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Les livres - Page 27

  • Fashion, mais pas trop en fait...

    La lecture prend une certaine place dans ma vie, et j’avais envie de vous en parler un peu plus. Notamment au travers des challenges auxquels je participe. On a déjà évoqué Shakespeare mercredi, aujourd’hui, changeons d’horizon !

    On va faire comme Zadig et Voltaire, nous allons allier Fashion et Littérature… Avec le challenge de l’Irrégulière, dont les détails sont là (click click). Je m’étais fais une liste de bouquins, des romans léger, une bio de Saint-Laurent et une monographie sur Madame Grès entre autre.

    Commençons par le roman léger. Très léger. Aussi léger qu’une bulle de champagne, mais moins pétillant…

    Stiletto Blues à Hollywood, par Lauren Weisberger, rien que moins que l’auteur du Diable s’habille en Prada, ainsi que le rappelle glorieusement cette sobre et dorée couverture.

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    La couverture déjà, commençons par ça : un stiletto doré, un porte clé étoile doré. Bah je n’ai pas trop compris le rapport avec le contenu du roman par la suite… Parce que bon, blues il y a, mais à New-York..

    Reprenons depuis le début. La jolie Brooke rencontre le gentil Julian, un musicos tout mignon. Ils tombent amoureux, Brooke croit dans le talent de Julian, et pendant des années elle va subvenir aux besoins du couple en cumulant deux boulots. Notre cher Julian peut ainsi s’épanouir dans sa musique. Leur petite vie à New-York se passe ainsi, sans anicroche, jusqu’au jour où le miracle arrive : Sony signe Julian, et commence alors son ascension, et une véritable vie de star. Promo, starification, paparazzi, nous avons là le meilleur et le pire de ce qui peut faire la vie d’une grosse star de la musique. Julian se retrouve happé dans un tourbillon d’attaché de presse, de manager, de groupies, de voyages quasi-permanents… Notre petite Brooke est bonne fille, elle ne change quasiment rien à sa vie… Mais elle sent le décalage qui se creuse dans son couple… Il est là le blues… Elle reste dans son petit appart New-Yorkais, à assumer son ancienne vie, tout en observant la starification de son amoureux. Les personnages sont assez lisses, même notre musicos Julian, est une crème. Alors certes on tremble un peu sur l’avenir de ce couple, mais point trop…

    Le roman est une aimable distraction, et en fait, j’ai été trompée par la couverture. Je pensais que ça parlerais un peu plus mode, et un peu moins sentiments amoureux défaillants. Mais on a quand même quelques description de tenues, notamment pour la cérémonie des Grammy, vers la page 300, donc je considère qu’il y a du fashion… J’ai honte, mais je ciblerais mieux mon prochain livre, c’est promis !!!

    En dehors du mauvais ciblage, ça reste quand même une lecture agréable, les personnages sont sympathiques (lisses, certes), c’est de la chick-lit de bonne facture, écrite avec l’envie de faire plaisir à tout le monde.

    Je l’ai emprunté à la bibliothèque…

    Sinon, tu peux me lire là, sur Salade Océane, avec un test produit bien sympa ma foi, si l’envie t’en prends ! Ou bien tu peux aller surScotomisation lire mon petit récit de fiction de la semaine...

    Voilà pour aujourd’hui, on se retrouve très vite !

  • La mégère apprivoisée (non, ce n'est pas moi...)

    L’actualité récente et mon activité de lectrice se sont télescopées. Je participe au challenge Shakespeare, initié par Maggie et Claudialucia.

    J’avais prévue une liste de lecture, qui comportait notamment La Mégère Apprivoisée (The Taming of the Shrew), le décès d’Elizabeth Taylor aura été pour moi l’occasion de revoir l’adaptation cinéma de Franco Zefirelli, où elle apparaît aux côtés de Richard Burton.

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    Commençons par la pièce, de William Shakespeare donc.

    Nous sommes à Padoue, le seigneur Baptista a deux filles, la douce Bianca, et la moins douce Catharina. Bianca pourrait se marier, avec un des deux prétendants qui lui font la cour, mais cela ne peut se faire avant que son aîné ne soit elle-même mariée. Mais Catharina est une fille au caractère bien trempé, voire un peu trop, ce qui fait fuir le moindre fiancé potentiel…

    Arrive alors un certain Petruchio qui s’est juré de trouver une femme riche à Padoue. Il jette son dévolu sur Catharina, et demande sa main à Baptista, en l’assurant qu’il va la dresser.

    La rencontre des deux amoureux est faite de bagarres, de mots plus hauts les uns que les autres et de délicieux envois d’assiettes ou autres objets contondants à la face de l’autre.

    En parallèle, nous assistons à la rivalité entre trois prétendants aux beaux yeux de Bianca.

    Petruchio épouse Catharina, dans une scène épique, et l’emmène chez lui, où se poursuivra victorieusement sa conquête de cette mégère.

    C’est une pièce que l’on pourrait juger sexiste, au vu de la place que tient la femme, son utilité sociale et ses limitations, mais somme toute, c’était l’époque… Bref j’ai adoré relire cette comédie, vive et cinglante !

    Le film de Zefirelli date de 1967 et met en scène un couple mythique du cinéma, Richard Burton et Elizabeth Taylor !

     

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    J’adore ce film, je crois que je dois le visionner au moins une fois par an depuis mes quatorze ans, on va éviter de faire le compte, merci bien…

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    Elizabeth Taylor déploie son jeu avec force et subtilité. Elle met du cœur aux scènes de dispute, ses harangues contre le mariage et son prétendant sont à la fois drôles et féroces. Et puis ce regard, moi je ne m’en lasse pas. Richard Burton n’est pas en reste question harangue et mise au pas de sa belle, à croire que ce n’est pas un rôle de composition, surtout quand on connaît la passion explosive qui animait ce couple dans la vie réelle.

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    Bref un beau film (de toute façon, Zefirelli, j’adore..) un bon moment de comédie et un morceau du patrimoine mondial à regarder !

  • Faute de preuves

    Comme à chaque sortie de Harlan Coben, je suis ravie de plonger dans le bain de suspens qu’il nous offre à chaque fois. Je n’ai jamais été déçue, à une seule exception, concernant une œuvre de jeunesse rééditée, et dont je vous avais parlé ici.

    Aujourd’hui, je vais vous parler de  Faute de Preuves, son nouvel opus, qui m’a été aimablement envoyé en lecture (merci Jérémy !)

    Et comme à chaque fois, je n’en n’ai fait qu’une bouchée, si j’ose dire ainsi d’un roman.

    Dans une interview, Harlan Coben dit que Dan Brown dit de lui qu’il est le roi du hook and twist (Amorcer et retourner). C’est exactement ce qui se passe : un suspens savamment tissé, comme une toile d’araignée. On se laisse y prendre, et puis on subit retournement sur retournement ! Une vraie farandole…

    Alors, le résumé de l’éditeur : « Aux États-Unis, de nos jours.
    Bonne élève, sportive, les pieds sur terre, Haley McWaid, 17 ans, est la fille dont rêvent tous parents. D'où la surprise de sa mère quand elle découvre que sa fille aurait découché. Et son affolement quand elle ne parvient pas à la joindre. Et son désespoir quand, après trois mois, on est toujours sans nouvelles de la jeune fille.
    Wendy Tines a sa petite idée. Mère célibataire d'un ado, cette journaliste ambitieuse travaille de concert avec la police pour un programme télé chargé de débusquer les délinquants sexuels. Sa dernière prise, Dan Mercer, un éducateur pour enfants.
    Tandis que toute la ville est sur les dents, à la recherche d'un prédateur sexuel, Wendy va découvrir que l'affaire Mercer va l'entraîner beaucoup plus loin que tout ce qu'elle aurait pu imaginer... »

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    La nouveauté, c’est le personnage principal, une héroïne enfin !

    Wendy est une célèbre journaliste de télévision qui s’est donné pour mission de traquer et de dénoncer les prédateurs sexuels, au travers de son émission de télé réalité. Ainsi elle va coincer un certain Dan Mercer, qui semble au milieu de crimes assez sordides… C’est une « belle prise » pour Wendy, mais le doute va finir par l’assaillir, jusqu’à se demander si elle n’est pas manipulée... On remonte avec elle le fil d’une enquête à rebondissement, comme Coben en a le secret.

    C’est ce qui m’avait plu dès son premier roman : l’art de maintenir le doute (sans incohérences pour autant) jusqu’à la dernière page presque !

    L’hameçonnage réussit chez moi… Certes ce sont des thématiques à la mode (internet, les pervers sexuels, les téléréalités inquisitrices…) mais le traitement est magistral.

    C’est définitivement un de mes auteurs de polar contemporains favoris. Vite lu, plein de frissons, et un bon souvenir au final !

    Pour plus d’infos sur ce roman, ou d’autres, je vous conseille le site officiel (click click) il y  a une newsletter, ce qui n’est pas inintéressant concernant le bonhomme !  

  • Sylvia et un narcisse

    Cette journée s’achève au milieu des fleurs et de la poésie. Les fleurs ce sont les narcisses que j’ai croisés à tant de rues aujourd’hui… Et la poésie, c’est elle qu’on célébrait aussi ce 21 mars.

    Alors allions les deux, fleurs et poésie, avec ce court extrait de Sylvia Plath. Encore une femme d’exception qui a brûlé sa vie comme une étoile filante.

     

    AMONG THE NARCISSI

    Spry, wry, and gray as these March sticks,
    Percy bows, in his blue peajacket, among the narcissi.
    He is recuperating from something on the lung.

    The narcissi, too, are bowing to some big thing :
    It rattles their stars on the green hill where Percy
    Nurses the hardship of his stitches, and walks and walks.

    There is a dignity to this; there is a formality-
    The flowers vivid as bandages, and the man mending.
    They bow and stand : they suffer such attacks!

    And the octogenarian loves the little flocks.
    He is quite blue; the terrible wind tries his breathing.
    The narcissi look up like children, quickly and whitely.

     

     

    AU MILIEU DES NARCISSES

    Alerte, courbé, et aussi blême que ces bâtons de mars,

    Percy se penche, dans son caban bleu, au milieu des narcisses.

    Il est là qui se remet de quelque chose au poumon.

     

    Les narcisses, eux aussi, s’inclinent devant quelque grande chose :

    Leurs corolles en sont tout agitées sur cette verte colline où Percy

    Prend soins de ses sutures douloureuses, et marche, marche, marche.

     

    Il y a une dignité à cela ; il y a un cérémonial –

    Ces fleurs aussi lumineuses que des pansements, et cet homme en train de guérir.

    Ils s’inclinent et se redressent : ils endurent de telles attaques !

     

    Et l’octogénaire aime ces petits troupeaux.

    Il est tout bleu ; le vent atroce éprouve sa respiration.

    Vifs et blancs, les narcisses lèvent les yeux comme des enfants.

     

    J’espère que cette petite fleur du soir trouvera grâce auprès de Chrys et Zaza, en ce lundi (pas tout à fait) comme les autres !

     

    Et pour clôturer cette journée, regardez ce que j’ai reçu de Marie-Ange !! Fin décembre j’ai participé à deux swaps, et il y a eu comme qui dirait des soucis postaux, pour rester polie…. J’ai ainsi été lésée de deux colis swap, et de diverses bricoles commandées à distance et qui ne sont jamais arrivées jusqu’à moi…

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    Certaines choses ont pu être remboursées, mais les colis perso, c’est toujours irrécupérable !

    Vous comprenez mon plaisir à l'ouverture de ce colis !

    Marie-Ange est un ange :)

  • Renée au Parnasse et moi dans mon lit

    Une petite bronchite asthmathiforme ayant décidé d’élire place en mes poumons, je n’ai pas pu faire tout ce que j’envisageais ce week-end. Quoique boire du thé et dormir c’est bien aussi….

    J’en ai profité pour relire quelques poètes que j’affectionne tout particulièrement, et aujourd’hui j’ai laissé quelques vacances à ce pauvre Eluard que je pille à tout-va…

    J’aimerais profiter des dimanches poétiques pour vous présenter Renée Vivien, une poétesse anglaise de langue française (vous avez sa fiche wikipédia là), que j’apprécie pas mal, comme la plupart des poètes du Parnasse il faut bien l’avouer… L'histoire de sa vie à elle seule mérite un roman !

    Je vous laisse donc avec ces jolis vers, que vous pourrez déclamer à votre amoureux(se) ou juste lire pour vous-même.

    Je m’en retourne à ma théière, le cœur léger, et bonne fin de dimanche !

     

    L’offrande - Renée Vivien

    Pour lui prouver que je l’aime plus que moi-même,
    Je donnerai mes yeux à la femme que j’aime.

    Je lui dirai d’un ton humble, tendre et joyeux :
    Ma très chère, voici l’offrande de mes yeux.

    Je te donnerai mes yeux qui virent tant de choses.
    Tant de couchants et tant de mers et tant de roses.

    Ces yeux, qui furent miens, se posèrent jadis
    Sur le terrible autel de l’antique Eleusis,

    Sur Séville aux beautés pieuses et profanes,
    Sur la lente Arabie avec ses caravanes.

    J’ai vu Grenade éprise en vain de ses grandeurs
    Mortes, parmi les chants et les lourdes odeurs.

    Venise qui pâlit, Dogaresse mourante,
    Et Florence qui fut la maîtresse de Dante.

    J’ai vu l’Hellade où pleure un écho de syrinx,
    Et l’Egypte accroupie en face du grand Sphinx,

    J’ai vu, près des flots sourds que la nuit rassérène,
    Ces lourds vergers qui sont l’orgueil de Mytilène.

    J’ai vu des îles d’or aux temples parfumés,
    Et ce Yeddo, plein de voix frêles de mousmés.

    Au hasard des climats, des courants et des zones,
    J’ai vu la Chine même avec ses faces jaunes…

    J’ai vu les îles d’or où l’air se fait plus doux,
    Et les étangs sacrés près des temples hindous,

    Ces temples où survit l’inutile sagesse…
    Je te donne tout ce que j’ai vu, ma maîtresse !

    Je reviens, t’apportant mes ciels gris ou joyeux.
    Toi que j’aime, voici l’offrande de mes yeux.

     

    Les compagnons Troubadours du dimanche de Bookworm :

    Alex : Mot-à-mots Alinea66 : Des Livres… Des Histoires…Anne : Des mots et des notes, Azilis : Azi lis, Cagire : Orion fleur de carotte, Chrys : Le journal de Chrys, Ckankonvaou : Ckankonvaou, Claudialucia : Ma librairie, Daniel : Fattorius, Edelwe : Lectures et farfafouilles, Emmyne : A lire au pays des merveilles, Ferocias : Les peuples du soleil, George : Les livres de George, Hambre : Hambreellie, Herisson08 : Délivrer des livres?, Hilde : Le Livroblog d’Hilde , Katell : Chatperlipopette, L’Ogresse de Paris : L’Ogresse de Paris, L’or des chambres : L’Or des Chambres, La plume et la page : La plume et la page, Lystig : L’Oiseau-Lyre (ou l’Oiseau-Lire), Mango : Liratouva, MyrtilleD : Les trucs de Myrtille, Naolou : Les lectures de Naolou,Oh ! Océane !, Pascale : Mot à mot, Sophie : Les livres de Sophie, Wens : En effeuillant le chrysanthème, Yueyin : Chroniques de lectures