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  • Love Story

     

    Salut mon lapin, tu as vu comme je t'abandonne ? Le fait est que je ressens comme une immense fatigue morale. Je crois que j'ai envie de trucs merveilleux qui ne se passent pas en fait. Tu sais, la magie, l'incroyable, l'inattendu. Et il n'ya  rien que le quotidien, terne et quotidien justement.

    C'est à moi de le bousculer, je sais bien, mais là j'ai carrément envie qu'on me prenne par la main et qu'on m'emmène dans un endroit fabuleux

    Pourtant il y à matière à rêver si l'on s'en donne la peine. J'écoute toujours autant de musique, pas mal de Francis Lai et Michel Legrand en ce moment. Un peu nostalgique.

    Pour ce qui est de la lecture, je suis happée par Daphnée Du Maurier, dont je découvre quelques titres que j'avais négligé, surtout parce qu'ils n'étaient guère trouvable, mais heureusement Phoebus Libretto continue à nous proposer la réédition de chef d'œuvres oubliés.

    J'essaie de magnifier mon quotidien par l'écriture aussi. Pour tout te dire, enfin presque tout, j'ai ouvert un blog ailleurs, anonyme, qui me permet de fictionner un peu plus que de coutume.

    Le femme de Boris Vian est morte. Je me rends compte qu'on n'a jamais parlé de Vian toi et moi. C'est un tort. Tu sais que les écrivains sauvent le monde et les gens. Lui m'a sauvé quand j'avais 16 ans, il m'a montré qu'on peut être ce que l'on veut, et si les gens ne s'arrêtent qu'aux apparences, tu peux manipuler ces apparences et faire quand même ce que tu veux. Je crois que ça vaut la peine qu'on reparle de Boris, un vrai satrape lui.

    Erich Segal est mort. C'est un home incroyable, et on ne retient de lui que ce roman, Love Story, qui est pas mal, mais qui vaut surtout par le film qui en a été tiré ! Erich Segal est un homme incroyable oui, d'une diversité de talents et d'un éclectisme fabuleux ! Prenons date pour lui rendre un hommage correct.

    En attendant, écoute Andy Williams chanter le générique de Love Story, avec l'image radieuse d'Ali MacGraw, la femme de ma vie de toute éternité. Tiens, la musique est de Fancis Lai. Un des arcs parfait de la perfection : Ali MacGraw - Andy Williams - Francis Lai.

    Je crois que j'ai un fond greluche nunuche bien ancré : l'ouverture de cette chanson suffit à me vriller le cœur et à chercher le creux d'une épaule, n'importe quelle épaule presque.





    Tu sais peut-être que Madamezazaofmars nous a proposé un petit concours sympa, va voir . Je sais que plusieurs d'entre vous ont proposé déjà leurs photos, bravo à tous.

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    Pour ma part, tu sais ce qu'il en est, je suis incapable de faire une bonne photo seule, je dois toujours faire appel à une main secourable (Virginie ma chérie que serais-je sans tes photos ?), je n'ai pas participé, mais je serai ravie de voter, on a jusqu'à demain soir !

    Pour l'instant je me contenterais de te laisser admirer Ali MacGraw, oui encore, faut croire que c'est son jour. J'y peux rien si la regarder me fait pleurer tout en me rendant heureuse

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    Où puiser la magie du jour ? Je ne sais pas, mais je pressens que c'est une main amie qui prend la mienne, et qui m'emmène sous un ciel de lumière regarder un horizon visible à nos seuls yeux. Quelqu'un pourrait m'expliquer pourquoi la vie n'est pas que ça ? Naitre, travailler, mourir, c'est vain. A quoi occupons nous nos journées qui ne soit pas vain ? Dis-moi ? La vie n'est intéressante que par ses fantasmes, ses projections, rarement par son simple accomplissement.

    Sur ce, je te laisse, j'ai mon ordonnance de Seroplex à aller chercher.

     

  • Haïti,et puis les autres


    Hello les gens, tu vas bien ?


    Un post vite fait pour te saluer, et puis avoir une pensée pour Haïti. Ok ça ne sert à rien, mais ça soulage mon envie de faire un petit quelque chose, trois fois rien hélas.

    Je voulais simplement te signaler que si tu es un peu perdu, comme moi, pour savoir à qui et quoi donner, tu peux aller là, sur le blog de Christie qui a listé les liens d'asso œuvrant pour Haïti. Il y a beaucoup d'infos qui circulent, je crois qu'on a l'embarras du choix pour donner selon ses possibilités et sa conscience !


    Et puis je voudrais aussi relayer l'initiative généreuse de ma chère Julie, qui lance le 1 comm'= 1 € de don. Je trouve que c'est une façon originale pour nous de manifester notre solidarité. Et puis je rajouterais : donnons aussi pour chaque comm' qu'on laisse chez elle, histoire de démultiplier son initiative !!


    Pour finir sur ce sujet, je voulais quand même dire tout le mal que je pense du vocabulaire fataliste qui s'attache à Haïti et à ce tremblement de terre.

    Ce n'est pas une affaire de fatalité, de destin, de pas de chance. On lit dans la presse, des termes aussi idiots que malédiction, malchance, on parle de cieux défavorables etc....


    Foutage de gueule.


    C'est avant tout une catastrophe de la pauvreté extrême, dû à l'abandon  de cette île.


    Des tremblements de terre il y en a partout, et de très meurtriers. Simplement on notera que la prise en charge de populations sinistrées par leur Etat est plus efficace dans un pays prospère comme le Japon, qui en plus dispose de constructions antisismique. Certes la catastrophe reste aussi terrible humainement, mais le soutien logistique et médicale que permet un pays stable économiquement  fait la différence.

    On parle de malédiction en faisant référence aux cyclones, à l'instabilité politique, à la pauvreté extrême d'Haïti. Parler en ces termes reviens à considérer que le hasard est le maitre du jeu.

    Je ne vous referais pas une énième leçon de géopolitique dont personne à rien à faire, mais si.

    La politique ça n'est jamais que des choix, aussi bien en termes de gestion locale que de géostratégie mondiale. On va parler simplement : il y a des pays qui disposent de moyens et de pouvoirs décisionnels graves. Ces pays peuvent décider d'engloutir des sommes faramineuse dans l'invasion d'un pays qui 'a rien demandé (au hasard l'Irak, pour « sécuriser » et privatiser le parcours pétrolier au frais de la princesse Europe), ou bien ces pays peuvent décider d'aider, 10 ans en arrière, à reconstruire et à stabiliser Haïti après avoir fait tout pour expédier Aristide dans l'oubli sud-africain. Que croyez vous qui soit au cœur de ces décisions ? Un sombre fatum ? Non, juste des décisions géostratégiques motivées uniquement par l'intérêt très particulier d'un tout petit nombre.

    Oui, je vous parle de sujets qui peuvent vous sembler éloignés l'un de l'autre. Mais pensez-y : est-ce vraiment le cas ? Tout relève d'une décision humaine, il n'y pas de fatalité en ce bas monde, les catastrophes sanitaires et économiques qu'on laisse s'abattre sur des pays sont le fruit de décision humaines, de choix politiques. La politique est partout, tout est affaire de décisions humaine.

    On peut exiger de ceux qui dirigent qu'ils expliquent leurs décisions autrement que par un vocabulaire fataliste et langue-de-bois.



    Demain on parle solde, promis.

     

  • Une partie de dés


    Hier soir j'ai regardé un peu du débat Besson-Le Pen sur France 2. Le temps de m'énerver, de m'écœurer devant les propos lénifiants d'un homme qui trouve le moyen de justifier un parcours félon.

    Je suis en général assez ouverte au débat et propre à différencier compréhension et acceptation. Je peux comprendre les circonstances qui mènent quelqu'un à agir d'une certaine manière, sans pour autant cautionner ce comportement. Hier soir je n'ai rien compris. J'ai vu un homme faire foi de sa bonne volonté, de son humanisme, sans jamais rapporter ses propos à ses actes. Jamais. Décider que cette année il lui faudra trouver X « sans-papiers », reconduire à la frontière de leur pays est un acte statistique, politique, criminel. Ne pas se poser de questions sur ce qui conduit des gens à s'endetter pour fuir leur pays, à prendre les pires risques physiques qui se puissent imaginer, ne pas se douter un instant du désespoir qui peut hanter des familles entières.... Qu'est ce que la politique ? Gagner des élections pour gagner des élections pour gagner des élections ? Ou bien tenter d'approcher le pouvoir afin d'améliorer le sort commun ?

    Je suis prête à comprendre qu'on veuille le pouvoir pour le prestige, ou pour n'importe quelle raison pourrie, mais habiller cela d'une pudique tunique appelée Service de la Nation, c'est juste une vulgarité supplémentaire.

    Vincent Peillon a eu raison de ne pas venir faire le clown entre les 2 représentants de la droite extrême, Marine et Eric, aimables danseurs de tango sur le cadavre de la République.


    Parler d'identité nationale, d'immigration et de danger quand nous sommes tous nés sur la même Terre, qui parait-il va mal, se réchauffe, est en danger ; quand les mêmes depuis plus de 50 ans vendent les armes qui servent à tuer des innocents : quand les gouvernements occidentaux continuent de soutenir les dictatures qui les intéressent au nom d'une Real Politik de merde ; quand ce sont toujours les mêmes qui s'effondrent encore au milieux des décombres ; tout cela n'a aucun sens humain, aucun.

    Je sais plus trop quoi dire en faite tellement je ne comprends rien à la manière dont le monde tourne. Les solutions théoriques me semblent si faciles et tellement à portée de main. Et pourtant, le monde continue de merder, jour après jour.

    N'est-ce pas vain de s'interroger toujours sur les mêmes aberrations quand rien ne change ?

    L'identité nationale  ça n'est jamais que le sort qui en décide, un hasard plus ou moins heureux, qui me permet de passer la soirée à twitter devant un débat de connards, avant d'aller tranquillement lire un roman au lit, pendant que d'autres errent dans un Port-au-Prince dévasté. C'est une question de chance, rien d'autre.

    Monsieur Besson ne se rend pas compte de la chance qu'il a, de l'infime chance qui lui est donné de tranquillement livrer ses atermoiements de gentil Caliméro victime de méchants vilains qui ne comprennent pas sa mission.

     

  • Faire catleya


    Bon, les gens, je ne savais pas trop quoi vous raconter en ce moment. Non pas que je manque d'inspiration, non. Trop de sujets se bousculent dans ma tête, l'actualité est en mode téléscopage permanent. Et puis honnêtement, tous les textes que j'ai terminés sont très lourds, plein de tristesse et de questionnement. Alors je vais vous les épargner pour l'instant. Ou alors j'en glisse un, mine de rien, entre 2 déconnades. Je verrais.

    En tout état de cause la mort de Mano Solo, puis le suicide de Krystina Rady m'ont inspirés des pensées un peu chafouines. J'y repense. Ou j'oublie.

    Je voulais parler cul, mais ça ne se commande pas. Pourtant j'ai envie. Beaucoup. Grave même. Tout ça c'est la faute de la littérature d'avant, celle avec des mots compliqués dedans et des histoires où il ne se passe finalement pas grand-chose.

    Oui je suis snob, je relis Proust et j'ai envie de faire catleya en permanence. Vous noterez que personne ne lit Proust : on le relit. Mouarffff.

    Faire catleya c'est la façon qu'à le héros de parler d'une partie de cul. Joli non.

    Longtemps je me suis couchée de bonne heure j'ai attendu qu'un homme spontanément me propose de faire catleya, en vain. Dommage, j'aurais dit oui tout de suite, juste à cause de ce mot, cattleya. L'orchidée en soi est une fleur très érotique, vaginale même je dirais. Cette expression proustienne est simplement merveilleuse.

    Je suis toujours snob, et cette fois je lis Wilkie Collins, le gendre de Dickens tellement meilleur que Dickens. Le roman du moment, Basil. Histoire classique d'un jeune homme qui tombe amoureux en dessous de sa condition, du mystère, de grands sentiments, pas le moindre roulage de pelles à l'horizon, le bonheur. Ce type de romans recèle comme un pouvoir aphrodisiaque. Erotique plutôt. C'est le feu sous la glace. Je crois que je suis un peu trop cérébrale. Toutefois le charme d'un beau texte, dit par un beau garçon, n'a d'égale qu'une partie de jambe en l'air devant un débat politique à la télévision.

    Ces romans c'est vraiment le bonheur.

    Bonheur qui trouvera son épanouissement avec La fille perdue de D.H Lawrence. Et puis s'il existe un Dieu des Océane, et bien je trouverais enfin un autre roman de Benjamin Disraëli, à part Tancrède je veux dire. Zut quoi, c'est si étrange de vouloir lire un roman sans atermoiements vampirico-adolescents à l'intérieur ?


    Je crois que je vais me remettre sur le droit chemin de la pensée rive gauche. Ou pas.

     

  • Life Nolife


    Les gens, j'ai un aveu à te faire. Je crois que je suis in the mood for nolife.

    Un jour Manu a parlé de twitter sur son blog, je me suis gentiment gaussé, genre oui ça sert à rien ce truc, et depuis je suis punie par là où j'ai péché : je twitte, je twitte.

    Je follow des gens hyper célèbre : Manu donc, David Lynch, Daydreamer, Ashton Kutcher, Stephen Fry, Vanessa Demouy, Shaya, Gérard Filoche, Angie ma suissesse préférée, bref, Twitter de contrastes : là j'ai fait un jeu de mots, t'as vu ???

    Je twitte des conneries, mais aussi parfois des pensées profondes. Ne me demande pas d'exemple, là tout de suite, je ne me rappelle pas. Mais crois-moi sur parole.

    Et une fois, Vanessa Demouy (qui me followe) m'as répondu !!!!! Trop la classe internationale, non ? Ma vie a changé. Grâce à Twitter ma peau est lisse et je n'ai plus de cellulite.


    Ensuite, comme j'étais dans un élan acharné vers la vie 2.0, je me suis fait une page Flavors.me. Bon là je n'ai pas mis grand-chose, parce que j'hésite sur certains trucs, mais c'est pas mal, comme une carte de visite 2.0, va, clique là et reviens.

    J'envisage fortement l'ouverture d'un Flick, d'un Tumblr, d'un Viméo, voir d'un Last FM. Super, non ?


    Pour en finir avec Twitter, je suis vraiment triste que Stephen Fry, écrivain que j'adore cesse à la fois son blog génial (ici) et de twitter pour se consacrer à l'écriture de son prochain roman. Je me console avec cette idée que je lirais bientôt une nouvelle petite merveille de ce monsieur !


    Bon, sinon j'ai cédé à l'appel du blond et j'ai regardé The Mentalist. Le mec est mignon, l'acteur principal je veux dire, il  est même carrément sexy et calendrisable, mais la série en elle-même, bof. Je préfère Monsieur Monk. Voilà, ça c'était ma chronique télé du mois....


    On pourra dire que j'ai fait une note courte.


    C'est déjà ça !