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poésie - Page 11

  • Bazaar

    Victor Hugo disait que les livres sont des amis froids et sûrs. Voilà donc mes nouveaux petits copains :

     

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    Je pense que les titres sont tout ce qu’il y a de plus lisibles…

    Je suis contente d’avoir à nouveau sous la main un exemplaire de Capitale de la Douleur, le mien est chez mes parents… La lecture d’Eluard devrait être obligatoire pour tous…

    Sinon, appel à la population. Si vous n’êtes pas répertoriés là (click click) vous pouvez m’indiquer toutes vos publications de critiques au sujet de Daphne Du Maurier avant le 30 mars. Il n’est que plus que temps pour moi de choisir l’heureux élu qui se verra offrir un petit truc de ma part parce que j’aurais adoré son billet.

    Tu sais quoi, le rose ? Bof, hein ?

    Il y a des tasses à thé chez Truffaut… Truffaut où je traine parce que ma descendance s’est prise de passion pour le jardinage…  Mais je suis nulle en jardinage. Je ne sais même pas reconnaître une fleur d’une autre.

    On va bien rigoler…

     

    EDIT : les titres des bouuquins (c'est vrai que c'est un peu flou ^^)

     

    Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon : les ghettos du gotha

    Jean d'Ormesson: saveur du temps

    Jim Dodge: stone junction

    Les Brontë: le monde du dessous

    James Canon : dans la ville des veuves intrépides

    Paul Eluard: capitale de la douleur

    Paul Eluard: j'ai un visage pour être aimé

    Eduardo Mendoza : les aventures miraculeuses de Pomponius Flatus

    Yannick Haenel: cercle

    Francis Scott Fitzgerald : les heureux et les damnés

    Francis scott Fitzgerald : les enfants du jazz

    Isabelle de Bourbon-Parme: je meurs d'amour pour toi

    Sylvia Plath: arbres d'hiver

    John Keats: poèmes et poésies

    Marina Tsvétaiéva : le ciel brûle

    J.S. Le Fanu: les mystères de Morley Court

    Alberto Manguel : une histoire de la lecture

    Upton Sinclair : pétrole !

    Ibn Khaldun : la voie et la loi

    Naguib Mahfouz : le cortège des vivants

    Salman Rushdie: furie

     


  • Poésie du dimanche

     

    On reprend les bonnes habitudes mes lapins, avec une poésie en ce dimanche. Façon, je pouvais pas assurer plus, avec le gouter d'anniversaire de mon fils hier, je suis vannée, morte, cassée, à plat, et si tu as d'autres synonymes pour parler de ma fatiguitude, je prends....

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    Prête aux baisers résurrecteurs - Paul Eluard

    Pauvre je ne peux pas vivre dans l’ignorance
    Il me faut voir entendre et abuser
    T’entendre nue et te voir nue
    Pour abuser de tes caresses

    Par bonheur ou par malheur
    Je connais ton secret pas coeur
    Toutes les portes de ton empire
    Celle des yeux celle des mains
    Des seins et de ta bouche où chaque langue fond
    ET la porte du temps ouverte entre tes jambes
    La fleur des nuits d’été aux lèvres de la foudre
    Au seuil du paysage où la fleur rit et pleure
    Tout en gardant cette pâleur de perle morte
    Tout en donnant ton coeur tout en ouvrant tes jambes

    Tu es comme la mer tu berces les étoiles
    Tu es le champ d’amour tu lies et tu sépares
    Les amants et les fous
    Tu es la faim le pain la soif l’ivresse haute

    Et le dernier mariage entre rêve et vertu.

     

  • Il pleut, je t'aime

    il pleut: c’est merveilleux. Je t’aime.

    Nous resterons à la maison:

    Rien ne nous plaît plus que nous même

    Par ce temps d’arrière saison.

    il pleut - les taxis vont et viennent.

    On voit rouler les autobus.

    Et les remorqueurs sur la Seine

    Font un bruit… qu’on ne s’entend plus!

    C’est merveilleux: il pleut. J’écoute

    la pluie dont le crépitement

    Heurte la vitre goutte à goutte…

    Et tu me souris tendrement.

    Je t’aime.Oh! ce bruit d’eau qui pleure,

    Qui sanglote comme un adieu.

    Tu vas me quitter tout à l’heure:

    On dirait qu’il pleut dans tes yeux.


     Francis Carco

     

    D'autres poésies chez Bookworm

     

    A demain.

  • My Steve for the day

    Je dis souvent qu’un bon acteur est (hélas) un acteur mort. Au sens où la majorité des comédiens que je puis admirer, est morte et enterrée.

    Au panthéon, figure en bonne place Steve McQueen.

    Aujourd’hui est le trentième anniversaire de son décès.

    J’aime cet acteur, son jeu, son élégance, son je ne sais quoi de si masculin.

    J’aurais du mal à expliquer ce que je ressens à le regarder jouer, à simplement le regarder vivre au travers de photos ou de vidéos. Dieu sait pourtant que je ne suis pas du genre Fan2 mais bon…

    Aujourd’hui, j’ai juste envie de me souvenir de lui un peu plus encore. Voilà.

     

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    Steve et Ali McGraw

     

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    Sinon, c’est dimanche, jour de poésie mes chers amis, initiative gérée par Bookworm ! Et bien voici quelques lignes de Pierre Louÿs, tirées des chansons de Bilitis :

     


    podcast

     

    La Lune aux yeux bleus

    La nuit, les chevelures des femmes et les branches des saules se confondent.

    Je marchais au bord de l’eau. Tout à coup, j’entendis chanter : alors seulement je reconnus qu’il y avait là des jeunes filles.

    Je leur dis : « Que chantez-vous ? » Elles répondirent : « Ceux qui reviennent. » L’une attendait son père et l’autre son frère ; mais celle qui attendait son fiancé était la plus impatiente.

    Elles avaient tressé pour eux des couronnes et des guirlandes, coupé des palmes aux palmiers et tiré des lotus de l’eau. Elles se tenaient par le cou et chantaient l’une après l’autre.

    Je m’en allai le long du fleuve, tristement, et toute seule, mais en regardant autour de moi, je vis que derrière les grands arbres la lune aux yeux bleus me reconduisait.

  • Poésie et banane

    Un dimanche sous le signe de la poésie et de la banane !

     

    La banane d’abord, avec le résultat du concours Philippe Katerine. Alors, bonne nouvelle, ce ne sont plus deux mais quatre personne qui ont été tirées au sort par la main innocente (et mignonne) de mon fiston chéri. Sachez que cela m’a couté deux brownies et un déjeuner au Quick pour convaincre le petit lapin qu’il devait tirer des papiers d’un chapeau. Car, toute blague à part, en ce moment mon fils mange comme quatre, et tout est prétexte à nourriture…

    Bref les mimines de ma descendance ont désigné les quatres personnes suivantes :

    Le Journal de Chrys.

    Carnetsdemode.

    Nekkonezumi.

    Camille : mon fils me demande si tu es de la famille de Camille La Chenille, je crois que ma réponse l’a déçu…

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    Merci de m’envoyer un mail avec votre adresse pour l’envoi de votre CD !!

     

    Les autres participants, j’espère avoir l’occasion très vite de vous proposer d’autres surprises !

    La poésie, ensuite (encore ?) avec les dimanches poétiques de Bookworm.

     

    J'ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité.
    Est-il encore temps d'atteindre ce corps vivant
    Et de baiser sur cette bouche la naissance
    De la voix qui m'est chère?

    J'ai tant rêvé de toi que mes bras habitués
    En étreignant ton ombre
    A se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas
    Au contour de ton corps, peut-être.
    Et que, devant l'apparence réelle de ce qui me hante
    Et me gouverne depuis des jours et des années,
    Je deviendrais une ombre sans doute.
    O balances sentimentales.

    J'ai tant rêvé de toi qu'il n'est plus temps
    Sans doute que je m'éveille.
    Je dors debout, le corps exposé
    A toutes les apparences de la vie
    Et de l'amour et toi, la seule
    qui compte aujourd'hui pour moi,
    Je pourrais moins toucher ton front
    Et tes lèvres que les premières lèvres
    et le premier front venu.

    J'ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé,
    Couché avec ton fantôme
    Qu'il ne me reste plus peut-être,
    Et pourtant, qu'a être fantôme
    Parmi les fantômes et plus ombre
    Cent fois que l'ombre qui se promène
    Et se promènera allègrement
    Sur le cadran solaire de ta vie.

    Robert Desnos, "Corps et biens".

     

     

    Merci encore pour vos mots et vos pensées des jours passés.

     

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