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  • Poke, DM, sextos et plus si affinités

    J’ai une collègue de travail, appelons J, enfin, Jennifer quoi. Bon Jennifer elle est mignonne, pas trop bête (quoique, je suis bien indulgente), elle est très souvent draguée et bref elle n’a à se plaindre de rien.

    Mais sa vie est un enfer car elle est en couple. Rassure toi mon lapin, tout se passe bien, en théorie, dans son couple, mais elle vit le martyr du soupçon 2.0.

    Un peu plus d’explication peut-être ?

    C’est simple, Jennifer passe son temps au boulot sur FB, Twitter et compagnie.

    Comme toi et moi tu me diras. Non pas moi, moi je bosse sérieusement, non mais !!!

    Bref Jennifer, qui est de nature soupçonneuse ( à tort ou à raison, ça n’est pas la question..) joue les skalter avec son mec. Elle l’espionne, en gros.

    Le truc, c’est que le web a bouleversé sa vision du couple.

    Son petit ami, a donc un profil FB et un compte Twitter. Comme la plupart des gens, il y poste des photos, des compte-rendu de ses soirées, pots, et autres mouvements… Il y a même des photos de lui avec ses collègues.

    Ma petite Jennifer passe son temps à décrypter les statuts de son mec, et les photos encore pire. Plutôt, elle interprète. Te dire que c’est la porte ouverte à de folles élucubrations dans sa petite tête…  Un bras autour de  sa collègue, une phrase un peu affectueuse et hop J. part en vrille.

    Et le pompon, si je puis dire, c’est qu’IRL, son mec et elle sont en quelque sorte fiancés, mais sur le statut FB de monsieur ce n’est pas précisé. Dieu le drame que ça fait.

    Alors, je suis peut-être un peu à la ramasse, ou juste un peu ébaubie qu’on puisse autant se formaliser sur la façon dont un mec gère son réseau social virtuel, mais est-ce qu’il y a vraiment eu tant de changements que ça dans les relations hommes-femmes depuis le 2.0 ?

    Je veux dire, est-ce qu’il faut faire la différence entre ce que l’on vit IRL avec son amoureux, et ce qu’il peut gérer sur des réseaux virtuel ? C’est finalement une sorte de jardin secret pas secret ? J’essayais d’expliquer à Jennifer que FB et compagnie c’était un peu son Jardin secret à son mec, et qu’il n’avait pas forcément juste envie de clamer dessus à tout bout de champ son amour pour elle. Que c’était autre chose, un loisir en  somme. Mais non, pour elle, le fait qu’il consacre ces « lieux » à autre chose qu’à lui tresser des lauriers, ça la vexe. Disons que je trouve qu’elle se fait plus de mal qu’autre chose à interpréter chacun des mots qu’il met sur FB ou Twitter. Et le fait qu’il dise trouver telle copine sympa ou mignonne n’est  pas forcément une insulte à son couple.

    Bref, je m’amuse et je m’interroge de son attitude, tout en me demandant comment moi je réagirais…

    Comment je réagirais si je voyais mon mec sur Twitter parler à d’autres nanas, flirtouiller, ou laisser des mots affectueux sur le mur FB de telle ou telle. Regarderais-je ? Serais-je sensible aux interprétations ?

    Je ne sais pas en fait… Enfin, si, je sais que je suis assez autoritaire et manipulatrice. Mais de là à guetter les moindres mouvements virtuels de mon mec et flipper ensuite, non.

    Si tu me pokes sur FB, ou que tu me DM un truc trop chaud sur Twitter, je verrais bien comment je réagis ^^.

    Allez, je te laisse là. Une prochaine fois on parlera des sextos et de leur incidence sur le divorce des célébrités !

  • Die monday, Die

    Hier soir j’ai regardé un bout des Ch’tis, que je n’avais jamais vu en fait. Bon, c’était mimi. Scénar’ un peu faible, plein de clichés et de bons sentiments. Mais curieusement je n’ai pas détesté…Je vieillis, j’ai besoin de voir de l’amour et de la gentillesse partout.

    Ça me fera toujours ça de positif, vu le travail de forçat qui m’attend. Je débarrasse les petites affaires de mon fils, celles dont il ne se sert plus, essentiellement des jouets et quelques petits meubles, qui ne sont plus vraiment fonctionnels. Ça me gave plus qu’autre chose. Je préfèrerai lire un peu ou bien avancer dans mes streaming de séries, mais ça ne veut pas.

    Ça ne t’ennuie pas si je te parle un peu de moi ? Parce que là, je crois que je vais me lamenter un bon moment, jusqu’à ce que j’en termine avec ce tri…

    Alors que je n’ai qu’une envie, c’est me consacrer à mon changement de coiffure (oui aujourd’hui c’est du lourd, on s’engage, on fait des choix forts, on aborde des sujets épineux…)

    Bref, mes cheveux.

    Ils sont noirs. Pas brun. Noirs. Je les aime bien par ailleurs. Mais j’ai envie de changement vois-tu. Alors je cogite. Je réfléchis. J’avance. Je recule. Je tergiverse.

    En gros, je voudrais obtenir ça :

    hair.jpg


    En dehors du fait que la coiffure est fabuleuse (mais comment fait-on bordel pour obtenir ça ??) j’adore la couleur.

    Bon, comme je n’arrive à rien décider et que c’est un fucking lundi, passons directement à mardi, en chanson.

     


    A demain.

    PS : si tu t’ennuies, tu peux aller me lire là. Je parle de la journée de la jupe. Un de ces jours je ferais un joli encadré dans une des colonnes là, à gauche ou à droite (on s’en fiche) et je mettrais les liens vers les différents lieux où j’écris. Voilà.

    A demain, encore.

  • Le monde perdu de Joey Madden

    Il y a quinze ans de ça,  j’ai lu un roman qui m’a beaucoup touché. Un roman d’un écrivain américain que je ne connaissais pas, mais je dévorais tout ce qui paraissait aux éditions 10/18, alors je m’étais naturellement empressée de le lire.

    Le Monde perdu de Joey Madden.

     

    madden.gif


    Puis cette semaine j’ai fait un peu de tri, et j’ai trouvé des livres en double, pas beaucoup, mais tous avaient ce point commun qu’il s’agissait de romans que j’avais particulièrement apprécié… J’ai offert un des exemplaires à ma meilleure amie, puis j’ai relu l’autre. Et c’était toujours aussi beau, aussi fabuleux. La même petite musique s’est mise à chanter dans ma mémoire.

    Alors de quoi ça parle ? Quel est ce monde perdu ? C’est le récit à trois voix, les voix de Joey et de ses parents, qui content l’amour et l’enfance, et les illusions perdues…

     

    Le résumé de l’éditeur : « En 1954, dans une petite ville de Caroline du Nord. Jolie jeune fille de dix-sept ans, May Tilley vient d'une famille de producteurs de tabac, prospère et aimante. Star du lycée, Jimmy Madden est quant à lui promis à un bel avenir de médecin, ou d'écrivain, peut-être. Ils s'aiment d'un amour fou, ils ont la vie devant eux... Jusqu'au jour où May découvre qu'elle est enceinte.

    Le mariage, accepté à contrecœur par Jimmy, marque la fin de ses rêves d'adolescent et le début d'une lente déchéance. Le quotidien entame peu à peu les illusions du couple, sous les yeux de leur fils aîné, Joey, soudain privé de ses repères et d'un modèle paternel dont il a tant besoin.

    May, Jimmy, Joey... trois voix pour raconter l'échec d'un amour, la fragilité du bonheur, la pesanteur et la force des liens familiaux et le difficile passage de l'enfance à l'âge adulte. Tout imprégné de l'atmosphère nostalgique des années cinquante et de la touffeur du vieux sud, Le Monde perdu de Joey Madden est de ces romans qui touchent au cœur. »

    Comme à chaque fois que j’apprécie particulièrement un récit, j’ai du mal à en parler, tant cela relève de l’émotion.

    A travers les yeux de Joey, on assiste à la lente déliquescence d’un couple autrefois presque parfait. Joey va regarder ses parents se noyer dans le quotidien, les désillusions et la mort de leurs rêves. Pourtant au début, il y avait eu le bonheur, le bonheur simple de deux jeunes gens amoureux, May et Jimmy. Le bonheur de leur rencontre, et puis la description de cette vie heureuse, dans un sud profond tellement exotique pour moi… May, Jimmy et Joey nous racontent ces moments parfaits de joie et de projets.

    Et puis le quotidien, l’urgence d’élever l’enfant non-prévu, tout cela arrime de plus en plus ce couple  à une réalité moins joyeuse, moins rêveuse…

    Chacun des trois nous donne à voir le chemin qui mènera à la fin du couple, et à la fin du monde heureux de Joey.

    J’ai été très touché par les récits du point de vue des adultes : il y a une justesse et une précision dans les mots qui m’ont fait vivre cet échec de l’intérieur même du cœur…

    Mais Joey, lui, comment ne pas juste vouloir le consoler, et lui dire que ce qu’il perd n’est jamais que l’enfance que nous pleurons tous un jour…

    Je me rappelle avoir pensé, la première fois que je l’ai lu, qu’il me faudrait être très attentive au bonheur des enfants que je pourrais avoir, quoiqu’il m’arrive de vivre avec leur père. Je m’étais promis à moi-même de me rappeler de ceci qui est essentiel : la vie qu’on construit autour d’un enfant, il arrive qu’on la détruise sans y prendre garde. Alors si on ne peut forcer les choses à ne pas changer, au moins faut-il essayer d’écouter et de parler… Près de quinze ans après cette première lecture, je me retrouve jeune mère, et divorcée. Et je sais que tout ce que je dis ou fait a des conséquences sur mon fils, sa psychologie, son bien-être. Tout ce que je peux faire c’est lui répéter jour après jour, l’amour que ses parents ressentent pour lui…

    Pour en revenir au roman, vous serez bouleversés par la précision des mots, la fluidité du récit. Et c’est curieux comme certains auteurs savent créer des ambiances, jusqu’à s’y sentir bien, si bien.

    Vous serez dans ce vieux sud, avec cette famille qui lentement va se séparer sous vos yeux…

    Un roman qui reste avec vous pour un moment.

     

  • Si, si, c'est vendredi, c'est fatrasie

    Au départ j’avais une excellente idée de billet, hier soir, puis j’ai trainé sur un blog « beauté », tenue par une petite nana qui a des notions très aléatoires de la beauté et du maquillage…

    Tout ça à cause d’Emanu. Je ne te donne pas le lien du blog beauté en question (sauf si tu me corromps et par mail), parce que je ne  veux pas que la jeune demoiselle en question débarque ici. Oui je suis lâche…

    Pourtant, j’ai une de ces envies de partager avec toi ses leçons de maquillage, à base de superpositions de couleurs, qui font ressembler n’importe quelle paupière à un camion volé…

    Et puis le sourire glossé façon duck face (bouche de canard des fois que tu ne serais pas bilingue comme moi..) et puis ses poses alambiquée, j’avoue j’ai pris mon pied de voyeuriste 2.0.

    Bref c’était u peu soirée procrastination et maquillage à Pouffland (quoique ça manquait de licornes roses, je le déplore encore, mais il y avait force paillettes, rose Barbie et fond de teint caramel…)

    A part ça je crois que j’ai joué sur la moitié de la blogosphère dans l’espoir de gagner une Mobigo pour ma descendance. Non pas que je souhaite prendre de l’avance sur ses cadeaux de Noël, mais j’avais là l’espoir (enfin) de récupérer l’usage plein et entier de ma DS autrefois blanche (oui, les gosses ont une fâcheuse manie d’avoir les doigts collants, gras etc.. au moment de s’approcher de ton téléphone, ordi, DS etc.…)

    Mais ce n’est pas grave, Junior a tout les droits, vu le rythme foudroyant auquel il dégaine les « maman je t’aime » à l’oral et à l’écrit. D’ailleurs, la mère angoissée et culpabilisée que je suis à une question d’importance : mon fils (il est en Grande Section, c’est un adulte maintenant) me ramène tout les soirs, TOUT LES SOIRS, un voire deux ou trois, ou quatre, ou cinq dessins, avec à chaque fois une petite dédicace de ses mains, genre « maman est belle » ou « je t’aime maman » ou « maman est super » etc. etc.… Donc vois-tu, ça fait du volume en papelard depuis des mois. Vas-y jette moi des cailloux, mis je me suis débarrassé d’un bon nombre de ces chef-d’œuvre… Mais depuis qu’il écrit des petits messages, avec sa petite écriture hésitante, bah c’est moi qui hésite… Alors pour l’instant je les garde. Tu ferais quoi toi ?

    Pour finir, petite minute culturelle (genre…) tu noteras l’apparition d’un lien sur la colonne de là, sur le côté (à gauche je crois ?) intitulée « challenge et littérature ». J’y ai répertorié les quelques challenges auxquels je participe, et notamment celui de Martial, qui me tiens particulièrement à cœur, parce qu’il porte sur deux écrivains japonais que j’aime beaucoup, Haruki Murakami et Ryu Murakami !

    Voilà, alors si tu aimes lire et que tu veux partager tes impressions, clique donc là !

    Pour finir, je t’inviterais, si tu veux bien, à lire mes autres productions, sur d’autres blogs, où je fais semblant d’avoir une opinion super argumentée sur la Journée de la jupe, ou bien quand je me pique de création littéraire. Voilà.

    Demain, on se retrouve parce qu’il faut que je te parle d’un très joli roman que je viens de terminer, de David Payne.

    Passe une bonne journée !

  • Je ne suis pas loin...

    Dites donc les zamis, je vous néglige un peu ces temps-ci ? Je me rends compte que ça fait une paye que je n’ai pas illuminé de ma glorieuse lumière ces lieux, devenu poussiéreux depuis.

    Réparons cela voulez-vous ?

     

    Je fainéantise un peu en terme de publication, alors que là-haut ça fourmille, et que par ailleurs j’ai des tonnes d’article d’avance. Mais bon, je crois que je ne sais plus trop de quoi ou comment parler ici.

    Quand j’aborde des sujets très perso, j’ai l’impression de faire dans le voyeurisme, de vous imposer des trucs. J’ai beau me dire que je suis chez moi et que je ne fais que ce que je veux ici, il y a pour moi une notion importante : être sincère et respectueuse de mes idées, sans offenser qui que ce soit.

    Je crois que j’ai trouvé comme résoudre le souci J

    Sinon, je vous l’annonce haut et fort, je me vautre dans des envies de Do It Yourself, c’en est pathétique !! Une sorte de Bree Van de Kamp a pris possession de mon corps, et je rêve de broderie, de tricot, de dessins, de cakes etc.… Sauvez moi bordel ! (Ou pas…)

    Un autre sujet, soyez francs : je sais que je suis parfois chiante, pas vraiment un clown, mais sans déconner, suis-je si terrible ? J’ai parfois l’impression, par ci par là, que je suis perçue comme quelqu’un de solitaire, snob, prétentieux ? Je ne pose pas la question de manière ironique, vraiment… Je me pose des questions.

    Bref, y a pas mort d’homme non plus ^^ !

     

    Sinon, c’est jeudi, c’est citation ! Ici et chez Chifonnette !

    Alors pour ma part, voici mon choix du jour (ce n’est pas une contrepèterie hasardeuse…)

     

    gre et audrey.jpg

     

    A demain !