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  • Brillante étoile, que n'ai-je ta constance ?


    Contrairement aux apparences, la citation du titre n'est pas de notre Royal Nain Vagal, mais de John Keats, étonnant, non ?


    La semaine est riche pour moi, je suis un peu débordée. La reprise du travail n'a pas été évidente, mais le premier jour est le plus dur...


    Je lis beaucoup en ce moment, j'espère en reparler (enfin !!) bientôt ! Que des chefs-d'œuvre, si, si c'est vrai, je n'exagère pas !!!


    Je suis un peu paumée sur mes envies d'engagement politique. J'ai adhéré au PS et au MJS à l'âge de 16 ans à peine, animée par des convictions fortes et toujours présentes. L'échec de Jospin a été une rupture compliquée pour moi, pas à cause de cet échec à proprement parler, mais de toutes les couleuvres qu'il avait fallu, déjà, avaler, pour finalement en arriver à ce pitoyable échec. « Mon programme n'est pas un programme de gauche », cette phrase prononcée au 20h de France 2, je l'ai gardée en mémoire le reste de la campagne, avec la colère et le dépit au cœur. L'échec était logique.

    Depuis, vers qui se tourner ? Je ne me vois pas militer pour que dans 2 ans, l'offre du parti ça soit Dominique Strauss-Kahn ou Ségolène Royal : un Strauss-Kahnien et une Royaliste, mais aucun socialiste. J'aurais voulu que le parti redevienne socialiste, qu'il ose exclure de ses rangs des gens comme Manuel Valls, Georges Frêche, d'autres encore, qui n'ont pas leur place chez nous. Un parti est fondé sur des valeurs et des principes. Cet engagement doit être sincère. Le comportement de chacun doit faire honneur à ses valeurs. Je suis naïve, mais c'est ma façon de voir les choses. Et ça fait des mois que je souffre d'être dans ce parti, de ne pas pouvoir le quitter car son histoire et ses valeurs théoriques me le font aimer. Je ne saurais même pas où aller en fait. En même temps, une des rares personnes que je considère un peu de gauche, c'est Hugo Chavez...

    Je vais souffrir longtemps je sens.

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    Hier, j'ai twitté. C'est comme un tchat où n'importe qui peut intervenir. C'est amusant. Je vais essayer de ne pas trop m'y attacher, j'ai un métier quoi zut à la fin !


    Dans le procès AZF, c'est la relaxe générale : il n'y a pas de coupables. La faute à pas de chance. Ou bien la volonté de ne pas créer une jurisprudence qui viendrait enfin responsabiliser les entreprises telles que Total. Manquerait plus que ça, tiens !


    Cette année je me réinscris à mon concours de la mort qui tue, le truc pour devenir haut-fonctionnaire qui ne sert à rien mais qui peut décider de plein de chose. Mais cette fois, je vais me préparer, genre de manière sérieuse, en faisant la préparation officielle et toutes les salades autour. J'en ai assez d'avoir des chefaillons au-dessus de moi, je veux chefailloner à mon tour.


    Je suis positivement ravie de la victoire de l'Algérie, ainsi que de celle de la France au foot. La main du destin... Je ne sais pas, mais je suis contente : je mets ma morale de côté par pur patriotisme. C'est mon côté identitaire nationale certainement.


    J'ai des projets d'écriture plein la tête. Je suis un écrivain frustré, raté, envieux des succès de librairie aussi improbable que ceux de Marc Lévy, Guillaume Musso ou Muriel Barberry.

    Je voudrais être à leur place, je suis jalouse, ça fait chier de l'admettre.


    J'ai réécouté Gary Jules hier soir, et puis Jeff Buckley, et Marc Lavoine aussi.

    J'ai envie d'amour, de première fois, du premier regard qui me clouerait sur place. J'ai envie de m'enflammer à nouveau. J'ai envie d'amour. Cette chose là vient, fait son nid en votre cœur, puis se lasse et va chercher un abri ailleurs. Je voudrais qu'il revienne et que ce soit évident, électrique, implacable. Je voudrais à nouveau ressentir les sursauts du cœur, avoir peur de ne plus être aimée, être heureuse de voir l'amour grandir, sentir l'intensité de chaque instant. Je voudrais vivre le début de quelque chose, un début qui dure toujours.

     

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    Redevenir un astre qui brille dans le ciel unique de l'Amoureux.

    Reviens habiter mon cœur, je m'ennuie sans toi.


    podcast
    Gary Jules - Mad World

     


    podcast

    Maxime Leforestier - J'ai eu trente ans

     


    podcast

    Mark Boyce - Hey little girl

     

     

     

    *From here

     

  • Comme un oiseau sur la branche


    Je passe un temps fou au téléphone. Pire encore, j'envoie entre 30 et  50 SMS par jour, sans compter les mails. Mais je reste une bille en matière de nouveaux moyens de communications.

    J'ai un compte Facebook, qui sert à pas grand-chose, puisque je n'en saisis pas toutes les subtilités. Ah si, c'est peut-être pas mal pour retrouver des contacts. Mais sinon, je sais rarement quoi faire avec FB. Pas grave dans le fond. J'ai mis des photos de Fiston, que me réclamaient des amis. Ça sert au moins à ça.

    Puis vint Twitter. Pas mieux. Depuis des semaines je m'interroge sur le fonctionnement la raison d'être de ce truc. Je me trompe où c'est un genre de tchat amélioré ?

    Bref, je suis assez hermétique au petit zoziau du web.

    J'ai quand même ouvert un compte Twitter, à cause d'une copine qui m'a invité, et puis depuis, rien. Je ne sais pas trop par quel bout prendre ce truc. Et puis surtout, j'ai l'impression que je peux m'en dispenser.

    Je suis une bille à tel point que j'ai mis plusieurs moi à trouver et à configurer un agrégateur de site.

    Par contre, je suis fière de moi, grâce à mes petits doigts habile et à la patience d'un hotliner perso, j'ai trouvé THE agrégateur, que tu peux avoir tout plein de  flux dessus et que tu peux l'embarquer sur ta clé USB ! Oui c'est magique, j'ai tout mes flux sur une clé, ce qui fait que je peux lire mes blogs favoris depuis n'importe quel endroit !

    Cet agrégateur, c'est Feedreader. Je ne le connaissais pas avant que mon sauveur m'en parle. Et comme je suis vraiment un boulet, il ne suffisait pas qu'il m'en parle, ce cher ange m'a guidé pas à pas dans l'installation de ce truc sur Spike mon ordi, et enfin sur ma clé. Il a été patient, j'ai été un boulet boulesque, mais on s'en est bien sorti. Maintenant, quand je me fais suer quelque part, je sors ma clé, je me connecte à mes flux et je peux lire toi, ou toi ou toi encore. Merci hotliner de mon cœur.


    Tiens, si je peux lancer un appel au secours : Ahhhhhhhhhhh ! Voilà, tu vois la jolie bannière sur ta gauche « un peu de notre Noël » : c'est la bannière qui illustre une belle initiative d'Aude. Si tu ne sais pas quoi offrir à Noël ou si tu veux faire un geste différent, pourquoi ne pas offrir un don à une association humanitaire ? Je te laisse lire les détails . Mais si un gentil blogueur pouvait me dire comment faire pour que ma bannière pointe vers le texte explicatif, je lui en serai reconnaissant, je n'y  arrive pas ! Boulet on a dit !!


    Pour rester dans le domaine de la bannière, il y a aussi celle du nouveau concours (con) de Ginie, que je t'engage à faire : après avoir montré tes chaussons, elle veut que tu exposes ta plus belle coiffure, ou la plus con, au choix. Alors tu cliques ici et tu sauras tout. Je réfléchis personnellement à un truc à base de chouchou et de fleurs. Je te laisse imaginer le pire.


    Bon bah mon chaton je crois que c'est tout pour aujourd'hui !


    Ah oui, le poème du jour, tu pensais y échapper ??


    Le réveil

     


    Sur ce lit de roseaux puis-je dormir encore ?
    Je sens l'air embaumé courir autour de toi ;
    Ta bouche est une fleur dont le parfum dévore :
    Approche, ô mon trésor, et ne brûle que moi.
    Éveille, éveille-toi !

    Mais ce souffle d'amour, ce baiser que j'envie,
    Sur tes lèvres encor je n'ose le ravir ;
    Accordé par ton cœur, il doublera ma vie.
    Ton sommeil se prolonge, et tu me fais mourir :
    Je n'ose le ravir.

    Viens, sous les bananiers nous trouverons l'ombrage.
    Les oiseaux vont chanter en voyant notre amour.
    Le soleil est jaloux, il est sous un nuage,
    Et c'est dans tes yeux seuls que je cherche le jour :
    Viens éclairer l'amour.

    Non, non, tu ne dors plus, tu partages ma flamme ;
    Tes baisers sont le miel que nous donnent les fleurs.
    Ton cœur a soupiré, viens-tu chercher mon âme ?
    Elle erre sur ma bouche et veut sécher tes pleurs.
    Cache-moi sous des fleurs.

    Marceline Desbordes-Valmore.


    Cette fois, je te laisse pour de bon mon minet.

     

  • L'univers est rempli de magie et il attend que notre intelligence s'affine.


    "Au commencement des temps, les mots et la magie étaient une seule et même chose." Sigmund Freud.


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    Elle s'avançait dans la forêt, à la recherche de la petite maison en bois. L'enfant l'avait prévenu : il faudra marcher longtemps et puis doucement, le chemin n'est pas aisée, les arbres et les feuillages étoufferont chacun de tes pas.


    Elle, enfin moi, pris le parti du hasard. Avancer sans but, juste aller là où le chemin serait assez dégagé, presque une clairière, non ?


    Non, c'est une illusion, plus elle (moi) s'avançait, plus cela s'assombrissait sur son passage. Ses pas, mes pieds, s'enfonçaient dans une herbe de plus en plus haute. Que du vert, partout du vert. Je me noie dans la verdure quand je n'aime rien tant que le bitume.

    Pourquoi l'avait-elle écouté ? Je dois être stupide ? Ce petit garçon semblait triste, tout seul, près du chemin, à l'entrée de la forêt. « J'ai laissé mon ours là-bas dans la maison, maman va me gronder si je le perds »

     

     

     

     

    Bon, je suis une gentille femme compatissante, je ne veux pas qu'il soit triste ou se fasse gronder. Alors elle s'enfonce dans la forêt, pour lui. Avant, elle lui propose seulement de l'accompagner, chercher cet ours.  Mais non, il ne veut pas venir avec elle : « tu verras ce n'est pas loin mais le chemin n'est pas facile alors prends ton temps, va doucement et si tu es patiente tu la trouveras. Je ne viens pas, c'est mieux que tu sois seule, et tu verras que ce sera là pour toi » Qu'est-ce qui sera là pour moi ? L'ourson ??

    « Non, ça c'est pour moi ! Tu n'as pas écouté ? Tu le reconnaitras quand tu le verras : ce que tu cherches est là-bas, avec mon nounours »


    Elle commençait à fatiguer maintenant. Mes pieds me faisaient mal. Cela semblait plus difficile au fur et à mesure que le temps avançait. Pourquoi avait-elle accepté, si vite, comme toujours. L'idée d'aller ailleurs pour y trouver un indispensable ? Réfléchir, oui. Après, un peu tard en fait. Je regardais autour de moi et je ne voyais que des arbres, étouffant. Faire plaisir et étouffer pour ça. Pour un peu elle se serait crue dans un conte de Grimm. Une forêt allemande, des êtres inhabituels qui la peuplent. Ce petit garçon. Un poème lui revient en mémoire, de Goethe.

     


    podcast
    Le Roi des Aulnes


    Qui chevauche si tard à travers la nuit et le vent ?
    C'est le père avec son enfant.
    Il porte l'enfant dans ses bras,
    Il le tient ferme, il le réchauffe.

    « Mon fils, pourquoi cette peur, pourquoi te cacher ainsi le visage ?
    Père, ne vois-tu pas le roi des Aulnes,
    Le roi des Aulnes, avec sa couronne et ses longs cheveux ?
    - Mon fils, c'est un brouillard qui traîne.

    - Viens, cher enfant, viens avec moi !
    Nous jouerons ensemble à de si jolis jeux !
    Maintes fleurs émaillées brillent sur la rive ;
    Ma mère a maintes robes d'or.

    - Mon père, mon père, et tu n'entends pas
    Ce que le roi des Aulnes doucement me promet ?
    - Sois tranquille, reste tranquille, mon enfant :
    C'est le vent qui murmure dans les feuilles sèches.

    - Gentil enfant, veux-tu me suivre ?
    Mes filles auront grand soin de toi ;
    Mes filles mènent la danse nocturne.
    Elles te berceront, elles t'endormiront, à leur danse, à leur chant.

    - Mon père, mon père, et ne vois-tu pas là-bas
    Les filles du roi des aulnes à cette place sombre ?
    - Mon fils, mon fils, je le vois bien :
    Ce sont les vieux saules qui paraissent grisâtres.

    - Je t'aime, ta beauté me charme,
    Et, si tu ne veux pas céder, j'userai de violence.
    - Mon père, mon père, voilà qu'il me saisit !
    Le roi des aulnes m'a fait mal ! »

    Le père frémit, il presse son cheval,
    Il tient dans ses bras l'enfant qui gémit ;
    Il arrive à sa maison avec peine, avec angoisse :
    L'enfant dans ses bras était mort.


    Un frisson lui parcouru le corps. Je devrais penser à autre chose. Je vais finir par avoir peur toute seule, dans cette forêt.

    Je m'avançai encore, moins assurée qu'au début du chemin. Pourquoi s'avancer ainsi dans l'obscurité ? Parce qu'il avait l'air perdu, et puis il a eu ce regard vers moi : il était différent. Juste une enfant ? Non. Oui. Peut-être ? Mais peu importe, il voulait mon aide et m'offrait en retour de trouver ce que je cherche.

    Mais que cherche-t-elle ? Je ne sais pas, mais je le reconnaitrai, il me l'a assuré.

    Soudain, au détour d'un branchage, elle la voit, la maison. Maisonnette, cabane même.

    Le soleil était revenu plus fort, plus brillant. Elle rentre, la porte est déjà ouverte. Une seule pièce s'offre à moi. L'ourson est bien là.

    Qu'avait dit l'enfant ? « Tu le trouveras à côté de mon nounours. C'est ce que tu cherches. Quand tu le verras, tu le prendras, et tu n'auras qu'à dire ce que tu veux être, ce que tu veux ressentir, les mots justes, les vrais, ceux qui t'obsèdent. Et tu verras que la réponse sera devant toi, dans tes mains. La magie, la vraie »

    A côté de l'ourson, il n'y avait rien. Je ne le croyais pas vraiment, mais je l'espérai peut-être ? Mes jambes étaient coupées, j'allais pleurer. Il n'y avait rien que ce nounours.

    Et un miroir.

    Elle le prit dans ses mains, ce miroir. Elle avait trouvé quelque chose alors ? Oui.

    Et puis les mots devaient être dits. Je commençai à me parler, et je savais ce que je dirais, ce qui devait me convaincre d'essayer. Je le croyais. Il avait raison.

    La magie est dans le verbe. Tout ce temps là, ce qu'elle cherchait était là tout près. La magie est dans le verbe.

    "Quoi que tu rêves d'entreprendre, commence-le. L'audace a du génie, du pouvoir, de la magie." J W Von Goethe.

     

  • Sunday evening bitter lemon

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    Parfois l'envie de savoir mène au gouffre. Déjà, le dimanche en soi c'est un gouffre. Mais moi, moi avec mon grand MOI JE, je suis capable de prendre une pelle et de creuser encore plus profond ce sunday's gouffre (oui j'ai déjà dit 2 fois dimanche, après ça devient répétitif si je redis dimanche. Tu vois dimanche, ça fait lourd, non ?)

    J'ai passé un week-end assez étrange. Plutôt calme, puisque je suis restée à la maison, j'avais des tonnes de choses à organiser, à écrire, à lire, à planifier. Et puis je suis encore un peu patraque et dehors il fait froid.


    J'ai passé un week-end aussi étrange qu'une chasse au Snark. J'ai voulu savoir une chose sans importance et de fil(le) en aiguille, j'ai voulu encore plus fort quelque chose que je ne saurais même pas définir.

    Est-ce l'effet du week-end, moment d'angoisse sans pareil : il faut se dépêcher de faire quelque chose qui vaille la peine, qui nous rembourse de la souffrance d'aller travailler. Angoisse la semaine, angoisse le week-end, ça ne cesse jamais ? Ce n'est pas vraiment le mot angoisse qui convient, interrogation plutôt. Dans le fond pourquoi travailler ? Pour s'amuser le week-end. Pourquoi profiter du week-end pleinement ? Parce que la semaine il faut travailler. C'est vain et sans fin, autre que la mort. Bref ce n'est pas le sujet.


    J'ai voulu savoir une petite chose sans importance et je me suis retrouvée embarquée sur un bateau de plus en plus lourd, mais devenu presque essentiel, vital, évident en fait.

    Vouloir savoir, dominer la situation, rester en éveil, voilà bien quelques uns de mes pires défauts. Je me suis livré à un jeu du chat et de la souris plus profond que je n'aurais cru au début. Peut-être que tout ce temps mon « partenaire » de jeu se jouait de moi justement, mais peu importe, j'ai compris quelques trucs sur moi. Normal, je me suis vu agir et réagir en direct. La rationalité doit avoir sa place. Peut-être que je ne sais pas ce que j'attends car il n' y a rien à attendre ??


    Le dimanche c'est à chier en fait. Et le samedi aussi maintenant que j'y pense.


    Sinon, je saute du coca light (oui, j'aime cette expression, comme la radiophonique Marlène), voilà une chanson d'une chanteuse qui me plait surtout à cause de son nom.

     


     

    Oui je suis égotique.

     

  • Le plus grand territoire à découvrir est sous le chapeau


    Mon lapin, aujourd'hui on va se la jouer Cosette, et pleurer des larmes de sang sur la dure vie d'une petite arabe qui a du se battre toute sa vie pour s'insérer dans la société.


    Noooon j'déconne. D'abord mes parents ne sont pas arabes, mais kabyles. Mais on s'en fout.


    Alors ce matin j'étais en train de choisir mon plus beau gloss rose framboise écrasé, pour faire le tag en rose de Anna, que ça fait un bail que je réfléchis sur tout les trucs roses cons que j'ai, et en fait y en a trop. Trop de rose tue le choix de rose, et il n'y a aucune contrepèterie là-dedans.

    Bref, je faisais un banc-test de gloss rose, banc-test qui ne sert à rien puisque c'est trop tard c'est acheté. Bref. Non j'ai déjà dit bref. Enfin bref en gros j'avais mis mon cerveau en roue libre, je cherchais une façon d'amener le sujet sur les borsalinos, tout en te parlant identité nationale. Je ne te cache pas que c'est difficile de lier les 2 sujets, alors on va faire semblant que j'y suis arrivée, d'accord ?

    J'avais envie de donner moi aussi mon avis, qui est le bon tu t'en doutes, sur l'identité nationale de mon pays d'amour, je te le donne en mille la France.

    Au début j'avais songé à faire un truc long, trèèèès long, qui évoque les plus grand philosophes, le patrimoine culturel et historique qui fait que je m'attache naturellement à ce qui est pour moi le plus beau pays du monde. Mais bon, c'eut été verser dans les bons sentiments, trop facile. C'est surtout que je n'ai pas idée de ce que peut être l'identité nationale. Pour moi, je ne reconnais qu'une Mère, la République, le reste c'est des fariboles de politicards avide de remonter dans les sondages avant de se prendre une branlée aux régionales.

    Je ne sais pas ce qu'est l'identité française, mais j'ai rencontré beaucoup de gens au cours de ma jeune vie (oui, je suis jeune), qui pensait savoir à ma place, et qui se contentait en fait de me renvoyer à une identité d'étrangère que je ne suis pas.

    Tu n'as pas idée de ce ça peut être saoulant de s'entendre poser certaines questions à longueur de temps, tout ça parce que tu ne te prénommes ni Marie ni Véronique mais d'un prénom qui fleure bon le « c'est pas de chez nous ce prénom », prénom pourtant fort bien chanté par Death in Vegas ou d'autre (si tu retrouves le prénom, juré t'as un cadeau !)

    Ainsi, avant que je ne me présente avec mon prénom, on va me parler de tout et de rien, et dès qu'on sait comment je m'appelle j'ai droit dans 90% des cas à, au choix :

    -tu sais faire le couscous ?? Non pourquoi, c'est génétique ça aussi ?

    -tu pense quoi de la burqa ? C'est pratique quand t'es moche.

    -tu penses quoi d'Al Qaida ? ça manque de sexe.

    -t'as le droit de boire de l'alcool ???? Non, juste la vodka.

    -tu sais faire les cornes de gazelle ? Bien sûr, c'est mon loisir préféré après le couscous.

    -et tu viens d'où ?? De Nantes pourquoi ?

    Je ne mets pas tout parce que ça ne sert à rien, mais tu vois l'esprit ??

    Pire encore, les phrases qui pensent être des compliments. Je ne suis pas très typée, et on va dire que quand je ne me promène pas en Djellaba en faisant you you, mon couscoussier à la main, je peux faire illusion sur mes origines. Je suis assez diplômée, plutôt cultivée, voir madame je-sais-tout, et bah le nombre de fois où mon interlocuteur trouve ça géniaaaaal d'avoir pu étudier malgré...malgré quoi d'ailleurs ?? C'est là que le bât blesse.

    Je me sentais presque autant vexée qu'on s'étonne d'une certaine culture chez moi, que du soupçon inverse.

    M'enfin, est-on jamais satisfait ? Mais je reste attristée de cette faculté qu'on les gens de me renvoyer à ce que je ne suis pas, sans même chercher à me connaître d'abord. J'aime le pays d'origine de mes parents, qui m'a vu naitre, je suis intéressée par son histoire, ses paysages, parce que j'y ai un attachement particulier. Mais mon identité, elle est française, je revendique mes ancêtres gaulois, les combats historiques qui ont fait la France que j'aime, du Moyen Âge à la Révolution Industrielle, les écrivains, les hommes et femmes politiques, les poètes, tout me parle, c'est ce qui m'a formé et continue de me former. Et ce n'est pas une bande de mufle incapable d'apprécier la beauté de la Princesse de Clèves ou de comprendre que l'attachement à la Terre se construit d'abord autour de sentimens positif de beauté, d'amour même, ceux là ne savent même pas de quoi il s'agit. Aimer la langue de son pays, ses subtilités, aimer les souvenirs de son histoire, respecter son héritage, voilà ce qui contribue à l'identité. Le reste n'est que tergiversation.

    En gros je me fiche complètement ce que peut penser un mufle inculte comme Besson ou le nain Vagal sur ce sujet. Je sais ce que je suis, et je n'irais certainement pas en débattre avec une bande de philistins ignare.


    Sinon, j'adore les chapeaux (oui, je saute du coca light^^), et grâce à l'adorable et jolie Sylvie, j'ai pu rajouter un sublime borsalino vert à ma collection de chapeaux !

    Je te montre celui qui vient de Bruxelles, vert amande, et avec ses petits frères de l'hiver ( une autre fois je te montrerai mes chapeaux d'été, ne cache pas ta joie, c'est cadeau)

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    Des borsalinos...

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    Des chapeaux....


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    J'aime bien les bérets aussi...


    J'ai essayé de faire une note courte. C'est raté, hein ?????