je meurs d'amour pour toi

    Sylvia Plath: arbres d'hiver

    John Keats: poèmes et poésies

    Marina Tsvétaiéva : le ciel brûle

    J.S. Le Fanu: les mystères de Morley Court

    Alberto Manguel : une histoire de la lecture

    Upton Sinclair : pétrole !

    Ibn Khaldun : la voie et la loi

    Naguib Mahfouz : le cortège des vivants

    Salman Rushdie: furie

     


  • Pensum Jackie Quartzien

    Dans le fond je devrais faire la gueule. Méditer sur le fait que personne ne comprend jamais vraiment rien. Mais bon, ce serait vain. Et puis ce n'est pas comme si je souhaitais devenir l'exégète parfaite d'un obscur personnage breton (pauvre de toi, Yvonnig Gourlawen...)

    Non, tout ça pourrait éventuellement me vexer, si je donnais un peu de moi-même à chaque mot, mais cela se verrait, et le lecteur ne serait pas un ingrat finalement. Donc on en tire la seule conclusion valable: don't give a fuck.

    De toute façon, ça n'intéresse vraiment que moi. Moi, qui pourrait presque préférer "lire" de fabuleux blogs de "filles" tellement cool(s) et drôle(s)... Du genre qui aime te parler de sa fabuleuse manière d'assortir son inspration au doré du matin, le tout engoncée dans un t-shirt Fifi Lapin acheté une taille trop petite, parce que c'était le dernier, et qu'il le faut ce t-shirt, vu que Fifi c'est un fabuleux blog trop cool !

    Note que je ne suis pas la dernière pour trouver le moindre bout de chiffons fabuleux, pour peu qu'il fut sur le cul de mon idole du moment (ça restreint le champs, j'ai pas d'idole, à part moi... J'aime mon bon gout...)

    Note aussi que je raconte n'importe quoi, tant je suis colère et déception ce matin. Bien que je ne sache pas exactement pourquoi ? L'étrange sentiment d'être prise pour une idiote par des connes peut-être ? L'étrange sentiment que je devrais dire fuck off à quelques pétasses qui se la racontent, qui n'apprécient pas la moindre ombre sur leur supposé grandeur, et qui te sortent toujours ce bon vieux "second degré" pour écraser les autres de leurs miteuses superbes. Je devrais dire tout le bien que je pense de la médiocrité de certaines qui reprochent à d'autres d'être ce qu'elles sont, sans faux-semblant, quand elles-mêmes ne sont que de pathétiques "attention whore".

    Faut-il être une image lisse et pleurnicharde pour complaire ? Faut-il faire la litanie détaillée de ses malheurs pour paraitre humaine ? Le besoin de se retirer dans son malheur, loin d'être vu pour la pudeur que c'est, est perçu comme un snobisme, une bizarrerie de plus.

    Nous vivons dans un monde tellement bouffés par l' IMAGE, par la fausse réalité que nous renvoie la télévision, que nous accordons une importance inégalée à l'expression de cette image. La vie 2.0 n'est qu'un stupide concours d'image et pesonne ne peut croire que le collègue blogueur d'à côté n'y participe pas. Personne ne peut imaginer qu'une personne qui ouvre et alimente un blog, ou un Twitter, ne le fasse que par plaisir et uniquement pour exprimer ce qu'il est, sans chercher à donner une image. Le monde est pourri à ce point par un besoin de façade rose et brillante ?

    Cela me fatigait à un moment de supprimer les commentaires de Serge, mon cher troll. Un vrai troll lui. Pas de ces pauvres personnes qui se contentent de donner un avis différents du taulier, et qui se font renvoyer dans leurs cordes avec un trop facile "troll". Non, Serge est un vrai bon troll, qui aime à l'occasion me traiter de pétasse bobo (quoique ça lui ait un peu passé), qui a la délicate saloperie d'évoquer la mémoire de mon second enfant décédé (c'est curieux d'écrire ça, mon second enfant décédé...), qui glose sur mes origines "auvergnates" (poke @BriceHortefeux) qui me traite régulièrement d'idiote, et autres gentillesses. Bref, un troll, un vrai, qui tient ici depuis plus d'un an.

    Pourquoi ? Dire que c'est à cause de sa vie IRL trop pourrie, serait trop simple (quoique je le soupçonne fortement..) Non, je suppose que Serge veut simplement particper au grand jeu de l'Image, et lui suppose que je suis de celles qui y jouent. Tu te trompes mon coco, et malgré ton pseudo et tes adresses en mlpqxs@aol trop pourries, je ne t'en veux pas (sérieux, il y a encore des gens qui ont une adresse en @aol ? volontairement ?) malgré tes mot souvent peu amènes, je t'aime bien, au moins tu sors la bile que tu as en toi, et tu n'as pas commencé par m'expliquer par A+B que tu m'adorais et que j'étais trop trop géniale pour mieux me descendre ensuite. Serge est plus sincère dans sa détestation (quoique lapin, je gagne vraiemnt à être connu, fais un effort quoi...) que pas mal d'ex-copines blogueuses. Enfin, copines, c'est moi qui utilise ce mot, pour elles je n'en sais rien. Le fait est que je me suis tapée ce week-end les archives de mon blog, avant d'utiliser un aspirateur de site pour l'enregistrer. Et puis en fait non, ça vaut pas la peine de protéger quoi que ce soit. Je revois celles qui sont venues, qui sont restées longtemps avant de repartir, me laissant juste la froideur de la place vide, sans jamais expliquer le pourquoi de mes "fautes". Jamais. J'ai l'air comme ça, un peu snob ou décalée, mais je ne fais guère preuve de trop de fierté quand il s'agit d'aller quêter le pourquoi d'une désaffection, pace que la désaffection me touche. parce que ce que l'on prend pour de la foideur, ou du décalage, ou je ne sais qu'elle travail sur l'image, n'est jamais que de la timidité. Rien d'autre. Timidité qui s'exponentalise dans le malheur. Mes proches IRL le savent bien, qui me voit me renfermer comme uen coquille quand ça ne va pas. Alors, quand je m'attache, tu n'as pas idée de la sincérité avec laquelle je le fais, et de ce que ça représente pour moi. Et ça ne me dérange pas, quand je crois à un malentendu, d'aller chercher l'autre pour en parler. Mais manifestement ce n'est pas la bonne méthode.

    IRL ou 2.0, on est jamais que l'image qu'on dégage. Image qu'on ne peut maitriser. le paradoxe est là : si je commence à vouloir maitriser mon image pour être apprécié pour ce que je suis, je ne serais plus moi. Etre, c'est être. En face il y a vous, qui recevez, qui aimez, détestez, parfois qui jetez aux chiens l'effigie autrefois appréciée.

    Je ne tire qu'une leçon de mes petites expériences ici : personne ne sait qui je suis au fond de moi, ni même en surface, personne, pas même celles que j'ai eu la chance de rencontrer IRL, qui sont rares, mais que je suis contente d'avoir rencontrées. Alors finalement, Océane,tu peux te moquer d'elle, lui prêter les pires intentions, la snober : tu ne sais rien d'elle.

    Pour finir avec ce pensum que je vous inflige en ce jour (en même temps on est lundi, chacun sa croix), pour finir donc, une dernière mise au point; salutaire pour moi. Histoire de me réaproprier l'envie d'avoir envie (poke @JohnnyHalliday)

    J'ai ouvert ce blog parce que je voulais faire ici ce que je ne peux pas faire IRL : parler des multiples facettes de ma vie d'un seul tenant. J'aime tout et son contraire, je suis aussi futile que sérieuse, ma passion pour les chaussures n'égale que celles pour la littérature, ou la politique, ou les vêtements, ou l'art, ou la musique etc. ad libitum... Et IRL, personne ne peut accepter ça, du moins je ne connais personne qui accepte cela, qui accepte que la vie soit un kaléidoscopes d'émotions et d'envies. Les clichés ont la vie dure. Il y a les intellos, les fashion-victims, les obsédés de politiques ou de cul, les mères de familles passionnées par leur petit monde. Mais personne n'a le droit d'être tout ça à la fois, voire plus encore, sans être soupçonnée des pires intentions (IMAGE !!!) Pour moi, un blog offre cette liberté d'action, cette posibilité de laisser tout s'échapper de soi. Alors je vais continuer, ici, sur Twitter, Tumblr, partout où il me plaira d'être moi.

    Et vous, qui passez par ici, ou chez qui je passe, n'y voyez aucune obligation en retour. Je crois que je dois le répéter: je ne lis que les blogs qui me plaisent, et ne commentent que parce que cela me plait, et non pas pour avoir un retour ici. Je ne joue pas à la marchande de liens ou de commentaires. je continue à lire et commenter des personnes qui n'ont jamais rendu la "politesse" ici, et c'est tant mieux. La gratuité ne vaut plus rien, disait Denis Guedj. C'est pire encore: on ne la soupçonne même plus de nos jours....

  • Machtapur, fractales et hasard

    Je suis arrivée au Machtapur par une illustre figure bretonne, Yvonnig Gourlawen, illustre dans certains cercles, mais hélas trop méconnu par ailleurs.

    Gourlawen et le groupe des fractaliens fondé pour honorer sa mémoire, ont eu vent du Machtapur bien avant sa renaissance récente.

    Si l’on tient compte  des faibles chances pour qu’un fractalien breton du 19ième rencontre la source même de tout Machtapur, on peut se réjouir de ce qu’il existe de véritables hasards cosmiques.

    Dieu ne peut pas jouer aux dés, disait Einstein. Le Machtapur résulte d’un dessein universel, le nombre d’or n’est qu’une émanation du Machtapur.

    Yvonnig Gourlawen et ses disciples ont pu franchir le seuil sensible de la connaissance du Machtapur grâce à un état de préscience difficile à obtenir dans nos environnements modernes.

    Il semble pourtant que cette quête du pourquoi, et du comment, soit réactivée depuis peu.

    Le hasard, qui n’en n’est pas un, encore une fois.

    S’il est donné à l’homme d’organiser un nouvel ordre mondial, de soulever de nouvelles forces à ces fins, il lui faudra en passer par le Machtapur. Jamais force vitale, ni lieu d’impressionnantes découvertes n’avaient convergés aussi bien qu’en Machtapur.

    Comment en rester là ? Comment accepter d’attendre, et d’être appelé à la révélation, sans essayer de devancer cet appel ?

    La question n’est pas là, nous dirait Yvonnig Gourlawen. Les Fractaliens avaient deviné et prouvé que tous les univers existent en même temps. Ainsi Machtapur, qui restait caché un temps à nos yeux, pour mieux essaimer dans un monde parallèle mais réel, Machtapur donc se révèlera à nous, si l’on veut bien regarder et voir, écouter et entendre.

    Comprendre relève du Machtapur. Essayer de deviner relève de l’offense… la dernière réunion des Fractaliens à laquelle j’ai eu l’honneur d’assister, en 1999 je crois bien, a été le moment du partage. Tous, nous avions quitté mon appartement nantais, où ce tenait le rassemblement des derniers disciples, avec en nous un ordre de mission bien  particulier : faire de Machtapur le lieu de convergence du savoir, de la compréhension et de la réponse.

    La REPONSE ! Comment imaginer plus de dix ans après, qu’à Paris, il me serait donné d’entendre ce mot Machtapur… Un écho à mes recherches passées… Il y  avait donc d’autres disciples, peut-être un ancien fractalien ? Ce lieu oublié revivait soudain sous mes yeux…

    Ce n’est que le début. La réponse ne vient pas seule. Il faut de la patience et de la rigueur. Machtapur est toujours aussi loin, aussi près. Un frôlement, comme une caresse sur la mémoire, et tout s’éclaire.

    Le chemin est beau vers Machtapur : empruntez-le !

    Une autre fois, nous reviendrons sur l’enseignement d’Yvonnig Gourlawen plus précisément.

     

    Pour finir aujourd’hui, gardons cette belle habitude de la Citation du jeudi, initiée par Chiffonnette, avec ces quelques mots de Jean Anouilh : « les apparences suffisent largement à faire un monde. »

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  • Mon Petit Poney

    Hier j’ai vu une licorne pailletée, irisée même un peu. Dans le nouveau clip de Lady Gaga. Elle est dingue. Dommage qu’elle n’ait pas succombé à la mode du poney l’an dernier, j’aurais adoré voir un joli petit poney violet ou orange traverser mon écran au son de Alejandro… Après tout c’est la reine du placement de produits dans ses clips. Un Petit Poney à l’approche de Noël, ça le fait.

    Quoique je me demande si ça existe toujours les Petits Poneys. Les miens me manquent. Pas des en plastiques, nooooon, quand même, je suis une adulte… Non, je parle de mon élevage de poneys virtuels sur le net. J’ai laissé mourir le mien, dans l’oubli et la famine. Quelle garce je fais. Ça me manque. T’as pas idée comme s’occuper de l’éducation de Damon mon poney orange me détendait. J’étais moins haineuse, plus positive. Non mais tu n’imagines pas comme j’avais dix fois moins envie de tuer le Nain Vagal par jour…

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    J’aurais bien eu besoin de ce poney hier, avec la victoire aux Oscars de cette cruche de Natalie Portman. Les mêmes qui ne peuvent pas encadrer Cotillard se pâment devant ce flan…Va comprendre Charles. J’espère au moins qu’elle sera victime de la malédiction des Oscars et qu’elle se fera larguer par son danseur aux mille pieds. Oui je l’aime pas.

    Mince, j’avais dit que je positivais !

    Bon, et puis aussi, tu vois, j’écris des tas de trucs, tous les jours, du plus merdique au plus sincère, mais j’ai l’impression que ça ne me mènera pas loin. Je crois que je crève d’envie d’être publiée… Et je suis la dernière pour me « vendre ». C’est plus simple de choisir une nouvelle crinière pour Damon…

    Avec ça, j’ai presque plus de crème repulpante Orlane. C’est un truc magique, pour les peaux matures (les vieilles quoi), dont je ne suis pas, puisque je suis dans cette merveilleuse trentaine épanouie dont parle Cosmo et Biba… Donc cette crème, c’est pour le troisième âge, je ne sais pas trop quel effet ça leur fait, mais sur ma peau de jeune fille (oui), ça le fait carrément. Une merveille, une peau repulpée, quoi… Si tu es CM chez Orlane, appelle moi, on peut dealer un truc…

    Heureusement, dans ce monde de brute où l’on oscarise des cruches nymphomanes, il y a un refuge : la lecture. J’ai vu chez George et Martial cette petite idée sympa,initiée par Malou: juste indiquer ce que tu lis dans la semaine. Voilà pour moi :

    Ouspensky,


    • Ouspensky, fragments d’un enseignement inconnu : du philosophico-ésotérique.
    • Marian Keyes, répond si tu m’entends : du girly.
    • Ruth Rendell, tu accoucheras dans la douleur : du polar.
    • Stefan Zweig, un soupçon légitime : du Zweig.

     

    Ça serait chouette que je pense à en reparler ici.

    Je te laisse, j’ai cours de poney aquatique.