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  • Il ne manque que le vélo, dans la tête...

    Je vous avais parlé tout récemment d’une petite envie d’accessoire pour la tête ? Non ? Si ? Je ne sais plus… En tout état de cause voici :

     

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    S’il y a bien un domaine où je ne grandis pas, c’est les trucs à mettre dans les cheveux... Barrettes, serre-têtes, chapeaux, pinces, foulards… J’ai donc logiquement cédé. Oui une note utile et futile, c’est ce que j’avais de plus chouette à vous raconter ce matin :) !

    C’est affolant non, d’aimer encore se mettre des fleurs dans la tête à mon âge... Et des trucs jaune, rouge, turquoise… quand je vous dit que je n’ai pas attendu ELLE pour ColorBlockiser ma vie…

    Sauf quand j’étais enceinte. Je me suis fait la réflexion qu’enceinte je ne m’habillais qu’en noir, sans un accessoire. Comme si j’avais peur de montrer ma joie… Pour les deux, j’ai attendu des mois entiers  habillée en noir, parfois en gris (oh funky !!) et je n’osais pas formuler la moindre envie de fantaisie, j’attendais le jour J pour laisser éclater ma joie…

    Je crois que j’ai été influencé par cette superstition chinoise, il me semble, où, pour ne pas rendre jaloux les Dieux, il convient de ne pas trop manifester son contententement, sinon les Dieux se vengent.

    Ils leur arrivent de se venger en effet.

    Bon, la couleur, donc.  Je suis une gamine, non ? Mais je m’en fiche. Celui qui me dira comment m’habiller suivant mon âge, ma morphologie et mon teint, il n’est pas né, et s’il est né, il mourra sous les talons de mes chaussures jaunes !

    Pourquoi respecter des codes que d’autres ont établi ? Autant préférer ses propres codes, non ? Je ne crois qu’au coup de foudre, même pour un serre-tête…

    Sur ces bonnes paroles, je vous souhaite un week-end coloré et joyeux !

  • Une note sans twitter ni Morano, ni Britney Spears

    Avant-propos : le mieux quand même, aujourd'hui, c'est de me lire là Le long de la rivière  ou là Bouhhhhh cake mais tu fais comme tu veux...

     

    Je ne suis pas très vieille suivant les canons de la société, mais je n’ai plus l’âge des études. Pourtant j’ai entamé il y  a un certain temps, de changer des petites choses, et cela passait par un changement professionnel. Une envie d’aborder un domaine qui m’intéresse depuis des années. Ça passe par une reprise d’étude, et de la patience.

    Je suis juriste de formation, et c’est moins fraternel que ce je croyais en faire, petite. Je ne défends ni la veuve, ni l’orphelin, parfois même c’est le contraire. Ça me déplait. J’ai quitté le secteur privé espérant trouver dans le public un peu plus de cette éthique qui avait guidé mon choix d’études, mais las, les motivations y sont les mêmes : faire gagner de l’argent à l’entreprise….

    Changer d’orientation professionnelle est une décision pas si difficile que ça pour moi, compte tenu du fait que je sais ce que je ne veux pas faire. Mais techniquement il y a des efforts à faire et des barrières à renverser. Ce n’est pas simple, ni forcément compréhensible par tous.

    A cet égard, je trouve qu’on vit dans un monde paradoxal, qui veut que nous soyons mobiles et prêts au changement, mais qui ne supporte pas les parcours atypiques ou les CV un peu particuliers. Il faut cacher ses vrais sentiments, expliquer qu’on rêve d’intégrer une grande famille du travail, mais juste ce qu’il faut pour ne pas sembler ni  trop demandeur ni trop instable. Il faut savoir quitter un poste pour trouver mieux ailleurs, sans donner l’impression d’avoir la bougeotte.

    Bref, on veut de nous tout et son contraire…

    J’envie parfois ces gens qui ont une idée toute tracée de leur vie.

    Dans le fond, je n’aimerais qu’une chose : vivre de ma plume.

     

  • Bleu comme un lundi

    L’écoute abusive de Leonard Cohen et de Dick Annegarn peut provoquer certains dégâts. Dégâts que ne vient pas effacer un album entier de Jay Jay Johanson ou de Anthony and the Johnson.

    Le fait est que je n’accorde plus une assez grande place à Britney Spears dans ma vie, pourtant j’ai l’intégrale de son œuvre en CD acheté en monnaie sonnante et trébuchante. Oui faut-il trébucher sur ses principes de bases pour à chaque fois céder à l’appel de la pop bitch comme je le fais.

    Mais là, ça n’a pas suffit à sauver mon âme du bleu nuit, le bleu blues de Billie Holiday, le bleu Venise de Daphné. Toutes ces notes, assemblées une à une pour faire pleurer mon petit cœur de midinette sensible à la poésie des autres. Moi aussi je sais ce que c’est de défaillir pour un homme, mais Daphné le dit tellement mieux, de sa voix claire et presque enfantine. Puis Billie reprend la main et me rappelle qu’il y a des folies à laquelle on ne peut échapper…

    Courons, fuyons, en avant pour le meilleur. Le pire serait de ne pas s’appuyer sur les bleues de son âme pour écrire…

    Ecrire, tiens, voilà, je cherchais un prétexte pour ça :

     

    daphné,bleu venise,rouge carmin,jay jau johanson,anthony and the johnson,leonard cohen,dick annegarn,chansons tristes pour âmes tristes,un peu de noir ne nuit point


    C’est joli, c’est un carnet, c’est pour écrire. Et puis au moins la couverture aura ce quelque chose de lumineux qui manquera à l’intérieur…

     

    Et puis ça aussi, juste parce qu'on dirait mon fils (oui je suis une maman orgueilleuse), que j'aime Eluard et que j'aime écrire des cartes....

     

    daphné,bleu venise,rouge carmin,jay jau johanson,anthony and the johnson,leonard cohen,dick annegarn,chansons tristes pour âmes tristes,un peu de noir ne nuit point


    Tu le savais, toi, que la vie n’est qu’une suite de prétextes ?


     

     

     

     

    Bonus : à partir d’aujourd’hui tu peux découvrir certains de mes coups de cœur blogosphérique, grâce à Oh les Girls qui m’accueille pour la semaine.

  • Attache moi

    Le regard que Cécile avait jeté à ce garçon, dans la rue, me restait encore comme une gifle brûlante. Elle ne me regardait plus comme ça depuis un petit moment déjà. Notre vie amoureuse se portait à merveille pourtant, ses attentions, et mes sollicitations ne faiblissaient pas. Mais ce regard, cette façon qu’elle a eu de suivre cet homme des yeux, de le déshabiller presque… J’y ai vu un désir que je ne voulais que pour moi.

    Toujours attablé à la terrasse du café, je lui ai posé froidement la question : « tu avais envie de ce garçon ? » Elle ne s’est pas dérobée, et a avoué l’évidence. Je n’aurais pas été tellement vexé, si elle n’avait pas insisté pour s’expliquer. Et là, coup de massue. J’ai eu droit au tableau peu réjouissant de la routine de couple. Pour elle, nous étions rentrés dans une ère d’habitudes qui ne laissait aucune place aux fantasmes et au désir.

    Faire l’amour par habitude ne rentrait pas dans ma vision du couple.

    J’ai décidé de prendre les choses en mains, si j’ose dire, et j’élaborai un plan, pour le soir même. Je la laissais rentrer seule à la maison, invoquant une petite course que je devais faire seul… Ce qui n’était pas un mensonge bien au contraire.

    La nuit venue, Cécile me suivit au lit, comme d’habitude, en effet… Mais contrairement aux soirs précédents, je décidai de passer outre nos galipettes, prétextant un mal de crâne invérifiable.

    Je la laissais s’endormir tranquillement. Puis, j’ai sorti de mon tiroir les jolies petites menottes que je m’étais offert l’après-midi même, et j’ai doucement emprisonné ses poignets fins aux montants du lit, sans la réveiller. Opération plutôt délicate, mais qui s’est avérée plus simple que la suite du programme : masquer ses yeux avec un bandeau de dentelle et de satin noir. La chose enfin faite, j’ai commencé à faire voler en éclats notre petite routine.

    Ses pieds d’abord, une des choses que je préférais chez elle. J’entrepris de les embrasser, de les caresser, ce qui eu pour effet de la faire légèrement frémir dans son sommeil, sans pour autant la réveiller. Je remontais le long de ses jambes, tout aussi délicatement. Je ne sais pas trop ce qui agitait son sommeil, si mes caresses remontaient de son échine à son cerveau, mais mon désir à moi se manifestait de manière très ferme… Je lui écartai doucement les jambes, m’attardait longtemps sur l’arrière de ses genoux, que je savais sensibles, quand je n’avais qu’une envie : remonter vers son aine. Je l’embrassais toujours, et lui caressais le ventre de ma main gauche, pendant que la droite agrippait frénétiquement sa cuisse. Ses gémissements se faisait plus clairs, plus fort, elle se réveillait enfin vraiment. Et ce qui devait arriver arriva : elle voulait calmer son désir d’une main, mais se trouvait attachée et quasi dans l’obscurité avec son bandeau.

    « David ? » Elle expira plus qu’elle ne prononça mon prénom. Je me contentais de lui dire « chut, tu dors, continue, laisse faire et dors ».

    Elle agita encore un peu les poignets, en vain, puis supplia presque :

    -« viens, maintenant, s’il te plait ».

    -« Non ».

    J’avais envie de prendre tout mon temps. Et ce soir ne serait qu’une étape.

    J’adorais prendre le pouvoir sur son corps, et la sentir d’agiter au fur et à mesure que ma bouche avançait entre ses cuisses.

    Un peu d’inattendu, juste pour lui prouver que la routine n’était plus à l’ordre du jour…

    Cécile gémissait de plus en plus fort, mais je ne comptais pas bruler les étapes pour autant. Je voulais la sentir couler et gonfler sous ma langue. Elle sentirait bien assez tôt à quel point j’avais moi aussi envie d’elle.

    Le bandeau qui me cachait à sa vue était une excellent idée : j’arrivais à la surprendre à chacun de mes baisers. Elle se savait jamais où ma bouche allait se poser.

    Elle l’ignorait encore, mais la nuit ne faisait que commencer…

     

    *** J'espère que ce petit texte plaira à La Coquinerie et aux membres du jury du CCDP  !!

     

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  • Fashion, mais pas trop en fait...

    La lecture prend une certaine place dans ma vie, et j’avais envie de vous en parler un peu plus. Notamment au travers des challenges auxquels je participe. On a déjà évoqué Shakespeare mercredi, aujourd’hui, changeons d’horizon !

    On va faire comme Zadig et Voltaire, nous allons allier Fashion et Littérature… Avec le challenge de l’Irrégulière, dont les détails sont là (click click). Je m’étais fais une liste de bouquins, des romans léger, une bio de Saint-Laurent et une monographie sur Madame Grès entre autre.

    Commençons par le roman léger. Très léger. Aussi léger qu’une bulle de champagne, mais moins pétillant…

    Stiletto Blues à Hollywood, par Lauren Weisberger, rien que moins que l’auteur du Diable s’habille en Prada, ainsi que le rappelle glorieusement cette sobre et dorée couverture.

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    La couverture déjà, commençons par ça : un stiletto doré, un porte clé étoile doré. Bah je n’ai pas trop compris le rapport avec le contenu du roman par la suite… Parce que bon, blues il y a, mais à New-York..

    Reprenons depuis le début. La jolie Brooke rencontre le gentil Julian, un musicos tout mignon. Ils tombent amoureux, Brooke croit dans le talent de Julian, et pendant des années elle va subvenir aux besoins du couple en cumulant deux boulots. Notre cher Julian peut ainsi s’épanouir dans sa musique. Leur petite vie à New-York se passe ainsi, sans anicroche, jusqu’au jour où le miracle arrive : Sony signe Julian, et commence alors son ascension, et une véritable vie de star. Promo, starification, paparazzi, nous avons là le meilleur et le pire de ce qui peut faire la vie d’une grosse star de la musique. Julian se retrouve happé dans un tourbillon d’attaché de presse, de manager, de groupies, de voyages quasi-permanents… Notre petite Brooke est bonne fille, elle ne change quasiment rien à sa vie… Mais elle sent le décalage qui se creuse dans son couple… Il est là le blues… Elle reste dans son petit appart New-Yorkais, à assumer son ancienne vie, tout en observant la starification de son amoureux. Les personnages sont assez lisses, même notre musicos Julian, est une crème. Alors certes on tremble un peu sur l’avenir de ce couple, mais point trop…

    Le roman est une aimable distraction, et en fait, j’ai été trompée par la couverture. Je pensais que ça parlerais un peu plus mode, et un peu moins sentiments amoureux défaillants. Mais on a quand même quelques description de tenues, notamment pour la cérémonie des Grammy, vers la page 300, donc je considère qu’il y a du fashion… J’ai honte, mais je ciblerais mieux mon prochain livre, c’est promis !!!

    En dehors du mauvais ciblage, ça reste quand même une lecture agréable, les personnages sont sympathiques (lisses, certes), c’est de la chick-lit de bonne facture, écrite avec l’envie de faire plaisir à tout le monde.

    Je l’ai emprunté à la bibliothèque…

    Sinon, tu peux me lire là, sur Salade Océane, avec un test produit bien sympa ma foi, si l’envie t’en prends ! Ou bien tu peux aller surScotomisation lire mon petit récit de fiction de la semaine...

    Voilà pour aujourd’hui, on se retrouve très vite !