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Tagg attaque ! - Page 6

  • Orange County


    Prendre un fruit rond entre ses mains, l'éplucher, voir les spores éclater en mille gouttelettes, au parfum reconnaissable entre tous : manger une orange en hiver.

    Remuer la pâte à crêpes et verser une cuillère d'eau de fleur d'oranger, avec ma grand-mère qui surveille du coin de l'œil.

    Lire un poème, la Terre y est bleue comme une orange, et chercher à comprendre un peu, puis juste se laisser porter par la beauté des mots.

    Attendre son amoureux et mettre un peu de Fleur d'Oranger de Serge Lutens au creux des poignets, là où Il les embrassera.

    Le orange est une couleur, une odeur, un gout, c'est une sensation unique, la couleur ultime.

    C'est la couleur qu'a choisi pour moi Chrys, qui s'y connaît en sensations de toutes sortes !

    Le orange est une couleur qui attire mon œil et tout mes sens.

    J'aime me vêtir de cette couleur, elle me rend de bonne humeur !

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    Robe Episode
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    Jupe Boss Woman
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    Marinière Petit Bâteau

     

    J'aime boire de cette couleur : le thé des Moines m'avait d'abord attiré par cette jolie boite orangée.

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    Thé des Moines

     

    J'aime écrire dans des cahiers orange : je consacre ceux-là à mes élucubrations préférées.

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    Cahier Letterbox Alezan

     

    J'aime lire Christopher Buckley, découvert la première fois grâce à la couverture éclatante de ce roman !

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    Une satyre du système médiatico-politque américain, un régal à lire !

     

    On termine avec un poème d' Alfred de Musset ?

     

    Madrid


    Madrid, princesse des Espagnes,
    Il court par tes mille campagnes
    Bien des yeux bleus, bien des yeux noirs.
    La blanche ville aux sérénades,
    Il passe par tes promenades
    Bien des petits pieds tous les soirs.

    Madrid, quand tes taureaux bondissent,

    Bien des mains blanches applaudissent,
    Bien des écharpes sont en jeux.
    Par tes belles nuits étoilées,
    Bien des senoras long voilées
    Descendent tes escaliers bleus.

    Madrid, Madrid, moi, je me raille

    De tes dames à fine taille
    Qui chaussent l'escarpin étroit ;
    Car j'en sais une par le monde
    Que jamais ni brune ni blonde
    N'ont valu le bout de son doigt !

    J'en sais une, et certes la duègne

    Qui la surveille et qui la peigne
    N'ouvre sa fenêtre qu'à moi ;
    Certes, qui veut qu'on le redresse,
    N'a qu'à l'approcher à la messe,
    Fût-ce l'archevêque ou le roi.

    Car c'est ma
    princesse andalouse !
    Mon amoureuse ! ma jalouse !
    Ma belle veuve au long réseau !
    C'est un vrai démon ! c'est un ange !
    Elle est jaune, comme une orange,
    Elle est vive comme un oiseau !

    Oh ! quand sur ma bouche idolâtre

    Elle se pâme, la folâtre,
    Il faut voir, dans nos grands combats,
    Ce corps si souple et si fragile,
    Ainsi qu'une couleuvre agile,
    Fuir et glisser entre mes bras !

    Or si d'aventure on s'enquête

    Qui m'a valu telle conquête,
    C'est l'allure de mon cheval,
    Un compliment sur sa mantille,
    Puis des bonbons à la vanille
    Par un beau soir de carnaval.

     

  • moĭ byvshiĭ knyazʹ


    Toute princesse doit avoir son prince, même un ex-prince.

    Et moi j'ai de l'ex de compétition, beau, intelligent et tutti quanti. Mais j'ai beau le flatter, il garde toujours un jugement bien sévère envers moi, le mufle. La preuve avec cette interview, faisant suite à un tag de ma douce biche de Banfora, aka Angie la suissesse.

    Cette aimable helvète nous interroge sur les relations couples-blog. Voilà donc.

    1. As-tu toujours connu ton conjoint blogueur ? "Non."

    Est-ce que ça a changé quelque chose : « ça lui ressemble, donc, non. »

    Sinon est ce qu'elle t'en a parlé dès le début ? "Oui, les ordi sont dans le salon, difficile de ne pas le remarquer. Et elle m'avait même demandé si c'était une bonne idée."

    2. Comment juges-tu le fait qu'elle raconte sa vie (entre autres) sur le net, et que des gens s'y intéressent et répondent ? «  J'ai toujours ressenti une fascination et c'est enrichissant. Fasciné que les gens s'intéressent ainsi à elle. »


    3. Qu'est ce qui t'énerve le plus dans sa pratique du blog ? « Le blog met en avant les défauts que je lui connais déjà : l'égotisme et l'auto-complaisance. » A l'inverse qu'est ce que tu apprécies ? " Son charisme littéraire, l'attraction qu'elle peut susciter, l'impression qu'elle arrive à donner aux gens qu'elle parle d'eux-mêmes. "


    4. Aimerais tu participer à ce blog ? « Ni oui, ni non. » Si oui, as-tu déjà eu le droit d'y écrire? « Pas d'idée en  fait, ce n'est pas mon univers. »


    5. As-tu un message à faire passer à des gens dans ta situation, et veux tu profiter de ce tag pour dire quelque chose à ta blogueuse ? »Moi aussi j'ai un blog et il est plus intéressant et les sujets sont moins racoleurs. »

    Lapidaire et sans pitié, non ?

    Bon là il n'a pas voulu que je mette le lien, ce qui est paradoxale car cet indulgent ex commente parfois ici en laissant son lien....


    Allez, à demain les gens.

     

  • YA vsegda printsessa

     

    Et je continue mon voyage dans les profondeurs de l'âme slave, à travers la poésie. Aujourd'hui c'est Pouchkine qui nous offre la vision d'un soir d'hiver...


    Ciel de brume ; la tempête
    Tourbillonne en flocons blancs,
    Vient hurler comme une bête,
    Ou gémit comme un enfant,
    Et soufflant soudain pénètre
    Dans le vieux chaume avec bruit,
    Elle frappe à la fenêtre,
    Voyageur pris par la nuit.

    La chaumière est triste et sombre,
    Chère vieille, qu'as-tu donc
    A rester dans la pénombre,
    Sans plus dire ta chanson ?
    C'est la bise qui résonne
    Et, hurlant, t'abasourdit ?
    Ou la ronde monotone
    Du fuseau qui t'assoupit ?

    Mais buvons, compagne chère
    D'une enfance de malheur !
    Noyons tout chagrin ! qu'un verre
    Mette de la joie au cœur !
    Chante comme l'hirondelle,
    Doucement vivait au loin ;
    Chante-moi comme la belle
    Puisait l'eau chaque matin.

    Ciel de brume ; la tempête
    Tourbillonne en flocons blancs,
    Vient hurler comme une bête
    Ou gémit comme un enfant. 
    Mais buvons, compagne chère
    D'une enfance de malheur !
    Noyons tout chagrin ! qu'un verre
    Mette de la joie au cœur !


    Et je suis toujours une princesse, au moins à mes propres yeux, et certainement pas la plus antipathique....

    Un peu du genre à trépigner, à bouder, à fulminer.... Mais pas la plus antipathique...

    Et si Daydreamer a cru bon me (re) tagguer comme Fr@mboize l'avait spontanément fait sur mon insistance, c'est que je le vaux bien, hein ? Non ? Si ?


    Du coup je me replonge en moi, chouette !


    Un auteur que j'aime, et bien cette fois rendons hommage à Joseph Hansen, un des auteurs découverts grâce à Rivages Noir. Je vous ai dit que j'adorais les éditions Rivages et toutes leurs collections ? Je me dis qu'à force d'écrire Rivages Noir, Rivages Fantasy, Rivages Poche, Rivages, Rivages, Rivages, un mécène de chez Rivages m'enverra toutes les sorties de Rivages.... Rivages....Mais je m'égare. Joseph Hansen donc, et son héros si particulier, Dave Brandstetter, détective viril, lettré, fin, un peu solitaire et accessoirement homo, j'en suis tombée tout de suite amoureuse, et je crois avoir lu l'intégralité de l'œuvre de Hansen. Je trouve souvent réducteur de justement réduire une œuvre en la qualifiant de polar ou thriller, bref... Hansen est un grand écrivain, qui sait comme Ruth Rendell se servir du prétexte d'une intrigue policière pour creuser les galeries qui sous-tendent l'âme humaine...

    Lisez le s'il vous plait : Joseph Hansen chez Rivages Noir (faites moi penser à vous parler un jour de ma passion pour les éditions Rivages, je crains que cela ne passe inaperçu...)


    Un livre que j'aime : V. de Thomas Pynchon. Encore un auteur pas commun et pas commode, insaisissable, mystérieux, aucunes photos ne circule de lui, pas d'interview, pas de publicité et à chaque sortie, trop rare, d'une de ses œuvre, la magie et le magnifique opèrent ensemble. Thomas Pynchon et V. ma première rencontre avec lui : un tourbillon, une aventure extra-lucide, hors du temps et de la simple compréhension des mots. La lettre V. comme « héroïne » improbable, la lettre V. comme soutènement aux mystères de l'univers. V. ne se raconte pas, V. se lit. Lisez-le s'il vous plait.... Et tout les Thomas Pynchon d'ailleurs, il y en a si peu, trop peu.

     

    Les choses que j'aime : écouter de la musique, toute sorte de musique, les Planètes de Holst, ou Camélia Jordana, Arnaud Fleurant-Didier ou Tété, peu importe, les notes m'emportent. Et parfois danser sur des musiques improbables juste pour voir sourire mon petit garçon.


    Ce que je déteste : les sardines depuis 17 ans maintenant, entendre le mot G-E-N-O-U ou bien entendre quelqu'un raconter des chose sales ou vulgaire, mesquine. Je suis vraiment pénible, mais je ne supporte pas qu'on parle de v-o-m-i ou de c-r-o-t-t-e-s-d-e-n-e-z....


    On ne va pas finir comme ça avec ces horribles mots n'est ce pas !!

    Alors mes choupis d'amour, je vais faire ma pute et je vais linker 7 victimes qui devront faire ce tag, bah oui, la mode est au désingage de linkage, mais comme on dit en russe mne vse ravno grave de chez grave ^^ !


    Bref, passons aux victimes du jour :


    Manu, parce que c'est ma belle-mère, qu'elle va gueuler, dire non, mais m'en fiche.

    Pétula la pétulante (depuis le temps que je voulais le placer celui là...)

    Julie BBG si elle n'est pas encore noyée sous le boulot...

    Laurent parce que je l'aime, faut-il une autre raison ?

    Firemaman juste pour voir si ses réponses vont me plaire (et je sens que oui...)

    Nicolas pour qu'il me parle de lui, un peu, et c'est tout de même le e-mari de mon e-belle-mère.

    Gazelle, juste pour souligner à vos yeux sa subliminance sublimité.


    Voilà. Allez en paix mes frères et sœurs et à demain.

     


     

     

  • YA printsessa


    Non, pas que je délire en russe (quoique) il s'agit de clamer haut ma princessitude. Oui, rien que ça. Et façon j'ai décidé que je ne ferais que ce que je veux cette semaine. Une semaine de princesse en somme.

    Du coup, pour l'entamer, rien de tel que le tag de ma Fr@mboize préférée. Et zou :


    Le nom d'un auteur que j'aime : il y en a trop. Je vous saoule assez avec mes favoris, si nombreux. Je parlerais aujourd'hui de celui du moment, un poète, que je redécouvre ces derniers jours : Vladimir Maïakovski.


    Écoutez !
    Puisqu'on allume les étoiles,
    c'est qu'elles sont à
    quelqu'un nécessaires ?
    C'est que quelqu'un désire
    qu'elles soient ?
    C'est que quelqu'un dit perles
    ces crachats?
    Et, forçant la bourrasque à midi des poussières,
    il fonce jusqu'à Dieu,
    craint d'arriver trop tard, pleure,
    baise sa main noueuse, implore
    il lui faut une étoile!
    Jure qu'il ne peut supporter
    son martyre sans étoiles.

    Ensuite,
    il promène son angoisse,
    il fait semblant d'être calme.
    Il dit à quelqu'un :
    " Maintenant, tu vas mieux,
    n'est-ce pas? T'as plus peur ? Dis ? "

    Écoutez !
    Puisqu'on allume les étoiles,
    c'est qu'elles sont à quelqu'un nécessaires ?
    C'est qu'il est indispensable,
    que tous les soirs
    au-dessus des toits
    se mette à luire seule au moins
    une étoile ?


    Alors c'est pas magnifique ?


    Un livre que j'aime : pareil, il y en a à foison, mais concentrons nous sur un Romain Gary, Lady L, une merveille que je vous détaillerais plus tard. J'ai adoré la découvrir au lycée et là, j'ai ressenti le besoin de me replonger dedans...


    Les choses que j'aime : lire, écrire, manger n'importe quoi de chez Pierre Hermé, boire n'importe quoi de chez Mariage Frères, admirer n'importe quelle aile du Louvre, m'affaler devant Weeds, chanter les meilleur Kyrie du monde, celui du Requiem de Mozart, massacrer « Lili Gaga » en dansant avec mon fils, qui m'explique par A+B que Lady n'est pas un prénom alors que Lili, si, et que de fait je me trompe en nommant cette blonde chanteuse. J'aime du coup entendre mon fils m'expliquer son point de vue sur la vie, qui explique à qui veut l'entendre que « maman n'aime pas Nicolasarcosi et qu'elle a dit qu'il est caca.... » et j'adore !


    Ce que je déteste : travailler, sous la forme de salarié exploité par le patronat bien sûr. Je déteste qu'on m'exploite et qu'on m'explique qu'en cela on me rend service en fait. Je n'ai jamais considéré le travail comme une Valeur quelconque, quelque chose qui apporte la dignité ou l'épanouissement. NON.


    Voilà. Je ne tague personne, vu ma capacité à faire tout en retard, je suppose que cela a fait trois fois le tour des gens. Sauf si des volontaires y tiennent.

     

  • A la recherche du livre


    Je n'ose plus compter les tags en retard, mais je me rassure en me disant que l'essentiel est de penser à les faire...

    Aujourd'hui je me penche sur le tag de Thé Citron : « comment tu choisis tes livres » !


    Bien, bien, bien, je crois venue le moment où je vais clairement apparaître comme une psychopathe.... (Sauf si c'est déjà fait dans ton cœur bien sûr ^^)

    Alors, si tu ne le sais pas, j'aime lire. J'adore lire. Certains diront que cela confine au vice, mais fuck, je m'en fiche et n'en ai cure.

    Ceci posé : ne t'avise JAMAIS de m'offrir un livre, roman, essai, poésie, peu importe, ne m'offre jamais de livre, sauf si tu disposes d'une liste de titres fournie par moi. Le fait est que les quelques personnes qui se sont aventurées à faire ce geste, s'en morde encore les doigts : soit j'ai déjà lu le bouquin en question, soit je voue un mépris sans fond à Marc Lévy, Guillaume Musso, Anna Gavalda l'auteur.

    Seul deux personnes disposent d'une dispense pour contourner cet interdit...

    Ensuite, pour choisir un bouquin, il y a différentes étapes. Quatre étapes.

    D'abord, j'ai une liste de titres, que je note sur un carnet, des titres entrevus lors de critiques, entendus à la radio, ou des réminiscences de certains classiques oubliés. Je vais donc forcément chercher à acquérir des ouvrages de cette liste.

    Ensuite, je m'attaque aux nouveautés en poches : j'adore farfouiller dans les grandes tablées à la Fnac, au Virgin, ou dans les librairies de quartier, qui se font bien rares je trouve ! Même si je ne connais pas du tout l'auteur, je peux tout à fait céder.

    Puis, je m'intéresse aux collections : il y a des éditeurs dont j'achète le catalogue presque les yeux fermés, essentiellement 10/18, Phébus Libretto, Rivages, le Serpent à Plumes et Actes Sud. Je peux être quasi certaine qu'un ouvrage issu de ces maisons me comblera parfaitement !

    Enfin, je craque régulièrement à la beauté d'une couverture. Et à cet égard je vous invite à jeter un œil chez Anouchka, et plus particulièrement à ce billet, où elle montre quelques magnifiques couvertures des éditions Zulma.

    Voilà, je suis assez rigide sur ces étapes, je procède toujours de la même manière.

     

    Maintenant, évidemment, je vais avoir la joie infinie, sans exagérer, de demander à Mona, Elizabeth et Alicia leur façon de faire sur ce sujet !